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Les langues étrangères doivent être investies par les Algériennes et les Algériens. New Press

Par Akram Chorfi – Des débats très animés ont lieu sur le Net, parfois caractérisés par des dérapages verbaux qui ne reflètent pas du tout la hauteur qui sied à un échange sur le statut, le rôle et la place des langues dans la société. Tel défend l’arabe et s’enferme dans le prestige supposé de cette langue qu’il auréole de la sacralité du Coran, tel autre s’en va invoquer la grandeur occidentale pour échafauder toute une théorie sur la scientificité d’une langue par rapport à d’autres.

Défendant avec ardeur et zèle leur langue maternelle, des berbérophones tentent de la valoriser en la comparant, en la confrontant et en l’opposant à d’autres langues, notamment à l’arabe, censé être la langue adverse, l’ennemie linguistique et idéologique de la langue amazighe, comme si, selon cette logique, le français, langue du colonisateur, pouvait être aussi diabolisée, car langue, 132 ans durant, de l’avilissement et de la déshumanisation.

Cette inimitié fausse le débat et déroute la réflexion, empêchant de saisir les véritables tenants du sous-développement et de la suprématie dits linguistiques. Sous cet angle de vue étroit, on continuera de mythifier des langues et d’en incriminer d’autres.

Pourtant, les linguistes le savent, une langue, quelles que soient ses particularités, n’est ni meilleure, ni pire que les autres langues, elle est tout simplement différente et là où elle prend son importance, son poids social et sa prégnance intellectuelle, c’est en tant que langue usitée, qui accompagne le développement économique et social, exprimant, à chaque époque, le génie humain et les dépassements collectifs.

Cela dit, rien ne peut faire concurrence, dans l’esprit d’une personne, à une langue tétée dans le sein maternel ; elle a la préférence originelle autant qu’elle est la clé qui donne accès à la communauté autant qu’elle est porteuse de toutes les émotions codifiées en elle, et qu’elle entretient le sentiment et la fierté d’appartenance.

En fait, à opposer les langues amazighe et arabe, on perd de vue une réalité incontestable, c’est que les deux langues sont des langues maternelles pour les Algériens, ceux qui sont restés berbérophones et ceux qui sont devenus arabophones. Cela est d’un tel ancrage historique qui se compte en millénaire et plus, que les Amazighs arabisés n’imaginent pas qu’on puisse remettre en question ce legs de l’histoire, de même que l’Amazigh berbérophone ne peut se concevoir sans sa langue maternelle qui parle son identité profonde, sa culture, son histoire et qui marque sa différence. Faut-il le dire, les Algériens arabophones se reconnaissent dans la langue qu’ils parlent, de même que les Algériens berbérophones se reconnaissent dans le tamazight qu’ils parlent.

Mais il subsiste encore la question du préjugé qui consiste à incriminer la langue en la rendant responsable du sous-développement. Encore une fois, la réflexion est déroutée et le symptôme du sous-développement est identifié, à tort, comme la cause de celui-ci.

Des paramètres permettent de déterminer les avantages et les inconvénients qu’on aurait à utiliser une langue comme vecteur de science et de savoir, mais ils ne sont pas intrinsèquement liés à la langue, plutôt à la communauté qui l’utilise. D’où la vérité qui peut déranger et en même temps déplacer la responsabilité, que s’il n’y a pas assez de savoir dans une langue, cela n’est pas évidemment de la responsabilité de la langue, mais plutôt de la responsabilité des utilisateurs de cette langue, censés l’enrichir dans et par l’usage, en créant, à travers la dynamique humaine, sociale et économique, les conditions de son évolution dans tous les domaines de l’activité humaine et, surtout, en faisant en sorte qu’elle ne se coupe pas des masses d’utilisateurs en devenant – par refus d’intégrer les transgressions incessantes de l’usage qui ont vocation à la faire évoluer avec son environnement – une langue de papier dans laquelle les locuteurs ne rêvent pas, ne pensent pas, ne créent pas, se contentant de la figer dans la répétition psalmodique des textes sacrés et consacrés, et dans l’écriture littéraire, loin de la réalité de l’usage qui prime historiquement sur la règle.

