Un Hirak qui ne s’organise pas échouera

mouv Elisée Reclus
Le Mouvement populaire gagnerait à s'auto-organiser. PPAgency

Par Kaddour Naïmi – Un géographe et militant actif de la Commune de Paris de 1870, Elisée Reclus, déclara en substance (citation de mémoire) : une personne qui donne au peuple des indications erronées est aussi criminelle que celle qui donne de fausses informations à des navigateurs. Ajoutons que cette criminalité est d’autant plus grave que la personne en question se proclame «amie» du peuple ou du navigateur. En Algérie, depuis longtemps, et notamment depuis le déclenchement du Mouvement populaire et jusqu’à aujourd’hui, combien de personnes, notamment celles qui se considèrent «expertes», ont donné et donnent au peuple des indications pour lui permettre d’agir correctement afin de concrétiser ses revendications fondamentales ?

Loi fondamentale

Une semaine après le surgissement du Mouvement populaire, l’auteur de ces lignes a signalé, puis a répété dans toutes ses contributions, une loi fondamentale. Elle est observable empiriquement, quel que soit le pays.

Tout mouvement populaire contestataire qui ne se dote pas – de manière libre, démocratique et autonome – de sa propre auto-organisation territoriale, pour produire un programme d’action commun, à défendre par des représentants élus sur mandat impératif afin de constituer un agent social disposant d’un poids significatif et opératoire dans le rapport de force avec son adversaire étatique, ce mouvement populaire est voué à l’échec. Dans le meilleur des cas, le mouvement servira comme masse de manœuvre pour l’apparition d’une nouvelle caste dominante, moins dominatrice que la précédente, mais néanmoins dominatrice. Et si, par hasard, ce mouvement populaire contient des éléments qui veulent absolument le voir autogérer son action, ces éléments ont connu l’un de ces deux sorts :

1- écrasés dans le sang. Tel fut le cas des révolutions les plus significatives : la Révolution française, dont la caste victorieuse jacobine, avec le «révolutionnaire» Robespierre, envoya à la guillotine les hébertistes, babouvistes et «enragés» ; la révolution russe, dont la caste victorieuse bolchevique, dirigée par Lénine et Trotski, envoya l’armée «rouge» massacrer les réels partisans des soviets à Kronstadt et en Ukraine ;

2- étouffés par la bureaucratie, appuyée sur la force militaire : ce fut le cas de l’autogestion ouvrière et paysanne en Algérie, après l’indépendance.

Par conséquent, toute invitation à poursuivre les marches hebdomadaires, en leur tressant les éloges les plus démagogiques, sans rappeler l’indispensable et vitale auto-organisation du mouvement, ces invitations sont-elles autre chose que des manières de pousser le mouvement dans l’impasse ? Cette tactique permet à des «experts» ou «militants» de terrain d’occuper une place dans les institutions étatiques, d’une part ; on le constate déjà. D’autre part, cette tactique pourrait créer un «chaos» susceptible de faire intervenir, pour établir la «démocratie», des armées étrangères qui installeraient leurs laquais comme nouvelle caste dominatrice dans le pays.

Constat

Comme dit auparavant, une semaine après le déclenchement du Mouvement populaire en Algérie, l’auteur de ces lignes publiait un article dont le titre était on ne peut plus clair : «Du cri à l’organisation»(1). Il ne s’agissait ni d’une prophétie, ni d’une manière de prendre un désir pour réalité, ni de déclaration d’«expert». Le texte était simplement le résultat de plusieurs aspects de l’auteur : 1- il avait entrepris un doctorat de recherches en sociologie concernant le processus de transformation de révolutions en contre-révolution, examinant comparativement la Russie et l’Algérie(3) ; 2- il participa activement au Mouvement social de 1968 en France(2) ; 3- il passa des années à approfondir ses connaissances sur les mouvements populaires : surgissement, réussites et échecs, notamment concernant la révolution du XXe siècle la plus importante en termes de réalisations conformes à l’idéal proclamé(4) ; 4- enfin, il suivit avec attention les diverses soi-disant «révolutions colorées» et leurs résultats ; 5- il participa sur le terrain au Mouvement populaire à Oran, en réalisant un documentaire sur les marches, et un second sur un forum citoyen(5).

Voici les éléments qui permettaient de comprendre, dès le surgissement du Mouvement populaire en Algérie, que les manifestations de rue, aussi grandioses qu’elles pouvaient être, restaient absolument insuffisantes si elles ne se dotaient pas de leur complément indispensable : une auto-organisation en force sociale significative, sous forme de comités (ou assemblées) de base territoriale, fédérés en un comité (assemblée) national, pour établir un programme d’action commun, à défendre par l’élection de représentants sur mandat impératif.

Depuis le 29 février 2019, l’auteur de ces lignes n’a jamais cessé de rappeler et de souligner la nécessité de l’auto-organisation telle que décrite ici(6). Progressivement, il devenait clair que ce genre de rappel était un «cri dans le désert», comme le reconnut l’auteur lui-même, en proposant des hypothèses d’explication de cet état de fait(7).

Ce qui est non pas surprenant, mais dans la logique autoritaire hiérarchique, c’est de constater le nombre de membres de ce qu’on appelle les «élites» algériennes qui ignorent ou occultent sciemment, depuis le début jusqu’à aujourd’hui, soit onze mois après, ce problème de l’auto-organisation d’un mouvement en agent social structuré de manière autonome afin de constituer un réel poids dans le rapport de force social l’opposant à son adversaire étatique. Ils se contentaient, et continuent à se contenter, de débattre de problèmes secondaires, jusqu’à prêter attention à un chroniqueur, érigé en écrivain par une caste d’outre-Méditerranée, pour examiner ses arguments, d’une superficialité que seuls des adorateurs d’institutions littéraires oligarchiques peuvent considérer. Ignorent-ils ou ont-ils oublié comment les imposteurs de l’intellect se démasquent toujours par les organes soi-disant d’information, en réalité de conditionnement, qui les paient ?

