L’élite dans le miroir du Hirak

Chitour maître
Le professeur Chams-Eddine Chitour. D. R.

Par Youcef Benzatat – «Je ressusciterai tant que tu n’auras pas appris à vivre sans maître. Je mourrai le jour où tu passeras de l’humiliation de servir à la grâce d’exister.»(*)

Le professeur Chems-Eddine Chitour, s’exprimant sur les ondes d’un média public, a déclamé en son âme et conscience que la feuille de route imposée par l’état-major, «c’est la voie possible». La réponse de mon ami Kader Harfouche, scientifique et chercheur de renommée internationale, militant sur les premières lignes du Hirak, fut sans concessions : «C’est la course à la brosse, ça se bouscule devant le portillon. Autant le peuple du Hirak est noble et fier, autant ces larves sont viles et veules. La Révolution triomphera. Il se revendiquera d’elle et plus que tous, c’est l’essence même de l’opportunisme.»

Plus loin, notre professeur enchaîne que le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, «doit surtout parler vrai». Une amie militante de premier plan au sein du Hirak, convaincue de la justesse et de la légitimité de son combat, réplique, indignée : «Le Président qui doit parler vrai doit être lui-même un Président vrai, élu par le peuple. Or, il est lui-même une fausse vérité et un vrai mensonge.»

La soumission chez ces «viles et veules» prend aujourd’hui une figure d’anamnèse pour supporter son caractère humiliant, en psalmodiant des litanies à en procurer jouissance et jubilation pour leurs maîtres, à même de leur permettre de savourer ces moments de toute puissance sadique, en échange de l’approbation de leur allégeance.

Se sachant enchaîné dans les reflets du prisme du Hirak, le professeur n’hésitera pas à s’aventurer à vouloir laver sa mauvaise conscience en tirant une salve traitresse contre ses compatriotes exilés volontaires à l’étranger, pour continuer leur combat contre la dictature, afin d’échapper au sort réservé aux hommes et femmes libres qui sont en train de payer leur combat politique dans les geôles de l’imposture. Ainsi, il les qualifia sur ces mêmes ondes de «donneurs de leçons inopportuns, qui vivent à l’étranger et qui se permettent de juger et de donner leurs points de vue sur la situation politique de leur pays», en les défiant à venir en Algérie «vivre à la même fréquence des Algériens» au lieu de «mettre de l’huile sur le feu». Qui mieux placé que mon ami le Pr Nadji Khaoua, exerçant à l’université d’Annaba, pour mieux comprendre la douleur morale qui range la mauvaise conscience de cette élite de service. Pour qui «le système politique mis en place entre 1957 et 1962 n’a cessé de se renforcer au fil des décennies à l’aide de cette catégorie de serviteurs zélés […] Il trouvera toujours des serviteurs zélés qui le maintiendront. Aujourd’hui, sous prétexte de libéralisme économique, ce système offre la meilleure garantie aux puissances extérieures (la France, l’UE, les Etats-Unis, la Russie, la Chine, etc.) pour leur partage du marché civil et militaire en Algérie. Ils l’aideront par leur silence et par leur volonté commune de maintenir l’Algérie comme marché pour leurs exportations. Dans ces conditions, le Hirak n’a aucun espoir à court et moyen termes de réussir à enclencher la construction d’un Etat moderne gouverné par des lois et non des personnes.»

Ce pessimisme de notre ami de l’université d’Annaba nous renseigne sur les capacités de nuisance de ces serviteurs zélés et leur rôle dans la régression qui affecte notre société et qui l’empêche de devenir une nation moderne, développée, libre et prospère. Car ce genre de parasites agit au cœur même des institutions et particulièrement à l’université. Ses convictions ne sont pas déduites d’un vécu aux portes des fréquences de l’opportunisme, mais bien de celles dans lesquelles bat le cœur de notre nation et celui de son devenir. Notre cher professeur d’Annaba subit, en vérité, des représailles de bas étage, non pas seulement en rapport avec son activité de citoyen au sein du Hirak, mais cela dure depuis des années. Ce sont des représailles ordonnées par une seule personne. Cette persécution dure à ce jour malgré ses protestations écrites au rectorat et au ministère de tutelle. La personne en question occupe le poste de responsabilité à la tête de la faculté concernée depuis douze ans, en plus d’être le responsable d’une discipline scientifique à Annaba depuis 40 ans au moins, en passant du poste d’adjoint au chef de département en 1980 sans interruption jusqu’à sa nomination en tant que doyen depuis 2007.

Tous les cadres de l’université, tous les recteurs successifs se sont tus devant cette forfaiture. Bien entendu, le seul à avoir dénoncé cela est le Pr Nadji Khaoua, apparemment rayonnant sur une autre fréquence que celle à laquelle est branché le professeur Chems-Eddine Chitour, pour subir de telles représailles. Cela ne l’empêche pas, pour autant, de participer à des rencontres scientifiques internationales avec ses seuls moyens financiers.

Certainement, ceux qui se sont exilés sous d’autres fréquences, intérieur ou extérieur de la terre patrie, par amour de leur peuple pour le servir, sont tout le contraire de ce que voudrait nous faire croire le professeur Chems-Eddine Chitour et ne voudraient en aucun cas se mêler à ces hordes de mercenaires au service de ce système castrateur de l’émergence d’une nation algérienne à la dimension de son histoire et de la valeur patriotique des hommes et des femmes qui lui ont permis de ressusciter des geôles de l’histoire.

Ceux qui voudraient faire croire que le Hirak est fini, voudraient faire croire que l’espoir qu’il avait fait naître a déjà été atteint. Ils sont, en vérité, mus par la cupidité et n’ont nul égard pour le politique, pour la quintessence de la loi et pour tout sens de l’Etat et de sa souveraineté. Ayant renoncé à la politique, ils se sont ligués avec le système totalitaire pour le servir en asservissant la société et l’Etat, en ayant fait le choix de l’unique et singulière loi de la soumission au lieu de l’anéantissement. Point d’honneur pour ces élites. Elles sont profondément avilies. Plutôt la soumission que l’anéantissement, comme si leur devise était devenue de concert : à quoi sert l’honneur dans l’anéantissement ?

Leurs maîtres ne se sont pas contentés de les dépouiller de leur honneur et de leur dignité dans leur soumission, ils ont été jusqu’à l’achèvement de l’anéantissement des fondements mêmes de l’Etat, pour que la société ne puisse prendre forme et constituer une éventuelle menace pour leur pérennité. A la place, ils ont disposé des coquilles vides, tels des mangeoires pour bêtes de somme, qu’ils engraissaient pour les servir. Où nos élites ne se contentaient de venir que pour s’y abreuver, donnant d’eux-mêmes une image de vomi au peuple qui, lui, pour préserver son humanité, préféra à la soumission l’immolation, la noyade dans les mers ou, pour les plus déterminés parmi eux, l’affrontement de la barbarie de la répression les mains nues. Point d’Etat pour ce système despotique. Les décisions se prennent dans l’ombre, à l’abri des regards. Les coquilles vides données en pâture à l’élite, dans un leurre d’institutions de l’Etat et qui ne leur servent que de mangeoires, font l’objet cycliquement de surenchères pour aiguiser les appétits et renforcer la soumission. Est élu celui qui manifeste le plus d’ardeur dans sa volonté de se soumettre et de glorifier son maître.

