Contribution – Que cachent les propos de Bajolet sur le président Bouteflika ?

Espion Bajolet
Bernard Bajolet, ancien ambassadeur français en Algérie. D. R.

Par Akram Chorfi  Ceux qui pensent que Bernard Bajolet est définitivement sorti des circuits de l’Etat français ignorent certainement que la seule porte que peut emprunter un fonctionnaire des renseignements français pour sortir est celle qui le mène au cimetière lorsque l’âge ou la maladie le font passer de vie à trépas.

Bernard Bajolet est en mission pour le président Macron, qui a décidé de faire de ce mois de rentrée sociale un mois de la mémoire, mais d’une mémoire toute particulière, qui réveille des démons du passé, au moment où tout le monde a l’impression que le président français en évoque les figures angéliques.

A travers une relation des faits qui installe l’ancien ambassadeur de France à Alger dans une intimité particulière avec le président Bouteflika ne voilà-t-il pas que ce fonctionnaire, toujours en service, assène «ses vérités» sur le Président, dont il dit, non sans se donner l’air de l’outrage, qu’il «est maintenu en vie artificiellement».

Pourquoi une telle sortie au moment où, paradoxalement, le président Bouteflika affiche un état de santé plus prometteur que durant les mois écoulés, et juste après une visite d’Etat de la chancelière allemande qui a longuement discuté avec le chef de l’Etat sur des questions profondes de portée régionale et internationale ?

La France enverrait-elle des messages à peine codés au pouvoir algérien pour signifier qu’elle pourrait agir à l’encontre de la ligne électorale qui semble avoir été tracée ces dernières semaines en Algérie, notamment celle d’un 5e mandat pour le président Bouteflika ? La sortie de Bajolet à travers son interview dans Le Figaro s’est voulue un exergue sur la question, et de la façon la plus agressive qui soit, comme pour secouer l’interlocuteur algérien et le pousser à reprendre langue pour poser la question de savoir ce qui se passe.

Bajolet est le tazzer du président Macron qui voudrait, semble-t-il, profiter «de cette transition électorale» pour «faire pression» sur les autorités algériennes qui, à la faveur de la sensibilité de ladite transition, pourraient ou devraient faire des concessions au programme politique de Macron sur des questions communes aux deux pays ou encore celles sur lesquelles les intérêts de la France pourraient être mieux promus ou risquent d’être, à défaut de ces manœuvres, fortement compromis.

Une stimulation de l’écoute par «tazzer» (Bajolet) interposé devrait permettre à la France d’aborder avec les autorités algériennes les questions si chères à Macron, et que ce dernier semble vouloir gérer à la hussarde, Trump mania oblige, selon une réalité des rapports de force supposés être favorables, en la circonstance, à l’Etat hexagonal.

Et puis, d’une pierre deux coups. En décrétant Bouteflika «maintenu artificiellement en vie», la France de Bajolet smache, en passant, la chancelière allemande, Angela Merkel, tout récemment arrivée à Alger, qui s’est longuement entretenue avec le président Bouteflika et qui a, par sa venue, sabordé l’attentisme français vis-à-vis d’Alger, surtout que l’Allemagne est aujourd’hui un grand concurrent de l’Hexagone sur le marché algérien.

Mais la grande question, celle qui mobilise Macron et qui a inspiré l’interview de Bajolet, c’est celle des harkis que Macron entend réhabiliter au niveau des deux rives, multipliant les messages symboliques à l’adresse de ses interlocuteurs algériens, tel celui, récent, concernant Maurice Audin, dont il faut peut-être comprendre le sens induit via la sortie d’Eric Zemmour, Monsieur le chargé des sales besognes, qui nous dit que ce martyr algérien est un traître à la France qui «mérite douze balles dans la tête». N’est-on pas en train de nous dire, côté français : «Nous pardonnons à nos harkis dont vous dites qu’ils sont vos héros, alors pardonnez à vos harkis dont nous, nous disons qu’ils sont nos héros.»

Difficile de soutenir, ne serait-ce que pour la nécessité de l’analyse, que Audin soit un «harki» pour la France, car on ne peut comparer un héros qui a choisi un idéal de justice et des individus, quelles que soient leurs circonstances, qui ont décidé de se mettre, contre leurs propres frères, du côté du plus fort. Mais en politique, tout se soutient et tout est présenté comme une marchandise comparable et monnayable.

Ce qui semble perdu de vue dans ce marché à la criée de la mémoire collective, c’est que quel que soit l’enjeu politique de l’heure qui se puisse considérer de ce côté-ci de la rive, auquel on semble accorder une grande valeur dans l’autre côté, la question des harkis est d’un abord impossible en Algérie par l’angle d’où le jeune Macron semble l’entreprendre, et tout Algérien qui serait tenté de s’y frotter signerait sa fin politique.