L’important est de constater où en est le Mouvement populaire, en dépit de ceux qui prennent leur désir pour la réalité, par ignorance, même s’ils se présentent en «experts». A propos de ces derniers, posons la question : en quoi consiste le soutien du peuple dans ses revendications légitimes ? Est-ce à chercher à régler ses propres comptes personnels d’«expert» avec les membres du régime étatique, dans le but (inavoué, bien entendu) de prendre leur place, ou à aider le peuple à se doter de sa propre auto-organisation pour réaliser sa propre émancipation ?

Perspectives

Est-ce à dire que le Mouvement populaire a échoué ? Oui et non.

Oui, parce que ses revendications fondamentales n’ont pas été réalisées, tout au moins jusqu’à présent. Non, si ce Mouvement populaire prend conscience de ce qui lui manquait, et lui manque encore : cette auto-organisation le transformant en agent social doté d’un poids significatif dans le rapport de force avec l’institution étatique. Ce processus structurel exige des efforts, de l’intelligence, de la modestie, de la persévérance, du travail au quotidien, de l’étude, de la patience, de l’activité dans tous les domaines de la vie sociale, une transformation collective et individuelle dans les valeurs et les normes, en se basant sur le triptyque : liberté, égalité, solidarité, et en visant à l’autogestion (terme pour désigner le gouvernement du peuple, par le peuple, et pour le peuple). N’est-ce pas là l’authentique changement social et individuel, l’authentique révolution, pour employer ce terme si ridiculement galvaudé ?

Alors, avec le temps et l’énergie indispensables, le Mouvement populaire surgi en février 2019 pourrait concrétiser finalement et réellement l’idéal revendiqué : une Algérie de démocratie gérée et au service du peuple.

  1. N.

[email protected]

(1) Voir «Sur l’intifadha populaire en Algérie 2019», https://www.editionselectronslibres-edizionielettroniliberi-maddah.com/ell-francais-sociologie-oeuvres-sur-intifadha-algerie-2019.html

(2) La présentation de thèse n’eut pas lieu, l’auteur préférant s’occuper d’autre chose que d’enseigner dans une université dont le rôle principal est de former les futurs membres des castes élitaires dominantes.

(3) La présentation de thèse n’eut pas lieu, l’auteur préférant s’occuper d’autre chose que d’enseigner dans une université dont le rôle principal est de former les futurs membres des castes élitaires dominantes.

(4) «La (méconnue) plus importante révolution du XXe siècle» in «Vers l’intifadha populaire en Algérie 2019», https://www.editionselectronslibres-edizionielettroniliberi-maddah.com/ell-francais-sociologie-oeuvres-vers-intifadha-algerie-2019.html

(5) Voir respectivement https://www.youtube.com/watch?v=6syXIhNSXqQ et https://www.youtube.com/watch?v=CZgiMergUX0

(6) Reconnaissant qu’un petit parti politique a toujours, lui aussi, appelé à l’auto-organisation : le Parti socialiste des travailleurs.

(7) «Sur l’intifadha populaire en Algérie 2019», o. c.

 

Comment (49)

    ZORO
    12 février 2020 - 8 h 02 min

    @Comrad Karamazov
    ZORO est le plus heureux sur ce site, il a voté pour Teboune notre president qui a grandi a Trig errakaba ,là ou je suis né ainsi que Kaddour Naimi,doigt bleu ,ciel bleu, be happy don’t worry everything is beautiful, Teboune a maintenant la baraka du marabout de notre quartier Elgraba ,Sidi Mohammed
    .Comme en 62 où nos parents avaient acheté le poster des 5 Ahrars ou Amazigh, (le mot amazigh n existait pas a l epoque) je répèté l histoire en suspendant un grand poster de Si Abdellajid dans mon salon.
    Quant au Harak , je vois qu ils sont tres patients ,ils peuvent donc attendre d ici 5 ans a condition de ne pas rater les prochaines elections, sinon ils deambuleront éternellement dans les rues Alger sans que la chaussé ne sente la moindre gêne.
    Signe ZORO. .Z…

    Karamazov
    11 février 2020 - 14 h 38 min

    KN a beau traire son bœuf par tous les bouts sans résultats , mais il s’acharne kamim.
    ….

    Nous on lui a spliké en long, en large en diagonale et de travers que le Hirak est un troupeau de tubes digestifs ambulants, un mouvement messianique incantatoire, une branlade populacière, une réaction auto-immune, mais il n’en démord pas.

    Et même, ya Boundyou, s’il s’organisait , que pourra-t-il donner , qu’a-t-il à donnassé ? Notre société a montré tout ce qu’elle a dans le ventre : de Khalida enni à Na3ima Salhi en passant par Tata Lwiza Zoubida et Amira.

    Et vous croyez , comme on n’a pas cessé de vous le dire depuis le début du mouvement, que tout ce « beau monde » va renoncer à son pré-carré pour se dissoudre dans cette branlade, qui ne représente que la masse électorale, et seulement quand il lui arrive de voter ?

    On vous a dit que dans une société, comme la nôtre, qui se shoote à la rente et à la religion : rien ne se perd , rien ne se crée , rien ne se transforme. Illa bi idni allah byensour !

    Anonyme
    11 février 2020 - 8 h 06 min

    Ceux qui croient que le manque de réussite du Hirak est du à son manque d’organisation n’ont rien compris à ce système. Imaginons un instant que les millions de Hirakistes d’Algérie ont élu un seul représentant. Imaginons cet élu partir chez Tebboune pour lui dire de céder sa place, d’écarter l’armée car on veut un état civil et non militaire et on veut aussi que la justice soit indépendante etc… J’imagine Tebboune leur répondre « pas de soucis!! » « maintenant que vous êtes organisés, j’ai tout de suite peur de vous, je vais me casser et je vous promet que l’armée n’interviendra plus!! »
    Arrêtons de rêver, si un système n’a pas peur de millions de personnes dans la rue, il n’aura pas peur de leurs représentants!!

