Le ministre du Travail se réunit aujourd’hui avec le Cnapeste

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Mourad Zemali, ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale. New Press

Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Mourad Zemali, se réunira aujour’dhui avec le Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l’éducation (Cnapeste), en grève depuis le 30 janvier dernier, en vue de trouver une solution consensuelle aux revendications soulevées, rapporte l’APS.

Dans une déclaration à la presse en marge de sa rencontre, dimanche, avec les partenaires sociaux signataires de la Charte d’éthique du secteur de l’Education nationale, Zemali a appelé les enseignants grévistes à regagner leurs postes, soulignant que «le droit syndical est un droit consacré par la Constitution et doit être exercé dans le cadre de la loi» mais, a-t-il dit, «il y a des lignes rouges que tout un chacun doit respecter».

Regrettant que ces lignes n’aient pas été respectées par les enseignants affiliés au Cnapeste, le ministre a précisé qu’il a été rappelé aux enseignants les règles de l’exercice du droit syndical et les moyens de prévention des litiges à travers un communiqué, dans le but d’«éclairer l’opinion publique». «Si le droit syndical est un droit constitutionnel, le droit à la scolarité l’est aussi, et le Cnapeste doit le respecter», a martelé le ministre qui a rappelé la décision de justice concernant l’«illégalité» de cette grève et à laquelle tout un chacun doit se conformer. Le ministre a appelé enfin à la nécessité d’appliquer les décisions des juridictions compétentes, à reprendre le travail avant d’introduire des appels contre ces décisions, tout en soulignant l’importance du dialogue comme «solution idoine pour régler les conflits et éviter, ce faisant, les situations qui nuisent à l’économie nationale et à l’avenir des générations futures».

Pour rappel, le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale avait indiqué, samedi, que le constat fait par les services de l’Inspection du travail sur le terrain révèle que «la majorité des débrayages ne respectent pas les dispositions juridiques régissant le droit de grève, ce qui fait tomber les syndicalistes et les travailleurs concernés sous le coup de la loi et les exposent à des mesures disciplinaires pouvant aller jusqu’au licenciement».

La délégation signataire de la Charte d’éthique du secteur de l’Education nationale le 29 novembre 2015 reçue par le ministre est composée de l’Union nationale des personnels de l’éducation (UNPE), la Fédération nationale des travailleurs de l’éducation (FNTE), le Syndicat national des travailleurs de l’éducation (SNTE), le Syndicat national des corps communs et ouvriers professionnels de l’éducation nationale (SNCCOPEN), le Syndicat national autonome des professeurs de l’enseignement primaire (Snapep) et la Fédération nationale des associations de parents d’élèves.

R. N.

 

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