Ce qui est évident en la circonstance, en revanche, c’est que l’Algérie dérange par ses choix politiques, ses choix sécuritaires, ses relations de voisinage avec le voisin de l’Ouest, sa manière de gérer et d’entretenir la vivacité de sa mémoire historique. Le tout confondu semble contrarier la politique régionale de la France qui voudrait voir

l’Algérie réhabiliter les harkis, s’ingérer militairement dans la région, servir de centre d’accueil pour les migrants, composer avec le Maroc sur le Sahara Occidental, ouvrir ses frontières en vue d’un Maghreb économiquement porteur pour les investissements français, s’aligner sur les questions internationales, et la liste reste longue qui pourrait figurer secrètement dans le carnet des frustrations diplomatiques de B. Bajolet.

A. C.

Comment (42)

    Jean-Boucane
    24 septembre 2018 - 22 h 05 min

    Boumedienne n’a jamais reçu un ambassadeur français… malgré ses défauts il avait compris avant tout le monde que cela ne servait à rien et que leur seul but est de nous faire ralentir!!!

    kebch bounetah
    24 septembre 2018 - 20 h 50 min

    La chine il y a seulement une vingtaine d’années , leurs ressortissants était comme des pestiférés en Europe et aux états unis , car ils entraient clandestinement pour fuir la misère dans leurs pays car ces pays ne donnés pas ou très peu de visa car il savaient que la majorité d’entre eux ne retourneraient pas en Chine , mais grâce à la clairvoyance de 3 dirigeants successif qui ont sortie leurs pays de la torpeur dans laquelle elle se trouvée , maintenant les chinois sont accueillies à bras ouvert par ces même pays parce qu’ils ont une valeur ajouté et il ne reste plus à l’étranger mais rentre chez eux après leurs circuit touristique , c’est pour cela que l’on dit gouverner c’est prévoir , aujourd’hui et depuis 1962 nos dirigeants successifs ne fond que pédaler dans la semoule , en ne croyant pas aux potentialités de leurs concitoyens considérés comme des mineurs en politique et en économie , et ne donnant des privilèges qu’ à certains vassaux qui n’ont rien apportés à l’économie Algérienne , et comme ils ne savent qu’importer avec de l’argent volé aux peuple et comme il n’ont pas pensés à instruire leurs progénitures trop gâtés par leurs largesses monétaire , ils ne feront que reproduire les méfaits de leurs parents , ou s’enfuiront à l’étranger vivre quelques années comme des pachas et finir comme des clochards car il ne pourront faire fructifié le pactole volé par leurs père car dans les pays étranger ils n’auront plus les même largesses pour voler le peuple ou corrompre les décideurs ,alors que le simple citoyen Algérien est humilié quand il se rend à l’étranger « à la douane , dans leurs familles ,dans les magasins ,par leur accoutrement d’un autre age par manque de moyens financier.alors bouteflika laissé les Algériens s’épanouirent politiquement et économiquement et ils resteront dans leurs pays et arrêté de croire que vous êtes à vous seul la solution pour l’Algérie

    karimdz
    24 septembre 2018 - 19 h 18 min

    A propos de l’espion diplomate bajolet, sa présence en Algérie n’était pas si innocente, voici un article paru en 2016 dans un journal régional français, l’Alsace, qui en dit long sur le personnage, jugez-en :

    Bernard Bajolet, le maître espion du président
    Diplomate aguerri, le Lorrain Bernard Bajolet est le patron du contre-espionnage (DGSE) depuis plus de trois ans. Et c’est en lien direct avec François Hollande qu’il mène ses actions, notamment les assassinats ciblés de terroristes.

    S’il y a une personne qui sait parfaitement de quoi parle François Hollande, c’est bien lui. Mais lorsque le chef de l’État admet avoir ordonné des assassinats ciblés de terroristes auprès des journalistes du Monde Gérard Duvet et Fabrice Lhomme, coauteurs du livre sensation « Un président ne devrait pas dire ça… », cela a pour conséquence de le mettre, bien malgré lui, sous la lumière des projecteurs.

    Car Bernard Bajolet, 67 ans passés, le patron de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), cultive la discrétion, farouche défenseur des secrets d’État qu’il amasse au fil de sa carrière hors norme. C’est lui, en effet, qui peut engager, à tout moment et partout dans le monde, le Service Action, bras armé de la DGSE, dans le cadre d’opérations clandestines, parmi lesquelles les opérations « homo » (pour homicides). « Il sait exactement ce qu’il fait », confirme un collaborateur, qui loue sa capacité de travail hors norme. Il faut dire que le Lorrain bénéficie d’une totale confiance de la part du président de la République. Ce qui n’est pas sans causer quelques remous dans les hautes sphères du pouvoir.

