Bouteflika : «L’Ecole et l’Université ne sont pas une arène d’affrontement idéologique et politique»

Ecole Université arène
Abdelaziz Bouteflika. New Press

Par Hani Abdi – Le président Abdelaziz Bouteflika a appelé à préserver l’Ecole et l’Université des luttes idéologiques et politiques. Dans un message adressé à la nation à l’occasion du 61e anniversaire de la Journée nationale de l’étudiant, le chef de l’Etat a beaucoup insisté sur l’importance de mettre en avant le savoir et la compétition pour l’innovation et l’excellence à l’Université et d’éviter des déchirures politiques inutiles pour le pays. «L’Ecole et l’Université ne sont ni un terrain de conflits ni un espace d’intérêts, d’idéologies ou de compétition politique. Tout un chacun doit respecter le campus universitaire, d’autant qu’il s’agit de l’avenir de nos générations futures», a-t-il soutenu.

Aux étudiants, le président Bouteflika demande «de saisir l’opportunité que leur offre leur pays d’acquérir le savoir en veillant à ne perdre aucun moment de leur parcours estudiantin au service de l’avenir de leur pays». «Nos étudiants et étudiantes parmi les différentes couches de notre peuple doivent rendre aujourd’hui grâce à Dieu pour ce que l’Algérie a pu leur assurer dans un contexte difficile et contribuer, par leur abnégation, à préparer de meilleures conditions aux promotions suivantes dans une Algérie qui réalise davantage de progrès», a-t-il martelé. «C’est là le propre de la succession des générations au service de la patrie, partant des générations de la libération à celles de l’édification», a-t-il assuré.

Le chef de l’Etat a exhorté les étudiants à sacraliser le travail en vue de répondre aux besoins de notre pays dans tous les domaines et garantir son développement continu. Il cite quelques secteurs qui doivent être davantage développés, tels que l’agriculture et l’industrie.

Ces deux secteurs, a-t-il précisé, sont «en quête de compétences et de connaissances, alors que nous enregistrons, avec regret, l’existence du chômage dans les rangs de nos diplômés universitaires».

Il est donc nécessaire de revoir l’orientation universitaire. «Mettons, donc, à profit tout le potentiel de notre système de formation pour offrir à ces diplômés universitaires des opportunités du recyclage, à l’instar des autres pays du monde», a-t-il demandé. Pour le chef de l’Etat, il est impératif d’intégrer davantage de technologies, de promouvoir les branches des sciences exactes, de s’ouvrir sur les langues étrangères et à la coopération avec les autres universités du monde pour garantir à l’université algérienne une place dans ce nouveau siècle. Une tâche immense quand on sait que l’Université algérienne est au bas du tableau du classement mondial des universités.

H. A.

Comment (20)

    Didouche
    20 mai 2018 - 15 h 07 min

    Et les Zaouias elles peuvent etre des comités de soutien pour un 5eme mandat qui va mettre en péril l’état Algérien déjà affaibli et même ridiculisé avec le 4eme mandat.

    Anonyme
    20 mai 2018 - 13 h 31 min

    « l’Université algérienne est au bas du tableau du classement mondial des universités. » A qui la faute? Où était la responsabilité de l’État, à ce jour pour parrainer l’Université ?
    Par ailleurs, il me semble bien que ce c’était bien les étudiants qui étaient à la tête de Novembre 54, et a la tête de tous les mouvements révolutionnaires nationalistes et progressistes. C’est pour cela qu’on a laissé le wahhabisme salafiste prendre otage de l’Université, sans que personne ne bouge le petit doigt.
    Les dirigeants sont complice de ce massacre. Cette secte a su détruire et le savoir,et la fibre patriotique au sein même de l’école et de l’Université. 19 ans pour faire ce constat, c’est long, et même trop tard.

    DYHIA-DZ
    20 mai 2018 - 12 h 37 min

    En ce moment, les wahhabo-Salafistes sont les seuls qui ont le droit de répandre leur obscurantisme moyenâgeux dans les universités.
    Nos universités ont besoin d’un mouvement de renaissance intellectuelle…Aucun niveau.
    Nos étudiants d’aujourd’hui ne maitrisent aucune langue…Incapables de formuler une phrase correctement.
    La classe intellectuelle a été remplacée par les charlatans religieux et les professeurs de la ROQIA obscurantiste.

    Hibeche
    20 mai 2018 - 7 h 03 min

    Les partis politiques n’ont pas le droit d’activer dans la rue, les salariés n’ont pas le droit de créer de syndicat ( à part ceux affiliés, à l’Homo sapiens Sidi Saïd), maintenant ce sont les étudiants qui ne doivent faire de politique. Si j’ai bien compris, juste fakhamatihi (…), saidani, ould abbes, ouyahia, amara, ghoul, soltani, et tutti quanti, ont le droit de faire de la politique, au lieu de mobiliser toute la nation pour relever le défi du développement. Je commence à comprendre pourquoi le peuple n’est pas intéressé par tout ce qui est entrepris par le pouvoir, fût-il dans son intérêt.