C’est toute l’histoire du latin, enfermé, des siècles durant, dans les salles d’études des jésuites. Le latin mort, c’est la savoir qui s’en est émancipé, lorsque l’Europe médiévale a découvert, avec effarement, que l’arabe est la langue du savoir et de la science. Fallait-il, au nom de la sacralité du latin, rejeter la langue de l’ennemi, au risque de se fermer à un gisement infini de connaissances, elles-mêmes constituées à partir des traductions indiennes, perses et gréco-latines ?

L’arabe maghrébin aurait dû devenir, avec le temps – il en a eu assez – une langue à part. Elle l’est, dans les faits, cette langue qui se chante dans les qçaïd du chaâbi et de l’andalous. Subtile, exprimant des idées complexes, imagées, nourries de philosophie et de morale religieuse et universelle. Elle ne l’est pas dans les cercles académiques où se décrètent la légitimité et la reconnaissance linguistiques, l’arabe originel étant demeuré, au nom de la sacralité du message qu’il porte, une langue intouchable. Lorsqu’une langue donne au changement le sens d’altération, elle le condamne et fige son objet qu’elle soustrait à l’usure du temps, quitte à ce que l’usage s’en départisse, s’émancipe au point où la langue usitée ne reconnaisse plus sa souche matricielle.

Tamazight, elle, aurait pu connaître une autre fortune s’il avait été une langue écrite. Mais ses usagers, par ouverture d’esprit ou par tradition, semblent avoir laissé cet usage dit majeur, aux langues venues d’ailleurs, jusque y compris l’arabe, gardant pour eux, en dignes Africains, la parole et l’oralité qui la porte, dans le chant, dans la poésie, dans les récits des mythes ancestraux, dans la virtuosité des aèdes, et la sage folie des derviches.

Aujourd’hui, le tamazight s’impose comme langue nationale et officielle et même s’il peine encore, académiquement, à réunir les conditions pour prévaloir de façon scientifique en tant que langue capable d’inventorier et de décrire le savoir constitué, il est déjà une sève fertile qui coule dans les veines d’usagers passionnés, acquis à sa cause ; il est déjà dans une jeune littérature écrite qui a ses lecteurs et qui se traduit dans plusieurs langues, il est déjà dans de nombreuses écoles et universités en tant qu’objet de savoir et que vecteur de connaissance.

Il est temps que le tamazight cesse de se définir par opposition à l’arabe, et qu’il interroge, désormais, ses limites et ses possibilités comme autant de raisons d’inscrire son avènement – dans l’histoire à venir et des futures générations de berbérophones – dans l’usage global (les usages social, économique, administratif, scolaire, etc.), comme une langue moderne en mesure de créer le monde et de le vivre.

Quant aux langues étrangères, elles doivent être investies par les Algériennes et les Algériens, de toutes les façons possibles, à l’instar de ce qu’avaient fait les Arabes en traduisant les Indiens et les Grecs, à l’instar de ce qu’avaient fait les latins en traduisant les Arabes, à l’instar de ce que fait le monde entier aujourd’hui en traduisant les Anglo-saxons.

A. C.

Comment (37)

    Ch'ha
    14 octobre 2018 - 20 h 18 min

    La priorité pour les enfants et l’éducation c’est d’enseigner dès le primaire l’anglais qui est la langue internationale que tout le monde entier parle en congrès!!!! Dans n’importe quel congrès international quel que soit le pays Malaisie Russie Afrique… etc on parle anglais et pas français !!!! Toutes les publications scientifiques etc sont en anglais.
    Ensuite en // les langues à développer au collège sont le Russe et le Chinois qui en plus de l’Arabe c’est porte ouverte à tout.