    L’ex-ministre PS des Affaires étrangères, Laurent Fabius, enclin à toiser celui qui est devenu, en 2011, l’ambassadeur de France en Afghanistan où il fut la cible de plusieurs tentatives d’assassinats, a eu vite fait de revoir son comportement au vu de cette proximité.

    Élevé à l’école du gilet pare-balles
    Le président et son maître espion se tutoient, se connaissent de longue date. Leur première rencontre remonte à près de quatre décennies, lorsque Bernard Bajolet, 1er secrétaire à l’ambassade d’Alger, accueille le futur chef de l’État, alors stagiaire de l’Ena, dont il garde l’image de son arrivée… Le Figaro sous le bras. Diplomate chevronné, expert du monde arabe, Bernard Bajolet a été élevé à l’école du gilet pare-balles. Il est passé par la Syrie, la Jordanie, la Bosnie-Herzégovine ou l’Irak où il rouvre en 2003 la représentation française dans un Bagdad en plein chaos qu’il quittera en 2006 pour Alger. Il devient, en 2008, les yeux et les oreilles de Nicolas Sarkozy dans les services en étrennant le difficile poste de coordonnateur national du renseignement. « J’adhère à la philosophie de Nicolas Sarkozy, mais je ne suis pas un militant politique », déclarait Bernard Bajolet à l’époque. Cinq ans plus tard, à peine élu, François Hollande le rapatrie de Kaboul pour le nommer, en avril 2013, patron de la DGSE.

    Nous sommes alors en pleine affaire des employés Areva, détenus par AQMI depuis leur enlèvement, en septembre 2010, à Arlit au Niger. Trois ont été libérés via un ex-agent de la maison, Jean-Marc Gadoullet.

    Mais ce dernier est « débranché » par Bernard Bajolet. « Il avait été blessé et ne voulait plus y aller, mais surtout le DGSE ne voulait plus aucun intermédiaire », précise un proche du dossier. Car Bernard Bajolet estime que les affaires d’otages relèvent de l’État. Et considère que les plus réussies demeurent les plus discrètes. En particulier, celles qu’il a directement menées, notamment pour obtenir la libération les journalistes Christian Chesnot, Georges Malbrunot ou Florence Aubenas en Irak.

    Lorsque le ministère de la Défense active un nouvel intermédiaire pour les otages restants, Bernard Bajolet voit rouge. Depuis, la tension est grande entre la DGSE et sa tutelle, le ministère de la Défense. Et, comme dans une logique de règlements de comptes, des « fuites » laissent aujourd’hui entendre que la DGSE n’a guère évolué depuis ces dernières années. Son patron, manifestement pas dupe, se refuse cependant à toute forme de polémique. Cultivant sa discrétion. Ne rendant compte qu’à François Hollande qui, en dépit de la limite d’âge, a prolongé sa mission jusqu’en mai 2017.

    Linguistique
    24 septembre 2018 - 17 h 22 min

    « Bajolet est le Tazzer de Matin » constate l’auteur. Mais cet ex et toujours Barbouze, doit savoir que chez nous, Ould Abbas est le TOZZEUR d’El Mouradia. D’ailleurs son prédécesseur, Établi de son état faisait aussi bien que Djamel puisqu’il est natif de la ville tunisienne TOZZEUR.

    Souk-Ahras
    24 septembre 2018 - 17 h 08 min

    De l’interprétation statisticienne (je ne dis pas statistique) faussée des deux parties.

    Chorfi et Bajolet livrent à l’auditoire public leur façon respective d’entrevoir et d’interpréter les
    faits, les dires et les événements. Tous les deux concourent, en prenant des postures analytiques différentes, à la signification du résultat d’une douteuse statistique ayant trait au « chemin cahoteux » qui mènera l’Algérie à avril 2019 en passant par la case Macron et ses « actions » de reconnaissance.
    Cependant, rien qui soit démontrable ou avéré ne transparaît de leurs interventions.

    Si l’un, Bajolet en l’occurrence, compile méthodiquement les annotations statistiques recueillies par ses « services » durant son mandat en Algérie, pour pouvoir fournir un résultat qu’il estime exact et précis, l’autre, Chorfi, compile ses métadonnées et, de façon non intentionnelle, convoque dans sa réplique à l’infraction commise par Bajolet, les notions de moyenne, normalité, cause et corrélation.

