Que signifie le maintien de l’équipe d’Ouyahia par le président Bouteflika ?

Gouvernement Noureddine
Les «anciens» ministres sont toujours en poste. PPAgency

Par R. Mahmoudi – Des sources proches du gouvernement, citées par le quotidien panarabe Al-Charq Al-Awsat, ont affirmé que le Premier ministre, Noureddine Bedoui, s’est réuni, jeudi dernier, avec les membres du gouvernement Ouyahia pour leur demander de poursuivre leur travail jusqu’à la formation d’un nouveau cabinet qu’il peine à mettre sur pied dix jours après sa nomination. Une information qui n’est ni confirmée ni infirmée par aucune source officielle. On ignore également si tous les anciens ministres ont accepté l’offre du Premier ministre.

Selon la même source, Bedoui aurait insisté auprès des anciens ministres pour leur expliquer que «les affaires du pays ne devraient pas s’arrêter, surtout qu’on est à la veille du mois de Ramadhan qu’il faudrait préparer comme le gouvernement a l’habitude de le faire chaque année».

D’après ces indiscrétions, Noureddine Bedoui aurait également demandé à ses ministres d’éviter, pour l’instant, des sorties sur le terrain pour ne pas s’attitrer la vindicte de la rue survoltée.

En somme, ce gouvernement ne fera qu’expédier les affaires courantes, en attendant l’installation d’un gouvernement dit de «compétences nationales», tel que prescrit dans la «feuille de route» du chef de l’Etat. Par conséquent, ses prérogatives et son champ d’intervention seront limités. Mais, lorsque le Premier ministre évoque les préparatifs liés au prochain mois de Ramadhan, il laisse clairement entendre que l’équipe qu’il vient de reconduire sera maintenue jusqu’au mois de mai. Ce qui revient à dire que son projet de formation d’un gouvernement dit de «compétences nationales», ouvert à la société civile et à la jeunesse, n’est plus à l’ordre du jour. Alors qu’il était prévu dans le fameux plan du Président que ce gouvernement accompagne l’organisation de la conférence nationale dite «inclusive».

R. M.

Comment (35)

    Kenza
    26 mars 2019 - 9 h 47 min

    Le peuple algérien est prêt à passer un ramadan avec de l’eau et du pain,
    Plutôt que de le passer avec ce clan mafieux et ses larbins .
    Nous demandons le départ du clan au pouvoir et son parrain
    Car il met en danger la génération de demain
    Le peuple a décidé de prendre son destin en main
    Vers la liberté et la dignité il a tracé son chemin .
    Et tout ce que vous pouvez entreprendre contre lui sera vain !

    Zaatar
    25 mars 2019 - 5 h 44 min

    Après tout ce qui se passe, on s’en rend compte que ce pouvoir est résolu et déterminé à rester et peu importe les conséquences. Les enjeux sont trop importants et ils ne veulent absolument pas les céder. Je suis convaincu qu’ils iront jusqu’aux assassinats s’il le fallait contre certains qui sont en train d’apporter des preuves sur ces enjeux et de tout ce qui s’est déroulé jusqu’ici depuis des années. Les impliqués ne voudront certainement payer seuls et donc forcément il y aura du grabuge.c’est cette raison qui pousse le pouvoir à insister pour organiser cette transition, le temps de tout matellasser pour dormir tranquille et continuer de se sucrer.

    ripper
    24 mars 2019 - 23 h 43 min

    On ne change pas une équipe qui gagne … LoL.

    Kahina-DZ
    24 mars 2019 - 16 h 59 min

    Juste un avis:

    Le maintient pourrait signifier:

    -Cette équipe assurera le service jusqu’au 27 Avril…permettant au président de continuer son mandat jusqu’à la fin ( 28 Avril). Ce qui permettra une sortie honorable au président
    – Il n’y aura pas de conférence suggérée par Bouteflika
    – L’Algérie sera dirigée par un comité bien sélectionné pour préparer les prochaines élections.

    Wait and see.

    bebel
    24 mars 2019 - 15 h 59 min

    C’est une situation logique du moment que la feuille de route proposée par la Présidence est rejetée. Il est vraisemblable que la seule solution qui reste pour dépasser la crise constitutionelle que connaît notre pays est la démission du Président. Sinon c’est l’impasse et la déstabilisation qui est d’ailleurs déjà en cours.