      lamari mehd
      15 octobre 2018 - 8 h 44 min

      Je suis parfaitement d’accord avec vous sur le fond,c’est a dire que la langue la plus favorable a l’acquisition du savoir actuellement c’est l’anglais,la langue française etant trés limité,je dois préciser pour l’abrutis de Zorro,que je n’ai aucun complexe avec l’Arabe,le Francais ou l’Anglais…je ne cherche qu’a esperer que le mieux soit donner aux enfants d’Algerie en matiere d’éducation..et la limite atteinte par le systeme d’arabisation a,non seulement atteint ses limites,mais il a causer d’irréparables dégats dans le niveau de nos ecoles et universités..en plus des tares mortelles que ce système a introduit dans la société Algérienne,dont particulièrement le terrorisme,le fanatisme et la déperdition de nombreux espoirs universitaires.

        ZORO
        15 octobre 2018 - 17 h 42 min

        Je prefere laisser le soin a zoheir bnou abi selma ce poete d avant l islam pour te repondre par cette langue arabe que tu accuse de tous les maux.
        ان سفاه الشيخ لا حلم بعده. و ان الفتي بعد السفاهة. يحلم
        En d autre terme.
        L insolence d un veillard ne peut etre gueri
        a l insolence du jeune ,remède il y a.
        SigneZORO. …Z….

    lamari mehd
    12 octobre 2018 - 20 h 53 min

    Je ne vais pas faire comme celui qui se fait appeler Zorro et qui me semble n’avoir rien a foutre que de rester face a son PC a débiter des âneries,en croyant qu’il est devenu une Star de ce journal…et aussi quelques’uns de ses associés dans la foutage de merde….

    La problématique se pose ainsi:
    En Algerie il y a 4 langues qui sont utilisées
    1) l’arabe dialectal (mélange de derdja et de Francais)dans le discours courant
    2)le Tamazight qui demeure prédominant dans certaines regions importantes du pays (Aures,Kabilye,Sahara et centre)
    3)le Francais…..qui malgré les attaques de monolingues arabophone demeure une langue de travail et d’échange
    4)l’arabe littéraire

    Chaque langue possède une spécificité
    1)l’arabe derdja est une langue sociale et résultante coloniale
    2) le Tamazigh en plus d’etre une langue sociale possède en plus le véritable référent identitaire du peuple Algerien a 99% c’est la langue mère de la nation
    3) le Français est un butin de guerre,et le vecteur essentiel dans la transmission du savoir moderne et de la technologie et ouvre les portes de l’universalité aux étudiants et intellectuels Algerien.
    4)l’Arabe littéraire,est un greffon qui n’a pas pris et ne prendra jamais en Algerie,il est porteur de danger certain pour la culture et la cohésion nationale,c’est le parfait vecteur de la funeste idéologie arabo-islamiste et par destination le terrorisme,initié sur ordre des sionistes et des USA et exécuté par les veritables arabe du moyen-orient saoudi et Qatar,afin de déstabiliser l’Algerie.

    Je ne clos pas ce bref descriptif,sans citer l’aberration qui frappe le secteur éducationnel en Algérie…Quand on sait..que les pauvres eleves de ce systeme sont obligés de suivre tout leurs premiers cursus scolaire (primaire et secondaire) en Arabe …et qui aussitot le Bac en poche..se retrouvent a l’université obligés de suivre les cours,TD,conferences en Francais…car la langue arabe est a ce niveau hors-jeu….c’est un crime contre les enfants du petit peuple..car ceux qui decident d’arabiser de force les Algeriens, placent leurs enfants dans des ecoles exclusivement Francaise

      ZORO
      13 octobre 2018 - 19 h 37 min

      Un minimum d intelligence t aurai pousse a choisir un pseudo non arabe pour t en prendre a l arabe ,mais comme tu sembles depourvu de ce minimun j espere que demain tu ne boiras pas ton cafe avec du sucre,et tu ne porteras pas ta chemise par haine de l arabe , parce qu ils sont arabes.
      SigneZORO. ..Z…..