    L’un comme l’autre s’est lancé dans ce qui s’appelle en mathématique statistique un test d’hypothèse, test ardu car intègrant l’importantissime « degré de crédibilité », (lui même dépendant de critères soignés divers et variés). Le résultat obtenu fait que l’auditoire se trouve face au dilemme suivant : Vaut-il mieux un résultat précis et faux ou exact et imprécis ?

    Épouiller un chauve, dirais-je.

    Retour à la case départ dans le Dédale algérien.

      In vino veritas
      24 septembre 2018 - 18 h 53 min

      Merci pour cet exposé magistral. Pour illustrer votre propos voici l’exemple que nous rabâchait notre professeur maths à Polytech qui n’oubliait jamais de nous rappeler qu’on pouvait interpréter et faire dire n’importe quoi aux statistiques. Voici;
      == Un adepte de Bacchus, buveur invétéré, le nez dans son verre et les yeux (embués) dans son journal, s’exclama à ses compagnons médusés: L’article dit que 30% des accidents mortels de la route sont causés par des conducteurs qui ont bu de l’alcool. Ses camarades retinrent leurs souffles et demandèrent: « et alors? ». L’aure péremptoire:  » je conclus que les 70% restants des accidents mortels sont dus par des automobilistes qui ont sûrement bu de L’EAU.
      Et de leur commander une tournée générale

      Zaatar
      24 septembre 2018 - 20 h 34 min

      Un test du Xhi deux forcément, suivi d’un estimateur des deux variables aléatoires. Comme le degré de crédibilité est intégré, le test perd tout son sens et l’estimateur perd ses repères… on se retrouve dans un nuage statistique ou l’espérance est partout et nulle part alors que la variance a perdu pied.

        Souk-Ahras
        25 septembre 2018 - 5 h 58 min

        Très juste.
        Le contexte politique actuel algérien est un mouvement complexe elliptique et chaotique.
        Ton nuage statistique illustre bien notre in-intelligence et indigence, politiques, caractérisées par l’affrontement de deux théories abusives opposées : supputation et supposition.
        Nous aurons, tous deux ainsi que d’autres, remarqué qu’à aucun moment il n’y est tenu compte du seuil de confiance.
        Chez nous, ce seuil de confiance est justifié, à défaut, par la variable aléatoire intemporelle « Allah 3alam ».

    Cheeta
    24 septembre 2018 - 16 h 39 min

    Mentalité de Françafrique…
    La France n’a plus AUCUNE CRÉDIBILITÉ INTERNATIONALE que ce soit au Moyen-Orient en Afrique Asie depuis les Sarkozy Hollande….Libye Syrie et Syrie encore à ce jour.
    Donc fafa s’imagine encore dans son esprit postcolonial et néocolonialiste que sa voix et sa voie ont une importance capitale.
    Nième propagande.

    Skandrani
    24 septembre 2018 - 16 h 01 min

    La sortie de Bajolet est un signal clair : La France ne veut pas du cinquieme mandat avec boutef et ne veut pas du cinquieme mandat sans boutef , c’est a dire avec chakib khelil.

    Anti khafafich
    24 septembre 2018 - 15 h 50 min

    Quoi qu il en soit tous le spectre algérien est avec ses institutions son état son gouvernement contre les hypocrites sionistes qu ils soient occidentaux ou du moyen orient. …

    ALGERIE HUMILIEE
    24 septembre 2018 - 15 h 08 min

    WAOOO
    « juste après une visite d’Etat de la chancelière allemande qui a longuement discuté avec le chef de l’Etat sur des questions profondes de portée régionale et internationale », ce n’est vraiment pas ce qui ressort des différentes vidéos qui nous montrent un homme lourdement handicapé. Rebi yeftah allih.
    Quant à Merckel et Macron, chacun travaille pour les intérêts de son pays,. L’une est venu pour redorer son blason sur la question des migrants et on lui a ouvert les portes alors que les algériens représentent au plus 3000 migrants sur plus d’un million. L’autre veut nous faire du chantage à la mémoire et, lui aussi, redorer son blason, bien terni ces derniers temps. Les nôtres servent de serpillières pour peu qu’on leur laisse la mamelle et l’Algérie et son peuple …. au diable, comme toujours.

    Larnaque
    24 septembre 2018 - 14 h 25 min

    Mr A. Chorfi êtes-vous sérieux quand vous écrivez ceci: « …juste après une visite d’Etat de la chancelière allemande qui a longuement discuté avec le chef de l’Etat sur des questions profondes de portée régionale et internationale »? Et moi qui croyais que seul Ould Abbas avait le monopole de telles inepties!!!!

