Prochain mouvement dans le corps des walis et promotion des wilayas déléguées en wilayas

walis, gouvernement, Tebboune
Le Premier ministre veut donner un nouveau souffle à la gestion des wilayas. New Press

Le Premier ministre, Abdelmadjid Tebboune, a annoncé jeudi soir à Alger qu’il sera procédé prochainement à un mouvement dans le corps des walis et à la promotion de wilayas déléguées en wilayas munies de toutes les prérogatives, et ce, avant les élections locales.

Tebboune a précisé dans une conférence de presse animée juste après l’adoption par les membres du Conseil de la nation d’une motion de soutien au plan d’action du gouvernement que «nous nous attendons à ce qu’il y ait prochainement un mouvement dans le corps des walis en vue de remplacer ceux qui ont rejoint l’équipe gouvernementale, d’autant plus que certains walis délégués seront promus walis».

Rappelant que le mouvement dans le corps des walis relève des prérogatives du président de la République, le Premier ministre a indiqué que le retard accusé dans la désignation des walis n’a eu aucun impact sur le fonctionnement général et que les secrétaires généraux s’acquittent de la mission du suivi des affaires des wilayas par intérim. A ce titre, M. Tebboune a affirmé que la détermination des critères propres à la création des wilayas déléguées dans les Hauts-Plateaux est en cours et qu’il sera procédé à la promotion des wilayas déléguées créées depuis deux années en wilayas munies de toutes les prérogatives en vue de les intégrer dans les élections prochaines pour qu’elles puissent installer leurs assemblées respectives.

S’agissant des prochaines élections (communales et de wilaya), M. Tebboune a assuré qu’elles auront lieu entre «novembre et décembre prochains», notant que la détermination des dates exactes relève des compétences du président de la République, Abdelaziz Bouteflika.

R. N.

Commentaires

    lhadi
    30 juin 2017 - 17 h 12 min

    Il serait plus judicieux d’oeuvrer pour une politique d’aménagement du territoire qui aura pour but principal de répartir harmonieusement sur le territoire la production des richesses.

    Cette politique visera d’abord à résoudre les problèmes de l’emploi, conséquence du développement très inégal des activités et des régions. En particulier, elle tendra à réaménager et réanimer les régions, à rééquilibrer, à faire sortir les régions de leur sous développement régional.

    La définition des objectifs et des moyens de l’aménagement du territoire sera un des aspects du plan démocratique.

    La détermination des opérations à engager, région par région, sera déterminée après une consultation démocratique des intéressés dans le cadre des orientations du plan. 

Des critères d’implantation industrielle doivent être fixés aux grandes entreprises publiques et privées. Une action volontaire sera menée en matière d’infrastructure, en particulier de transport et de télécommunication, pour développer les régions désavantagées.

     

Les pouvoirs seront décentralisés et les activités économiques, sociales et politiques au niveau de la région, du département et de la commune coordonnées. 

Décentralisation et coordination permettront, avec le concours d’un personnel qualifié et grâce aux techniques actuelles, d’adapter les services communaux aux taches et au rythme de la vie de la nation moderne.

    

La coopération intercommunale doit être favorisée, s’associer démocratiquement pour élaborer ensemble le plan d’avenir, pour réaliser les équipements fonctionnels dans les conditions financières les plus avantageuses. Cette coopération permettra d’assurer de façon démocratique l’évolution nécessaire des structures communales.

    Elles doivent pouvoir se réserver tous les terrains indispensables à l’implantation de zones d’emplois, aux équipements publics et aux logements. L’expansion rapide exige de gros investissements qui doivent bénéficier de mesures spéciales dans le contexte d’une programmation régionale.



    La mise en oeuvre de la réforme régionale doit assurer la collaboration active des citoyens à la vie économique et sociale de leur région. Elle doit se réaliser dans le respect des collectivités locales.

    L’organisation de la région ne doit pas être conçue comme un simple échelon administratif, éloignant un peu plus les administrés de l’administration. Il s’agit d’assurer une véritable décentralisation des décisions au niveau de la région. Les attributions devant lui êtres conférés doivent résulter d’un transfert de compétences du pouvoir exécutif central à la région. 

    

L’existence d’une organisation régionale ne peut en aucun cas mettre en cause le caractère indivisible de la République proclamé par la constitution.

    

Dotée de ses propres services administratifs, techniques et économiques, ils en assumeront la gestion. 

Ils devront être consultés par le gouvernement sur toutes les questions relatives à la politique économique et sociale de la région.

Ils seront consultés pour l’élaboration du plan national chargé de mettre en œuvre le plan régional de développement, partie intégrante du plan nationale.



    C’est autour d’un programme, d’un contrat de législature qu’on doit apporter l’adhésion afin de contribuer à instaurer dans notre pays la politique économique et sociale dans le respect des libertés publiques et de la souveraineté du peuple.

     

Ce programme élaboré, permettra d’assurer et de développer l’initiative et la responsabilité personnelle des citoyens dans tous les secteurs de l’activité économique.

     

L’élaboration des idées neuves et des conceptions nouvelles sur des bases solides et d’actions concrètes dans cette fraternité seront un des socles de la volonté politique pour trouver les remèdes à tous les maux inhérents au sous développement.

     

Fraternellement lhadi

    ([email protected])
     

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