    ZORO
    11 octobre 2018 - 17 h 20 min

    A MELLO 10 OCT 16 h 29.
    Ni toi ni loucif ni personne d autre ne pourrait repondre a ma question sur la date d apparition de ce mot amazigh (homme libre) dans votre langage , lA seule personne que j ai entendu chanté sa liberte a haute voix en Algerie c est MIRIAM MAKEBA lors des jeux panafricain en 78 .Elle chantait ,bien sur à Alger et en Arabe pour que 400 millions d arabes la comprennent::elle criait en chantant:
     »’ ANA HORRA, ANA HORRA FI ELJAZAIR ». Ce fut a mon avis la date de naissance du mot AMAZIGH,
    SIGNE.ZORO. …Z…..

      MELLO
      13 octobre 2018 - 21 h 35 min

      Tu reviens après une nuit cauchemardesque. L’Amazigh ne te laissera jamais fermer les yeux, ce mot est tres lourd à porter par tes frêles épaules, ce mot est plus lointain que cette invasion du 13 e siècle d’une horde armée de sabres et autres armes feignant convaincre pour rejoindre l’Islam. Cet Islam qui a été semé en Indonésie, au Kazakhstan, au Daghestan etu autres sans en faire des arabes. Tu dois comprendre que Makeba l’avait fait politiquement car l’État Algérien l’avait prise en charge totalement, que le mot libre des Amazighs ne convient surtout pas à toi . Lis,lis,lis et cherche ce qu’est AMAZIGH.

        ZORO
        14 octobre 2018 - 12 h 36 min

        Pour te faire plaisir, Comment veut tu que je t appelle : free man ,homme libre ,ou rajel horr ,ce sont les langues connues du monde.
        Quant a amazigh ca veut rien dire !!!
        SIGNE ZORO. …Z…..

          MELLO
          14 octobre 2018 - 20 h 21 min

          Lorsque l’éducation en langue arabe fait son oeuvre convenablement, il n’est pas étonnant que tu puisses connaître ce qu’est AMAZIGH, c’est triste.

    Abdelrahmane
    10 octobre 2018 - 18 h 48 min

    @ Salem akhi Zoro : mais bien sùr mon frère, notre arabité algérienne autochtone et autonome, bien enracinée, bien implantée comme un baobab millénaire, nous la tenons de nos ancetres, de la prévalence, la domination et l’enracinement de notre langue arabe maternelle, notre culture arabe (algérienne) et notre civilisation arabe musulmane, depuis bientot un millénaire et demi, implantées sur toute l’étendue du territoire national sans discontinuité, sans enclavement et sans isolement. On s’en fiche de l’avis et opposition des arabes de l’orient et dess aoudiens, tout autant que des non-arabes du magreb. Notre Arabité repose sur un patrimoine riche, profus, fécond et exclusif produit de l’inspiration et du génie de nos ancetres. ?Nos zamis berberistes dès qu’ils entendent le mot « arabe » ils ont un haut-le-coeur et tentent de nous intimider en nous liant mécaniquement et arbitrairement, malgré nous et contre nous aux tayhoudites du golfe. Qu’ils causent toujours, ils nous intéressent.

    MELLO
    9 octobre 2018 - 23 h 30 min

    Un jour , juste après la loi sur la généralisation de la langue arabe , en terme simple ( GULN) , Kate Yacine avait dit: Puisque ,vous dites, que l’Algérie est un pays arabe, pourquoi l’Arabiser ?Et si l’Algérie est Amazigh ,alors pourquoi l’Arabie ? . Toute la problématique est à ce niveau, car il a fallu une imposition pour pouvoir décider l’arabisation à outrance de ce pays. Non seulement une opération d’envergure à été menée, mais une abstraction totale à été menée contre le tamazight, interdit de citer dans toutes les institution, bien qu’elle ne soit qu’une langue parlée. Ce reniement à été corrigé bien plutard après que des vies de jeunes (1980 -2001) soient ôtéeses. Aujourd’hui le débat n’à plus sa place puisque les deux langues sont nationales et officielles.