    Lghoul
    24 septembre 2018 - 14 h 13 min

    Tant que le FLN, le vrai, ne rentrera pas au musée car il appartient a tout le peuple, l’Algerie n’aura jamais de relations normales avec la France. …

    Chaoui Ou Zien
    24 septembre 2018 - 14 h 03 min

    Tout ca, c’est en reponse a l’appel du pied que nous a fait l’Allemagne a travers la recente visite de sa chanceliere. Malheureusement, fafa croit etre devenue ces dernieres annees tutrice de notre pays grace a l’appetit vorace de nos irresponsables.

    Amadeus ray
    24 septembre 2018 - 14 h 02 min

    Analyse bien éclairée et pertinente au début de l’article sur le rapport des deux pays face à la mémoire mais décevant à la fin en glissant le problème du Maroc qui a mon avis n’a rien à voir là dedans.

    Anonyme
    24 septembre 2018 - 13 h 46 min

    il y a des vérités qui font mal a entendre pour certains, et pourtant ce type est dans son role ,il defend les intérêts de son pays , pas comme les nôtres qui font le contraire , si l’Algérie n’avait pas été trahi depuis 62 , nous n’en serions pas la! nous étions un peuple admire, maintenant c’est le contraire a cause des incapables ,et le peuple en subit les consequences.

      El kenz
      24 septembre 2018 - 15 h 22 min

      Le Maroc, pour ne pas dire la Sous Préfecture de France pour rester poli, et l’ ennemie juré de l’ Algérie au mème titre que son éternel protecteur français.L Algérie fait barrage aux produits français fabriqués au Maroc de circuler librement dans l’ espace maghébin ce qui frustre la France et son attaché commercial pour le maghreb et l’Afrique,qu’ est le Maroc. L’ économie « marocaine »qui est à 90% Francaise veux des frontiéres ouvertes à ses produits des zones franches que le royaume lui a gracieusement cédé, juste pour gagner son véto au Conseil de Sécurité des N.Unies qui prolonge son occupation du Sahara Occidental.Maghreb Uni en quoi ? Si on parle d’ intégration économique des pays du maghreb, quoi intégrer lorsque,on sait que le Maroc et la Tunisie « leurs économies » sont totalement arrimées à l’ économie françaises.Le Maroc et la Tunisie ne sont ques des pays rabateurs de la France ni plus ni moins.

    karimdz
    24 septembre 2018 - 12 h 18 min

    Les algériens n’ont rien à attendre du torchon de bajolet, ils savent dans quel état est notre président, et le situation du pays avec ses atouts et ses faiblesses.

    La France n’est pas le tuteur de l’Algérie, état souverain qui n’a pas besoin de ses conseils et encore moins de ses instructions. Si la France réhabilite des collabos, une première mondiale, cela en dit long sur la nature de cet état, qui n’a rien perdu de son évidente volonté de dominer comme toujours.

    Cette France s’est illustré par un passé sanguinaire en Afrique à l’instar de l’Allemagne nazi en europe, cette France qui n’a jamais rompu ses liens avec ses anciennes colonies, au contraire, plus que jamais, cet état s’impose, fait, défait les régimes en place, crée le mal pour ensuite jouer aux sauveurs.

    L’Algérie comme l’Afrique doivent se démarquer de cet ancien occupant, qui lui veut plus de mal que de bien, et diversifier ses relations avec des pays soucieux de développer des relations basés sur le respect mutuel, et des projets bénéfiques aux deux parties.

    socrate
    24 septembre 2018 - 11 h 38 min

    L’Algérie ne dérange pas les français dont ils se fichent comme d’une guigne mais elle inquiète le pouvoir car il en sait la fragilité. Et si le régime algérien s’écroule, ce sont des millions qui vont débarquer inévitablement en France malgré toutes les proclamations de rupture entre l’Algérie et la France.

      Vector
      24 septembre 2018 - 12 h 24 min

      L’État algérien est bien plus solide que l’Etat français !!!
      La France ne contrôle ni son armée (Otan), ni sa monnaie (BCE), ni sa législation (Parlement Européen), ni sa justice (CJUE), ni ses frontières (Frontex), etc

        Chibl
        24 septembre 2018 - 13 h 59 min

        Vous êtes sérieux? ou c’est juste pour rigoler?

        Kassaman
        24 septembre 2018 - 15 h 10 min

        @Vector, vous avez résumé par une phrase aussi lapidaire que percutante l’état de vassalité de la france!
        Les français devrait se concentrer sur leur colonisateurs plutôt que de faire une fixette sur leur ancienne colonie.