Le Hirak, c’est la conscience du peuple. C’est le cri de son manque. Il ne peut cautionner vos kermesses électorales de dupes ! Il réalisera son Etat sur vos esprits calcinés par la lâcheté et le mensonge, à mains nues. Il restituera le débat civilisé à nos Assemblées. Il rendra son droit à la justice. Il fera jaillir le savoir dans les écoles, la santé dans les hôpitaux, les fleurs dans les jardins publics et restituera la poésie à ses libraires. Votre république ne pouvait posséder de qualités pour le représenter. Ses fondations ne reposent sur aucun fondement de notre lignée. L’Algérie est une terre d’hommes libres. Qui ne peut s’accommoder avec la soumission et la servitude.

Y. B.

(*) Mohamed Benchicou, Le dernier soir du dictateur, théâtre, sur une idée de Sid-Ahmed Agoumi, éditions Riveneuve, 2011.

 

Comment (50)

    Souk-Ahras
    21 décembre 2019 - 15 h 10 min

    Chapitre 1 : Du déni de la réalité.
    « Galilée :… nos calculs à nous astronomes, se heurtent depuis quelques temps à de grandes difficultés. Nous y utilisons un très ancien système, qui semble être en parfait accord avec les principes de la philosophie, mais non hélas avec les faits. Vous plairait-il Messieurs de commencer par un coup d’œil sur les satellites de Jupiter … ?
    Le philosophe : Je crains que cela ne soit pas aussi simple. Monsieur Galilée, avant de passer aux application de votre célèbre tube, pourriez-vous nous accorder le plaisir d’une discussion ? Notre thème serait : de telles planètes peuvent-elles exister ? De tels astres sont-ils nécessaires ? L’univers tel qu’il est décrit par le divin Aristote est un édifice d’une telle ordonnance et d’une telle splendeur que nous devrions sans doute hésiter à en déranger l’harmonie.
    Galilée : Eh bien, ces astres aussi impensables que privés de nécessité, si votre Altesse les voyait dans cette lunette ?
    Le mathématicien : Il serait alors tentant de répondre que votre tube, montrant quelque chose qui ne peut être, serait un instrument peu digne de confiance. Vous saisissez ?
    Galilée : je suis habitué à voir ces Messieurs de toutes les facultés fermer les yeux devant tous les faits, et faire comme si de rien n’était. Je montre mes relevés et l’on sourit, j’invite à utiliser ma lunette afin qu’on puisse se convaincre, et l’on me cite Aristote. Mais lui n’avait pas de lunette !
    Le philosophe : Votre Altesse, Mesdames, Messieurs, je me demande vraiment à quoi tout cela va nous conduire.
    Galilée : Il me semble plutôt qu’en notre qualité de savants, nous n’avons pas à nous demander à quoi la vérité peut nous conduire.
    Le philosophe explosant : Monsieur Galilée, la vérité peut nous conduire fort loin. »
    Extrait de « La vie de Galilée » de Bertold Brecht.

    Le déni de la réalité met en évidence les censures, dénégations, présupposés normatifs et rivalités « académiques » ou tout autres, telles que les confusions réductrices et incompréhensions orientées.

    Chapitre 2 : du refus de la vérité et de soi.
    « On ne peut vivre libre qu’en vivant dans le vrai » (Hegel).
    Or, la liberté consiste à accorder sa volonté au possible et au réel, mais en aucun cas aux supputations tendancieuses. Nous détenons la vérité lorsque notre connaissance s’accorde avec la réalité. Cependant, la réalité ne dépend pas de nous, tandis que le « soi » nous est propre : c’est notre conscience, notre mémoire, tout ce qui nous définit. La vérité se trouve d’abord en nous ; ne pas l’accepter, c’est ne pas s’accepter.
    Il est impossible de n’accepter que la vérité qui est en nous, mais il est lâche d’accepter sans jugement tous les faits et « fausses évidences » qui se présentent à nous.

    Chapitre 3 : du Hirak.
    Sa majesté, sa masse, sa discipline, son pacifisme, son élan citoyen, son apolitisme partisan, ébranle les assises du régime des généraux mafieux. Le Hiorak est le « mesmar j’ha » qui lui entrave la gorge ainsi que celles qui jouissent sans retenue à l’idée de son hypothétique extinction.
    À l’exception de celle de mon cher ami Zaatar, un homme honnête jusqu’au bout de ses développements qui a tout mon respect.

    Karamazov
    21 décembre 2019 - 10 h 38 min

    Je pense que si quelqu’un est méthodologiquement constant c’est bien Zaatar qui lui ne louvoie pas et ne prône pas une méthode qu’il ne s’applique pas à lui-même comme d’autres qui selon leur convenance zig et zaguent au gré des aléas. Et au vu de ce qu’on voit c’est bien Zaatar qui est pertinent. Zaatar n’a pas dit: le Hirak est mort, vive le Pouvoir. Comme moua et Abou Stroff qui dès les début du mouvma nous avions dit que ce n’était là qu’un troupeau de tubes digestifs qui revendique une partie de la rente, dopé par la religion et les tangos, sans avoir jamais opté pour le pouvoir. Si nous avions parié sur des gagnants et non sur des losers , ce n’est pas parce que nous sommes de leur coté.

    Si le Hirak se meurt ce n’est pas parce qu’il n’y avait rien à en tirer , c’est la faute aux élites qui ne l’ont pas rejoint ou qui l’ont trahi, nous dit-on. Et pourtant le Hirak n’a pas manqué de suffisance et de conseillers qui se disent eux-même la crème la plus quintessente de l’élite. En quoi les quelques moins émérites auraient-ils affaibli le Hirak ? Si ceux qui l’ont soutenu étaient vraiment pesant ?

    Au commencement on nous a présenté le Hirak comme la réalisation et la convergence de toutes les attentes . Et ces « élites » en étaient parties prenantes. Rappelez-vous donc Addi, Ait Larbi, Zenati, YB, KN, et tout un paquet de sachants ,sans parler des derniers arrivant qui la mort dans l’ âme viennent de rejoindre le Hirak, et ceux qui dernièrement l’ont quitté , ceux qui hésitent et ceux qui tirent au flanc.

    Ces élites ne seraient pas dans la masse hirakienne , elles s’en défendent ici-même , tout en prêchant le contraire. Autrement pourquoi les distinguer de la populace ?

