Le décret présidentiel portant incessibilité des structures de la résidence d’Etat «Sahel» publié au JO

«Sahel», résidence d'Etat 3
Le dernier JO confirme l'incessibilité des biens de la Résidence d'Etat. D. R.

Le décret présidentiel portant incessibilité des structures relevant de l’établissement public de la résidence d’Etat du Sahel a été publié au journal officiel n° 37.

Ainsi, dans son article n°1, le décret présidentiel n° 18-166 du 20 juin 2018 stipule que «l’ensemble des structures relevant du patrimoine de l’établissement public de la résidence d’Etat «Sahel», tel que défini par l’article16 du décret exécutif n° 97-294 du 5 août 1997, susvisé, sont frappés d’incessibilité».

Le texte note que «l’incessibilité concerne la totalité des villas, chalets, appartements, locaux, terrains et tout autre bien immeuble, quelle que soit sa nature, relevant du patrimoine de l’établissement public de la résidence d’Etat du Sahel».

L’incessibilité concerne également «les structures et locaux datant d’avant le recouvrement de l’indépendance nationale et relevant du patrimoine de la résidence d’Etat».

Selon les termes de ce texte, «toutes dispositions contraires au présent décret, notamment celles du paragraphe 2 du point 1 de l’article 16 et de l’alinéa 2 de l’article 17 du décret exécutif n° 97-294 du 5 août 1997 susvisé, sont abrogées».

R. N.

Comment (14)

    Felfel Har
    30 juin 2018 - 13 h 38 min

    Il y a fort a parier que des derogations vont etre accordees a certains et que les residences recuperees feront l’objet d’une redistribution des que les nouveaux maitres prendront leurs fonctions. Ne m’en veuillez pas si j’ai douche de nombreux espoirs! Il y a longtemps que je ne gobe plus les annonces de ce type, trop belles pour etre vraies.

    Anonyme
    30 juin 2018 - 12 h 40 min

    Surtout de notre sous sol !!

    Abou Stroff
    30 juin 2018 - 9 h 38 min

    boutef parti (et il partira bien un jour, n’est ce pas?), qui nous dit que le futur fakhamatouhou n’annulera pas le décret signé par son prédécesseur pour « remercier » et « récompenser » la cour qui lui aura étalé le tapis rouge?

    Zaatar
    30 juin 2018 - 6 h 50 min

    C’est toujours « Errachem H’mida et Elaab H’mida ». Vous croyez vraiment que la résidence SAHEL va revenir au peuple? Le fait d’être frappée d’incessibilite n’entrave en rien l’occupation éternelle des lieux par H’mida. En outre, comme c’est H’mida qui est en charge de tout dans le pays rien n’indique qu’à l’avenir H’mida ne reviendra pas sur sa décision. D’ailleurs cela ne m’etonnerai pas qu’elle soit déjà inscrite quelque part dans le programme de H’mida.

    Nora
    29 juin 2018 - 19 h 30 min

    Depuis des annėes qu’on se pavane dans ce coin sans avoir pensė à le protėger, on a juste ėloignė le petit peuple. Au crėpuscule de sa vie ‘etfakker’ qu’il fallait y insėrer un dėcret!
    Vous avez bien arrangė la Constitution, du sur-mesure comme un costard. Il y’aurait aussi un autre qui rendrait ce dėcret caduc! Pas la peine de se fatiguer, on trouvera toujours un petit recours pour le modifier! Savez-vous pourquoi?? Parce que celui qui aurait à prendre les rênes du pouvoir dans le futur proche ou loin aurait ėtė à bonne ėcôle!

    Anonyme
    29 juin 2018 - 16 h 57 min

    J’apprécie au plus haut point la plaque du code de la route, qu’on voit sur la photo qui illustre l’article, et qui indique un sens giratoire devant l’entrée de la «résidence d’État» ! Tout un symbole du… «tourner sur place» !

    Anonyme
    29 juin 2018 - 15 h 21 min

    Enfin une bonne décision. Il faut aussi songer à rendre la grande poste, la place Émirats, place des martyrs, parc zoologique, et toutes les places publiques incessible. Sinon la mafia va tout détourner. D’ailleurs au sujet du parc zoologique on voit déjà des constructions du côté qadous et sebala et il faudra vérifier si c’est pas sur une partie du parc. Avec cette mafia qui achète tout le monde il faut craindre le pire.

    MELLO
    29 juin 2018 - 13 h 59 min

    On parle d’établissement public de la résidence d’État, c’est un non sens . Ou ce lieu est considéré établissement public et dans ce cas on lève le barrage de gendarmerie qui interdit l’accès sauf aux résidents, ou encore on garde cette résidence pour les hommes d’État, dans ce cas le décret présidentiel n’à pas lieu d’être promulgué. Le Club des pins aura une meilleure destination si toutes les villas sont faites pour accueillir des touristes en mal de mer. Le Club des pins doit être un lieu touristique aussi bien pour les nationaux que pour les étrangers qui viendront passer des moments agréables, ce qui en fera une rentrée d’argent appréciable.

    Moh
    29 juin 2018 - 3 h 45 min

    Rien ne changera même certains continueront à occuper deux logements comme Ould Abbas sous prétexte qu’il est marié à deux femmes.

    anonyme
    29 juin 2018 - 0 h 22 min

    après toutes ces sales affaires ils veulent se refaire une virginité
    Arrêtez votre cirque on n’est aussi naifs que ça

    Anonyme
    28 juin 2018 - 23 h 42 min

    Ce décret intervient après la publication d’un décret exécutif signé par Ouyahia ,( le 19 Juin), autorisant la vente des biens immobilier de l’État et à l’OPGI, à ses occupants.
    Et toc!Encore une casserole sur la tête du pseudo PM.

    Anticor
    28 juin 2018 - 21 h 46 min

    Il faudrait virer les parasites qui y vivent sans occuper une fonction quelques et leurs enlever les privilèges associés. Le club des Pins devrait être destiné à nos hôtes étrangers internationaux et rien d’autres.

    Karim
    28 juin 2018 - 20 h 56 min

    Cette decision est prometeuse ,elle nous laisse croire que bientot le club des pins sera remis a sa premiere vocation c’est a dire zone touristique accessible a tous les humains pour ne pas dire Algeriens .

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