        Ch'ha
        24 septembre 2018 - 16 h 28 min

        @Vector et @Kassaman
        Exactement.
        La France est une colonie israélienne.
        La question des harkis est réglée au pays depuis toujours faux problème faux débat car ce sont des français.
        Que fafa réhabilite tous les collabos de la 2nde guerre mondiale.
        Pour le reste, NIÈME Algérie bashing soutien français inconditionnel à son protectorat makhnazi prosioniste.
        Sauf que cette propagande n’a JAMAIS fonctionné et ce n’est pas de la diplomatie mais de la merdocratie.
        Mitterrand avait un cancer pendant sa gouvernance, le pays avait-il gerbé de fakes news non car ce n’est pas notre philosophie ni manière d’exercer la politique.
        Ces sorties sont classées au même titre que les fadaises de la narcomonamerde pédophile makhnazi et son Bourrita.

        Lghoul
        24 septembre 2018 - 17 h 31 min

        « Plus solide que la france ». Correct meme pour les soins, Macron ne quitte pas nos hopitaux, plutot mouroirs
        pour des controles. Pour manger, la France doit importer des millions de tonnes de ble et de viande sans compter le lait en sachets. Et on a aussi des millions de migrants venant de France. Nous sommes aussi « super solides » dans la corruption et les detournements.

    Anonyme
    24 septembre 2018 - 11 h 13 min

    Certains algériens sont outrés d une vérité manifeste « la maladie de notre Fakhamatouhou « 
    Nous sommes gouvernés par une photo et vous trouvez ça logique !!!
    Le type n a dit que ce que nous déplorons à longueur de journée sur les journaux et réseaux sociaux.
    Est ce que c est parce que c est un français qui l a dit que ça fait mal?
    Ne soyons pas dupes,tous nos présidents après Boumedienne ont été cooptés par la France,Bouteflika le premier….
    Les murs des hôpitaux français ont des oreilles,ils connaissent mieux que nous l état de sa santé !!!

    Perte de temps
    24 septembre 2018 - 10 h 51 min

    Le peuple algérien n’écoutent et écoutera toujours la parole de leurs parents sur ce qu’a fait les anciens colonisateurs de l’Algérie.
    Ce que ces anciens colonisateurs ont fait à leurs parents, à leurs grand parents, à leurs arrière grands parents eh bien au delà et ça continue aujourd’hui de manière plus sournoise et destructrices.
    Alors je défie quiconque d’effacer les mémoires et les cours d’histoire qui habitent l’esprit et la conscience des algériens et des algériennes.
    Ce n’est que pertes de temps. Nos parents nous ont appris la vraie histoire des guerres d’Algérie.

    Karamazov
    24 septembre 2018 - 10 h 27 min

    Manifestement toute la planète fait une fixation sur nous qui sommes devenus sa seule préoccupation. Elle nous en veut parce que qu’elle nous jalouse tellement nous sommes un exemple de réussite à tous les niveaux.

    Bien sûr Macron n’a trouvé de messager que de rappeler une vielle taupe aux affaires pour lui faire prêcher le faux pour savoir le vrai comme s’il ne nous connaissait pas et qu’il ignorait ce qui se trame réellement chez nous.

    Et puis comme si tous les sujets abordés ici n’étaient pas récurrents on leur ajoute du sens pour qu’ils ne paraissent pas usagés. Et comme par hasard il n’a rien trouvé de mieux que les thèmes qui font unanimité chez nous.

    Notre président pète tellement la santé et a usé Angela par son alacrité qu’elle a fini par jeter l’éponge au bout d’un long entretien.

    Comme si ce que se disait de l’autre coté n’est pas ressassé sous toutes les latitudes chez nous, et que ce n’est que par manque d’imagination qu’ils rabâchent des rengaines en recyclant des sujets éculées..

    Tout ce qui se dit sur nous , sur l’autre rive, a été maintes fois traité chez nous et dégainé à chaque fois qu’il s’agissait de faire diversion pour faire oublier ce qui se bidouille vraiment dans les labos.

    A peine si j’ose croire qu’on se fiche de nous !

      Anonyme
      24 septembre 2018 - 11 h 20 min

      La planète peut-être pas mais la France très certainement. Les français sont obsédés par l’Algérie, je vous fait remarquer Kramazof que ce sont eux qui parlent de nous et non l’inverse, ce sont eux qui nous envoient leur barbouze et non l’inverse, ce sont eux qui sont stationnés sur nos frontières et non l’inverse. Les français sont malades de nous de nos victoires sur eux et leurs semblables, les français et leurs complices aussi défaits qu’eux. Toute la planète non mais la France oui!

