Le FMI réaffirme la capacité de l’Algérie à surmonter les difficultés financières

Dauphin Yousfi
Le chef de mission du FMI pour l'Algérie, Jean-Francois Dauphin. D. R.

Le ministre de l’Industrie et des Mines, Youcef Yousfi a reçu, dimanche à Alger, une délégation du Fonds monétaire international (FMI), conduite par le chef de mission du FMI pour l’Algérie, Jean-Francois Dauphin, qui a réaffirmé la capacité de l’Algérie à surmonter les difficultés dues à la baisse des recettes pétrolières, a indiqué un communiqué du ministère.

Lors de cette rencontre, Dauphin a réaffirmé «la capacité de l’économie algérienne», qui possède, selon lui, «des potentialités importantes de surmonter les difficultés dues à la baisse des recettes pétrolières», précise la même source. Selon Dauphin, «il s’agit, bien au contraire, d’une opportunité pour accélérer le processus de diversification de l’économie algérienne».

Ainsi, les deux parties ont abordé la situation de l’économie algérienne et les politiques ayant permis à l’Algérie d’amortir le choc extérieur dû à la chute des prix du pétrole sur les marchés internationaux depuis 2014, ajoute le communiqué. Ils ont également évoqué la nécessité d’accélérer le processus de diversification de l’économie algérienne et les moyens d’y arriver dans la conjoncture financière actuelle, note la même source.

Dans ce cadre, Yousfi a expliqué au représentant du FMI que «l’Algérie a pu jusqu’à maintenant supporter le choc grâce à la politique et les mesures adoptées par le gouvernement» ces dernières années et qui «ont pu amortir les effets de cette crise». Le ministre a également présenté les progrès réalisés par quelques secteurs considérés comme locomotive de la diversification de l’économie nationale comme l’agriculture, le tourisme et l’industrie.

Concernant le secteur industriel, Yousfi a cité les secteurs où l’Algérie a réalisé des «avancées considérables» ces dernières années comme la sidérurgie, les matériaux de construction, l’électronique, la mécanique, le textile et l’agroalimentaire. Le ministre a estimé que «ces filières vont permettre d’augmenter, voire de doubler la part du secteur industriel dans le Produit intérieur brut (PIB) du pays dans les prochaines années». Il a aussi affiché son optimisme quant à la capacité de l’économie algérienne à surmonter la conjoncture financière actuelle et passer à une économie diversifiée moins dépendante de la rente pétrolière.

R. E.

Comment (2)

    alam sahraoui
    14 octobre 2019 - 17 h 17 min

    l Algerie ne doit pas accepter les credits du FMI. C est une banque qui travaille pour detruire les pays pauvres et en voie de development.elle poussent ces pays a etre colonises.

    008
    5 mars 2018 - 5 h 22 min

    Tu as touché combien le Français pour cette déclaration destinée à ma consommation locale ?

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