      Pourquoi l'auto organisation ??
      11 février 2020 - 10 h 19 min

      Ya tonton @Anonyme 11 février 2020 – 8 h 06 min , il ne s’agit pas d’élire une seul représentant du hirak comme tu dis, mais de l’auto organiser pour en faire, durant la transition, une vraie force unie et unique d’opposition et de proposition pour lui donner des perspectives et pour l’accompagner dans l’élaboration de sa propre feuille de route consensuelle à imposer au pouvoir lors de négociations éventuelles ! Il faut que le hirak soit prêt à négocier sérieusement ses revendications ! Pour cela il faut qu’il se constitue en force unique d’opposition durant la transition ! Voilà pourquoi , entre autre , il faut que le hirak s’auto organise en urgence !

        En somme, vous demandez au Hirak...
        11 février 2020 - 15 h 14 min

        …de s’organiser pour obtenir quelques miettes d’un pouvoir illégitime !
        Ce que vous proposez peut convenir aux khobzistes, cachiristes et autres baltaguis, mais pas au Hirak qui revendique autre chose que le cachir, une société de droits !!

          Pourquoi L'auto Organisation ??
          11 février 2020 - 15 h 50 min

          Ya l’internaute tonton @en somme vous demandez au Hirak…11 février 2020 – 15 h 14 min , négocier n’est pas dialoguer . Négocier en position de force avec l’union du hirak autour de ses délégués représentera une force d’opposition et de proposition pas pour avoir des miettes ya kho, mais pour porter haut et fort les revendications du hirak ! Les délégués du hirak ne sont pas du niveau « cachir », ya kho ! c’est toi et tes amis qui êtes amateurs de miettes … de cachir !

      Zaatar
      11 février 2020 - 13 h 42 min

      Par conséquent Mr Kaddour Naimi n’a rien compris au système.

    lhadi
    10 février 2020 - 22 h 40 min

    Contrairement aux myopes tête penchée sur l’entêtement, il est aisé de noter que l’Algérie a besoin d’une profonde rénovation de son système d’obédience soviétique devenu inadapté aux réalités de notre époque qu’aux attentes de nos concitoyens.

    L’Algérie est au bout du gouffre. Et il lui faut des réformes politiques et économiques qui se traduiront par une libération de l’initiative individuelle et une ouverture importante de l’économie nationale.

    Le passage d’une économie planifiée et quasiment autarcique à une économie de marché ouverte sur les marchés mondiaux permettra au pays d’accumuler les excédents extérieurs et d’entrer dans un processus de rattrapage économique accéléré avec des taux de croissance très élevés.

    Ne nous laissons pas abuser par les sirènes du passé. Il importe de s’affranchir de tout dogme idéologique et saisir, sans idée préconçue, les formidable opportunités que nous offre, dans tous les domaines, un monde qui n’a jamais paru aussi ouvert, prometteur, même s’il n’a rien perdu en lui-même de sa complexité.

    La responsabilité exaltante qui doit nous animer sera d’accompagner l’entrée de notre pays dans le troisième millénaire et d’y faire fructifier ses atouts. Ce millénaire s’annonce porteur de bouleversements gigantesque, qui sont probablement la source d’autant de progrès et d’innovations que de drames, de crises, de conflits et d’instabilité.

    J’ai pleine confiance, quant à moi, à la capacité du peuple algérien à relever les défis de tous ordres auxquels il sera confronté et dans son aptitude à jouer un rôle de premier plan dans l’évolution du pays.

    L’Algérie, avec ses cicatrices, ses fractures, ses inégalités, ses exclus mais aussi avec son ardeur, sa générosité, son désir de faire du rêve une réalité, est une nation jeune, enthousiaste, prête à libérer le meilleur d’elle même pour peu qu’on lui montre l’horizon.

    Fraternellement lhadi
    ([email protected])

    à l'attention des cachiristes !
    10 février 2020 - 20 h 17 min

    J’informe les cachiristes qui interviennent ici sur Algérie Patriotique pour nous dire, nous conseiller d’écouter le pouvoir , Tebboune et le général Major Saïd Chengriha en vous faisant croire qu’ils vont tout changer en fonction de ce souhaite le hirak, et bien je leur apprends que le pouvoir ne plus importer du cachir en quantité suffisante ! Le stock est tari et donc il ne faut plus qu’ils se fassent des illusions ! Il n’y aura plus de cachir comme avant , ya el khaoua !

    Alfa
    10 février 2020 - 20 h 03 min

    1er. Le Hirak, tel qu’il est aujourd’hui, me fait rappeler la fable de H. Lafontaine du renard qui use de tous ses subterfuges pour se rassasier et s’accaparer les poules du fermier et ne pouvant pas faire grand chose alors il lui vient d’idée de faire rentrer sa queue par l’orifice de la porte du poulailler et de la remuer continuellement, sa devise « Si je ne peut pas rentrer pour prendre les poules donc je vais remuer ma queue jusqu’au matin pour les empêcher de dormir. »
    Sans complaisance aucune pour les Hirakistes sincère.
    2eme. Un sage un jour avait demandé à ses fidèles de lui ramener chacun un Roseau bien droit et solide, ce qui fut fait, il leur demande ensuite d’attacher tous les roseaux ensemble ce qui fut fait aussi ensuite il demande chacun d’entre-eux de briser l’ensemble des roseaux attaché mais personne n’en est parvenu à le faire. Il leur demande ensuite de les défaire et donna à chacun son roseau et leur demande de le briser tout le monde était content de l’avoir briser.
    Moralité: Ensemble on soulèverait les montagnes aussi immenses soient-elles.
    ou comme disait Lavoisier:  »Donnez moi un point d’appui, je soulèverais la terre. »
    Le chêne et le roseau, A neknou oua la nerraz si on est ensemble.
    Pour finir je conseille de visionner un Film US:  »Even lambs have teeth »
     »Même les brebis ont des dents » en version française. Un film hilarant.

      Zaatar
      13 février 2020 - 18 h 15 min

      Juste pour rendre à Cesar: « Donnez moi un point d’appui et je souleverai la terre » n’est pas de Lavoisier mais d’Archimède.

        Alfa
        14 février 2020 - 17 h 52 min

        Sorry for the mixup

        Abou Langi
        14 février 2020 - 18 h 09 min

        Et H.( Hamid) lafoutine tu ne corriges pas .?