    Je parle ici des élites qui se sont ralliées au Hirak pas de celles qu ‘elles   qualifient d’opportunistes.

    Il y aurait donc une élite pour soi , et même plusieurs. Alors pourquoi leur refuse-t-on d’avoir une conscience pour soi ?

    Si les élites qui défendent le Hirak étaient moins opportunistes que celles qui hésitent ou qui sont du coté du pouvoir et ne travaillaient pas pour elles-mêmes pourquoi se posent-elles elles-mêmes comme élites au lieu de se fondre dans la masse ?

    En vérité , toutes élites font partie d’une seule caste aux deux visages : Ceux qui ont des privilèges et qui parient sur le pouvoir pour les conserver et ceux qui parient sur le Hirak et qui espèrent ainsi en avoir.

    Ce ne sont là que de offres de services !

    youcef benzatat
    21 décembre 2019 - 0 h 28 min

    Analyse de l’élite dans le miroir du Hirak par Kader Harfouche :

     » Dans l’esprit des opportunistes, il n’y a qu’une chose qui compte : faire la balance des rapports de force, et une balance la plus précise qui soit. Dans les moments de triomphe du Hirak, ils se déclarent hirakistes, sans prendre véritablement de risques ni trop se mouiller ; lorsque le régime donne l’impression de gagner, ils balbutient, se renient, et donnent des signaux d’allégeance, discrets, pour ne pas s’aliéner définitivement le Hirak. Maintenant qu’ils jugent que le rapport de force est, définitivement, en faveur du régime, ils se dévoilent, « tuent » le Hirak et se mettent carrément dans la tranchée du pouvoir. Ils cherchent à glaner quelque chose. En fait, ces individus ou parties avaient, jusque là, une équation bien difficile à résoudre : COMMENT MARCHER AVEC LE HIRAK TOUT EN MARCHANT AVEC LE REGIME ? Apparemment, certains ont réussi à forcer la solution dernièrement, pensant que les élections du 12 décembre ont définitivement scellé le sort du Hirak et régénéré le régime. C’est le cas de cette pseudo-élite qui, en fait, naquit et crut dans le sein du système FLN ; ses moeurs ne trompent pas ; elle joue, aujourd’hui, ouvertement la carte du pouvoir qu’elle croit gagnante. Ils n’on jamais cru en ce peuple, ils ont toujours été dans les luttes claniques. Mon expérience de la vie m’a appris que compétence ne rimait jamais avec inconséquence. « 

      Zaatar
      21 décembre 2019 - 5 h 54 min

      Alors c’est limpide. Ce hirak va s’éteindre comme prévu et il nous aura démontré en passant que cette société n’est pas encore mûre pour passer ce cap, et qu’elle ne pourra pas se dépasser pour le moment. Ce qui confirme ce qui a déjà été dit avant avec l’argument des intervenants. Ce n’est donc juste qu’une question de temps, pour le pouvoir, le temps de mettre en place les nouvelles institutions et ca sera bye bye le hirak.

        Souk-Ahras
        21 décembre 2019 - 8 h 36 min

        Zaatar bonjour,

        Raisonnement expérimental : 3 étapes fondamentales :
        1/ l’observation,
        2/ la réflexion,
        3/ la déduction des conséquences possibles de l’hypothèse – celle que tu émets quant à l’extinction prévue du Hirak – qui soient mesurables et susceptibles d’être confrontées avec les faits courants.

        Désolé de te dire cher ami que tu dévies quelque peu de cette démarche en adhérant à une autre à caractère plutôt supputatif.

        L’événement Tebboune ne fait que booster les revendications Hirakiennes. Le régime sera amené, par le fait de la pression continue et « massive » exercée par des millions d’algériens, à négocier son retrait. Les généraux mafieux céderont lorsqu’il auront reçu des garanties « officielles » de non poursuites judiciaires à leur encontre.
        Posons nous la question de savoir pourquoi le sargène Garcia tient un Bouteflika, Toufik, et Tliba en prison et lex « cadre-président » en résidence surveillée à Alger ? Si on parlait de monnaie d’échange ? Rien ne nous empêche de penser qu’une fois les personnes citées livrées en « vrai » à la justice, le gang ne sera plus sous les feux de la rampe et aura tout le loisir de « s’exfiltrer ».

        Bien à toi mon ami.

          Zaatar
          21 décembre 2019 - 11 h 31 min

          Salut Souk Ahras,
          Je sais que tu es également cartésien sous certains angle et que la logique mathématique tient un rang non négligeable dans tes raisonnements, ce que j’admire et respecte bien évidemment. Ceci aussi pour dire que ce qui nous différencie ce sont juste les hypothèses ou les constats fonctions de leurs degré de véracité. A partir du moment ou tu pars avec l’hypothèse de la monnaie d’échange, tu sais bien que je n’ai d’autre choix que d’être en accord avec toi, sachant le raisonnement logique que tu vas tenir. Sauf que, toi tu supposes la monnaie d’échange et moi je vais à dire que ce commandement militaire n’a pas l’intention de partir, ou s’il part il ne le fera qu’après avoir placé ses substituts qui fonctionneront de la même manière. A ce niveau laquelle des deux hypothèses tiendrait la route? Moi personnellement, je dirais qu’à partir du moment où c’est moi le pouvoir, je n’ai nul besoin de monnaie d’échange. Le deal conclu avec Tebboune, notamment en ce qui concerne son fils mouillé jusqu’au cou dans les affaires de cocaïne en dit long. Pour ceux en prison, pourquoi en faire une monnaie d’échange, la condamnation par un tribunal adéquat est plus que facile, on n’entendra plus parler par la suite, silence radio partout. Qu’auront ils alors à craindre. Le reste paraît évident. Et il s’agit juste d’histoires d’intérêts et les chiffres sont tout simplement astronomiques. Bien à toi l’ami.

        Farida
        21 décembre 2019 - 10 h 19 min

        Plus des gens comme toi ignorent le Hirak plus ils seront choques par la realite. Vous etes les gens qui veulent croire que les mensonges sont vrais et que la verite est un mensonge. Des surprises desagreables vous attendent.

          Zaatar
          21 décembre 2019 - 14 h 52 min

          @farida,
          C’est comme le fou qui se croit sage alors que le sage lui même reconnait n’être qu’un fou.

        Abou Ligam
        21 décembre 2019 - 11 h 08 min


        Je n’en reviens pas que le fanatisme appliqué soit érigé au rang de méthodologie.

        Haro sur le baudet. Les procès staliniens sont en cours d’activation. Heureusement qu’il ne s’agit que de transfert de fantasmes . Les apôtres du dogme populiste ont commencé leur inquisition et désignent déjà à la vindicte leurs cibles. Et si ceux qu’ils livrent à la vindicte leur retournaient leur méthode et leur faisaient leur procès ?