    Kenza
    24 mars 2019 - 15 h 35 min

    «les affaires du pays ne devraient pas s’arrêter, surtout qu’on est à la veille du mois de Ramadhan  »

    Décidément, cette mafia ne fonctionne que par le chantage et la menace. Après la menace d’une Syrie, de la main de l’étranger, d’un printemps arabe…ils nous menacent avec l’arrivée du mois de Ramadan.
    Ils nous préparent l’arrivée du mois de Ramadan. Comme si ce mois sacré était un mois juste pour se gaver et qu’il fallait s’y préparer. Malgré les millions d’algériens dans la rue, ils croient toujours avoir réussi à faire des algériens des zombies qui ne pensent qu’à manger et à dormir.

    AW le mois de Ramadhan ça va être l’occasion pour le peuple de passer de bonnes soirées tous ensemble jusqu’au shour…du reste, j’espère que d’ici là on aura dégagé ce clan au pouvoir. Ils ne comptent quand même pas continuer à gouverner dans illégalité… quoique je les crois tout à fait capables tant que leur maître ne va pas clamser!

    Felfel Har
    24 mars 2019 - 15 h 02 min

    Sont-ils encore en poste pour faire disparaître les preuves de la gabegie et de la rapine? N’ont-ils pas pour mission de racler les fonds de tiroir, de transférer frauduleusement l’argent qui reste? Tout devient suspicieux dés lors que, théoriquement, il n’y a plus de gouvernement ni de ministres, toutes les affaires sont gelées.
    Gardons toutefois un oeil sur les transactions douteuses! Surveillons les allées-venues de cette faune qui montre des signes de panique! Protégeons notre patrimoine! Veillons à ce qui a été volé au peuple lui revienne! Soyons vigilants!

    Mir
    24 mars 2019 - 14 h 50 min

    Nous sommes donc gouvernés par un président fantôme malade invisible et un gouvernement clandestin hors-la loi n’ayant aucune existence légale du moment que le précédent gouvernement est démissionné de fait par suite de la démission de son Premier Ministre. Ya latif.

    Anonyme
    24 mars 2019 - 13 h 52 min

    On cherche des solutions à la crise, et à l’impasse, pendant que le système affairiste, et mafieux
    Temporise, gagne du temps, compte sur l’essoufflement , et l’affaiblissement des protestations
    Par les divisions, et les provocations des rangs du peuple, et de l’opposition,
    Et l’utilisation de toutes les méthodes de la ruse par des « initiatives », et des « propositions » calculées
    Pour se maintenir, et se prolonger illégalement, au delà de la date fatidique du 28 Avril 2019
    La confiance n’est plus, la rupture est totale

    daro
    24 mars 2019 - 13 h 50 min

    L’Algérie est vraiment un pays de peuple de galériens!! On a hérité par le passé d’un système colonial le plus brutal et le plus coriace, une vraie punaise de lit !! après on a eu droit à un système intégriste le plus violent, by the way il est en embuscade pour prendre le pouvoir, car ces gens ne reculent devant rien!! donc attention , le risque est très important… après c’est le régime de Bouteflika et sa famille qui ne veut pas partir et il ne partira pas comme ça, il va vraiment créer le chaos avant de partir, ils ne peuvent pas faire autrement!! Dans leurs têtes , c’es eux ou ce peuple!! donc il faut se préparer à la souffrance dans les jours à venir!!!…Après les criminels rasés et les criminels barbus ce sont les moustachus qui se mettent en œuvre!!

    Brahms
    24 mars 2019 - 13 h 36 min

    Les européens n’achètent plus le pétrole, ni le gaz algérien, le pays coule car incapable de financer son économie. Par conséquent, il vaut mieux démissionner sinon les européens vont soutenir le peuple et pour faire partir la caste ou le clan, il suffira de couper les vivres et puis l’affaire de la présidentielle sera finie.

      Mohand
      25 mars 2019 - 8 h 00 min

      Bonjour
      Je ne suis pas en accord avec votre écrit. Quelque soit la situation à laquelle nous serons confrontée l’Algérie saura de jouée toutes les entraves qui se dresseront sur son chemin et les patriotes de notre grand et si beau pays seront mener à bon port les changements certains qui se profilent à nos yeux.
      Vive l’Algérie libre et démocratique.

    maori
    24 mars 2019 - 11 h 43 min

    Quand le dernier journal officiel annule le budget alloué dans la loi des finances au titre de l’année 2019 pour les élections présidentielles et le réaffecte à des ministères, il est clair qu’il n’y aura pas d’élections cette année. Ce plan, comme nous le savions, était ourdi depuis fin 2018 ou peut-être même avant. Pour le système mafieux le peuple fait de la danse du ventre aux aveugles, l’attitude de ouyahya, bouchareb , bedoui, lamamra et autres est édifiante ils ne veulent pas partir comme cela et facilement……..