    Souk-Ahras
    10 février 2020 - 20 h 02 min

    Bien qu’étroitement liées et complémentaires, théorie et pratique doivent être préalablement dissociées dans le champ de leur application au Hirak. La pratique du Hirak est contenue dans son mouvement naturel qui ne fait appel à aucune théorie. L’organisation, dans l’acceptation du terme, devant caractériser nécessairement la stratégie juridique, mise au point par un groupe représentatif reconnu, à l’image du PAD ou autre, du combat à mener contre l’illégalité et l’illégitimité d’un pouvoir inique mourant qui s’accroche à ses privilèges par force de répressions.
    Sur quel terrain le pouvoir, incarné par le défunt sargène, a-t-il axé sa contre-révolution ? Celui de la constitutionnalité. C’est donc, normalement, sur ce terrain que l’élite intellectuelle et politique, absente pour l’instant, doit axer le sien, particulièrement sur les dispositions relatives à la légalité et la légitimité.
    Ne nous trompons pas dans la définition du régime algérien prévalant, car lorsqu’il y a vacance de légalité et de légitimité, la dictature s’impose. Cette dernière est encore fortement présente dans certaines institutions de l’État. La répression en vigueur en fait foi.
    S’il est légitime, un pouvoir craindrait-il l’émergence et les manifestations d’un mouvement pacifique qui réclame ses droits premiers naturels et dont la revendication première concerne un changement radical de mode de gouvernance ? Au point d’activer une répression systématisée et illégale ?
    Pas sûr, car la légalité a besoin de légitimité pour s’imposer autrement que par la force. La légitimité, de son côté, ne saurait avoir force de loi sans le secours de la légalité.
    Dans notre cas algérien, légalité et légitimité forment un véritable imbroglio inextricable dans lequel se noie le pouvoir actuel qui a, je surligne, véritablement peur, sachant qu’il ne peut s’identifier en aucune des deux. Toute autre démonstration ou supputation qui tenterait de contredire ce constat ferait montre d’une analyse inconsistante diffractée par le prisme ayant servi à la lecture des événements en cours.

    C’est plutôt à l’élite intellectuelle et politique qu’il revient de se structurer, s’organiser, et montrer concrètement, sur le terrain de la lutte, une combativité franche et soutenue en faisant bon usage de la force d’appui considérable que le Hirak met à son service. Mais pour l’instant, il est regrettable de constater que cette élite brille par son absence sur le terrain de la lutte. Et cette absence cautionne malgré elle les agissements répressifs de l’aile ultra-réactionnaire encore aux commandes de certaines institutions sécuritaires.

    En attendant que cette élite endosse honorablement sa tenue de combat, le Hirak est toujours là, debout, et il déblaie pour la postérité.

    chaoui40
    10 février 2020 - 19 h 18 min

    M. Naimi, vous avez entièrement raison : le hirak est voué à une mort lente et les dirigeants en place le savent très bien. Pourquoi ? Parce que le pouvoir, cet instrument qui permet de changer les choses, se prend. Pour prendre le pouvoir, il faut être non seulement organisé, mais s’appuyer sur une politique économique et une milice … Les Gilets jaunes français sont leur hirak; ils vont nulle part. Le nôtre n’ira pas plus loin. Seuls les rêveurs continuent de croire qu’il permettra de changer les choses.

    Un pays cadenassé comme l'Algérie...
    10 février 2020 - 17 h 39 min

    …sous l’oeil de Moscou des divers doubabs, cachiristes, baltaguis et nouveaux Harkis alimentés tous à la mamelle du pétrole ne peut tolérer un Hirak organisé, identifiable ! Il suffit de voir le sort de ceux qui ont osé se découvrir ! Pas besoin de grands discours ou d’extrapolations savantes pour comprendre qu’on ne peut choisir entre la peste et le choléra. Le Hirak a raison, le fruit Algérie mal traité est sur le point de tomber entraînant dans sa chute toute cette faune qui a fait le malheur de l’Algérie. In Chââ Allah !!!
    Patience et non-violence viendront à bout de tous ceux qui ont souillé l’honneur de l’Algérie.
    Et surtout ne pas confondre un Hiraki (marcheur vers l’avenir) et un Harki (parasite devant l’éternel) !

    Anonyme
    10 février 2020 - 16 h 41 min

    En, à peine une année, l´Algérie est entrain de se transformer radicalement et ce, grace au hirak!
    Toutes les revendications du hirak ne peuvent etre prises en charge en un jour
    mais successivement elles trouveront leur satisfaction.
    Il faut juste etre réaliste et ne pas demander l´impossible!
    La raison d´etre du hirak maintenant et de montrer au président et son gouvernement
    qu´il reste vigilant en attendant que toutes ses revendications soient satisfaites.

    La rengaine de certains "intellectuels" !
    10 février 2020 - 15 h 47 min

    Ya si @Anonyme 10 février 2020 – 14 h 00 min , tu parles comme Addi Lahouari et d’autres « intellectuels » dont des islamistes, qui nous bassinent ceci depuis le 22 février 2019 : .. « il ne faut pas organiser le hirak car le pouvoir, le DRS ne laisseront jamais des représentants du Hirak se réunir et constituer une force, il mettra en prison les délégués etc.. etc.. » ! D’abord malgré les interdictions, il faut que tu saches que le PAD s’est quand même réuni. De plus une révolution (citoyenne ou autre) qui n’a pas de prisonniers ou qui ne s’attend pas à des réactions violentes du pouvoir en place çà n’existe nulle part ! Il n’existe pas de révolution sans accrochages. Aussi, ou bien on est des militants du terrain et on prend des risques comme certains (Karim tabou, Bouragga, Fekhar, Boumala, Samir Belarbi et d’autres encore etc..), ou bien on reste chez soi dernière son clavier ! Les prisonniers d’opinions et politiques sont des militants qui n’ont peur … que de Dieu, et ils le répètent même après leur libération des geôles. Si vous, vous avez peur c’est votre choix !