        Nous avions dit dès le début quand certains qualifiaient ce mouvma de révolution qu’il ne s’agissait que d’une manifestation de la crise qui secoue le Système. Le Hirak n’étaient qu’une réaction inflammatoire dans le même organisme : Lui et Le Pouvoir ce n’est que du vieux qui se meurt sans pouvoir donner naissance au nouveau.

        Du Hirak ou du Pouvoir, il ne naîtra rien. Et les élites qui l’ont magnifié pour se faire mousser eux-mêmes, n’y ont en vérité pas cru plus que nous.

        Cependant nous n’avions pas dit que le statu quo est éternel. Au contraire il est aberrant et intenable. Sauf que si le changement peut venir plus tard il ne saurait venir que de la décomposition du Pouvoir et du Hirak , et il lui faudrait un certain temps. Une éternité exactement.

      Souk-Ahras
      21 décembre 2019 - 8 h 30 min

      Parfaitement.
      L’opportuniste, ou suiviste hautement intéressé, est dénué de toute dignité. Il n’a pas de parole. Ses principales « occupations » font qu’il ne se renie jamais, mais qu’il se « rallie » souvent au gré des flux et reflux qui lui parviennent en écho. Il se cache derrière un habit qui ne lui sied pas mais qui s’élime avec les temps qui courent.

    fakou
    20 décembre 2019 - 21 h 47 min

    L’élite algérienne est à mon avis coupable du futur génocide de la nation algérienne.
    Je sais que cette accusation va faire réagir beaucoup de personnes et c’est mon but.
    Les mensonges d’Etat sont de plus en plus nombreux et s’affichent sur les journaux.
    Notre élite est coupable parce qu’elle n’arrête pas de brader sur des sujets futiles pour éviter de parler des sujets qui dérangent.
    L’élite algérienne ne joue pas son rôle de lanceur d’alerte. La maison Algérie va brûler dans deux ans et personne ne veut en parler.
    Des illettrés nous dirigent de manière brutale et les intellectuels et les cadres qui détiennent l’information se taisent. Personne n’explique au peuple qu’on l’a programmé pour l’abattoir pour déclencher une guerre civile.
    L’élite algérienne devrait réfléchir au phénomène du hirak. C’est avant tout une preuve d’unité, de solidarité et de rejet contre les traitres.
    Notre pays n’est pas éligible aux prêts extérieurs. Dites-le ! (ou ramenez nous le fric)
    Dans deux ans, l’Algérie sera en cessation de paiement (baisse-des-reserves-de-change-fmi-2022).
    La planche à billets a permis de retarder les échéances de la guerre civile. Mais, à ma connaissance, la planche à dollars n’est pas disponible.
    Dans deux ans, le système ne pourra plus soutenir le taux du DA à Port Said. Ce sera le début de la fin du statu quo social.
    Vont-ils vendre le pays pour gagner encore deux ans ?
    Plus grave encore, on n’aura pas assez de gaz pour produire notre électricité et il n’y aura plus d’exportation dans 10 ans (car on a planifié la mort de la vache à lait Sonatrach).
    Que va faire le hirak quand il découvrira ce qui l’attend?

    Krimo
    20 décembre 2019 - 19 h 42 min

    M. Benzatat,

    Des opportunistes tel que Chemseddine Chitour moi j’en prendrai a plein wagons. Par contre vos references genre « scientifique de renommee internationale » ……… aveugle par le « bach douktourisme » fasse que ce Hirak nous en preserve.

    un ex enseignant de Sétif
    20 décembre 2019 - 18 h 41 min

    Bravo monsieur Benzatat,
    on voit bien que le Hirak est entrain de faire un bon tamisage et que tous rats d’égouts, tôt ou tard, montreront leur museau car il y va de leur survie.
    Ça fait un bon moment que le prof ‘émérite’ Chitour envoie des signaux à travers plusieurs médias pour rappeler son existence au pouvoir.
    je rappelle que Colombo a été recteur du centre universitaire de Sétif et secrétaire général du ministre de l’enseignement supérieur du temps de Brerhi (du temps béni de l’article 120) et les enseignants à cette époque là se remémorent parfaitement les magouilles et les abus de pouvoir de la Issaba de l’époque .
    Lors d’une réunion organisée début des années 90 par le premier embryon de syndicat, les enseignants de Sétif ont remis en main propre à Colombo plusieurs dossiers de magouilles qu »il a sûrement jetés en cours de route au retour sur Alger (à l’époque il roulait en Mazda du ministère). L’actuel député Naamane de Hamas se souvient sûrement de cette réunion qui a tardé jusqu’à 4h du matin car Colombo aime beaucoup parler dans le vide.

    Aussi, heureusement que maintenant n’importe qui peut accéder aux bases de données sur compendex et autres et qu’une simple vérification des travaux scientifiques de ce monsieur le professeur ‘émérite’ comme il aime se présenter aux médias, permet de découvrir l’imposture. Bizarrement sa première publication sur compendex date de 1998 alors qu’il est prof depuis les années 80. Avec quels travaux scientifiques ce monsieur a accéder au grade prof?
    J’imagine qu’il a eu son titre par voie administrative comme beaucoup d’autres magouilleurs.
    J’aimerai aussi lui rafraîchir la mémoire que son premier étudiant en magistère (un certain Bendaoud d’Oran) a mis 6 ou 7 ans pour soutenir sa thèse. C’est quand même fort pour un prof qui se présente comme émérite.
    Je compléterai aussi par une histoire que se racontait les doctorants algériens à Saint Étienne sur la promotion de Chitour (et un certain Bel Abbés) qu’on surnommait la promotion TGV.
    D’autres histoires peuvent réssurgir (sur ce vil personnage) au moment opportun pour le démasquer lui et les autres opportunistes qui vont montrer le bout du nez.
    Vive l’Algérie libre et indépendante. Longue vie au Hirak.

    vérité
    20 décembre 2019 - 17 h 15 min

    Aux doubab qui pullulent ici on vous demande une chose simple: en rentrant chez vous regardez vos enfants droits dans les yeux et vous allez finir par comprendre votre triste réalité

    Redouane
    20 décembre 2019 - 16 h 42 min

    @Anonyme:
    La démocratie est aujourd’hui sur toutes les lévres mais le débat sur  » aprés issaba » est completement absent.
    Les changements de regime pacifique de par le monde se sont deroulés toujours en discutant avec les pouvoirs en place sinont c’est la confrontation sanglante et tragique et cela, le peuple algerien n’en veut pas.
    Le Harak est une chose merveilleuse pour notre peuple mais en restant têtu et « taghanent » , il risque de perdre les formidables acquis que nous avons obtenus. Il est temps maintenant de faire de la politique.

      Zaatar
      21 décembre 2019 - 5 h 56 min

      C’est ce que je disais en tout début. Et je crois que maintenant c’est trop tard. J’en suis même certain.

    Salim
    20 décembre 2019 - 16 h 41 min

    Il a fini a polytechnique et il veut aller au ministère.

