Produits alimentaires : tendance mitigée des prix

Les prix moyens à l'importation ont connu des tendances disparates. New Press

Les prix moyens à l’importation par l’Algérie des produits alimentaires et agroalimentaires ont connu des tendances disparates durant les dix premiers mois de 2016 par rapport à la même période de 2015, apprend-on auprès du ministère du Commerce. Dans la catégorie des céréales, les prix moyens à l’importation ont reculé à 306 dollars/tonne (usd/t) pour le blé dur (-32,3% par rapport à la même période de 2015), à 192 usd/t pour le blé tendre (-21,6%) et à 186 usd/t pour le maïs (-7%). De son côté, le prix d’achat des poudres de lait s’est établi à 2.311 usd/t (-18,5%). Une baisse a touché également les huiles brutes (baisses allant de 1,8% à 11,2%) sauf pour l’huile brute de coco qui a enregistré une hausse (+14,2%) et d’autres huiles alimentaires brutes (+21,8%). Une hausse des prix à l’importation a touché le sucre roux qui est passé à 398 usd/t (+11,2%). 

Pour la catégorie des produits d’épicerie, une augmentation des prix moyens à l’importation a été observée pour les cafés torréfiés (+30,1%), le thé (+5,8%,), les pâtes alimentaires (+5,2%), le sucre blanc (+3,16%) et le lait infantile (+2%). Par contre, les prix à l’importation du triple concentré de tomate ont reculé à 843 usd/t (-26,7%), le simple concentré de tomate à 1.105 usd/t (-21,6%), le double concentré de tomate à 1.328 usd/t (-9,2%), les cafés non torréfiés à 2.146 usd/t (-6,7%) et le riz à 536 usd/t (-3,2%).

Pour les légumes secs, des baisses ont été observées pour les pois secs dont le prix moyen à l’importation est passé à 594 usd/t (-15%) et les haricots secs à 1.040 usd/t (-12,2%) . En revanche, les prix à l’importation ont haussé pour les pois chiches à 1.378 usd/t (+29%) et pour les lentilles à 1.087 usd/t (+15%). Quant à l’ail, il a été importé à 1.767 usd/t, soit une hausse de 61,1%. Pour les viandes et poissons, les prix ont reculé pour les viandes bovines congelées à 3.054 usd/t (-9,7%), pour celles réfrigérées à 3.631 usd/t (-9,3%) et pour les poissons congelés à 1.515 usd/t (-3,4%). En dehors des produits alimentaires, le prix moyen à l’importation du ciment a baissé à 64 usd/t contre 73 usd/t (-12,3%). Les principaux pays fournisseurs de l’Algérie en poudre de lait sont au nombre de 14 dont les 5 premiers sont la Nouvelle-Zélande (40,3% des importations globales), la France (16,73%), l’Argentine (12,03%), la Pologne (8,82%) et l’Uruguay (7,34%).

Pour les huiles alimentaires brutes, la quasi-totalité des quantités importées a été réalisée par six (6) principaux opérateurs dont une société privée qui demeure en première position avec 58,7% de la quantité totale importée. En matière d’importation de sucre roux, cette même société privée est demeurée dominante en assurant 83,3% du total importé. Quant au sucre blanc, il est à noter qu’une proportion de 64,6% de la totalité des quantités importées a été réalisée par 10 entreprises privées. Concernant le café non torréfié, les principaux importateurs sont au nombre de sept (7) avec 34,8% du total des importations.

Sur les dix premiers mois 2016, il a été importé pour 139,4 millions usd de bananes (contre 141,6 millions usd sur la même période de 2015), et pour 50,95 millions usd de pommes (contre 85,2 millions usd). La facture a été de 34 millions usd pour les amandes (contre 34,6 millions usd), de 17,3 millions usd de raisins secs (contre 22,2 millions usd) et de 5,2 millions usd d’abricots secs (contre 6,14 millions usd), alors que les importations des pruneaux secs se sont chiffrées à 10,15 millions usd (contre 10,24 millions usd). Il est, par ailleurs, constaté que la facture de l’ail importé a nettement augmenté en s’établissant à 19,3 millions usd (contre 11,36 millions usd).

R. E. 

Comment (2)

    Djamel BELAID
    21 janvier 2017 - 13 h 50 min

    Concernant les huiles brutes,
    Concernant les huiles brutes, nous pouvons en produire localement avec le colza. Cette culture demande le même matériel agricole que pour le blé. Avantage, quand on presse les graines, on obtient un sous-produit: le tourteau de colza qui sert d’aliment du bétail. De petites presses peuvent même être installées dans des fermes. Il y a là une belle opportunité. Pour plus de renseignements sur la culture du colza voir le site terresinovia.fr. Les stations agronomiques ITGC de Sétif et de Oued Smar réalisent des essais. Il doit être possible ainsi de se procurer de petites quantités de semences au niveau de ces stations. ps: semé dès le mois d’août à la faveur d’orages ou avec irrigation de complément, le colza est un excellent fourrage à pâturer car il pousse très vite même lorsqu’en automne les températures commencent à baisser.

    Anonymous
    17 janvier 2017 - 19 h 01 min

    Nous savons qu’importer,
    Nous savons qu’importer, produire nous même est interdit par la religion et pourtant avant nous produisons certains produits que nous importons maintenant. Y’a un problème non ,ah j’ai oublié tout va bien .

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