    LE FAUX HIRAK VA TUER LE VRAI HIRAK
    10 février 2020 - 15 h 32 min

    les algériens ne sont pas dupes, le hirak d’aujourd’hui est entre les mains des agents du mossad, du makhzen et des agents des renseignements français. tout le monde le sait. le hirak d’aujourd’hui ne propose que l’anarchie, et le comble de leur hypocrisie et manipulations, ils disent que c’est le peuple qui doit gouverner!!!! ils n’étaient même pas capable de désigner un candidat et veulent que les grands intérêts de l’algérie soit gérées par des manipulateurs étrangers, avec des pancartes et drapeau élaborés par le mossad et le makhzen.
    non, tout le peuple algérien s’est soulevé contre le système bouteflika/ toufik. l’institution militaire a pris les commandes de l’algérie pour que nous ne tombions pas dans les cas de l’irak, syrie, liban, libye, bolivie etc. et ils avaient raison. un pays sans président est un pays mort. et on était à deux doigt de sombrer dans l’anarchie destructrice. pendant ce temps là le maroc profite pour pousser des pays corrompus et dictatoriaux à reconnaitre le sahara occidental, et établir un programme de développement économique avec la france pour un plein emploi dans maximum cinq ans car ils envisagent de s’ouvrir économiquement sur l’afrique pour avoir le leadership qu’ils convoitent depuis toujours, pour détruire l’algérie surtout, et qu’ils ne l’auront jamais.
    le président tebboun va dans le sens du hirak populaire initial, pas celui ci. nous allons élaborer ensemble la nouvelle constitution, pour qu’il y ait un contrôle réel du peuple sur ces richesses et contre la corruption. rien n’est encore parfait mais on lui donne cette chance surtout qu’il est entouré de cadres compétents jeunes et moins jeunes honnêtes venus du peuple. à nous de faire en sorte que ces cadres ne suivent pas le chemin de la corruption.
    le hirak doit continuer mais pa sdans cette forme anarchiste qui ne propose que l’anarchie. le hirak doit maintenant apporter son soutien à notre président tout en le controlant pour qu’il n’y est pas de la corruption.
    ce n’est pas la rue qui dicte notre politique de développement car la rue c’est les agents étrangers, et on a vu, par exemple, des mémés et pépés porter des pancartes contre le gaz de schiste, alors qu’ils ne savent même- pas ce que c’est. preuve irréfutable de leur manipulation par des agents étrangers que les services de renseignements en arrêtent à chaque manifestation. certains agents étrangers arrêtés disent être manipulés et payés par d’autres agents étrangers (surement marocains qui délèguent aux agents d’autres nationalités pour ne pas se dévoiler, l’attaque de tinguentourine en est un parfait exemple, aucun marocain parmi les terroristes mais tous avaient de la monnaie marocaine).
    ce hirak ne vise qu’une chose discréditer la diplomatie algérienne pour que l’algérie reste toujours à genou.
    ils vont tellement lasser les algériens qu’un jour il va y avoir une marche contre ce pseudo hirak qui devient un boulet pour nous tous. le hirak doit s’arrêter et n’ayez pas peur il y aura un autre vrai hirak s’il y a des malversations financières, car les réseaux sociaux demeurent un véritable pourvoir et dans le monde entier. CE HIRAK DOIT CESSER CAR IL EST CONTRE PRODUCTIF.
    comme il y a plus de marocain actifs ici que d’algériens, je ne vais pas réponde aux manipulateurs du makhzen qui sont je rappelle le chiffre 5000!

      Pas de reponse
      10 février 2020 - 18 h 05 min

      Vous dites: « le hirak doit continuer mais pa sdans cette forme anarchiste qui ne propose que l’anarchie. le hirak doit maintenant apporter son soutien à notre président tout en le controlant pour qu’il n’y est pas de la corruption.  »

      La question alors, comment faire pour arreter tout ca? Suivre les consignes de l’Imam chaque vendredi?

      Tu sors d'où ??
      10 février 2020 - 18 h 07 min

      ya tonton @le faux hirak va tuer le vrai hirak, 10 février 2020 – 15 h 32 min , mais alors là tu m’as fais marrer grave ! Tu nous demandes d’apporter notre soutien à ton idole Tebboune, ha ! ha ! ha ! ha! ha !! non mais tu nous prends pour des gourdes ou quoi ??

    loklan
    10 février 2020 - 14 h 53 min

    Le PAD doit être bien plus omniprésent. Outre les réunions etc, il faut qu’ ils écrivent des lettres ouvertes à tebboun relayé médiatiquement. Il faut aussi que les Hirakistes scandent et fassent au PAD pour avoir une assise politique et ainsi le PAD sera légitime de parler au nom du Hirak pour enfin former un bloc politico- populaire en y joignant les figures du Hirak tel que bouregaa benlarbi comme représentant civil hirakistes du PAD.

    Omar Khayyem
    10 février 2020 - 14 h 51 min

    «Jetez la Révolution dans la rue et elle sera portée à bras le corps par tout le peuple». Cette phrase prémonitoire de Larbi Ben M’hidi, a finalement pris forme un certain dimanche 11 décembre 1960.
    Et celle du 22 février 2019 est bel et bien ENCRÉE dans les NEURONES de la CONSCIENCE NATIONALE…n’en déplaise au moucheron et autre dhoubab, souris et rats d’égout d’un systeme qui a fait son nid sur les cadavres des chouhadas et ceux des 250.000 SACRIFIÉS sur l’autel de la démocratie et l’état de droit…Nous continuerons à clamer HAUT et FORT que nous restons VENT DEBOUT…que le 22 février 2019 c’est le commencement de la FIN des TOUDJARS el khoudra wel halib…qui sont diligentés et maintenus par CEUX-LA même qui scrutent depuis leurs satellites GÉOSTATIONNAIRES nos assiettes, contiennent-elles du khrouf ou du 3djel…pour paraphraser une célèbre expression…
    Nos chouhadas (paix à leurs âmes) le peuple Algérien se rappelle à eux chaque mardi et vendredi
    Pacifique jusqu’au bout!!!