      Anonyme
      20 décembre 2019 - 19 h 08 min

      et alors? tu ne penses pas que ca sera une progression normale? La polytech, c’est une reference ….

    Lghoul
    20 décembre 2019 - 16 h 35 min

    Tout simplement demande ouvertement le poste de ministre de l’enseignement supérieur.

      Anonyme
      20 décembre 2019 - 19 h 15 min

      ca sera pas mal! j’espere aussi voir Ferhat Ait Ali comme ministre de l’economie ou un conseiller principal a la presidence.

    Abou Ligam
    20 décembre 2019 - 15 h 24 min

    « L’Algérie est une terre d’hommes libres. Qui ne peut s’accommoder avec la soumission et la servitude ».

    Même Ferhat Mheni dans ses blasphèmes athéo-berberiste n’aurait pas dit ça !

    Ow , on n’est plus arabo-musulman ou quoi ?

      Farida
      20 décembre 2019 - 16 h 47 min

      « Ow , on n’est plus arabo-musulman ou quoi ? » Tu ne vois pas que tu l’es deja ? Comme tes semblables tu es aveugle.

      Zaatar
      21 décembre 2019 - 5 h 59 min

      @Abou Ligam
      On est entre dans une nouvelle ère. Sans changement d’environnement, ni de climat ni de décors. Juste l’état d’esprit.

    Abou Stroff
    20 décembre 2019 - 14 h 43 min

    « Le Hirak, c’est la conscience du peuple. C’est le cri de son manque. Il ne peut cautionner vos kermesses électorales de dupes ! Il réalisera son Etat sur vos esprits calcinés par la lâcheté et le mensonge, à mains nues. Il restituera le débat civilisé à nos Assemblées. Il rendra son droit à la justice. Il fera jaillir le savoir dans les écoles, la santé dans les hôpitaux, les fleurs dans les jardins publics et restituera la poésie à ses libraires. …… » conclut Y. B..
    je ne pense pas que ces envolées lyriques soient le résultat de « l’analyse concrète d’une situation concrète ». je pense, plutôt, qu’elles (les envolées lyriques) indiquent plutôt une impasse dans le cheminement de la pensée, impasse qui est due, en (grande?) partie à une incapacité intellectuelle à saisir une réalité qui n’entre pas dans les schémas « conventionnels ».
    en effet, contrairement à l’auteur, je ne crois pas que le hirak soit porteur d’un projet qui serait aux antipodes du système basé sur la distribution de la rente et sur la prédation qui nous avilit et nous réduit à des moins que rien.
    je pense que le hirak est la concentration et le produit du ras le bol qu’éprouvent tous ceux qui considèrent qu’ils ne reçoivent pas la part de rente qu’ils considèrent être leur dû et qui se défoulent une ou deux fois par semaine pour oublier le vide sidéral qui enveloppe leur vécu quotidien.
    je pense que le hirak (et je m’excuse auprès des certains compatriotes naïfs qui croit au père Noël pour ne pas sombrer dans une profonde dépression) est, d’abord et avant tout, une remise en cause puérile (d’où le slogan « yaetnahaw ga3 » qui est aussi stérile qu’un caillou couvé par un coucou) du pouvoir incommensurable que se sont octroyées les couches (dont le parrain du moment est un certain ahmed gaïd salah) qui dominent le système basé sur la distribution de la rente et sur la prédation.
    cependant, contrairement aux attentes d’idéalistes qui ne savent guère analyser concrètement une situation concrète, cette remise en cause ne peut déboucher, dans les faits, que sur deux, et uniquement deux, voies.
    – un chaos généralisé qui aboutira au dépeçage (programmé par certaines officines) de l’Algérie en tant qu’Etat et Nation.
    – un sursaut révolutionnaire de la part des cercles dirigeants actuels qui sont en majorité composés de militaires.
    car, je persiste et signe: dans une système basé sur la distribution de la rente et sur la prédation, il n’y a ni société civile (au sens de Gramsci), ni citoyens pour la composer et encore moins de partis représentant des couches sociales au intérêts différenciés. il n’y a, en caricaturant un petit chwiya, que des prédateurs d’une part et des tubes digestifs ambulants, d’autre part. or, ni les prédateurs, ni les tubes digestifs n’ont, dans les faits, intérêt à dépasser le système qui les gave ou les nourrit.
    par conséquent, il me semble que, contrairement aux idées farfelues, (du genre « dawla madania machi 3askaria » ou « yetnahaw ga3 » qui ne reflètent guère des contradictions historiquement datées), avancées par certains idéologues, notre seul espoir est que la haute hiérarchie militaire (et particulièrement, les jeunes officiers qui ne sont pas impliqués dans les « affaires ») prenne ses responsabilités historiques en se débarrassant, dans un premier temps, des officiers véreux qui la dévalorisent auprès des algériens lambda, et en prenant, dans un deuxième temps, le leadership d’une dynamique de dépassement du système rentier qui nous avilit et nous réduit à des moins que rien.
    en d’autres termes, je pense que, contrairement aux apparences et aux slogans creux avancés ici ou là notre salut viendra des militaires ou ne viendra pas du tout.

      Souk-Ahras
      20 décembre 2019 - 18 h 11 min

      Ami Abou Stroff je vous salue,

      1/ Comment des personnes douées d’une intelligence majeure, à l’image du professeur Chitour, fortifiée par un vaste savoir, peuvent-ils être ainsi conduits à concevoir et à écrire des choses vides de sens ?
      Les génies les plus puissants, même les plus scientifiques d’entre eux, ne sont pas exempts d’une faiblesse d’analyse. Cette faiblesse est un tribut de notre nature imparfaite.
      Leibnitz, savant pluridisciplinaire, s’aventurant à expliquer l’inexplicable péché originel ; Newton le géomètre, tentant de tirer au clair le ténébreux apocalypse avec le secours des mathématiques ; Fourier, le matheux, se livrant aux combinaisons les plus fantaisistes sur les évolutions cosmologiques en usant et abusant de l’analogie ; Kant, déclarant que l’univers au sein duquel nous vivons, n’existe pas en soi, et n’est par conséquent, qu’une vaine apparence.
      Pourtant, toutes ces éminences « philo-scientifiques » ont passé leur vie à analyser !

      2/ Embrasser la carrière militaire sous entend une loyauté indéfectible à l’institution y afférent et non à un groupement supérieur hiérarchique. Par conséquent, penser à une intervention salutaire exécutée par des hauts officiers intègres et vertueux devient non élligible depuis l’intronisation, hier, de Tebboune aux fonctions de président de la république dans un contexte « légalisé ». Le monde entier en a pris note ; ceci rend de facto caduque et sans effet réel toute velléité affichée par le gang des généraux mafieux de faire intervenir l’armée contre les manifestants au nombre de millions. L’armée du généralissime sargène Garcia (quelques généraux et éléments véreux) n’a ni arguments stratégiques sécuritaires à faire valoir, ni moyens socio-politiques qui lui conférent une telle possibilité de manœuvrer. Dans sa mégalomanie aboyeuse, le sargène a fourvoyé l’institution armée dans un créneau qui n’est pas le sien constitutionnellement. D’où sa précipitation à vouloir organiser les élections du « douzdouz ».

