Le RCD tiendra son 5e congrès les 9 et 10 février à l’hôtel Hilton

Belabbas RCD
Mohcine Belabbas lors de la dernière campagne électorale. New PRess

Par R. Mahmoudi – Le cinquième congrès ordinaire du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) se tiendra les 9 et 10 février prochain à l’hôtel Hilton à Alger, a annoncé ce vendredi le président du parti, Mohcine Belabbas, à l’ouverture de la réunion du conseil national de son parti.

Pour Belabbas, ce prochain congrès doit être l’occasion d’une révision en profondeur des statuts du parti, qui verra notamment l’introduction de mécanismes «pour une meilleure implication des structures de base dans la prise de décision». Il espère que la nouvelle direction qui sera élue mettra en place des outils pour «un véritable déploiement qui tient compte de la nouvelle donne sociologique d’une agglomération qui a changé de fond en comble depuis la fin des années 1990».

Revenant sur les résultats des dernières élections locales, le chef du RCD s’est félicité des avancées enregistrées par son parti dans certaines wilayas, comme Béjaïa, Tipaza, Sétif et Illizi, et déplore son recul dans la wilaya de Tizi Ouzou.

Commentant la situation générale dans le pays, Mohcine Belabbas brosse un tableau noir, en estimant que l’Algérie «va mal» à tous les niveaux. «L’écrasante majorité de notre peuple, notamment notre jeunesse, dira-t-il, vit ce constat dans leur chair. Nos jeunes sont réduits à faire le choix entre la harga dans des embarcations de fortune ou les interminables chaînes par milliers pour obtenir un sésame devant le Centre culturel français.»

Au plan économique, le président du RCD critique le bilan présenté par le Premier ministre lors de son intervention à l’APN, en septembre dernier. «Dans un pays normal, souligne Belabbas, ce bilan qui sanctionne dans les faits toute la gestion depuis le début des années 2000 n’aurait pas donné lieu à un replâtrage par un simple changement de Premier ministre mais à une véritable révolution dans la gouvernance.» Et d’enchaîner : «Malheureusement, on n’est pas dans ce cas de figure, et c’est précisément ce qui nous motive pour combattre encore davantage un régime qui a dilapidé 1 000 milliards de dollars pour aboutir à une dépendance alimentaire du pays à hauteur de 70%, une industrie qui végète à moins de 5% du Produit intérieur brut (moins qu’en 2001), et à un ministre du Tourisme qui se félicite et fait la Une des journaux au motif que 600 touristes étrangers auraient visité le sud du pays en un mois.»

R. M. 

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