    Anonyme
    10 février 2020 - 14 h 20 min

    (« une personne qui donne au peuple des indications erronées est aussi criminelle que celle qui donne de fausses informations à des navigateurs. Ajoutons que cette criminalité est d’autant plus grave que la personne en question se proclame «amie» du peuple ou du navigateur. « ). Mince alors ! On dirait notre système educatif et religieux personnifié !
    On est entrain de philosophie si le hirak ou le harak a besoin d’être structuré et représenté ou pas ! Peser les avantages et les inconvénients,… Évidemment cette question ne peut être tranchée (par un oui ou par un non) que par une élite ! Car si les masses populaires sont la force brute et aveugle, les élites sont des garde-fous, des yeux, ou au moins des Cannes d’aveugle, des étoiles dans le ciel sombre, les phares les boussoles ,… Sans quoi rien de bon ne résultera, le mur, la deperdition, l’abîme, … ! Or, franchement avons nous cet élite ou ces élites capablent objectivement de trancher quoique ce soit encore moins le structurer, de représenter ou juste se mettre d’accord sur un représentant? Avons-nous une élite compétante et patriote (honnête et sincère) et courageuse !?
    Commençons par le commencement. Quelqu’un pourrait me dire d’où avions nous déniché ce vocable de hirak ou harak ? Deux mots complètement étrangers dans vocabulaire des algériens avant 2019, importé du yemen via le maroc)!
    Une élite qui n’est même pas foutu de trouver un simple nom de chez nous pour nommer et définir une réalité bien de chez nous, attendez-vous sérieusement qu’elles répondent à des questionnement plus complexes, structurer ou représenter un mouvement et le conduire sinon à la victoire au bon port !?
    Chez nous, l’élite quand elle est compétante elle manque d’honnêteté et de patriotisme, quand elle est patriote, volontaire et sincère elle manque de compétence et de clairvoyance ,…
    Si hirak ou harak ne veut pas dire mouvement car un mouvement s’appelle HARAKA en arabe alors ça signifie quoi ? La bougeotte ? Kermesse (car ça lieu le vendredi), carnaval ((joyeux et chantant, convivial et bruyant (avec des mehraz, casseroles et autre fanfares), festif et bon enfant))?

      KHERATA
      10 février 2020 - 17 h 06 min

      Bonne observation que je partage, et a laquelle j’ose repondre. Je ne connait pas de terme francais qui decrive ce qui se passe en Algerie depuis un an, mais un terme anglais me parait plus approprie’: Un Stand up. Un soulevement suivit d’un face-a-face. Le tout a commence’ a Kherata un certain 16 Fevrier, lorsque la photo de l’imposteur bouteflika fut descendue d’une Mairie. Comme une souverainete’ etrangere qui affiche son drapeau a l’entree de son ambassade.
      Ce stand up et la resolution des Algeriens d’en finir avec ce regime et les castes qui l’animent ne peut avoir d’autre nom que celui de son lieu de naissance: Kherata. Ce que cet evenement de Kherata dit est le desir et la necessite’ de prendre sa destinee en main, d’en etre l’auteur et l’acteur. Pour moi, l’elite de toutes les Mairies d’Algerie est ces militants et vigiles de toutes les Communes d’Algerie.
      Ce dont traite cette contribution est la necessite’ d’un model de concertation de ces elites locales, pour construire une elite Nationale, porteuse d’un projet – lequel sinon celui d’une veritable democratie. Le regime detient le pouvoir et les forces et ne compte pas les remettre. IL se dotte d’un visage civile, celui d’un president, auquel il fournit tout une organisation, et meme un bureau.
      Les Algeriens ont, en effet, besoin d’une structure parallele organise’e et surtout METHODIQUE. A mon humble avis, c’est l’absence d’une methode qui empeche cette structuration. Ce regime n’a-t-il pas maintes fois kidnappe’/recupere’ tout souffle citoyen moyennant, soit les partis politiques soit les Zaouias – Des structures LOCALES de recuperation. L’example le plus recent est celui des Arouchs en Kabylie. Il identifie les plus dispose’s a la manipulation, en fait des heros avec une petite detention et relache pour devenir ses interlocuteurs. En ce faisant, c.a.d. en conditionnant les pourparler et reduisant au duo Ouyahia-Abrika, le regime prit le dessus et reprit sa place aux commandes.Bref, le mouvement Citoyen de Kabylie a faillit d’imposer le changement de delegue’s automatiquement et surtout sa multiplication.

      La revolution de 54-62 disposait d’un tel model. LE TRIO. Les cellules etaient triangulaires et democratiques. Des qu’un membre d’une cellule vacille, se fait arreter ou meurt, les 2 autres prennent le dessus et le remplacent.

      Ce systeme de rotation des delegue’s serait bon a l’echelle nationale, en vue de mettre a la touche l’APN (avant que Teboune a travers ses ambassadeurs dans toutes les Wilayas ne cuisine la sienne), et de faire emerger un contre-poids a ce regime.

      Ce contre-poids se doit d’etre massif et il le sera avec plus de 40 millions de personnes pour le remforcer, et ne doit negotier ni plus ni moins que le Controle TOTAL de l’Etat, a commencer par SA BOURSE. Ce regime ne devenant qu’un executeur, avec une APN tetue et forte, trouvera sa mission naturelle d’EXECUTEUR et non de decideur. Liberer les Wilayas, par cette meme APN, en reconnaissance de l’autorite’ et Autonomie des representants/elus des Wilayas, induira la naissance de Gouverneurs et d’etats.
      Enfin, je pense que le moment est ideal des que ce regime est aux aboits sur toutes les scenes…
      C’est une force imperiale et si elle arrive a se regenerer, alors-la, toute autre force imperiale sera capable de venir et a coups de patate de sachets de lait, prendre le gouvernail. L’embaras ne sera alors que celui du choix. Les Saouds et Co, les Francais ou les Turks ? Pour ceux qui s’y voient deja, je recommende les Francais, ils regleront le probleme des visas, une fois pour toutes.
      .