      3/ Deux segments se proposent à vous :
      – l’analyse : décortiquer un ensemble en parties distinctes rendant le traitement aisé en étant au plus près des choses.
      – la synthèse : résumer les chapitres principaux d’une théorie, d’un courant de pensée, d’une démarche ou d’un débat.

      Dans quel segment vous situez-vous selon votre contribution ? Je vous pose amicalement cette question car visiblement, vous déniez la puissance de ce soulèvement authentique de type révolutionnaire pacifique, et sa profondeur citoyenne, qui font trembler le régime militaro-industriel mafieux jusque dans ses fondations.

      Enfin, il y a « l’esprit critique » et « l’esprit de critique ». Vous vous adonnez ostensiblement à la deuxième méthode.

      Amicalement et en toute sympathie.

    Anonyme
    20 décembre 2019 - 13 h 48 min

    On attend de nos élites qu´ils contribuent, chacun à sa maniére et dans son domaine à nous éclairer et nous montrer le chemin optimale, en tenant compte de toutes données sociales, cuturelles et économiques que devrait prendre l´Algérie pour sortir de cette crise multidimenionnelle.
    Pour cela, il est contre-productif de se neutraliser les uns uns les autres en s´insulltant, dés que l´un ne voit pas les choses comme l´autre.
    Au contraire le dialogue dans le respect et l´acceptation de l´autre est nécessaire pour une synergie des compétences.
    Aucun Algérien ne devrait prétendre aimer l´Algérie plus qu´un autre Algérien et, désigner tout autre qui ne penserait pas comme lui comme traitre!
    Arretons de nous déchirer et travaillons ensemble pour changer les mentalités destructrices.
    Donnons à notre pays et ce qui lui a manqué depuis son indépendance politique, à savoir l´amour et le travail.
    Ayons plus conscience de nos obligations envers notre pays que de nos droits qui ne peuvent etre que les conséquences de nos egagements pour l´Algérie.

      WATANI WATANI
      20 décembre 2019 - 14 h 48 min

      @ Anonyme,
      Désolé, mais il y a bien des algériens qui aiment leurs pays plus que les autres et cela est une réalité avant meme l’indépendance territoriale du pays. Sinon comment appèlerez-vous les harkis? Ces algériens qui ont pris les armes contre leurs frères? Comment appeler ces algériens qui ont manigancé avec l’Égypte et la France pour liquider les historiques de la révolution? Ceux qui ont étouffé toute tentative d’instaurer un état de droit? Ceux qui au nom de la religion engorgeaient et assassinaient avec une certaine complicité toute lumière activant dans le sens d’une vraie démocratie? Ces opportunistes qui ont mangé à toutes les sauces et qui achetaient des sièges à l’APN? Ces algériens qui se bousculent pour prêter allégeance aux nouveaux caïds du moment? Je pense que tout ce beau monde possèdent un gène d’asservissement et un besoin éternel d’un maître.

    Che Guevara
    20 décembre 2019 - 13 h 32 min

    Merci Mr Youcef Benzatat, vous me rectifiez si je me trompe. je me référé à la nuit sans fin (depuis 1962 à nos jours) imposée par les croque-mitaines du Pouvoir, je conclu :

    L’épouvantail (grand bouloulou), fait du spectre d’une dictature militaire, d’une justice fantôme, d’une presse zombie, de Partis vampires, recouvert de haillons de barbus et frères musulmans … que l’on dresse dans le jardin d’El Mouradia ou dans le champ de l’Etat Major, pour effrayer les oiseaux ou petit peuple que nous sommes et nous empêcher ainsi de goutter des graines de la liberté et les fruits de nos richesses, EST TERMINÉ.
    Depuis le 22 fév notre mur de Berlin vient de tomber, le mur de la peur, de la crainte, de l’inquiétude, de frayeur … C’EST TER MI NÉ.
    Le temps est venu de construire une 2eme République, un Etat de droit.

    Souk-Ahras
    20 décembre 2019 - 13 h 23 min

    « Le Hirak, c’est la conscience du peuple. C’est le cri de son manque. Il ne peut cautionner vos kermesses électorales de dupes ! Il réalisera son Etat sur vos esprits calcinés par la lâcheté et le mensonge, à mains nues. Il restituera le débat civilisé à nos Assemblées. Il rendra son droit à la justice. Il fera jaillir le savoir dans les écoles, la santé dans les hôpitaux, les fleurs dans les jardins publics et restituera la poésie à ses libraires. » Y. Benzatat.

    Telle peut se concevoir l’hymne à la Vérité du Hirak.

    N’en déplaise aux « tournent-en-rond », aux viles et veules en manque d’auditoire et de renom…
    Les hommes ne sont pas très différents à propos des choses qu’ils considèrent comme mauvaises ; mais ils ont d’énormes différences d’opinion sur ce que l’on peut excuser ou blâmer. L’intelligence se trouve dans la capacité à reconnaître les similitudes parmi différentes choses, et les différences entre des choses similaires.

    Par opposition au mensonge, à l’erreur, à l’illusion, à la malveillance, aux dénégations partisanes, au déni de la réalité poussant jusqu’au contre-naturel déni de soi, la Vérité nous permet de savoir comment sont les choses, ce qu’elles sont… Il y a dans la vérité quelque chose de sûr, de démontré, d’objectif, qui ne relève pas d’un simple accord de type pragmatique tendanciel.  La vérité ne peut donc être ni dictée, ni conventionnelle, car cette étiquette lui conférerait un aspect fâcheusement réducteur. Car de la vérité, je dirais même que c’est une science expérimentale qui nécessite de passer par des phases précises de traitements avant d’être dévoilée comme étant vérité vraie.
    La vérité n’est pas seulement un discours. C’est aussi un pouvoir qui nous permet d’agir sur la réalité.
    La mécanique quantique, en la citant comme exemple, explique bien des phénomènes microscopiques qui échappent à la physique dite classique. Mais elle ne permet pas, entre autre, d’expliquer la gravité. La théorie de la relativité générale d’Einstein, elle, explique la gravitation. Mais on ne sait toujours pas, aujourd’hui, unifier ces deux branches. La physique apparaît ici comme une modélisation du réel, et non comme LA vérité unique sur le monde.

    Le Hirak possède en lui sa foi. Et cette foi n’examine pas, elle ne regarde pas en arrière vers un passé nostalgique mais constitue une lutte pour l’avenir. Il a un but : c’est la gagne !
    Et il y parviendra.

    atargui
    20 décembre 2019 - 11 h 46 min

    A par la critique et l’appel à la destabilisation du pays que savent faire nos intellectuels maison ?