      ZORO
      10 octobre 2018 - 19 h 50 min

      YACINE ET GAGARINE:
      Yacine : Hé Gagarine!!! du haut de ton spoutnik peux tu voir ces fusees qui ne decollent pas???
      Gagarine: pas du tout yacine ,je vois que des minarets et je croyais que tu etais leur Adhan!!
      SIGNE.ZORO. …Z…

        MELLO
        14 octobre 2018 - 20 h 27 min

        Saches que Gagarine, premier cosmonaute au monde. à faire le tour de la terre, possède son musée à Saratov pas loin d’une mosquée d’un Islam Russe de toute beauté.

          zoro
          15 octobre 2018 - 23 h 01 min

          tu ferais mieux de contacter amazigh (free man) KATEB,
          pour lui raconter ton histoire. le jour ou il rejoindra son pere yacine il lui dira que Gagarine habitait pres d une mosquee sans prendre son minaret pour une fusee qui decolle pas.
          SIGNE ZORO…Z..

    Abdelrahmane
    9 octobre 2018 - 23 h 21 min

    Oui, c’est çà, je ne connais pas le berbere, je ne parle pas un mot de berbere. dans mon dialecte arabe derja populaire oral local, il n y a pas un seul mot (consacré) emprunté au berbere. Bien qu’on connaisse et parle l’arabe dialectal local depuis la naissance, et pourtant vous voulez nous berberiser arbitrairement. pour vous, nous ne sommes pas des arabes, nous sommes des arabophones, sans individualité et sans personnalité, (en somme des zombis), ou de façon plus détaillée des berberes arabisés, pauvres victimes d’envahisseurs étrangers. vous l’avez décidé vous-mêmes, sans autorité morale ni académique, sans spécialisation dans la discipline ou le domaine, sans nous consulter, sans respect (de notre personne) et sans tenir compte de nos démentis et nos objections, nos aspirations et notre sensibilité et conviction, notre sensation de former corps et notre cohésion communautaire. des arabophones, tout court, point barre. et on doit se taire et accepter votre verdict, votre désignation, sinon, nous sommes invités ou menacés d’être refoulés vers l’orient (bien sûr, menaces qui n’impressionnent personne). par contre, vous, il suffit que l’un d’entre vous parle un de vos multiples dialectes locaux tribaux berberes, parfois mal, parfois pas du tout, parfois ne peut même tenir une conversation en berbere de plus de 15″ (pour la diaspora), il est automatiquement, ipso facto berbere (pas berberophone tout court), sans attendre confirmation génétique, même s’il descend d’un migrant ou conquérant punique, romain, vandale, byzantin, arabe, turc kouroughli ou même européen (pour celui issu de mariage mixte magrebo-européen).
    Le parler berbere, vieux de plusieurs milliers années ? et après ? le propos n’est pas l’ancienneté ou l’antériorité en Afrique du nord mais le statut de langue ou de dialecte, la richesse et la profusion de vocabulaire, l’écriture et les traces de performances, l’élaboration, la production et la richesse, l’unité et le partage commun. en fait de langue, il n y a pas de langue berbere unique, il n y a jamais eu, de l’aveu même et écrits de spécialistes et chercheurs tel gabriel camps. le français comprendrait l’italien beaucoup mieux que le kabyle ne pige au discours du targui tamachek, de même que l’espagnol saisirait mieux le français que le chawi ne peut converser (à l’aise) avec le mozabite (et vice versa). pour les projets et promesses futures, on attend. Pour le tifinagh, c’est l’écriture des touaregs, accaparée et appropriée, point barre. Originellement, c’est du phénicien et les preuves son légion.

      ZORO
      10 octobre 2018 - 7 h 23 min

      Salut akhi Abderrahmmane fi loughati wa dini wal watani.
      Ce n est pas a nous de justifier notre Arabite que je precise est algerienne contairement aux mensonges des berberistes qui insistent a nous lier a leur semblables chez les arabes a savoir les Alsaouds.C est a ces saoudis de l Algerie sous burnous berbere de nous prouver qu ils ne sont pas des residus de romains de vandales d espagnols, tous ces envahisseurs qui comme eux detestent les vrais arabes.

      SigneZORO. ..Z…..

