L’Algérie loue les rencontres entre responsables libyens

Fayez Al-Sarraj et Khalifa Haftar. D. R.

«L’Algérie a suivi avec attention et intérêt les récentes rencontres intervenues entre, d’une part, MM. Aguila Salah, président de la Chambre des représentants et Abderrahmane Sweihli, président du Haut Conseil d’Etat, le 22 avril dernier à Rome, et entre M. Faïz Al-Serraj, président du Conseil présidentiel et le maréchal Khalifa Haftar, chef de l’Armée nationale libyenne le 2 mai à Abu Dhabi d’autre part», indique le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Abdelaziz Benali Cherif, dans une déclaration parvenue à la rédaction.

«Ces rencontres, que l’Algérie a toujours encouragées et sur lesquelles M. Abdelkader Messahel, ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue des Etats arabes a particulièrement insisté, au cours de ses entretiens fructueux et constructifs avec les principaux acteurs influents libyens lors de sa récente tournée en Libye, du 19 au 21 avril 2017, qui l’a menée à El-Baïda, Benghazi, Zintan, Misrata et Tripoli, constituent une avancée et participent au rétablissement de la confiance à laquelle notre pays a constamment appelé», précise encore le porte-parole du ministère des Affaires étrangères.

«L’Algérie exhorte les différents acteurs pour que ces rencontres soient élargies à l’ensemble des parties et des sensibilités influentes, sans exclusion aucune. Elle appelle la communauté internationale à soutenir ces efforts et à travailler dans le cadre d’un agenda unique devant mener au règlement définitif, à travers le dialogue inclusif libo-libyen et la réconciliation nationale en dehors de toute ingérence extérieure, seule condition à même de préserver l’intégrité territoriale de la Libye, sa souveraineté ainsi que l’unité et la cohésion de son peuple», souligne Benali Cherif.

«L’Algérie qui abritera le 8 mai prochain, la 11e réunion ministérielle des pays voisins de la Libye, continuera, pour ce qui la concerne, d’appuyer, comme elle l’a fait par le passé, tous les efforts sincères et loyaux, à tous les niveaux, pour accompagner les parties libyennes à se consacrer à la seule bataille qui vaille, celle du retour à la paix, à la stabilité et au progrès», a-t-il conclu.

R. I.

Commentaires

    Dziri dz
    4 mai 2017 - 12 h 47 min

    Pour l’instant les
    Pour l’instant les gouvernants a Alger se contentent d’applaudir aux initiatives prises par d’autres pays beaucoup plus efficaces sur le dossier Lybien, comme sur bien d’autres en relations internationales. Apres l’Italie, l’Egypte et le Maroc ou l’accord inter-libyen avait été signé a Skhirat, voila que le petit et lointain pays nommé les Emirats Arabes Unis qui réussissent la ou les tenants du régime algérien ont lamentablement échoué depuis le debout du drame libyen, du vivant de Kadhafi. Et ce n’est pas la promenade « touristique » de Messahel en avril passé en Libye qui y changera quoique ce soit a l’échec lamentable d’Alger sur un dossier qui nous concerne en deuxième position, après le peuple libyen. La prochaine rencontre Alger, le 8 mai prochain, des pays voisins de la Libye indique , une fois de plus, les limites de la diplomatie algérienne handicapée par l’absence d’un Chef d’Etat en mesure et valide pour faire entendre la voix de l’Algérie sur la scène mondiale. Pour preuve, a Alger on ne souffle plus mot du sommet prévu dans notre capitale des leaders des pays voisins de la Libye et le motif le plus logique serait l’incapacité de notre Chef d’Etat de tenir une telle réunion au sommet en raison de son Etat de sante précaire. Alors Alger se rabat sur le menu fretin avec la réunion ministérielle prévue ce 8 mai prochain. Et ca dure!

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