    IhawHaw
    20 décembre 2019 - 10 h 58 min

    Contribution on ne peut plus clair. Sachant que Mr Chitour a été élevé au biberon du système durant des décennies, il est nornal que cette girouette adopte un pareil comportement. Certainement qu’il vise le poste de ministre de l’enseignement supérieur aprés avoir été successivement sécrétaire général de ce même ministère pour être ensuite conseiller d’un premier ministre trés représentatif de la 3issaba. Durant son règne à l’enseignement supérieur il a été (à l’image d’un certain Ouyahia) l’homme des sales besognes en éloignant la crème des chercheurs qu’il insulte aujourd’hui. Ya si Chitour (on le surnommait Colulmbo à l’époque) place aux jeunes (vous êtes septuagénaire) et n’oubliez pas : »tant que Ouled El Mouma sont vivants, les crasses de n’importe qui ressortent dans toute leur laideur en dépit de la brosse à usages multiples ; que ce soit pour brosser dans le sens des poils le maitre du moment ou pour essayer de se blanchir. Ihaw Haw ….aw FAKOU.

      Anonyme
      20 décembre 2019 - 16 h 25 min

      j’espere qu’il deviendra ministre de l’enseignement superior. je ne pense pas qu’il y ai un autre candidat plus qualifie. Il a fait du don travail a la polytech d’el harrach.

        Vangelis
        20 décembre 2019 - 17 h 57 min

        Il suffit de lire votre charabia pour le contredire. Vous êtes le parfait exemple des prétendus étudiants noyautés par le fln et qui ne se lassent pas d’user de la brosse pour une misérable bourse d’études dans les prétendues universités algériennes démolies à dessein par ses ministres incompétents figurent du régime honni.

          Anonyme
          20 décembre 2019 - 22 h 00 min

          j’ai rien compris a ton charabia aussi.

        Anonyme
        20 décembre 2019 - 22 h 45 min

        Quand les poules auront des dents le surnommé COLUMBO deviendra ministre de la recherche scientifique qui cherche toujours et sans jamais trouver. Il faut rappeler aussi la bassesse de ce triste sire qui a accepté de servir sous les ordres d’un chaudronnier (il était alors son secrétaire général) employé par les usines Renault en France. Tous les moyens sont bons pour parvenir à un poste supérieur spécifique.

    ITT
    20 décembre 2019 - 10 h 22 min

    Existent deux sortes de genres humains, les vrais humains qui ne rabaisse jamais devant les oppresseurs, l’exemple de nos vrais combattants et Chahid, et l’autre sorte, descendant des chiens est pour un os il vend sa patrie et sa famille avec, nous souhaitons êtres de la première sorte

    Karamazov
    20 décembre 2019 - 10 h 17 min

    Wouawouw ! Quand je disais que le Hirak est un mouvement messianique et je parlais de ses apôtres qui lui faisaient une théologie je ne croyais pas , à cause du doute scientifique qui m’habite ( en un seul mot), que je pouvais avoir complètement raison.

    J’ai été captivé part ce texte qui a failli me faire une foi de charbonnier et je me suis senti emporté par la narration. Je me voyais en pleine bataille navale donnant des coups d’épées, dans l’eau, et sabrant les flots , comme Sidna 3ali fi ghazawetihi à la bataille du chameau : tiens prends ça dans ton qamum que je criais … aux sardines effarouchées .

    J’étais tellement emporté par la verve vengeresse que j’ai cru y être pour de vrai . Je me serais cru en plein …. En plein Hirak , si….

    Sauf que y’a pas de « si » . Je ne prends jamais ces trains-là pour gogos .

    Cependant , un instantané, un instantounet, ces mots ont égratigné ma mauvaise conscience de contempteur invétéré du Hirak dès son apparition . Sauf que blessure de loser n’est pas mortelle. Je dirais même que cela a suscité en moi un peu de compassion.

    De compassion c’est tout moua,. Quand je les vois mordre la poussière à pleines dents je suis pris, en pleine jubilation, d’un élan ghafourique.

    Vous ne l’emporterez pas au paradis, qu’il leur dit.

    Eux non ! Mais nous il nous y a kamim conduit avec ces invectives et ses renvois aux gémonies, qui sont les derniers remparts pour ceux qui ont perdu. Il ne pouvait pas après nous avoir tant éprouvés au dessus de nos forces nous lâcher au bout du désert comme Moïse, et ne pas nous déposer à la porte de la terre promise par le mouvement messianique, le Hirak, vous l’auriez compris .

    Té, à propos de paradis, relisez donc le dernier paragraphe et dites-moua à quoi il vous fait penser. Un indice ? Il ne lui manque que les fleuves de vin . Et les houris,oui .

      Kamal
      20 décembre 2019 - 16 h 43 min

      Le HIRAK sera toujours present chaque semaine 12 mois sur 12 jusqu’a ce qu’on enterre tout le monde je te le jure.

      Krimo
      20 décembre 2019 - 16 h 44 min

      Karam(zov)

      « Doute scientifique qui m’habite » T..z ya masser, qu’est ce que ta science infuse vient foutre la dedans si ce n’est ta condition de suffisance qui n’a rien vu venir et qui s’essaye dans « l’auto-conviction » en cours de chemin d’un mouvement que tu n’as pu imaginer dans tes reves les plus fous.
      « Les fleuves de vin ……. et les houris » . Continue a t’abreuver malgre toi a Darusalam et aux Abou Schkoupi incredulement juste pour justifier ta stature de non etre …… T’es convaincu alors pourquoi cherches-tu a convaincre l’autre????? T’appelerais cela comment …. petit echo de duplicata de Pap El Oued.

    lhadi
    20 décembre 2019 - 9 h 56 min

    Il ne faut jamais perdre de vue que l’objectif final d’un débat, et ce quels que soient nos différends, est d’en sortir plus forts, plus proche, plus unis et plus confiants. L’abolition des différences et des soupçons mutuels ainsi que la mise en oeuvre d’une ligne politique définie en commun devraient être en permanence le principe qui nous guide.

    Un homme responsable doit parler de manière responsable. Il préfère cela, donc évite les discours démagogues. Il ne doit pas exciter les foules. Il doit faire en sorte de ramener l’esprit de réconciliation….Dans le contexte actuel, la démagogie n’est pas appropriée.

    Tout au long de notre histoire, les héros nationaux ainsi que tout notre peuple ont travaillé à faire tourner la roue de la vie. De la cire séchée et de la rouille la bloque encore mais nous avons réussi à la faire grincer, à la mouvoir d’arrière en avant et nous vivons dans l’espoir confiant qu’un jour nous parviendrons à lui faire effectuer un tour complet afin que les exaltés s’écroulent et que les méprisés s’exaltent, non – afin que les exaltés et les damnés de la terre vivent en égaux.