      MELLO
      10 octobre 2018 - 15 h 54 min

      Un discours et un raisonnement de rejet. C’est en fait ce discours qui nous a envahi depuis 1962 et confirmer en 1982 pour nous tous . C’est ce que se sont dit tous ces amazighs rejetés après la généralisation de la langue arabe. Maintenant, si ce que vous refusez à vous mêmes doit être imposé aux autres, non je ne le partage pas. Vous parlez de la dardja, effectivement c’est une langue qui peut rassembler tous les Algériens. Issue d’un brassage des langues véhiculées en Algérie, elle pouvait constituer un ciment Algérien. Bonnos

        ZORO
        10 octobre 2018 - 21 h 08 min

        Durant toutes nos conversations je ne me suis jamais permis de te dire prends tes valises et retourne a Rome rejoindre tes freres Romulus et Remus et la louve qui les a élevé par contre toi a plusieurs fois tu me demandes de quitter le pays et aller en arabie et maintenant tu pretends que c est moi qui te rejette. Allah yehdik cela fait 2 ans que je te repete que l Algerie est plus grande et plus vaste que la kabylie ,tout en restant kabyle essaye de t élever au rang d Algerien.
        SigneZORO. …Z….

          MELLO
          14 octobre 2018 - 20 h 32 min

          Et voilà que notre Z’héros commence à pleurnicher. Ne te fâchés pas, on vous a ouvert les portes ,on vous garde ,cesse de faire la victime.

    lhadi
    9 octobre 2018 - 22 h 04 min

    En annonçant la constitutionnalisation de la langue berbère, les autorités ont pris le risque de stigmatiserr la région de kabylie en la renvoyant à la seule question de la langue alors que les causes des problèmes sont la conséquence d’un chômage endémique, d’une pénurie de logements criante conjugués aux effets néfastes d’une démographie galopante ; des maux qui ne sont pas une spécifié locale, mais un problème inquiétant à l’échelle nationale.

    En fait, l’immense majorité des algériens voit ses conditions d’existence se dégrader sans espoir ou perspective d’amélioration.

    Tous les analystes s’accordent pour dire que la situation de l’Algérie aujourd’hui représente un immense gâchis économique, historique et humain.

    Fraternellement lhadi
    ([email protected])

    ZORO
    9 octobre 2018 - 21 h 27 min

    Au temps de la France et jusqu’aux annees 😯 , on ne connaissait que le mot berbere.A partir des annees 80 le mot Amazigh a ete introduit il signifiait homme libre parait il !!et devait remplacer le mot berbere qui semblait pejoratif.Hachemi Assad a dernierement incitait a son utilisation pour banir a jamais le mot berbere devenu scélérat. Lhomme berbere mue en Amazigh (homme libre) a. donc pour langue le Tamazight. .cependant de la bouche meme de si Assad on apprend qu il y a 13 dialectes en Algerie qu il faut unifier pour obtenir le tamazight qui pourrait s ecrire en 3 differents caracteres, selon les desirs de ses utilisateurs . A, cote de chez nous c est a dire chez nos freres marocains qui eux aussi sont amazigh du fait que Tamazgha s etend de siwel aux canaris, ces memes marocains passent leurs journaux televises en Tachelhit,tarifit et tamazight ,ce qui veut dire 3 dialectes ou 3 langues differentes .Ajoutees a nos treize cela donne 16 parler plus ou moins differents les uns des autres et qui n arriveront a s entendre entre eux , que si ceux qui les utilisent arriveront un jour a le faire .Cette deuxieme condition etant irrealisable depuis la nuit des temps, on peut conclure que tamazight langue unifiee n est qu un gros mensonge qu on essaye de nous faire avaler pour baliser le terrain a la langue de notre colon.SigneZORO. …Z…

