Grève des enseignants à Béjaïa : des élus interpellent le directeur de l’éducation

Ecole enseignants
Le taux des enseignants grévistes reste insignifiant, selon Mme Benghebrit. New Press

Par Rabah A. – Réagissant à la poursuite du conflit opposant les enseignants affiliés au Cnapeste et l’administration de l’éducation de la wilaya de Béjaïa, les élus APW de la liste indépendante «Ensemble, construisons l’avenir» (UDS) ont interpellé par écrit le directeur de l’éducation, l’exhortant à trouver une solution «juste et durable» à ce problème qui, selon eux, «prend en otage nos enfants et risque de compromettre leur scolarité».

Ces élus endossent toute la responsabilité de la crise à l’administration dont la démarche consiste, d’après les signataires de la déclaration, à «faire la sourde oreille aux revendications légitimes du corps enseignant», écrivent-ils dans un courrier dont nous détenons une copie. Ils accusent la direction de ne pas respecter ses engagements en allant à l’encontre d’un accord cosigné par les deux parties. C’est pourquoi ils demandent de mettre à exécution les termes du contrat cosigné sur le procès-verbal et de «cesser tous les louvoiements» afin de mettre fin à ce conflit qui «pénalise et l’administration et les enseignants et les élèves et les parents d’élèves, pour des calculs absurdes et insensés».

Les élus signataires de la lettre disent attendre les réponses du premier responsable du secteur de l’éducation dans les délais prévus par la réglementation, à savoir quinze jours.

R. A.

Comment (5)

    Ahmed
    27 janvier 2018 - 10 h 58 min

    El Kenz
    27 janvier 2018 – 0 h 59 min

    En effet ils donnent des « cours » dans leur propre domicile dans des conditions déplorables et amassent des sommes phénoménales et ne sont nullement inquiétés par un état quasi absent
    le pays est foutu ce n’est qu’une question de temps

    ahmed
    27 janvier 2018 - 10 h 53 min

    Ce syndicat doit être dissous et vite
    Avec en face un état faible qui ne pense qu’à se maintenir, ils profitent de l’aubaine

    Sirroco
    27 janvier 2018 - 9 h 42 min

    @ El Kenz,
    Cher ami,vous avez tout dis.Ce syndicat du crime « contre nos enfants » doit être dissous dans l’immédiat car il pourrait même constituer un danger à notre nation du fait qu’il met en péril notre stabilité. Mme la Ministre, vite agissez ! nous sommes tous derrière vous.

    Anonyme
    27 janvier 2018 - 8 h 26 min

    Les grandes nations (les USA en tête) ont été construites par des hommes qui le matin allaient labourer leurs champs et l’après-midi se rendaient à l’école pour enseigner ou étudier. Pas des semi-analphabètes dont le rêve le plus cher est de rouler en véhicule tout terrain. Honte à vous!

    El Kenz
    27 janvier 2018 - 0 h 59 min

    On ne sait pas qu »elles sont les revendications de ce CNA…..PESTE ,comme on arrive pas à comprendre pourquoi AP ne les rapporte pas ? De toute manière même si la direction de l’ éducation répond favorablement aux revendications de cette.PESTE de syndicat, une semaine après,il trouvera d’autres alibis pour enclencher une autre gréve et ansi de suite.Ce syndicat mafieux a fait bcp de mal a nos enfants et à l’ Algérie depuis sa création. Il est du devoir de l’ Etat de le dissoudre et d’envoyer sa direction devant la justice pour crime contre l’ école et l’ avenir de nos enfants. Les membres manipulateurs de ce syndicat de mafieux donnent tous des cours privés , ils font jusqu’à 250/ 300.000 da par mois sans payer d’impôts. C’est tjrs à l’ approche des examens ( 6éme , BEM et BAC) qu’ils déclenchent leurs gréves pour obliger lesparents d’inscrire leurs enfants pour rattraper les cours perdus.

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