Les résidents dentistes d’Alger suspendent leur grève : Hasbellaoui au charbon
Par Hani Abdi – Début de dénouement du conflit des médecins résidents avec le ministère de la Santé ? Rien n’est sûr. Si les résidents de plusieurs spécialités ont opté pour le maintien de la grève, ceux de la chirurgie dentaire restent divisés sur la marche à suivre. Ainsi, si ceux d’Oran ont maintenu leur grève, ceux d’Alger ont plutôt décidé de suspendre leur mouvement de protestation qui a duré plusieurs semaines.
L’annonce de l’arrêt de la grève des résidents dentaires est motivée par l’engagement du ministère de la Santé ainsi que celui de l’Enseignement supérieur d’accéder à leurs revendications socioprofessionnelles. Le maintien de la grève à Oran est justifié par le manque de clarté dans la démarche du ministère de la Santé auquel ces médecins résidents demandent des éclaircissements sur certains points, tels que la révision du statut particulier du médecin résident, la mise en application de la prise en charge du médecin dans le cadre de l’affectation au service civil en dehors de sa wilaya de résidence.
Pour ces résidents, les propositions du ministère «restent loin des attentes de celles et ceux ayant sacrifié cinq mois de formation et bravement boycotté l’examen du DEMS, et ce, malgré toutes les intimidations, la ratonnade et les arrestations ayant eu lieu en marge de ce dernier». Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Mokhtar Hasbellaoui, veut convaincre le reste des résidents à renoncer à leur mouvement de grève qui perdure depuis plus de cinq mois.
Ainsi, il annonce ce jeudi avoir instruit son cabinet pour la tenue d’une nouvelle réunion avec les représentants du Collectif autonome des médecins résidents (Camra) en vue d’apporter les éclaircissements nécessaires pour qu’ils reprennent le travail. Après la dernière réunion avec le ministère la semaine dernière, les représentants des médecins résidents ont consulté la base qui estimait que certains points soulevés devaient d’être clarifiés.
H. A.