    tabliya
    9 octobre 2018 - 21 h 12 min

    Très bel article, réaliste et sans arrière pensée…
    Oui en effet, à l’ère du mondialisme implacable, il faut joindre l’utile (Anglais, Français) à l’agréable (Derdja, Tamazight, Arabe).
    Pour moi la faute est au baril de pétrole et à la mauvaise compréhension de la notion de religion.
    Le premier a donné l’assistanat et le second le manque d’initiative .
    C’est à dire le : lazem eddoula ta’tina…et le : ya rabbi enchallah …
    Untel dit Pourquoi veut tu que je me décarcasse, ce n’est pas mon entreprise !
    Un autre, avant d’ouvrir une lettre se met à prier pour que le contenu soit positif !
    Par contre j’ai aimé la photos de nos belles petites têtes sans foulards.
    Ça donne de l’espoir…Reste la corruption, et là, zohra ma fille, c’est une autre paire de sandales!

      Anonyme
      9 octobre 2018 - 22 h 44 min

      Moi, ce que j’ai remarqué, c’est que nos ptits bambins sont 3 par table. De ce fait, je pense que la photo n’est pas très récente et qu’elle date de quelques années. Je pense qu’aujourd’hui, généralement, les classes sont nettement moins chargées car beaucoup d’établissements ont été construits depuis. Mais, et malheureusement, ce qui m’emmène aussi à dire que cette photo date, et au risque de tempérer votre enthousiasme, c’est que sur une photo qui daterait d’aujourd’hui, pour le même nombre de filles sur cette photo ancienne, la moitié d’entre elles vont porter le foulard….

    Abdelrahmane
    9 octobre 2018 - 20 h 14 min

    Désolé, il n y a aucune commune mesure, aucune comparaison (à part que c’est des moyens de communication humaine) à faire d’un dialecte oral, généralement vernaculaire, sans écriture (ou avec une écriture empruntée), pauvre en vocabulaire et en patrimoine, et une langue élaborée, riche en vocabulaire, qui porte un patrimoine et une production, parfois véhiculaire et référentiel. On ne peut comparer le tagalog et le telugu, avec la langue internationale et universelle, l’anglais, pas plus le javanais et le zoulou avec la langue française, de meme que les idiomes et dialectes berbebres avec la langue arabe, classique; standard, fos7a. déjà que la derja, un dérivé de cette dernière est de loin plus riche et plus élaborée que ces dialectes dont elle est pouvoyeuse en vocabulaiure et en expressions et idées depuis des sièlces.
    C’est une opinion, çà se discute mais avec des idées, des arguments, civilement et courtoisement, sans quolibets et sans thumb-down.

      MELLO
      9 octobre 2018 - 21 h 27 min

      Que dire d’une telle comparaison ,sinon une méconnaissance totale de la langue Amazigh. Cette langue vieille de milliers d’années sans qu’elle disparaisse ou ne soit dénaturée par tous ces envahisseurs qui ne cessent de défiler sur son territoire géographique. Bien que le Berbère soit essentiellement de tradition orale, les berbères possèdent depuis, au moins, deux millénaires leur propre système d’écriture : le tifinagh adopté actuellement par l’ensemble des touaregs. Aujourd’hui , pour des raisons d’universalité, les spécialistes en langue Amazigh optent pour l’alphabet Latin. Il existe actuellement des encyclopédies en langue Amazigh , comme il existe des milliers de revues et de livres . L’académie berbère à venir sera chargée d’uniformiser cette langue et d’en faire une véritable langue vivante.

        ZORO
        9 octobre 2018 - 22 h 50 min

        Tout pres de vous se trouve jijel pas plutard qu il ya 2 semaine ,des parents d eleves vus a la tele , manifestaient leur refus categorique de faire apprendre a leurs enfants un parler qui disaient ils ne serait qu une charge encombrante d aucune utilité, personellement je suis de leur Avis. Le francais etant a l agonie ,l’ arabe et l anglais peuvent suffir amplement a leurs enfants.
        SigneZORO. …Z…..

