Le ministre de l’Energie qualifie de «grand succès» l’accord de l’Opep

Opep Energie
Lors de la la réunion de la 176e Conférence de l'Opep. D. R.

Le ministre de l’Energie, vice-président de l’Opep, Mohamed Arkab, a qualifié de «grand succès», la réunion de la 176e Conférence des pays de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), qui s’est tenue hier, lundi, à vienne.

«La réunion de la Conférence de l’Opep qui s’est tenue hier a été un grand succès. Pour ce qui est du marché pétrolier, nous sommes d’accord pour prolonger l’accord de réduction de la production des pays Opep et non-Opep de 1,2 MBJ au 31 mars 2020», a dit le ministre en poursuivant que «Ceci aura sans doute un impact très positif sur l’équilibre du marché pétrolier et permettra de réduire de manière substantielle l’excédent des stocks mondiaux de pétrole».

Arkab a ajouté que «le second résultat très positif est l’accord sur un projet de cadre de coopération à long terme entre les pays de l’Opep et les pays non-Opep. Ceci permettra d’ancrer cette coopération et de la structurer et d’attirer d’autres pays producteurs de pétrole». «L’Algérie a joué un rôle important dans la recherche d’un consensus et dans l’élaboration du projet final», a relevé le ministre.

Il a, également, ajouté qu’il «a été décidé de tenir la prochaine conférence les 5 et 6 décembre prochain à Vienne». «Ceci nous permettra, a-t-il précisé, d’évaluer à nouveau les conditions du marché pétrolier et de prendre les décisions idoines, si nécessaire.»

Entre temps, le JMMC, dont l’Algérie est membre, se réunira régulièrement.

C. P.

Comment (6)

    Anonyme
    8 juillet 2019 - 18 h 23 min

    L’OPEP a toujours été une organisation politique et l’Arabie en a toujours été sa principale inspiratrice jusqu’à ces temps derniers. Les autres, les petits, suivent…et font comme si tout allait bien !
    Sachant que nous avons besoin d’un baril à plus de 80 dollars, pour équilibrer notre budget, je me demande si le « succès de l’OPEP » est aussi le nôtre? Etant donné que notre économie dépend quasiment à 90%, du pétrole comme chacun sait. Un baril à moins de 60 dollars, comme c’est le cas actuellement (57,70 $ aujourd’hui), n’est pas suffisant. La solution consisterait à réduire la production pour faire remonter le prix du baril. Mais voilà Trump ainsi que Poutine n’en veulent pas. Un prix bas convient très bien à Trump car il satisfait ses électeurs américains. Et Poutine avec un baril à 60$, il rentabilise ses installations en direction de la Chine qui devient son principal client et de l’Europe du nord et du Sud. Quant à l’Arabie depuis l’affaire Kachoggi, elle ne veut pas déplaire à Trump qui préconise un prix bas.
    Croire que cette OPEP est une organisation charitable…et solidaire qui ne fait pas de politique, c’est du domaine de la crédulité.

    Brahms
    5 juillet 2019 - 3 h 43 min

    Le pétrole c’est le sang de la terre. Or, tous ces pays qui pompent le pétrole n’ont que des pauvres citoyens n’arrivant même pas à trouver un travail correctement payé pour construire leur avenir. En réalité, les pays consommateurs s’enrichissent plus vite que les pays producteurs grâce à une triple fiscalité soit un taux de 62 % taxes à la pompe à essence. Donc pour 100 €, d’essence ou de gasoil, cela donne 62 €, qui vont dans la poche du Trésor public. Ils ont également une monnaie plus forte euro, dollars. Le pétrole n’apporte que malédiction, gabegie, gaspillage, sous développement, pollution, corruption, aux pays producteurs. Regardez le Vénézuela aucun développement, Nigeria une junte au pouvoir + misère sociale, Gabon tout a été siphonné par les Bongo pour acheter des chateaux à Paris, Belgique coûtant une fortune en entretien et impôts.

    Yes
    5 juillet 2019 - 0 h 44 min

    Oui,zaatar. Ils n’ont que pétrole et gaz dans la tête.
    Ya Mr arkab,vous n’êtes pas ministre du pétrole,vous êtes ministre de l’énergie!! Oubliez un peu ce gaz,lisez ce qu’a écrit tewfik hasni: » le peu de pétrole et gaz qu’on a suffira à peine à satisfaire la consommation nationale d’ici a 2030″!! C.-à-d. demain.
    Foncez vers les enr,l’énergie solaire bon dieu!! De quelle école vous êtes sorti Mr arkab?? Les pays froids du nord produisent 1000 fois plus f’enr que nous. Et vous chantez à chaque occasion que nous avons l’un des plus gros potentiels en énergie solaire sans passer à l’action. Vous nous menez à la ruine.
    1 kWh de solaire coûte même prix que 1kwh issu du gaz! C à sonelgaz d’investir et produire cette énergie comme elle le fait actuellement avec la source gaz,le privé ne le fera pas,n’attendez pas le privé vous perdez notre temps. Le privé investit dans les chips,poudre de lait+eau= lait,mise en boîte de café…de l’eau,montage de kits,hôtels…avec tous les avantages qui vont avec.. C plus simple,et il a raison; c l’état incompétent qui a détruit les grandes sociétés nationales qui fabriquaient tout pour offrir le marché à ce privé. Ils ont détruit sonatiba,dnc,sorecal pour créer haddad; détruit sonacome,sonelec..pour créer des monteurs de kits skd importés avec des avantages inespérés!! Ils ne paient même pas irg,ni ibs,scandaleux.

    Zaatar
    4 juillet 2019 - 12 h 35 min

    La rente, toujours la rente. Il n y a que ça en tête. Il n y a que ce terme qui nous prend la tête. après la rente on ne sait plus. Tout s’effondre, et rien ne va plus…

    Chaoui Ou Zien
    3 juillet 2019 - 21 h 40 min

    Le gaz lui a surement monte a la tete. “Les stocks reduits” ne representent qu’une excellente occasion pour les pays non-opec tels que les USA d’accroitre leur production sans trop perturber les marches. Notre sahara ne produit pas uniquement du petrole. Un soleil de plomb y a aussi elu domicile et qui dit soleil de plomb dit energie solaire et toutes ses derives. Quand est ce que va t-on finalement comprendre que le petrole n’est pas notre avenir? Peut etre que erg el fhama viendra avec une nouvelle generation.

    Elephant Man
    3 juillet 2019 - 8 h 31 min

    L’Iran par la voix de son Ministre Bijan Namdar Zanganeh tout en soutenant la limitation de production est plus nuancé et dénonce l’unilatéralisme de l’entente entre Ryad et Moscou, reprochant à certains membres de vouloir faire de l’organisation un « instrument politique ».

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