Grève dans l’enseignement : le Cnapeste sollicite l’intervention du chef de l’Etat

Cnapeste Président marasme
Sit-in des élèves contre les arrêts des cours. D. R.

Par Rabah A. – Nous apprenons de source proche du Cnapeste que la direction de ce syndicat a adressé, il y a quelques jours, un courrier au président de la République, sollicitant son intervention pour mettre fin au marasme que vit le secteur de l’enseignement dans le pays. Notre source précise que les dirigeants du Cnapeste préfèrent pour l’instant ne pas dévoiler le contenu de cette correspondance et, par conséquent, ne pas le rendre public.

Par ailleurs, notre source tient à démentir les rumeurs qui circulent depuis quelques jours sur des retraits collectifs du Cnapeste au niveau de la wilaya de Béjaïa, où la grève des enseignants est la mieux suivie à l’échelle nationale. Certaines sources locales parlent de centaines d’enseignants grévistes qui s’apprêteraient à déposer leur démission pour exprimer leur rejet de la poursuite de la grève et reprendre automatiquement le travail. Ces rumeurs coïncident avec des informations reprises par les médias faisant état du retour de «milliers d’enseignants» dans la wilaya de Blida, autre bastion de la protestation.

Dans le même registre, nous apprenons également que l’intersyndicale des enseignants regroupant cinq syndicats de différents paliers de l’enseignement va réunir dimanche prochain les conseils nationaux respectifs pour examiner la situation et se déterminer collectivement sur la démarche à suivre par rapport au mouvement de protestation actuel.

R. A.

Comment (11)

    digit-all
    16 février 2018 - 21 h 58 min

    madame la ministre devrait penser à rendre tous les cours en ligne , comme ça il n’y aurait plus de gréve d’enseignants !!!seuls les examens seront passés sous surveillance la fin de l’année …bref , le monde est entrain de se rapprocher du « tout numérique » : on attend quoi pour prendre le train digital ???

    lhadi
    16 février 2018 - 13 h 39 min

    face à ce dialogue de sourd, le Président de la république se doit de siffler la fin de la récréation…et prendre en main ce dossier.

    Fraternellement lhadi
    ([email protected]

    Messaoud
    16 février 2018 - 12 h 52 min

    Mme la Ministre doit appliquer avec vigueur la loi en la matiere et notamment en ce qui concerne le licenciement des enseignants contrevenants sachant que de tres nombreux jeunes enseignants de l’Algerie profonde sont au chomage

    Hocine
    16 février 2018 - 12 h 45 min

    Moi au debut j’avais soutenu par principe la cnapeste mais depuis que j’ai su avec preuves a l’appui que certains de ses responsables sont des sympatisants du Mak j’ai pris mes distances par principe aussi.

    Anonyme
    16 février 2018 - 12 h 41 min

    Le jour ou cette cnapeste nous parlera de leurs enseignants qui obligent nos enfants a faire des cours prives payant pour les rattrapages on pourra jauger de ce qui reste comme credibilite a cette organisation fantoche.

    Sidali
    16 février 2018 - 12 h 38 min

    La Cna-Peste applique la strategie du pourrissement et certainement sur « Haute Instruction » de sa Majeste le Mongolien M6.

    Anonyme
    16 février 2018 - 12 h 34 min

    Bon courage Madame Benghabrit. Nous sommes a vos cotes et au cotes de l’Algerie des principes contre une meute de ripoux qui jouent l’avenir de nos enfants alors que les leurs sont, parait en France et au Maroc.

    BabElOuedAchouhadas
    16 février 2018 - 12 h 29 min

    De quels enseignants parle-t’on ? De ceux qui obligent nos enfants a faire des cours speciaux au risque de ne reboubler l’annee ? Ou encore de ceux qui sont manipules par cette Cna-peste dont les relations avec un parti politique dit algerien mais qui recoit sa feuille de route du regime tyrannique du Makhnez ?
    Reveillons-nous, ca y vas de l’avenir de nos enfants et de notre pays.

    Abou Stroff
    16 février 2018 - 10 h 43 min

    « Grève dans l’enseignement : le Cnapeste sollicite l’intervention du chef de l’Etat » titre R. A..
    moua, avec ma naïveté maladive, me pose une question et une seule:
    le gouvernement dont fait partie Madame Benghabrit est censé appliquer le programme du président de la république. or, l’appel du cna-peste suggère que le gouvernement n’est pas en train d’appliquer le programme de bouteflika qui, donc, pourrait se désolidariser du gouvernement qui est censé appliquer son programme et lui apporter la contradiction. n’y a t il pas là une énigme?

    Ragda watmanger
    16 février 2018 - 9 h 12 min

    Le militantisme est un acte noble. C’est de se sacrifier pour les droits des autres.Mais il y a une chose que je n’ai jamais compris sur les lois syndicales du pays. Quand il y a une gréve légale, l’absence est justifiée ; Çà c’est logique mais être paye pour la journée , pour moi c’est pas logique. On fait la gréve avec l’argent du contribuable. Ou est donc le sacrifice? Que les grévistes soient payes par les fonds propres des syndicats serait normal. Dans les pays développés qui ont une histoire syndicale plus longue, le gréviste, s’il est syndique , l’absence de son post de travail est justifie si la gréve est légal (avec les pré-avis réglementaires etc..). Pour celui qui n’est pas syndique, son absence n’est pas justifie. Maintenant pour décider de la gréve, il y a un vote a la majorité en présence d’un huissier de justice et les résultats doivent être publique. Le publique a droit de savoir ce qui se passe a l’intérieur des syndicats et si ils ne sont pas l’otage de groupes non-représentatifs. Il y va de la sante du public et du futures de ses enfants en ce moment.

    Anonyme
    16 février 2018 - 8 h 12 min

    Manquerait plus que cela, que ceux qui prennent nos enfants en otage depuis des années de manière cyclique bénéficie de la bienveillance du président.
    Bien au contraire, il faut veiller à les neutraliser définitivement, car rien ne dit qu’il ne récidiveront pas dans les prochaines années.
    Je suis sur que ces zombies rescapés du FIS ou adhérant au MAK n’appelle à une grève illimitée que parce-qu’il ne risquent pas d’avoir des problèmes financiers, eux qui sont probablement alimentés par des fonds extérieurs. Sinon, cela signifie qu’ils sont très bien payés; car aucune profession du service public ne peut se permettre de ne pas recevoir de salaire pendant une durée illimitée ou qu’ils ont une autre source de revenu, et dans ce cas il n’ont rien à faire dans la fonction publique..

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