    Slim
    24 septembre 2018 - 9 h 28 min

    « ….paradoxalement, le président Bouteflika affiche un état de santé plus prometteur que durant les mois écoulés, et juste après une visite d’Etat de la chancelière allemande qui a longuement discuté avec le chef de l’Etat sur des questions profondes de portée régionale et internationale ? » ….la redaction de AP vous faites fort!!!…

      Anonyme
      24 septembre 2018 - 12 h 40 min

      CE TORCHON NE VAUT PAS LA PEINE D ÊTRE LU « discuter longuement avec le président…. »le monde entier a vue l état de fakhamatouhou ! c est ridicule!

    C'est son boulot!
    24 septembre 2018 - 8 h 51 min

    Ne cherchons pas constamment les poux dans les cheveux de nos adversaires. Ils ne font qu’exploiter nos faiblesses et leurs collabos, qui sont bien encore chez nous.

    Certes et heureusement Pierre et Jean ont été obligés de partir grâce à l’héroïsme de nos valeureux chouhada, mais le malheur est que leurs supplétifs – traitres, harka, vendus et corrompus – ont occupé leurs places. C’est ces chevaux de Troie, qu’il faut exterminer. Ce n’est qu’après, que l’Algérie pourrait avancer.

      MOHAMMED BEKADDOUR
      24 septembre 2018 - 10 h 46 min

      @C’est Son Boulot!
      24 septembre 2018 – 8 h 51 min
      Certes et heureusement Pierre et Jean ont été obligés de partir grâce à l’héroïsme de nos valeureux chouhada
      ———————————————————————
      Cinq sur cinq ! J’ai le souvenir suivant, dans le cadre en 1961 du camp de concentration appelé S.A.S, de l’école animée par un certain Pierre, (Je tais son nom), avec un livre de lecture comportant entre autres l’anecdote d’un frère et de sa soeur, prénommés « comme par hasard » Jeannot, diminutif de Jean, et Jeannette, lesquels portant chacun à la main un bouquet de chrysanthèmes allaient au cimetière prier pour leur grand-mère, texte illustré, on y voit une tombe ornée d’une croix, nous les élèves, alors en zone rurale, nous n’avions jamais vu une croix, et ce salaud de Pierre escamotait l’existence de nos grand-mères et notre langue, alors oui ces Pierre là et ces Jean là nous devons à nos valeureux Chouhadas qu’ils ne puissent plus fanfaronner sur ce territoire, quant au Cheval de Troie, nous sommes avertis par l’histoire de la cité grecque…. Exterminer est un verbe trop fort, disons : Neutraliser, leur arracher le venin, les rendre inoffensifs, ils en mourront !

    Bajolet dans le règne animal
    24 septembre 2018 - 8 h 34 min

    De Gaulle avait traité la mésaventure française en Algérie de « 130 années de vicissitudes algériennes », les Bajolet et leurs mentors ne comprendront jamais qu’avec « L’Algérie », la seule bonne ligne à suivre est une certaine voie droite, et même si un autre De Gaulle survenait, il ne pourra vaincre l’instinct en eux… Chasser le naturel il revient au galop. Les Bajolet ont le mal pour nature, c’est leur fonction sur Terre. Ils vivent dans le rang animal, la jungle, « L’Homme » pour eux est un ennemi.

    Anonyme
    24 septembre 2018 - 8 h 28 min

    L e jour où des décisions fermes voire des sanctions économiques seront prises contre la France, ce jour-là ils fermeront leur clapet pour de bon et sauront qu’ils ont affaire à l’ALGERIE et non à un quelconque pays.

    TARZAN
    24 septembre 2018 - 6 h 42 min

    qui dit maroc dit france. le maroc n’appartient plus aux marocains, ce n’est qu’un peuple de soumis, mais il appartient à la france, c’est la continuité de la france qui veut étendre son influence au reste de l’afrique du nord mais elle butte sur l’algérie. la perte du sahara occidental qui devient qu’une question de quelques mois, rend le couple franco marocain très rancunier vis à vis d’alger et notamment de bouteflika qui a su éliminer tous les hizb frennssa en algérie qui ferment les yeux sur la colonisation du sahara occidental en nle statu quo favorable au maroc, ce qui explique que l’algérie était très silencieuse sur la question sahraoui avant la venue de bouteflika. oui, les changements au sein des hauts fonctionnaires héritent la france, peut être elle perd aussi ses leviers en algérie. les déclatration de chakib khelil a éveillé les algériens sur le röle hypocrite de la france algérie, en 60 ans la france n’a quasiment rien apporté à l’algérie, et qu’ils arretent de dire que c’est à cause des dirigeants algériens anti français car chadli bendjedid était un ami par excellence de la france au point qu’il avait supprimé le passage sur la france dans notre qassaman. sans oublier leur comportement durant la décennie noire, avec le qui tue qui, dévoile leur profond sentiment envers les algériens. les revues et journaux français et franco marocains ont fait passer notre gouvernement et de notre institution militaire de criminels du peuple algérien. oui, il faut l’admettre, la france est en train de perdre l’algérie et son influence dans notre pays. ils ne veulent plus de bouteflika ni de chakib khelil (victime de rumeurs mais jamais d’accusations directes par peur de poursuites judiciaires pour diffamation, il a suffit juste qu’il a été un proche d’un proche d’un voleur et le voilà coupable pour les algériens) qui représente l’ouverture de l’algérie sur les USA et le reste du monde.

