Logement : les nouvelles annonces de Temmar pour l’année 2019

Logement
Abdelwahid Temmar, ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville. D. R.

Par Hani Abdi – Le ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme, Abdelwahid Temmar, annonce le lancement prochain de la nouvelle formule de logement locatif public (LLP). «L’inscription à la formule LLP sera ouverte bientôt, mais ce n’est pas la prochaine étape du processus. Nous ne voulons pas reproduire les erreurs des précédentes formules», souligne le ministre dans un entretien au site immobilier Lkeria.

Le ministre de l’Habitat assure que le premier objectif de son département est de «faire connaître cette nouvelle formule aux walis et aux directeurs du logement». Il fait état ainsi d’une «note explicative» qui est en cours de validation. Il est selon lui impératif de faire connaître les objectifs et les mécanismes aux premiers concernés, les responsables locaux, afin d’éviter des «dérives», comme celles enregistrées par le passé.

Le décret relatif à cette nouvelle formule est prêt, assure-t-il, précisant que des «regroupements avec les promoteurs immobiliers et les autorités locales seront organisés afin de mettre en place les mécanismes nécessaires avec toutes les parties prenantes et créer ainsi l’adhésion autour de ce projet ambitieux». Temmar fait part d’une réflexion qui sera lancée sur les conditions d’éligibilité et la communication envers le citoyen. «Le citoyen cherche une formule accessible et il l’aura», s’engage-t-il. «Une fois le projet finalisé, les promoteurs retenus, dont les agences foncières de wilaya et les OPGI, lanceront rapidement les premiers chantiers courant 2019. A ce jour, nous n’avons pas fixé de quota pour cette formule. Cela dépendra du foncier dégagé par chaque wilaya, que j’identifie d’ores et déjà lors de mes visites avec les walis», a encore affirmé le ministre qui veut «révolutionner» le marché locatif avec cette nouvelle formule.

Le ministre est revenu sur la construction massive de logements et de cités dortoirs. Selon lui, des efforts ont été consentis, mais il ne s’agit pas uniquement d’une «affaire» de son département. «Pour les infrastructures, je rappelle que ce segment devrait être pris en charge par les autres secteurs à l’exception de l’éducation où nous étions obligés d’intervenir pour qu’on ne parle plus de cités dortoirs. Nous avons décidé de prendre en charge trois types d’infrastructures qui accompagneront la livraison des logements, à savoir une école (éducation), un dispensaire (santé) et un commissariat (sécurité). Pour le reste, comme les loisirs et les mosquées, nous avons demandé aux sociétés en charge de la construction des logements de financer la réalisation d’un espace de sports ou d’une mosquée de quartier», a précisé Temmar qui insiste sur les «gros moyens» mis en place pour, dit-il, «atténuer la crise de logement». «Il n’est pas réaliste, a-t-il estimé, de parler aujourd’hui de la suppression totale de la crise».

«Les résultats récemment obtenus par le secteur dans le domaine de la distribution de logements ne sont pas une coïncidence, mais sont le résultat d’une action concertée du gouvernement qui a permis la mobilisation des ressources nécessaires, entre autres pour financer les viabilisations». «Le financement des 200 000 logements AADL est le fruit d’un combat pour finaliser un programme colossal et concrétiser l’engagement de l’Etat envers cette frange de la population», a conclu Abdelwahid Temmar.

H. A.

Comment (5)

    Anonyme
    2 février 2019 - 12 h 58 min

    Il faut penser a l’espace vert qui doit omnipresent. Et l’etat doit stopper construire dans les grandes villes pour ne pas brader a des prix insignifiant, Celui qui veut acheter un appartement a Alger doit payer cher. Si l’etat construit dans des zones eloignee les gens n’ont pas le choix mais de se plier a l’exigence. Vraiment il faut une etude approfondie avec vision lointaine pour planifier l’urbanisme. Il faut penser a tous les facteurs. La meilleur methodes et s’inspirer des urbanismes au niveau planetaire. C’est sur que des pays ont pu surmonter les obstacles. Cela permettra d’eviter des erreurs. Il faut etre guide par les donnees et la realite et stoper de bricoler et se lancer a l’aveuglette de la Rokia.

    Brahms
    2 février 2019 - 3 h 48 min

    Construction à la va vite, le moins cher possible le but étant de loger. Les immeubles n’ont pas de cachet donc l’appartement sera vite dégradé. Il n’y a pas de syndic d’immeubles, les routes ne sont pas goudronnées. Avant d’acheter un bien, on regarde le voisinage et comme il n’y a que des cas sociaux, l’environnement sera malsain. A fuir.

    Anonyme
    1 février 2019 - 21 h 09 min

    OUACHE MEN HABITAT OUACHE MEN URBANISME C’EST DES CAGES POUR VOLATILES
    DÉGAGEZ
    VOTEZ GHEDIRI ET MEME S’IL LE FAUT LE DIABLE PLUTÔT QUE CETTE CASTE

    Anonyme
    1 février 2019 - 20 h 33 min

    La combine sera duplice: les nababs qui prenaient les marchés étatiques vont vendre à leurs prix à l’Etat leurs cages à lapins, ce derniers mettra au debit de la dette publique. La dictature est rentable, comme cela l’argent frais sera lavé rincé.

    Pauvre Algérie
    1 février 2019 - 16 h 42 min

    ARRÊTEZ DE CONSTRUIRE DES CITÉS DORTOIR ET SURTOUT ARRÊTEZ DE LES CONSTRUIRE DANS LES GRANDES VILLES.
    IL faut en moyenne 1heure 30 minutes pour faire 2 à 3 Km à Alger. Le stress nous tuent, nos nerfs sont à bout.
    N’avez vous pas le minimum d’intelligence pour comprendre ça ? Ne pouvez vous pas construire de nouvelles villes, ou même bourgades avec toutes les commodités minimum, développer les moyens de transport rapides. Depuis 62 nous n’avons rien construit qui soit digne du 20ème siecle, je ne dit pas 21ème. Tout ce qui est digne de ce siècle nous a été laissé par la france, et vous voulez encore un 5eme mandat. HCHOUMA.

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