L’UGTA dénonce les attaques visant les imams
Dans une déclaration rendue publique lundi, et signée de son secrétaire général, l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), s’élève contre les agressions verbales et physiques dont sont victimes les imams, enseignants de Coran et autres chefs de zaouïas, en pointant du doigt les extrémistes, «ennemis de la référence religieuse algérienne». Les auteurs de la déclaration retiennent également comme chefs d’inculpation à l’encontre des instigateurs de cette campagne : l’intoxication, l’excommuncation, la diffamation, l’atteinte à la dignité, l’injure et la violence sous toutes ses formes.
Pour la centrale syndicale, les auteurs de ces violences se recrutent parmi les nostalgiques d’«une époque sombre, où l’Algérie a été livrée aux massacres et aux destructions». Cela dit, l’UGTA est persuadée que ces extrémistes «ne pourront jamais infléchir l’engagement et la détermination des nos valeureux imams et éminents oulémas à poursuivre leur noble mission d’éducation et d’orientation de la jeunesse algérienne musulmane, arabe et amazighe».
Consciente du rôle qu’accomplissent les imams, oulémas et tous les hommes et femmes de religion pour prémunir les générations contre les dérives, l’extrémisme et autres manipulations, l’UGTA exprime son soutien indéfectible face à «toute forme de harcèlement», tout en les appelant à rester vigilants. Elle exhorte, à la même occasion, les pouvoirs publics, ministère des Affaires religieuses et des Wakfs en tête, à prendre en charge leurs différentes revendications socioprofessionnelles et à prendre toutes les mesures nécessaires pour préserver cette catégorie et assurer leur protection et leur sécurité.
R. Mahmoudi
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