    Lghoul
    20 mai 2018 - 6 h 36 min

    Pourquoi nous parler de « l’ecole » et de « l’universite » quand la premiere est devenue le centre national d’apprentissage du lavage de cadavres et la seconde une salle d’attente pour chomeurs pour prendre la prochaine barque disponible ? Tous les diplomes sont devenus que de vulgaires feuilles de papiers au point ou meme des profs de medecines sont confondus a du betail qui se fait pietiner.

    hrire
    20 mai 2018 - 6 h 15 min

    Faites ce que je vous dis et ne faites pas ce que je fais , le FLN a créé jil Bouteflika dans l’Université ,cette action est elle permise.On deux poids deux mesures,qui sait mesurer ça?

    Zaatar
    20 mai 2018 - 6 h 11 min

    L’école et l’université ne sont pas une arène d’affrontement idéologique et politique: Dixit Bouteflika. Encore faut il qu’on ait des écoles et des universités digne de ces noms et aux standards internationaux et dont le personnel enseignant ne s’occupe que de pédagogie et de sciences à enseigner….

    Anonyme
    20 mai 2018 - 5 h 29 min

    JAMAIS !! Bouteflika a toujours respecté les étudiants.

    Qui est en train de parler au nom de Bouteflika. Qui veut étouffer la voix des étudiants.
    Qui veut faire passer la 5eme KHARYA

    Kahina-DZ
    20 mai 2018 - 5 h 16 min

    Pour qu’il y’ait activité politique dans les universités, il faut avoir des étudiants au sens propre du mot..
    Ne vous en faites pas, nous n’avons plus des étudiants qui réfléchissent. L’université est devenue une crèche pour adultes. Une salle d’attente avant de devenir Harragas.
    Vu le niveau de nos universités, c’est la stérilité intellectuelle qui domine. C’est le seul projet de société que vous avez réussi en Algérie. ISTIHMAR ACHAAB

    Anonyme
    20 mai 2018 - 4 h 35 min

    “”L’école et l’Université ne sont pas une arène d’affrontement idéologique et politique “”. Vous dite ya si brizidene!, et ton fln de ould Abbas et dont tu es son brizidene à former à l université le JIL BOUTEFLIKA c quoi ça ? C la boulitic ou bien c l idicassion ou bien c la ticnoulojie ou bien si quoi ça..?
    Autre chose ya si brizidene vous dite qu il ne faut pas dinigri l l’université algérienne etc…etc..et que nous sommes les meilleurs etc…si nous somme les meilleures alors pourquoi tu va en France et en suisse pour te traiter…haha explique ça.

    Selecto
    20 mai 2018 - 3 h 22 min

    La bande des Dalton à peur des étudiants elle leur demande de la laisser tranquillement voler et ne pas s’intéresser à la politique.
    Bouteflika n’est même pas au courant de ce qu’on fait en son nom.
    Les étudiants c’est la force vive …

    Anonyme
    20 mai 2018 - 2 h 48 min

    Non M le président,je suis sûr que vous ne le pensez pas! « Pas de politique à l’université »??? Ya contradiction avec la journée du 19 mai 56!! La grève,le maquis… Et ensuite 67,73….19 juin 65! Allons,M Bouteflika,ce sont les étudiants qui doivent être les éclaireurs de la jeunesse.

    anonyme
    19 mai 2018 - 23 h 48 min

    je ne sais qui attribue tous ces discours à Bouteflika?
    Lors de sa dernière sortie on a vu un homme très amoindri et ce depuis plusieurs années
    Arretez de grace

    ChitaDz le Meilleur
    19 mai 2018 - 16 h 22 min

    Notre président a fait beaucoup de chose pour l’Algérie et ça il faut le reconnaître !
    Malgré qu’il soit un peut fatiguer par moment du à sa vieillesse et à son Glorieux combat qui a fait que nous marchons avec fierté et la tête haute !
    il ne sera pas le premier président handicapé à avoir guidé et dirigé un pays la liste est longue !
    rien que le président Tunisiens le bas en terme d’âge !
    il aura réussi la réconciliation nationale qui a étais utilisé par les islamistes dangereux qui voulait mettre la pagaille au plus haut niveau pour prendre le pouvoir et le garder à jamais alors Vive le président Bouteflika et vive la vaillante armée ANP qui veille à nos ennemis sans relâche qui ont réussi à rentrer dans le pays avec des idées bien FaFa !

