Ebullition sociale : le PT exhorte les pouvoirs publics à prendre des mesures «hardies»

Le PT condamne la répression qui s’est abattue sur les médecins-résidents lors du sit-in au CHU Mustapha-Pacha
Louisa Hanoune. New Press

Par R. Mahmoudi Dans une déclaration adressée à la rédaction, le secrétariat du bureau politique du Parti des travailleurs (PT), qui s’est réuni ce mardi, condamne «fermement» la répression qui s’est abattue sur les médecins-résidents lors de leur manifestation du 3 janvier dernier au CHU Mustapha-Pacha.

A cette occasion, le PT exhorte les pouvoirs publics à ouvrir un dialogue «sérieux» et à prendre les mesures «hardies» qui s’imposent pour satisfaire les revendications des résidents, et, au-delà de celles-ci, celles du secteur de la santé en général. Pour ce parti, «il est plus qu’avéré que le désengagement de l’Etat ainsi que la politique d’austérité aggravent dangereusement l’état de délabrement du secteur de la santé, rendant la situation insupportable autant pour les patients que pour les soignants».

Evoquant la problématique du service civil tel qu’appliqué aux spécialistes nouvellement diplômés, le PT estime que celui-ci «a montré ses limites, voire son échec, car les causes à l’origine des déserts médicaux ne sont pas traitées», arguant du fait qu’il «ne garantit ni une véritable couverture médicale spécialisée répondant aux normes requises (…) ni assure la satisfaction professionnelle et sociale des médecins».

Par ailleurs, le parti de Louisa Hanoune considère que le projet de loi de la santé proposé par le gouvernement «remet en cause le droit constitutionnel à la santé pour tout citoyen, car il consacre le désengagement total de l’Etat du secteur public de santé et menace directement le système de sécurité sociale dans sa pérennité».

Concernant la situation d’impasse qui prévaut dans le secteur de l’éducation nationale dans la wilaya de Tizi-Ouzou, le PT appelle le ministère de tutelle à œuvrer pour l’apaisement par-delà la nature du conflit.

Revenant sur le climat social actuel, marqué par des grèves, des appels à la grève dans plusieurs secteurs et des protestations de citoyens contre les mesures d’austérité, coïncidant avec la mise en œuvre des dispositions de la loi de finances de 2018, le PT appelle les pouvoirs publics à prendre des mesures positives, à commencer par l’annulation des mesures d’austérité qui ont provoqué, selon le PT, «le désarroi des citoyens dans tout le pays». Pour ce parti, l’augmentation du prix du carburant, le gel des recrutements dans la Fonction publique, le maintien du gel de projets structurants, le gel des salaires, le non-remplacement des départs en retraite… constituent «un ensemble d’ingrédients qui ont mis les citoyens en position de légitime défense face à ces attaques d’une violence inouïe».

R. M.

Comment (2)

    Anonyme
    10 janvier 2018 - 11 h 42 min

    enfin elle est sortie de son hibernation l anarchiste de salon ! ou vous étiez quand la police massacrer la « noblesse  » des métiers ? Pourquoi ne pas sortir avec les médecins ? Non madame ravalez vos paroles hypocrites ! vous êtes de l autre cote de la barrière madame ! le peuple est plus mure que les partis politiques khobsistes ! El Mahi

    EL FELLAG
    10 janvier 2018 - 6 h 04 min

    Les rabatteurs des pick pocket prennent la parole;Mme Louisa vous n’etes plus crédible;pourquoi ne pas dénoncé l’injustice et la corruption généralisé ou vous etes bénéficiaire

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