    Chelabi
    24 mars 2019 - 11 h 38 min

    À voir ces mines patibulaires, on comprend vite que le chant des cygnes a bien commencé.

    Mia
    24 mars 2019 - 10 h 56 min

    De toute façon après le 28 avril, le président et tout ce gouvernement seront illégaux et inconstitutionnels. Donc ils n’ont ils n’auront aucune légitimité, c.a.d le pouvoir reviendra au peuple et doivent ainsi libérer les lieux au nom de la loi. Ils sont entrain juste de temporiser espérant q’un miracle arrive pour les sauver et le faire maintenir au pouvoir.

    ABDEL
    24 mars 2019 - 10 h 11 min

    on savait ce pouvoir autiste,mais il est aussi sourd et aveugle.!! alors que des millions de manifestants sont dans la rue pour lui signiifer son congé,il continue a faire des projections sur l’avenir pour le pays!!!stupéfiant !!!

    Sindra
    24 mars 2019 - 9 h 26 min

    C’est incroyable qu’après tout ce temps, aucun de ces ministres et/ou leur personnel, les walis, chefs de daira, maires, etc n’ai le courage ou la décence de démissionner! Dire, après que la fumée se soit dissipée, qu’ils n’étaient que de simples exécutants ne va pas absoudre leur trahison devant leur peuple.

    Anonyme
    24 mars 2019 - 9 h 00 min

    ceux qui restent les derniers c et pour tacler les fonds des tiroirs caisses

    Anonyme
    24 mars 2019 - 8 h 58 min

    pour vivre mieux vivre caché mais ,,c est bien de ne pas s afficher en publique,,il y n a que ça énerve

    nectar
    24 mars 2019 - 8 h 28 min

    Notre Mugabe n’a pas encore rendu l’âme et il continue à s’accrocher au trône..Quelle image donne-t-il d’un homme qui prétend être révolutionnaire et qui est Président pour servir le pays et non pour satisfaire son égo de mégalomane. Plus les citoyens réclament son départ, plus il doit jouir sur son fauteuil roulant. Le ridicule est poussé à un point ou on se pose la question s’il y a réellement des lois ou c’est une société bananière dirigée par des potentats mercenaires…

      Algerien Pur Et Dur
      24 mars 2019 - 15 h 55 min

      N’est pas revolutionaire qui veut. Son nom de “guerre” en est grand temoin: abdelkader el mali.

      hercule
      24 mars 2019 - 18 h 59 min

      Il n’a jamais été révolutionnaire. C’est un opportuniste de la premiere classe.

    Anonyme
    24 mars 2019 - 8 h 24 min

    C’est quoi ce cirque ! l’ancien PM avait présenté la démission de son gouvernement. donc, ces ministres ne sont plus en fonction et devraient dans ce cas s’ils sont reconduits faire ‘objet d’une décision émanant de la présidence avec publication au JO. Dans le cas contraire, ce gouvernement travaillera au noir et toutes les décisions qu’ils prendra serot illégales et anticonstitutionnelles..

    M’est d’avis que c’est fait exprès et dans le style Bouteflika : créer le vide et l illégalité pour déstabiliser les esprits et laisser la porte ouverte à toute les dérives

      Zaatar
      24 mars 2019 - 9 h 17 min

      C’est le cirque de H’mida, cela près de 60 ans qu’il donne des représentations…en Algérie.

    Mosaïque
    24 mars 2019 - 8 h 09 min

    « Rome ne s’est pas faite en un jour ».
    Encore moins Alger ou mieux l’Algérie.
    Espérons que la sagesse l’emportera sur les ambitions de certains « marchands de rêve ».
    Personne ne parle au petit peuple du risque d’endettement évité jusque là. Pourtant, l’institution du FMI est toujours là, prête à bondir sur son ancienne proie.
    Personne ne parle du pouvoir d’achat du citoyen qui ne fait que reculer de jour en jour…
    Les salaires actuels, pour la plupart, correspondent à ceux d’une autre époque.
    Personne ne parle de la situation géostratégique que vit l’Algérie de manière particulière ces dernières semaines. Encore moins du volet sécuritaire.
    Tout cela a été balayé comme par magie…
    Le comble, c’est que les uns crient au loup. Alors que l’autre camp, tente de rassurer ce petit peuple en niant tout cela. Dans cet épais brouillard, il doit y avoir une demi vérité.
    Aujourd’hui, même si beaucoup d’événements semblent se succéder, l’essentiel n’est pas encore dit car toutes ces manœuvres, d’un côté comme de l’autre, ne sont encore que politiciennes.
    Les peuples finissent toujours par se réveiller et se réapproprier ce qui leur appartient. C’est à dire leur destin !

