Feux de forêts : le DG de la Protection civile en inspection à Tizi Ouzou

Tizi Ouzou pompiers
Le colonel Mustapha El-Habiri. D. R.

Le directeur général de la Protection civile, le colonel Mustapha El-Habiri, a effectué dimanche une visite d’inspection dans la wilaya de Tizi Ouzou suite aux incendies qui se sont déclarés entre mardi et vendredi dans cette région.

Le colonel El-Habiri s’est enquis de la prise en charge, par le corps de la Protection civile, des feux de forêts qui se sont déclarés quasi simultanément dans plusieurs communes, et des moyens mobilisés à cet effet, a-t-on indiqué à la wilaya.

Cette visite intervient alors que les pompiers luttaient contre un feu de forêt de moyenne importance, unique foyer d’incendie enregistré ce dimanche à Tizi Ouzou qui s’est déclaré dans le massif de Tamgout, dans sa partie relevant de la localité d’Azazga, a-t-on ajouté. Entre mardi et vendredi derniers, quelque 90 incendies ont été enregistrés dans la wilaya de Tizi Ouzou. La commune la plus touchée est celle d’Aït Yahia Moussa, à 25 km au sud de la wilaya, qui a enregistré une cinquantaine de départs de feu ayant causé la mort par brûlures d’un homme âgé de 64 ans et fait d’importants dégâts dont une soixantaine de maisons brûlées, du cheptel, des ruchers et des arbres fruitiers décimés.

Les températures qui ont dépassé les 45 degrés Celsius, ajoutées au vent chaud et au massif broussailleux parsemé d’herbe sèche, ont rendu la tâche extrêmement difficile aux agents du feu. Les flammes ne cessaient d’être attisées et dispersées par le vent, selon des témoignages recueillis dans les localités touchées.

La Direction de la Protection civile, qui a réquisitionné tous ses éléments (agents et officiers), a mobilisé l’ensemble de ses moyens, dont une soixantaine d’engins, pour faire face à la situation devenue chaotique mardi et mercredi derniers, ce qui a poussé le wali, Mohammed Bouderbali, à déclencher le plan Orsec et à installer une cellule de crise.

Par ailleurs, des renforts de la Protection civile ont été dépêchés, mercredi, à Tizi Ouzou, des wilayas de Boumerdès et de Bouira pour participer à l’intervention à laquelle ont également pris part la Conservation locale des forêts, l’Armée nationale populaire (ANP), la Gendarmerie nationale, les directions de wilaya concernées dont celle des travaux publics et des ressources en eau, l’unité de wilaya de l’Algérienne des eaux (ADE), ainsi que des citoyens et des entreprises locales.

R. N.

Comment (4)

    amar rabah
    17 juillet 2017 - 11 h 35 min

    la visite du DG ne peut pas cacher certaines vérités algériennes sur le sujet :
    1- la faiblesse manifeste de l’Etat algérien en matière de forets (manque de reboisement, lutte anti incendie archaïque , mauvaise gestion de la ressource forestière, etc..)
    2- les directions des forets sont des plus paresseuses, médiocres (…)
    3- le désintérêt de la société algérienne wahabisée pour les forêts et la richesse écologique et l’économie forestière et sa fascination pour la culture orientale du Désert et autres bidonvilles urbains (…)
    4- l’Echec cuisant des partis démocrates (RCD FFS et autres) et des élites kabyles en général dans leur gestion locale ( ce sont des parleurs, des râleurs mais ils n’ont rien dans la caboche (…).
    Au lieu de faire de la Kabylie un phare national, un pôle d’excellence, une région modèle, une société positive qui aurait entrainé l’Algérie dans son développement et son émancipatio, et aurait montré la puissance et la justesse du combat de l’identité nationale Amazighe berbère, ils ont passé 30 ans à parler pour ne rien dire et ont montré leurs limites politiques. ils ont finalement fait de cette belle région une poubelle et ne sont pas si différents de leurs camarades dilleurs..
    Les forets de Kabylie brulent pour n’importe quel motif, ces partis et élites en sont responsables à cause de leur incompétence, leur médiocrité, leur manque de vigilance, leurs défaillances et leur indigence notoire..
    Apres avoir plongé la jeunesse kabyle dans l’impasse du désespoir avec leurs racontars stériles, leurs querelles de douars et leurs petites utopies sans effets et sans lendemain, les voila à passer le relais au MAK qui va enfoncer encore la Kabylie dans l’aventure, avant de ruiner l’Algérie il va ruiner la Kabylie (…)
    Est-ce le pouvoir qui vous empêche de désherber les fossés, de nettoyer les haies, de rendre les villes et les villages de Kabylie plus beaux et plus propres, de veiller aux vergers, de surveiller les fôrets, de ramasser les ordures, de rendre la vie un peu plus belle et plus supportable pour ces millions de citoyens désabusés???.. ASSEZ !

      MELLO
      17 juillet 2017 - 16 h 35 min

      Dire des vérités, c’est aller au delà de ce que voit l’œil, c’est aller au plus profond du paysage politique en Kabylie. Les Kabyles ont-ils oublié leurs traditions de lutte contre l’injustice et l’arbitraire? Non! Ont -ils changé? Non! Ont-ils oublié l’épopée du 20 avril 1980? Non! Alors pourquoi la Kabylie se mure dans le silence et l’indifférence? Depuis le conclave de Yakouren en 1985 lorsque Said Saadi a décidé de poignarder dans le dos l’opposition, la Kabylie se cherche, sans jamais se retrouver. Préférant les querelles d’ego aux débats d’idées, incapable de se dégager du système dominé le plus souvent par la guerre des clans que se livrent les vieux barons par kabyle interposé, elle anéantit elle-même, jour après jour, manipulation après manipulation, tout espoir de mobilisation et de rassemblement.
      Le général Med Lamari par sa trouvaille des arouchs, accentue la logique de la division, de la dissidence, du déclin politique, de la baronnie en Kabylie, alors que la grève du cartable décidée, quelques années auparavant, à l’insu et contre la volonté des populations du Djurdjura a profondément pollué le climat…
      Mais la déconfiture touche son paroxysme lorsque le MAK vient avec son chat et demi prodiguer la séparation et l’indépendance à une Kabylie souverainiste et algérienne jusque dans sa respiration. Mais depuis la mort de Matoub, puis celle de H. Ait Ahmed , plus personne ne peut mobiliser et rassembler la Kabylie. Cette Kabylie qui s’est engouffrée dans les maux sociaux ( prostitution, drogue , agressions et enlèvements) ne pourra plus relever la tête.

    adzaïri
    16 juillet 2017 - 22 h 08 min

    Ce personnage va pouvoir admirer le spectacle !

    MELLO
    16 juillet 2017 - 21 h 12 min

    Des moyens , des moyens plus modernes sont nécessaires pour cette région montagneuse qu’est la Kabylie. On ne lutte pas de la même manière , contre les feux , à Tiaret, ou à M’SILA qu’à Tizi ouzou, Bouira, Bejaia, Blida et toutes ces régions montagneuses difficiles d’accès pour des moyens motorisés. Notre protection civile se doit de s’équiper en canadairs et autres hélicos adaptés. Quant à la composante humaine, la protection civile est vraiment à féliciter.

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