Organisation de la coopération islamique : Hadjar présente les propositions de l’Algérie
Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, a présenté, samedi, dans la capitale Astana (Kazakhstan) les propositions de l’Algérie concernant le renforcement de la coopération entre les pays de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) dans les domaines d’utilisation des sciences et des technologies, a indiqué un communiqué du ministère.
Lors d’une rencontre préparatoire au premier sommet de l’OCI consacrée aux sciences et aux technologies qu’abritera la capitale Astana les 10 et 11 septembre, Hadjar, en sa qualité de représentant du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a présenté devant les ministres des pays membres les propositions de l’Algérie concernant le «renforcement de la coopération entre les pays de l’OCI dans le domaine de la biotechnologie, des énergies renouvelables, des ressources en eau, des sciences spatiales, des technologies de l’information, de la santé et de l’environnement, de la concurrence et de l’innovation en économie moderne».
Le ministre a évoqué plusieurs thèmes liés à «la promotion de l’utilisation des sciences et des technologies dans le cadre d’une approche complémentaire pour améliorer la qualité de vie, l’environnement et le développement durable pour les générations actuelles et futures». «L’explosion des connaissances et ses impacts économiques et culturels à l’ère du rapprochement numérique et de la révolution des communications mettent l’accent sur la nécessité d’une dynamique nouvelle dans le cadre du contexte international actuel», a-t-il précisé, ajoutant que «la promotion de l’utilisation des sciences et des technologies dans le cadre d’une approche complémentaire est le garant d’une meilleure qualité de vie, d’un environnement sain et d’un développement durable pour les générations actuelles et futures».
Cette approche a été adoptée par l’Algérie sous la conduite du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, pour «réduire le fossé entre notre pays et les pays développés». Il a insisté sur «l’impératif d’élaborer des contenus scientifiques et de recherches polyvalents pour le règlement des problèmes complexes», appelant les pays de l’OCI à établir des partenariats communs ainsi qu’avec la communauté internationale pour «assurer un environnement approprié pour le développement et la promotion des sciences, des technologies et de l’innovation».
Le ministre a présenté les contenus des programmes nationaux de recherche mis en place par le gouvernement algérien, précisant que ces 34 programmes ont permis de mettre en œuvre 2 841 projets de recherche. Il a également mis en avant «les efforts considérables» qui ont permis de «promouvoir le réseau des établissements et centres de recherche scientifique qui compte plus de 20 centres spécialisés dans les domaines des sciences et des technologies, des sciences humaines et sociales, de créer 1 400 laboratoires de recherche dans les établissements universitaires et de consacrer une part considérable du PNB aux activités de recherche scientifiques et de développement technologique».
Hadjar a tenu à saluer le travail effectué par les experts de l’Organisation pour élaborer et rédiger un document proposant 12 priorités et comprenant des objectifs et des recommandations. Il a, dans ce contexte, exprimé la disposition de l’Algérie à «adhérer à la démarche participative adoptée par les pays de l’OCI visant à mettre des bases et des règles solides pour la coopération bilatérale ou multilatérale comme première étape dans différents domaines de l’enseignement, des sciences et des technologies».
R. N.
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