    Consacrons nous donc, encore et toujours, à oeuvrer à l’architecture d’un Etat fort, d’une république solide, d’une Algérie une et indivisible dans toute sa diversité ; une Algérie apte à faire face aux défis et aux enjeux qui l’assaillent ; une Algérie conquérante dans ce monde de globalisation politiquement et économiquement injuste.

    Quand nous agissons ensemble, en tant que peuple, avec discipline et détermination, rien ne peut nous arrêter.

    Fraternellement lhadi
    ([email protected])

      Farida
      20 décembre 2019 - 16 h 44 min

      On ne perdra jamais notre objectif final: SYSTEME DEGAGE.

        Anonyme
        20 décembre 2019 - 23 h 21 min

        ok SYSTEM DEGAGE, mais on n’acceptera jamais votre system.

          Farida
          21 décembre 2019 - 10 h 26 min

          Tu n’accepteras pas lequel, celui du peuple ?
          On sait que tu n’en fais pas parti depuis 62.

    Redouane
    20 décembre 2019 - 9 h 51 min

    Mr YB, vous êtes aveuglé par ce « jusqu’au-boutisme » qui ne laisse aucune place au débat d’idées.
    Depuis quand Mr. Chitour est chiyate. Si vous n’êtes pas de son avis, alors donnez-nous « vos Solutions »
    Seulement critiquer et polemiser ne suffit plus. La fanfaronnade n’a jamais nourrit son homme.

      Anonyme
      20 décembre 2019 - 12 h 38 min

      @Redouane Jusqu’au-boutisme?? Il ne faudrait pas viser la démocratie mais se contenter d’un soupçon de démocratie?? C’est ça, et même ce soupçon on l’a même pas!!

        Anonyme
        20 décembre 2019 - 16 h 51 min

        Mr YB, vous êtes aveuglé par ce « jusqu’au-boutisme » – Ce sont eux les corrompus qui ont utilisé le jusqu’au boutisme pour nous imposer un fantoche rejeté par le peuple et maintenant, ils cherchent la prochaine étape pour nous rouler dans la farine. Mais le HIRAK restera toujours vivant. Jamais ils ne rentreront dans la bergerie. FAKOU.

    youcef benzatat
    20 décembre 2019 - 9 h 47 min

    Nadji Khaoua

    «La trahison des Elites».

    Dans un article publié au début du mouvement populaire de rejet du pouvoir tel qu’il est, j’avais développé succinctement «La trahison des élites» en Algérie. Cette trahison est orientée depuis l’émergence de l’État indépendant, contre toute ouverture démocratique préparant la construction d’un État Moderne que gouverne la Loi applicable envers tous, non un État dont les lois sont dominées par des individus, qu’elles que soient leurs prérogatives, leurs trajectoires personnelles ou leurs fortunes.
    La trahison des clercs (dont le cas parmi des milliers, des dizaines de milliers d’autres) dont la contribution ici même de Mr Y. Benzatat nous donne un exemple en citant le dit «Pr Chitour», a toujours consister en l’approbation bruyante et silencieuse, soumise jusqu’à courber l’echine au ras du sol, des actes aussi néfastes que possibles que peuvent être les décisions et les politiques contre-productives du système politique.
    Plusieurs autres exemples peuvent être citer, comme celui des Recteurs de l’Université d’Annaba, tous soumis à part un seul cas par ailleurs n’ayant pas pu résister plus d’une année dans ses fonctions car voulant s’opposer au piétinement de la réglementation universitaire (Mr Seddour Mostefa), les Doyens, designes souvent par des réseaux occultes intéressés, au mépris des exigences légales et sous couvert politique, comme cet individu semi – inculte gérant toute une discipline scientifique comme les sciences économiques depuis au moins 40 ans à Annaba sans qu’aucun de ses supérieurs, les différents Recteurs, ni aucun des prétendus «membres des successifs Conseils Scientifiques» de la Faculté d’Annaba, ne s’y soit jamais opposé, ne serait-ce qu’en demissionnant.
    Souvent, cette pseudo-élite traitresse de la construction d’un État Moderne, fait oublier ses accointances intéressées avec les appareils politiques et bureaucratiques du système en recouvrant de ses titres academiques sa complicité antérieure matérialisée par ses anciennes fonctions dans les structures centrales du système politique. C’est le cas, par exemple, du dit «Pr Chitour».
    Son étude détaillée, de son rôle de blocage de la construction de l’Etat moderne en Algérie qui justifie amplement son qualificatif de «pseudo élite traitresse» est à faire et à diffuser au monde.

    Pr Nadji Khaoua
    Annaba

    Zaatar
    20 décembre 2019 - 9 h 28 min

    Mr Benzatat. C’est ce qu’on a toujours dit. Il n y a que de l’opportunisme, de l’hypocrisie, de la malhonnêteté enveloppés dans de l’égoïsme qui se trouve lui enfoui dans nous gènes. Ne cherchez pas midi quatorze heure une explication à cela c’est tout à fait naturel. C’est le temps et l’environnement dans évolue ces êtres et ces phénomènes qui tassera les choses. C’est ce qui a été constaté et se constate encore dans bon nombre de démocraties et de pays dans cette même voie. Au sein même du Hirak, tekdheb 3alik, ils ne veulent pas de leaders et de représentants sous prétexte que ce sont des opportunistes, ce qui est vrai dans ce sens, mais au fond c’est beaucoup plus la tentation à profiter de l’aubaine et faire partie de la classe du dessus en devenant un des responsables d’un certain rang du pays. Tous ou du moins la majorité ont cette ambition. Vous me direz que c’est légitime oui, mais alors se pose la problématique de la sélection et c’est ca qi prendra du temps….si on le pouvait on aurait Pose la question a Napoléon Bonaparte.

      Krimo
      20 décembre 2019 - 17 h 14 min

      Zaatar,

      Comme tu le sais tres bien ne serait-ce que depuis la Mexicaine : aucune revolution n’a echu a ses geniteurs, cas particulier de la Cubaine si l’on fait fi du Che …
      Personne ne veut de « commandatore » en l’etat actuel ….. la roue tourne si vite et le mur subrepticement va s’eloigner parce que toutes les c…. du possible ont ete commises en un laps de temps assez court qui defia meme les regles de l’histoire . Le rital dit « chi va piano va sano, chi va forte va morte »

    Sansylo
    20 décembre 2019 - 9 h 24 min

    Mr YB , votre post nous amène du baume au coeur et fera aussi réfléchir ceux qui doutent encore de la volonté et bravoure intrinsèques du Hirak .

    Votre dénonciation de tous ces charognards confortera , en effet , la Révolution dans sa marche en avant pour déboulonner ce pouvoir militaire .

    Bravo monsieur Youcef Benzatat pour votre clairvoyance !!!!!!

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