Le FFS tiendra un Congrès extraordinaire le 20 avril

Laskri FFS
Ali Laskri et Chafaâ Bouaïche. New Press

Par Hani Abdi Le Conseil national du Front des forces socialistes (FFS), réuni aujourd’hui en session extraordinaire, décide de tenir le 20 avril prochain un congrès extraordinaire. Cette décision intervient conformément aux statuts du parti qui exigent la tenue d’un congrès extraordinaire dans le cas où le nombre des membres de l’instance présidentielle serait inférieur à trois membres.

La démission d’Ali Laskri, en février dernier, a créé donc une situation d’un congrès extraordinaire en ce sens qu’il ne reste au sein de l’instance présidentielle que deux membres, à savoir Aziz Baloul et Mohand Amokrane Chérif. Le prochain congrès extraordinaire va élire donc une nouvelle instance présidentielle. Mais les jeux semblent être déjà faits en ce sens que le Conseil national a déjà retenu la candidature de trois membres à cette instance, à savoir le démissionnaire Ali Laskri, Aziz Baloul et Mohand Amokrane Chérif. Trois noms auxquels s’ajouteront deux autres lors de ce congrès extraordinaire.

Pour le chef du groupe parlementaire, Chaffaâ Bouaïche, le FFS sort gagnant de cette mini-crise, née de la démission d’Ali Laskri de son poste au sein de l’instance présidentielle. En réalité, le Congrès extraordinaire sera un prélude pour la tenue du congrès ordinaire du parti. En effet, il a été convenu que l’instance présidentielle va convoquer, dès son élection, le Congrès ordinaire. Il est à préciser que le fils de feu Hocine Aït Ahmed, Jugurtha, a adressé un message aux membres du Conseil national dans lequel il a plaidé plutôt pour la tenue d’un congrès ordinaire pour éviter la remontée en surface des vieilles rancunes et des divisions. «Il n’y a, pour moi, rien d’extraordinaire à espérer la tenue, dans la sérénité, d’un Congrès ordinaire du FFS. C’est la sagesse qui le dicte. Mais également la raison politique. Le tout s’appuie sur le riche corpus juridique du FFS, lequel ne doit pas se limiter à une lecture simpliste et mécanique des statuts. La cap doit rester le même : collégialité et consensus, deux axes stratégiques, totalement novateurs et, par définition, extrêmement difficiles à mettre en pratique», écrit-il dans son message, rendu public par le secrétaire national chargé de la communication au FFS, Hassan Ferli.

H. A.

Comment (3)

    MELLO
    10 mars 2018 - 21 h 04 min

    Ce qui nous inquiète ce n’est pas le « dysfonctionnement » rédhibitoire du FFS, comme veut le faire entendre certains, mais les menaces d’instabilités guettant le pays. Si notre pays sombre dans une crise multidimensionnelle, c’est parce que, estime-t-on au FFS, les choix politique, économique et social ne sont pas faits dans l’intérêt du pays, mais dictés par l’impératif de pérennisation du système. Cette situation a été maintes fois dénoncée par le FFS pour la simple raison qu’il suit attentivement l’évolution d’une politique de terre brûlée, menée par ce pouvoir qui semble désorienté, au vu de ces changements fréquents de gouvernements et au vu de toutes ces manifestations et grèves menées par des hommes et des femmes qui ne veulent pas abdiquer. Mais, ce qu’ignore le plus l’algérien lambda, c’est qu’en échange de certains transferts sociaux, le régime lui prend tout, y compris sa dignité. Ainsi, 56 ans après l’indépendance du pays, la matraque est la seule réponse aux revendications légitimes des résidents ou des enseignants. Pour le régime, il ne peut y avoir qu’un seul deal avec la société : la nourriture contre le silence. Mais, en même temps, les proches du régime amassent des fortunes garantissant la vie de cinq générations au minimum.

    Dardour
    10 mars 2018 - 9 h 11 min

    Les chamailleries au ffs et la faiblesse du rcd…du pain béni pour le….mak!

    Rak
    9 mars 2018 - 21 h 19 min

    Roh a mi roh l’FFS yemouth, yenghath behloul… tout ca pour ca!!! la montagne a accouché d’une souris… la « famiglia nostra » regnante ne veut rien lacher et s’accroche aux koursis comme des sangsues, celle qui a reussi a placer 3 de ses membres dans 3 wilayas différentes à l’APN sous la haute autorité d’un autre de ses membres  » capo di tutti capi » au presidium…c’est terrible ki koun’na ki welina…when to free tahya el DZaier

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