      Khaled
      24 septembre 2018 - 7 h 11 min

      Khelil est toujours ton « homme » ! Il est toujours cité parce qu’il « avertit sur la france ». Mais alors, moi je dirai aussi qu’il est l’homme des américains ! Alors combien d’années a-t-il vécu au USA et au maroc et combien a-t-il vécu en Algérie ? S’il te plait éclaire ma lanterne ! Nous voulons simplement etre indépendants de tout le monde, le clan d’oujda, le tien, inclu !!!

        TARZAN
        24 septembre 2018 - 19 h 59 min

        d’abord, si toi tu as tes « hommes » qui te satisfassent, moi je n’ai pas d’ « hommes », je fais des hommes. ensuite, si je parle de chakib khelil, c’est juste pour souligner et éveiller les algériens sur la manière comment on l’a écarté et comment les algériens ont été roulé dans la farine par des génies comme toi qui ne veulent pas voir des gens compétents au sein de l’Etat algérien, des gens qui ont apporté beaucoup d’argent grace à leur compétence. d’ailleurs, compétence qui a été souligné, aujourd’hui, par tous les pays lors de la réunion de l’opec! en quoi je te dérange quand je dis que khelil est compétent et innocenté par la justice algérienne? si tu n’aimes pas khelil ou mes commentaires fais un dislike et va au djamae lefna saluer les dsk, les lang et cie ! maintenant si tu as des éléments contre lui, va les déposer à la justice algérienne, comporte toi en homme si tu as le courage de t’approcher de notre justice, mais ne vient pas ici nous dire ce qu’on doit faire ou pas, ok? il a été victime d’une cabale qui a été fomenté depuis l’étranger, depuis un pays qui n’aime pas voir l’algérie sortir du sous développement, et leur relais en algérie, on fait leur travail que moi même je suis tombé dans leur piège, mais avec le temps et dieu soubhanou n’aime pas l’injustice, ils se sont bêtement découverts et la réalité éclate aujourd’hui. contrairement à toi, je parle avec des arguments et toi tu viens qu’avec des rumeurs, et je constate que tes amis à toi et ennemis de l’algérie te font des likes en masse juste pour donner une vérité à tes mensonges et tes propos diffamatoires (sur la durée qu’il a vécu ici ou là bas par exemple) archi faux et sans fondement. contrairement à certains ici moi je crains dieu soubhanou et je ne supporte pas l’injustice à mon égard mais aussi et surtout (en tant qu’algérien) à l’égard des autres. j’aime mon pays, j’ai mes racines profondes et nobles, que des membres de ma famille très très proches n’ont pas hésité une seconde pour laisser leur vie.

        admi
        25 septembre 2018 - 0 h 47 min

        Un 5eme mandat est vivement sollicite,pour finir le travail deja accompli W.bush sur l’irak .Tout Cassè.Nous sommes à la croise des tenebres,une ere lumiere des ben mhidi,abane ramdane,khidder,khmisti etc une ere des khlil,fakhamatouhou,ould abbes,zoukh.Ou sommes nous?Pas tres loin dit le poete!Egarè dira louis de funes.Nous sommes les usa de l’afrique,la ou il y a un conflit,nous sommes interressè.

      RezkideBelcourt
      24 septembre 2018 - 9 h 50 min

      Tu devrais écrire en arabe là au moins il n’y a pas de majuscule pour les noms et prénoms

    Djeha Dz.
    24 septembre 2018 - 6 h 40 min

    L’Algérie et les Algériens, ont payé trop cher le prix de leur indépendance et souveraineté, pour redevenir encore un département français d’outre-mer.
    Continuez de rêvasser Messieurs les nostalgiques, l’Algérie des fatmas, des bougnoules, des porteurs de couffins et des cireurs est révolue.
    Finalement, la France ne fait que confirmer sa cécité sur un monde qui s’est affranchi.
    Ah l’empire,..Quelle la frustration. !!??

      Ch'ha
      24 septembre 2018 - 16 h 29 min

      @Djeha Dz
      ????✌

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