Le ministère de l’Intérieur réagit : «Le député Hassan Aribi ment !»

FIS Aribi
Hassan Aribi, député de l’ex-FIS dissous, n'en est pas à son premier mensonge. New Press

Par Kamel M. – Le ministère de l’Intérieur a réagi aux allégations mensongères du député de l’ex-FIS Hassan Aribi sur une prétendue question écrite qu’il aurait adressée à Noureddine Bedoui et pour laquelle il n’aurait pas reçu de réponse.

«Suite aux informations relayées par certains médias au sujet d’une question qu’aurait adressée le député Hassan Aribi au ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui, le ministère assure que ses services n’ont reçu aucune correspondance officielle à ce sujet», a précisé le département de Bedoui sur la page Facebook officielle du ministère.

Ce nouvel épisode dans les manœuvres suspectes de ce député résidu du parti extrémiste dissous confirme les desseins inavoués de ce vassal du régime islamiste d’Ankara et membre de la secte des Frères musulmans égyptiens, dont la présence à l’APN constitue une menace sérieuse pour la sécurité nationale.

Actif à plein temps sur les réseaux sociaux où il mène son action subversive contre l’Etat républicain, ce faux-cul a franchi le Rubicon lorsqu’il a tenté d’instrumentaliser la colère des radiés de l’ANP, en faisant mine de défendre les vaillants soldats qui ont combattu le terrorisme islamiste, alors que sa motivation inavouée était de créer une faille au sein de l’ANP et d’ouvrir ainsi une brèche dans laquelle s’engouffreraient ses acolytes qui guettent son signal, dans la position du tireur embusqué.

Dans une «mise au point» à propos des retraités de l’ANP, le ministère de la Défense nationale mettait en garde contre l’apparition de «plumes s’autoproclamant défenseurs des préoccupations des éléments de l’Armée nationale populaire avec l’intention de manipuler ce dossier à des fins personnelles».

La revue El-Djeïch était revenue dans un long article sur la campagne médiatique menée par ces «plumes tendancieuses» visant à ternir la réputation de l’armée. «Toutes ces vaines tentatives de ces faibles d’esprit et de ces mains tremblantes qui ont fait profession de pêcher en eaux troubles trouveront inéluctablement face à eux des hommes qui ont placé l’amour de la patrie et ses intérêts suprêmes au-dessus de tout», avait affirmé l’organe central de l’ANP à l’endroit de ce député qui menait depuis plusieurs semaines une campagne acharnée à travers les réseaux sociaux, en incitant les retraités de l’armée à se soulever contre le commandement. Chose qui est naturellement perçue comme une forme d’appel à la sédition, surtout quand cela vient d’un propagandiste islamiste connu pour ses positions proches du FIS dissous et, globalement, pour son activisme suspect auprès de l’Internationale islamiste.

K. M.

Comment (14)

    AinHalouf HoumaOuvazine
    1 mars 2018 - 22 h 49 min

    Question aux internautes,

    N’est ce pas cet energumene qui a demande l’extirpation de la nationalite algerienne au geant Hocine Ait ahmed?

    Timizar
    1 mars 2018 - 19 h 23 min

    Cherchez, pour qui il bosse, la réalité et toute autre……!!!!

    LOUCIF
    1 mars 2018 - 17 h 43 min

    Concernant les partis politiques islamistes (donc y compris cette affaire de Hassan Aribi, député de l’ex-FIS dissous ) je crois qu’on ne situe pas correctement l’enjeu de la gravité de la situation institutionnelle et politique dans notre pays. En effet, tant que la Constitution algérienne continue d’énoncer que l’islam est la religion d’État, tant que la politique n’est pas clairement séparée de la religion, tant que des partis politiques ont la possibilité de faire de faire en sorte que leur ligne éditoriale, leur plate forme politique et leur fondement idéologico-politique soit basée sur le Coran ou la Charia ou la langue ou du régionalisme, le problème demeurera entier ! Il faut régler le problème en profondeur une fois pour toute ! C’est mon avis.

