Afrique : 80 milliards de dollars de perte par an raison de flux financiers illicites

Afrique CEA
Abdalla Hamdok, secrétaire exécutif de la CEA. D. R.

Le secrétaire exécutif de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA), Abdalla Hamdok, a indiqué ce samedi à Addis-Abeba (Ethiopie) que l’Afrique perdait environ 80 milliards de dollars par an en raison de flux financiers illicites, soulignant l’impératif de les réduire pour la mise en œuvre des programmes tracés par l’organisation continentale. Il a déclaré lors de la 31e session du Conseil exécutif de l’UA que les flux financiers illicites enregistrés ont un impact négatif sur le développement et la gouvernance de l’Afrique, appelant à cet égard à une approche cohérente à travers des mesures concrètes pour freiner ces flux.

Hamdok a, par ailleurs, plaidé, lors de cette réunion préparatoire du 29e Sommet de l’UA prévu lundi et mardi dans la capitale éthiopienne, pour la promotion de l’urbanisation en Afrique qui, d’après lui, contribuera considérablement à la réalisation de performances économiques du continent et d’intensifier les échanges commerciaux et l’investissement local à travers l’intégration régionale. Il a également mis en avant la nécessité d’améliorer la gestion macroéconomique et le climat des affaires en Afrique afin de contribuer à l’accroissement de la résilience du continent.

La bonne gouvernance et les réformes économiques sont cruciales pour l’attraction des investisseurs étrangers, a-t-il estimé, insistant sur le développement du capital humain, un facteur déterminant pour le développement.

R. I.

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