Procès Oultache : les gardes du corps de Tounsi entendus

La cour d'Alger. New Press

Le procès de l’ex-chef de l’Unité aérienne de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), Chouaïb Oultache, accusé de l’assassinat de l’ancien DGSN Ali Tounsi, a repris lundi au tribunal criminel d’Alger par l’audition des éléments de la garde rapprochée de la victime. Les quatre éléments de la garde rapprochée ont indiqué dans leurs témoignage qu’ils avaient entendu des coups de feu provenant du bureau de la victime avant d’être informés par le chef de cabinet du DGSN que ce dernier avait été tué par Chouaïb Oultache qui «portait une arme à feu et menaçait tout le monde».

L’élément de la garde rapprochée Hadj Kaci Hacène a précisé qu’après avoir entendu plusieurs coups de feu provenant du bureau d’Ali Tounsi, il s’est dirigé avec son collègue Madjid Allaoua vers les lieux, et que trouvant la porte fermée, il l’a défoncée pour découvrir Oultache assis sur une chaise face à la porte «portant un pistolet et prêt à tirer». Précisant que la blessure de l’accusé au niveau du ventre lui a fait perdre conscience avant son évacuation, le même témoin a ajouté avoir trouvé Ali Tounsi par terre gisant dans une marre de sang.

Pour sa part, le membre de la garde rapprochée Madjid Allaoua a déclaré qu’il était en compagnie de Hadj Kaci lorsqu’ils ont pénétré dans le bureau d’Ali Tounsi, confirmant ainsi les déclarations de son collègue. Appelé à la barre, le membre de la garde rapprochée Hamadou Ahmed a indiqué que lui et un collègue se sont retrouvés face à l’accusé dans le couloir, affirmant avoir demandé à Oultache «plusieurs fois de se rendre et de poser son arme par terre», et que devant le refus de ce dernier, il a tiré le blessant au niveau de l’abdomen. «Blessé, Oultache est revenu sur ses pas pour s’enfermer dans le bureau d’Ali Tounsi», a encore ajouté le témoin.

Le procès de Chouaïb Oultache se poursuit au tribunal criminel d’Alger pour la deuxième journée. L’accusé avait affirmé dimanche devant le juge Omar Benkherchi qu’il était en légitime défense et qu’il n’avait pas l’intention de tuer Ali Tounsi qui était, a-t-il dit, «un ami très proche».

R. N.

Commentaires

    Mmmmh !
    28 février 2017 - 3 h 57 min

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    !!!!!! ,,,,, » » » »’……………. ! ?? Zzzzzzz !! C’est quoi le mobile du crime . .

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