          MELLO
          10 octobre 2018 - 16 h 18 min

          Charge encombrante ,d’aucune utilité ? C’est dramatique, l’état de délabrement de la société arabisee est telle qu’elle ne pourra plus comprendre ce qu’est l’identité. Honnêtement, que nous rapporte cette langue arabe que vous vantez ? Même les pays de l’Arabie ne reconnaisse pas une Algérie arabe. Pourquoi alors les amazighs ont accepté des études en arabe ? Toute la différence intellectuelle et spirituelle est là . A ces gens là et à vous tous, je vous dirais que tamazight sera une langue à l’ ONU dans peu de temps.

          ZORO
          10 octobre 2018 - 22 h 44 min

          Tamazight a l Onu!! ca serait une fierte pour les algeriens d avoir leurs deux langues a l onu.
          Travaillez donc, prenez de la peine faites en sorte qu elle le devienne ne comptez pas sur nous , la notre l est déjà
          nos aieux etaient fourmis les votres des cigales.
          SigneZORO. …Z…..

          ZORO
          10 octobre 2018 - 23 h 33 min

          Si nous avions attendu la reconnaissance de notre arabite par autrui nous serions devenus Francais durant ces 132 ans , reveille toi mello et essaye de donner des arguments solides lors des discussions.
          SigneZORO. .Z…

    Chaque terre a sa culture chaque culture a sa langue.
    9 octobre 2018 - 18 h 50 min

    L’art de la mystification consiste en envelopper dans le mensonge la volonté du fait accompli arabiseur. l’Algerie n’a jamais été arabe, comparer à l’Irak est absurde.
    Un Etat arabe meme democratique ne me repprésenterait jamais. Donc le plus vite on affronte cette question mieux c’est.

    LOUCIF
    9 octobre 2018 - 17 h 40 min

    Cher Akram Chorfi le débat important que vous soulevez aurait dû être fait et réglé définitivement en juillet 1962 ! Voilà qu’on a perdu perdu 56 ans, plus de deux générations, et je crois que çà continue encore faute de réalisme et de courage politique du pouvoir algérien de 1962 !

      Zoro
      9 octobre 2018 - 20 h 36 min

      Repond moi franchement ya si Loucif en 62 tu entendais parler de Tamazight? ??Sbaa lik wel 3kal liya!!
      SIGNE ZORO. ..Z….

        MELLO
        10 octobre 2018 - 16 h 29 min

        Loucif n’à pas besoin de répondre, mais je te dirais jusqu’en 2018, 19,20… Zoro ne veut pas entendre parler de tamazight. Malgré les dénigrements et la propagation des fake news, force est de reconnaître que dans un pays
        où l’espace médiatique est verrouillé, le retour à l’identité originale reste une oeuvre pharaonique pour une population qui porte des oeillères et ne veut rien comprendre de son être. Difficile de changer les habitudes, chose qui arrange ce pouvoir inique.

    Vector
    9 octobre 2018 - 13 h 31 min

    Il faut être honnête : si demain l’État Algérien autorisé chaque famille à choisir la langue d’éducation de ses enfants, ce n’est ni l’arabe et ni le berbère qui gagneraient mais l’anglais et le français !!!
    Les arabo-islamistes choisirait l’anglais au lieu de l’arabe !
    Les kabylo-laicards choisirait le français au lieu du kabyle !
    Il suffit de regarder l’Irak, une guerre identitaire entre kurdes et arabes et ensuite s’endetter pour payer les frais de scolarité d’écoles privés anglophones…

      Anonyme
      9 octobre 2018 - 13 h 57 min

      Non mr!
      Le thamazight est langue du lien avec l’archetype. J’utilise 4 langues europeennes mais thamazight reste celle de l’identite’. Relativiser ne parviendra a’ nous faire avaler des couleuvres!

      vecteur d'anti-arabetisation
      9 octobre 2018 - 18 h 47 min

      Sauf que Mr le mystificateur, l’Algerie n’a jamais été arabe, comparer à l’Irak est absurde.
      Un Etat arabe meme democratique ne me repprésenterait jamais. Donc le plus vite on affronte cette question mieux c’est.

    ETAt ArABE? NON m
    9 octobre 2018 - 13 h 15 min

    Vous ne pouvez imposer l’arabisation et pretendre notre complicite’. C’est du colonialisme!

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