    Djeha Dz.
    19 mai 2018 - 15 h 43 min

    ‘’Une tâche immense quand on sait que l’Université algérienne est au bas du tableau du classement mondial des universités.’’
    Voilà un constat de faillite dans toute sa vérité. Il faut reconnaitre que cela n’arrive pas tous les jours qu’on étale aussi crument que ça les carences d’une institution. Et ce n’est pas déclaré par n’importe qui. Il était temps.

    Et si on élargissait ces contrôles et bilans à tous les secteurs Mr le Président??? Avant qu’on arrive aux fameux classements mondiaux ?

    Qu’on arrête de falsifier des données, pour justifier des politiques de gouvernances et de gestions aux résultats lamentables.
    Qu’on arrête de politiser tout et n’importe quoi, qu’on cesse de prendre en otage des institutions publiques.
    S’il y a bien quelqu’un qui connait la vérité c’est le citoyen, sa confrontation avec les problèmes de la vie fait de lui une personne trés avertie.
    Alors, autant, dire ce qu’il en est, et que chacun prenne ses responsabilités, du citoyen jusqu’au président de la république.

    Anonyme
    19 mai 2018 - 13 h 57 min

    Les étudiants algériens qui souhaitent parfaire leur connaissance universitaire à l’étranger ne venez surtout pas en France pays raciste qui a la rancoeur tenace envers les algériens et surtout français d’origine algérienne.
    Etudiez en Russie, j’ai vu qu’il y avait des échanges avec les universités russes, en Amérique du Nord bref là où vous trouverez des pôles de compétences et performances à mettre à profit pour votre retour en Algérie. Surtout pas la France.
    En France le milieu universitaire est complètement usé, seul les fils et filles à papa s’en sortent car pistonés, système de sélection par le fric et non au mérite et à l’excellence.
    Quand je vois les médias ararbes Moyen-Orient les russes ambassadeurs etc politologues etc parlent tous l’arabe couramment.

      anonyme
      19 mai 2018 - 20 h 19 min

      La France qui verse l’APL aux étudiants Algériens. Soit 210.00€ mensuel, la France qui attribue la CMU aux étudiants Algériens de plus de 26 ans, la France qui subventionne le Pass Navigo et le pass energie, la France qui offre un enseignement de haut niveau et gratuitement aux étudiants Algériens.
      Cette France est raciste?

        Kamel
        21 mai 2018 - 8 h 28 min

        @ Anonyme
        19 mai 2018 – 20 h 19 min
        Cher ami, je suis sur que ce commentaire n’émane pas d’un algérien mais d’un ressortissant d’un autre pays pour que sont pays garde les grâces auprès de votre peuple.
        Le peuple algérien est comme le peuple français, ils sont râleurs mais ont le cœur sur la main contrairement à certains autres qui ont juste la façade du visage souriante mais un très mauvais fond,
        Le commentaire auquel vous répondez n’est pas dénoué de sens et n’est pas innocent, la preuve que vous répondez vous même, c’est l’effet escompté.
        Je vous invite par contre à lire les commentaires des nos vrais compatriotes à l’égard de nos institutions qui révèlent leurs inquiétudes naturelles comme ça arrive aussi dans d’autres pays et on sait très bien que votre pays est un modèle de société dans tous les domaines.

    Abou Stroff
    19 mai 2018 - 13 h 45 min

    «L’Ecole et l’Université ne sont pas une arène d’affrontement idéologique et politique» dixit notre bienaimé fakhamatouhou national.
    faut il conclure, en lisant notre bienaimé fakhamatouhou national, que l’école et l’université se situent en dehors de champ social et qu’à ce titre, elles ne peuvent ni ne doivent refléter les préoccupations des différentes classes et couches sociales aux intérêts contradictoires qui composent la formation sociale algérienne?
    je pense, avec tout le respect que je dois à notre bienaimé fakhamatouhou national, que notre fakhamatouhou l’a tout faux et que l’école et l’université sont l’arène idéale pour la confrontation idéologique et politique.
    en effet, l’école et l’université sont des appareils idéologiques qui servent à assoir la domination de ceux qui les contrôlent. ainsi, c’est grâce, en grande partie, à une école et à une université sinistrée que la marabunta qui nous gouverne (et dont le parrain du moment est notre bienaimé fakhamatouhou national) arrive à canaliser les énergies potentielles en réduisant la majorité des algériens à un ensemble de tubes digestifs ambulants incapable de se prendre en charge
    moralité de l’histoire: nous assistons, au moment présent, à une lutte à mort entre divers projets de société. croire un seul instant que le système éducatif puisse exhiber une quelconque neutralité face à cette lutte à mort relève d’un manque flagrant de rigueur dans l’analyse.

    Anonyme
    19 mai 2018 - 12 h 53 min

    et alors si l’université n’est plus une arène politique que devient le projet lancé par Ould abbès dit  » jil bouteflika » ? Est-e un désaveu pour le martyr vivant ?

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