    Il faut savoir que « notre » Hassan Arribi (ou Mokri ou Djaballah ou Ali Belhadj etc…etc…) défend le régime de Recep Tayyip Erdoğan par pour ses beaux yeux ou pour sa géostratégie ou pour sa manière de diriger son pays, mais parce qu’il est le responsable d’un parti politique islamiste (le Parti de la justice et du développement) ! Entre partis islamistes on se tient la main , on se sert les coudes quelque que soit la trajectoire ou les erreurs politico-géo-stratégiques qu’un gouvernement islamiste peut commettre !

    En résumé, chez nous en Algérie , il est évidemment difficile de penser un jour à la séparation du politique et du religieux, en tout cas tant que Bouteflika est au commande. Des Hassan Arribi peuvent germer chaque jour en toute tranquillité sans que le pouvoir algérien ne soit gêné ou menacé ou perturbé !

    Anonyme
    1 mars 2018 - 16 h 41 min

    La présence de ce barbu à L’APN est une insulte en soi envers notre armée qui a combattu les terroristes des années 90.
    C’est aussi un mépris envers les 250 000 victimes de la barbe de l’Aribi et son chef Abassi le terroriste.
    C’est quoi les repères et les fondements de l’Algérie ??

    Tinhinane-DZ
    1 mars 2018 - 16 h 19 min

    À ne rien comprendre. Il ya toutes les preuves pour le mettre en prison, mais l’Aribi nargue toutes les institutions D’ÉTAT. Il n’y pas d’autres explications: Il trouve son soutien dans la haute sphère.

    Felfel Har
    1 mars 2018 - 15 h 44 min

    Un blogger qui exerce son droit de s’exprimer librement sur le net est arrêté, jugé pour « complot contre la nation » et emprisonné. Aribi, un traître notoire qui passe son temps à semer les germes de la fitna, de la discorde, et qui appelle à la guerre civile, continue de bénéficier de sa liberté et n’est inquiété ni par le pouvoir, ni par l’armée, ni par les services de sécutité, ni par les partis d’opposition d’obédience démocratique, ni par la société civile, ni par les syndicats. Cherchez l’erreur! Quand on laisse un cancer se métastaser, il n’y a plus d’espoir de guérison quand on décide, un peu trop tard, d’opérer.

      fatigué
      1 mars 2018 - 17 h 06 min

      il doit forcément servir à quelque chose ou à quelqu’un….sinon.

    Anonyme
    1 mars 2018 - 15 h 30 min

    Aribi est un menteur. Une tête de citrouille vidée de tout bon sens.
    La chemma lui monte à la tête.
    Il a la nostalgie du souk du douar.
    Il prend le peuple pour son cheptel.

    Anonyme
    1 mars 2018 - 13 h 33 min

    Ce type est un vendeur d’ovins et de bovins au souk de son douar. Un « Baggar », dans le dialecte algérien.
    C’est comme ça qu’il est devenu affairiste. Au souk, il faut gueuler,et fort. C’est pour cela qu’il ouvre la sienne,toute grande,comme celle d’un bourricot à tout bout de champ.
    N’ayez crainte, ils le tiennent à l’œil.

    juste une pensée
    1 mars 2018 - 10 h 42 min

    ce dont j’ai peur et qui se profile grandement à l’horizon, c’est la perte de l’autorité de l’administration (justice …etc ) car c’est cela qui va pousser les quelques voyous existant dans notre pays , à créer du désordre car ils se sont mis dans leur petites tétes qu’ils ne seront pas inquiétés par les autorités .
    il devient urgent que ces islamistes pourris soient punis par la loi sinon le pays partira à la dérive .
    personnellement je verrai bien Bedoui aux commandes du gouvernement , il fait le poids et c’est une personne intégre.

    Moskosdz
    1 mars 2018 - 9 h 38 min

    Tout le monde sait pas que les islamistes mentent pour le bien de l’islam,soit-disant.

    Far West
    1 mars 2018 - 9 h 20 min

    Au pays des Pinocchios l’honnête citoyen n’a aucune chance de survivre

    selma
    1 mars 2018 - 9 h 12 min

    Le drame du pays , c’est que ses institutions qui devraient fonctionner avec des cadres intègres et compétents ont été transformées en véritables écuries d’Augias. Voilà ce qui arrive quand on introduit des loups et des hyènes parmi le troupeau

    Anonyme
    1 mars 2018 - 8 h 16 min

    Quelle riposte, ya didou!

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