    UN ALGÉRIEN ET FIER DE L’ÊTRE !

      zyriab
      24 mars 2019 - 9 h 30 min

      Très content que malgré toutes les sirènes quelqu’un se réveille et prend conscience des vrais dangers qui nous guettent Les vrais problèmes les questions de fonds de toute évidence n’intéresse personne et mieux servent à cacher les véritables visées néocapitalistes Personne ne pose la question « Quel type de société « On nous propose ? Quel type d’économie ? Les slogans creux et vide de sens sont là juste pour leurrer les foules et comme disait Gramsci « Comment faire prendre conscience à la foule pour en faire un Peuple »

        Anonyme
        24 mars 2019 - 14 h 44 min

        Vous avez tout dit !!
        Merci !!

      Mia
      24 mars 2019 - 11 h 02 min

      Rome n’est pas faite en un jour mais nous ne somme pas à l’ère des romains, nous vivons au rythme de la technologie et du modernisme…..un raisonnement pareil ne fait que dissuader les bonnes intentions et les faire freiner…il faut oser et aller vers l’avant et tout sera plus clair ensuite , des appréhensions n’ont jamais aider quiconque à réaliser son rêve…et notre rêve c’est de construire une republique saine et propre pour laquelle nos martyres allah yarhamhoum ont combattu……

        Anonyme
        24 mars 2019 - 14 h 44 min

        Non, Il fau que ce soit clair dés e début.
        Car à ce rythme, l’Algérie va vers le NEANT.

      Anonyme
      24 mars 2019 - 11 h 43 min

      Il y a une priorite urgente c est le changement radical du systeme politique,il faut remettre le train sur les rails et la destination finale c est la 2 eme republique…tout le reste n est pas urgent..pouvoir d achat..salaires retraites .. et assurances maladie..etc.Tout sera a negocier
      avec le prochain gouvernement elu conformement a la nouvelle constitution…..Voila le chemin a suivre…mais pas avant le changement radical du systeme politique sinon ce sera le chaos et les greves,on l a vu en Tunisie …cela mene a la faillite…

    TARZAN
    24 mars 2019 - 8 h 08 min

    cela signifie qu’il faut gérer l’algérie et les affaires courantes jusqu’au 28 avril (modèle belge du « gouvernement d’affaires courantes » ) . la question qui se pose est que ce passera t-il après le 28 avril? après cette date le ministère de affaires étrangères sera t-il sous la tutelle de l’institution militaire seule capable de gérer les intérêts géo stratégiques et diplomatiques de l’algérie?

    Zaatar
    24 mars 2019 - 7 h 49 min

    Comme on l’avait prévu, H’mida nous dit dezzou maahoum, je ferais ce que j’ai prévu de faire comme je devais le faire aux moments que j’ai choisi pour ce faire. Et ce qu’il a prévu de faire vous le savez? c’est de rester encore au pouvoir…c’est reparti pour un autre tour.

    Sprinkler
    24 mars 2019 - 7 h 29 min

    Gouvernement de la disgrâce, assigné à résidence comme son président, vestiges d’un régime corrompu, comptable de tous les abus, de toutes les turpitudes. Des ministres qui n’ont jamais conjugué le verbe  » servir  » qu’avec leurs intérêts personnels…

      naaja
      24 mars 2019 - 10 h 15 min

      mr Sprinkler pendant des annees que je vous lis et appreciai vos com en ce moment je ne vous comprends plus . dans aucun pays du monde des manifestants gouvernent

        Sprinkler
        24 mars 2019 - 12 h 33 min

        Bonjour à vous Naaja ! Pourtant j’ai toujours été constant dans  » l’estime  » que je porte à ce système indéboulonnable, qui a atteint aujourd’hui le stade de la fossilisation…J’ai toujours été  » modéré  » dans sa critique, pour ne pas  » régaler  » nos ennemis  » historiques  » qui confondent sciemment l’opposition politique et la haine de l’Algérie…Le peuple algérien ( qui ne se réduit pas à des  » manifestants « …) s’est réapproprié son indépendance, de la plus belles des manières. La politique est l’art de gouverner sans les armes et nos inamovibles dirigeants viennent de l’apprendre à leurs dépens…

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