Pour une bonne orientation, il faut des passerelles entre l’éducation et la formation professionnelle

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Apprendre un métier pour réduire la déperdition scolaire. D. R.

Les secteurs de l’éducation nationale et de la formation professionnelle doivent établir des passerelles «très importantes» entre eux pour assurer une bonne orientation des élèves vers un profil idoine, déterminant pour son avenir, notamment son insertion dans le monde du travail, ont estimé mercredi à Alger des spécialistes du secteur. «Il faut établir des passerelles très importantes entre l’éducation nationale et la formation professionnelle. Nous nous attelons avec nos conseillers d’orientation à une étude approfondie parce que l’orientation est primordiale, c’est elle qui va déterminer l’avenir de nos enfants», a assuré Mme Sonia Gaïd, directrice de l’éducation d’Alger-Ouest. Mme Gaïd s’exprimait en marge de la rencontre régionale d’information et de vulgarisation de la nouvelle organisation du cursus d’enseignement professionnel.

Selon cette responsable de l’éducation, pour l’orientation des élèves optant pour une formation professionnelle, les parents sont consultés au préalable pour aider aux choix de leurs progénitures, ajoutant que la moyenne et le profil de ces élèves sont pris en considération. Elle a expliqué qu’en 4e année moyenne, quand cette orientation est faite, une discussion est engagée avec les professeurs, les élèves, les parents et des psychologues, précisant qu’il y a toute une équipe derrière avant de faire l’orientation vers un profil.

Pour sa part, le directeur de l’éducation d’Alger-Est, Lahbib Abidat, a mis l’accent sur la nécessité de l’accompagnement des élèves dans leurs choix, notamment de la part des parents, pour qu’ils puissent facilement s’intégrer ultérieurement dans le monde du travail, en fonction de leurs aptitudes, de leurs préférences et de leurs qualifications. «L’accompagnement des parents est capital pour assurer une orientation à même d’assurer à l’élève une bonne insertion professionnelle une fois son diplôme en poche», a-t-il dit.

De son côté, le directeur central au ministère de la Formation et de l’Enseignement professionnels, Mouloud Belaouinat, a souligné la nécessité à l’apprenant d’acquérir, avant tout, un savoir académique pour forger par la suite un savoir-faire scientifique à même de permettre aux diplômés d’être performants. Il a ajouté que la formation professionnelle offrait une panoplie de formations dans divers domaines pour accompagner notamment le secteur économique, en lui offrant une expertise de qualité pour assurer un rendement optimal.

R. N.

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