Les services de sécurité enquêtent sur l’incitation des élèves à la grève

Benghebrit élèves
Nouria Benghebrit. New Press

Par Hani Abdi – Les manifestations d’élèves dans plusieurs établissements scolaires et leur refus de passer les examens font l’objet d’une enquête des services de sécurité. C’est la ministre de l’Education, Nouria Benghebrit, qui l’a annoncé aujourd’hui, assurant que son département ne restera pas les bras croisés face à l’utilisation d’élèves – qui sont mineurs – par des syndicalistes pour tenter de faire revenir le ministère sur ses décisions de radiation.

Mme Benghebrit affirme que le but de l’enquête des services de sécurité est de déterminer qui est derrière les manipulations d’élèves et qui incite à l’anarchie et au désordre public. Ceux qui poussent ces élèves à protester ont franchi la ligne rouge. Une fois l’enquête des services de sécurité identifie les responsables, ils seront traduits devant la justice.

La ministre de l’Education assure également que les recours introduits par des enseignants radiés sont en cours d’étude. Selon elle, les portes du dialogue avec les partenaires sociaux sont toujours ouvertes mais se montre intransigeante sur la question de la protection des intérêts des élèves par la continuité de leur scolarité. Des enseignants ont demandé à être réhabilités. Mais pour ce faire, ils doivent signer un engagement de ne pas faire grève. Il est à rappeler que le Cnapeste va statuer aujourd’hui sur la suite à donner à son mouvement de grève illimité entamé en janvier dernier.

H. A.

Comment (5)

    Le Ducs
    27 février 2018 - 9 h 48 min

    Le monde a l’envers,le monde des nouveaux moudjahid,ou nos agents secrets enquêtent sur les élèves d’école et innocenté les traîtres et les destructeurs de la nation Algérienne,quant est-que on aura notre vraie indépendance

    PREDATOR
    26 février 2018 - 21 h 08 min

    DE TOUT COEUR AVEC VOUS Mme LA MINISTRE
    NE CÉDEZ SURTOUT PAS

    Anonyme
    26 février 2018 - 20 h 28 min

    aux parents d’élèves de jouer leur rôle et de ne pas subir le diktat des cours de « soutien » et spéciaux qui grevent leurs budgets, par des intrus dans l’éducation nationale Qui se desinteressent de l’avenir de leurs enfants.

    Anonyme
    26 février 2018 - 19 h 17 min

    Je me demande bien où sont scolarisés les rejetons de nos ministre et députés et où ils se soignent !
    Je pleure la jeunesse de ce pays

    Anonyme
    26 février 2018 - 16 h 13 min

    L’Algérie est devenue un grand douar de clans et de tribus où chacun tire ses ficelles sous la table.
    Évitez nous une 5eme Apocalypse, ça suffit comme ça.

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