    Zaatar
    10 février 2020 - 13 h 55 min

    Que commenter? Un hirak qui ne s’organise pas échouera…que veut prouver KN ici? Le hirak a t’il eu 30 secondes d’organisation? A t’il débattu sous quelques formes que ce soit ses revendications avec le système? Hormis ses slogans, qui ne servent plus à rien maintenant, qu’il a crié tout le long des vendredi depuis le 22 février qu’a t’il rajouté ? Si ce n’est le souhait et je dirai même le souci de chaque individu qui va au hirak tous les vendredi qui est d’améliorer son propre quotidien dans les mêmes façons que le pouvoir , je ne vois pas le but de ce mouvement. Chacun a espéré gravir un tant soit peu des marches et se rapprocher un peu plus du robinet de la rente, et les espoirs commencent à se tasser. Bientot les eaux retrouveront leur cours, on l’a toujours dit d’ailleurs.

      Mohammmed
      10 février 2020 - 15 h 24 min

      « A t’il débattu sous quelques formes que ce soit ses revendications avec le système? – Le systeme, c’est a dire l’état major, rejette tout dialogue. Le Hirak va continuer jusqu’a la fin.

        Zaatar
        10 février 2020 - 15 h 57 min

        Vous avez le droit d’y croire er personne ne vous en voudra.

          Sylvestre le chat
          10 février 2020 - 19 h 09 min

          ( » «Jetez la Révolution dans la rue et elle sera portée à bras le corps par tout le peuple». »)
          Oui, (« Cette phrase prémonitoire
          de Larbi Ben M’hidi,…. est bel et bien ENCRÉE dans les NEURONES de la CONSCIENCE NATIONALE…n’en déplaise au moucheron et autre dhoubab, souris et rats d’égout… « )! Seulement, ce qui semble
          échapper aux NEURONES de notre conscience
          nationale est que Larbi Ben M’hidi, avec Abane et les autres, faisait partie de l’élite de la véritable élite (compétante, honnête, sincère et patriote), il en est conscient lui contrairement aux neurones de notre conscience nationale à nous ! Quand ben M’hidi
          avait dit  » jetez la révolution dans la rue, le peuple
          l’a portera à bras-le-corps », il savait pertinemment que la révolution sans l’adhésion du peuple (du moins d’une bonne partie du peuple (car croire et dire par TOUT le peuple, c’est de la mythologie), donc sans l’adhésion d’une bonne partie du peuple l’élite toute seule ne peut rien réussir et de même le peuple avec toute sa volonté, tout son corps, ses bras, et même ses pieds ne peut rien ! Certes, le peuple peut toujours porter la révolution à bras-le-corps mais sans cerveau (une élite, la véritable j’entends :compétante et patriote donc honnête et sincère) pour le guider, lui montrer dans quelle direction aller, le peuplel ne peut que tourner, tourner et tourner en rond avec le fardeau de sa révolution sur le dos et à force de tourner en rond, sans savoir quoi en faire et ni par où aller tôt au tard là nature du peuple (c’est la nature de tous les peuples) reprendra le dessus, après le tournoi, le mal de mer aidant, il se remettra à roupiller et sa révolution comme oreiller ! Ce que je veux dire par là, un peuple seul, sans une élite valable et j insiste valable, tu peut toujours jeter autant de révolutions que tu voudra au peuple, il peut toujours les porter jusqu’à épuisement mais rien n’en ressortira ! Sinon, l’effet inverse. Car à force de lui faire porter des fardeaux sans résultats positif au bout il fira par se résigner complètement et va après faire bouger avec toute l’inertie que cela comporte !
          C’est juste un point de vue.

        Fin
        10 février 2020 - 17 h 08 min

        …Jusqu’a la fin. Quelle fin ou est-ce la fin de qui?

      Krimo
      10 février 2020 - 17 h 08 min

      Zaatar,

      Mon bon ami, tu dis  » Chacun a espéré gravir un tant soit peu des marches ……  » Oui tu as mille fois raison, le syndrome Saidani habille intérieurement encore pas mal de concitoyens qui se sentent même les capacités de toucher l’horizon. La Cite a foutu le camp et combien Ibn khaldoun est d’actualite sur ce sujet. Ton vécu ne me désavouera pas.

       » que commenter ʔ  » : le pavé inconsciemment dit  » Y a que les imbéciles qui ne changent pas  »

      Maintenant ce HIRAK, que tu le veuilles ou non, il est en train de bousculer les reflexes des tenants du pouvoir. Il amène peu a peu certains a se regarder dans un miroir et bientôt (patience de mise) le  » chacun son travail et les vaches seront bien gardées  » reprendra son cours.

      « Bitroule bitroulna oua h’na moualih » c’est fini.

        Zaatar
        10 février 2020 - 19 h 25 min

        Salut krimo,
        Ah ça oui, les mentalités vont être bousculées à tous les niveaux, du douar jusqu’au pouvoir…mais totalement changées je n’y crois pas encore. Tu sais l’ami, j’ai fait un tour d’horizon sur les richesses de notre pays, tu peux me faire confiance je me suis un peu attardé pour bien situer les choses et avoir les bonnes infos. Mon ami, et je crois que je ne t’apprends rien, on un pays bourré aux as….il ne manque que de la volonté et un minimum de savoir faire pour valoriser ces richesses qui peuvent en engendrer d’autres dans un facteur cent…je sais que tu as saisis et que tu fais la liaison avec ce que je pense du hirak.

          Krimo
          11 février 2020 - 0 h 37 min

          Zaatar,

          Mon bon ami, si tu veux etayer plus tes recherches, je te suggère, si ce n’est deja fait, d’aller sur youtube et entre « prof Kazi Thani sur Radio M » Ce monsieur sait de quoi il parle, tu peux me faire confiance. Prete attention a ce qu’il dit des la minute 30 ……….

          Chaude poignee de main

    Vérité
    10 février 2020 - 13 h 30 min

    Impossible de faire de l’ordre dans une nation où on mélange les affaires et la religion, et comme par hasard là majorité des Algériens sont des Imams et aussi des affairistes corrompus, il nous faut une autre éducation, une autre culture, une autre justice, une autre démocratie, une autre république, et une vraie religion où les prêcheurs sont à la hauteur

    Rayes Al Bahriya
    10 février 2020 - 13 h 10 min

    Les vrais leaders du hirak sont jetes en prison ou perissent encore..
    Les pseudo leaders du genre Djilali sofiane et consorts sont la , serviteurs d’un regime en regeneration …et les benflis…etc ..etc ..etc…
    Kamal Daoud avait ete livre aux chiens poir avoir dit une vetitable verite , le hirak algerois veut prendre des airs de citadins…alors que le restant de l’Algerie est m’zahffin …des arrivistes….
    Voila dit, voila vrai.
    Merci Kamel Daoud..

    Le Temps
    10 février 2020 - 12 h 25 min

    C est pas HADJ LAKHDER…ou ce Gamin qui est passé de chateur de rap a précheur a specialste du foot a opposant de pacotille….qui vont faire avancer less choses

      Anonyme
      10 février 2020 - 20 h 20 min

      Ceux qui croient que le manque de réussite du Hirak est du à son manque d’organisation n’ont rien compris à ce système. Imaginons un instant que les millions de Hirakistes d’Algérie ont élu un seul représentant. Imaginons cet élu partir chez Tebboune pour lui dire de céder sa place, d’écarter l’armée car on veut un état civil et non militaire et on veut aussi que la justice soit indépendante etc… J’imagine Tebboune leur répondre « pas de soucis!! » « maintenant que vous êtes organisés, j’ai tout de suite peur de vous, je vais me casser et je vous promet que l’armée n’interviendra plus!! »
      Arrêtons de rêver, si un système n’a pas peur de millions de personnes dans la rue, il n’aura pas peur de leurs représentants!!

    Anonyme
    10 février 2020 - 12 h 23 min

    Le Hirak n’est pas un mouvement ou un parti politique. C’est le signe d’un ras-le-bol pacifique de la population. C’est aux décideurs de saisir la chance que leur offre le peuple et de partir sans effusion de sang. Si le pouvoir ne veut pas appliquer ses revendications, il prend le risque d’être un jour chassé par la violence. C’est vraiment de l’inconscience que de croire que cela se résume à un match avec un gagnant et un perdant qui va rentrer chez lui et accepter sa défaite. La crise économique qui arrive sera un ouragan qui va tout emporter sur son passage. On en reparle dans 2 ans et vous verrez ce qui restera de la « silmiya ». Je suis peut-être pessimiste, mais connaissant l’entêtement de nos dirigeants, je suis de plus en plus convaincu que cela se terminera par un carnage. A dans 2 ans!!

    SaidZ
    10 février 2020 - 12 h 07 min

    Depuis 12 mois que le hirak est dans la rue,dans les 4 coins de l’algérie, le peuple sort à la même heure, ils scandent presque les même slogans et ses revendications demeurent inchangées, POURQUOI TU VEUX L’ORGANISER? est ce pour le désorganiser? l’histoire de l’a3rouche est encore fraîche dans nos mémoires!
    Un peuple déterminé et uni = un pays souverain, fort et prospère

    Lghoul
    10 février 2020 - 12 h 06 min

    « Un Hirak qui ne s’organise pas échouera » Comment savez vous que le Hirak ne s’organise pas ? La preuve est que des millions de citoyens continuent de sortir dans la rue. Si c’est pour montrer du doigt des leaders qui rejoindront Boumala et Tabbou en prison, il n’est plus question de croire a ces caméléons. Mais je vous poserai aussi une question: Est ce qu’un pouvoir illégitime et sans peuple peut réussir ?

      Pertinence
      10 février 2020 - 17 h 25 min

      … »Comment savez vous que le Hirak ne s’organise pas ? »… J’attends la reponse, aussi !

      Ce que je remettrais en cause, c’est la methode. Je pense qu’il faut faire emerger des structures – Abstraites, pas des Personnes !!! Conseil de village, de quartier etc. des portes-paroles, qui changent de semaine en semaine… C’est le sujet qui demeure.
      A travers l’histoire du monde, a chaque fois qu’il y a eut coup d’etat, la 1ere chose faite, c’est la prise des instruments de communication, c.a.d. radios et televisions. Le Mouvement Kherata a le controle de la Toile, que d’ailleurs, le Teboune veut/cherche deja a fermer (reglementer) aha !!!
      Cela vous dit tout sur le canard qui se prend pour un renard.

    Le Hirak comme force d'opposition et de proposition !
    10 février 2020 - 11 h 26 min

    Je suis d’accord avec Kadour Naimi pour penser, et sans relâche, à une auto organisation du hirak qui débouchera sur la désignation d’une instance collégiale de représentants ou de délégués ou de porte parole issus (élus ou acceptés par la hirak) de la société civile en générale pour mettre en forme une plate forme commune de revendication à négocier avec le pouvoir le moment venu.C’est bien beau de continuer à marcher, de continuer à faire des agoras de quartiers, d’échanger entre groupes et groupuscules divers de choses et d’autres, de faire des appels à la mobilisation constante du hirak, mais dans quel but ?

    Si les marches du hirak restent une très bonne chose à encourager pour exercer une pression constante sur le pouvoir, il n’en demeure pas moins que si le hirak reste tel quel avec comme seule arme la marche, orphelin, sans constituer une force unie entre les vraies forces du changement, sans élaborer la plate forme consensuelle des forces du vrai changement qui sera négociée et imposée au pouvoir, eh bien le pouvoir continuera à l’ignorer comme il le fait depuis bientôt une année. Il faut que le hirak s’auto organise pour devenir une vraie force d’opposition politique,certes sans idéologie politique partisane particulière, mais avec un contenu politique clair à entretenir durant la phase de transition que sont : l’instauration de la démocratie, des libertés, l’indépendance de la justice, la séparation des pouvoirs, l’Etat de droit, l’Etat civil et non militaire, séparation du politique et du religieux etc… Il faut que le hirak devienne non seulement une force d’opposition cohérente et unie, mais aussi une force de proposition pour commencer à plancher d’une manière active sur l’élaboration des textes fondamentaux sous-jacent à la construction de ce type de société (Constitution, loi électorale, loi sur les partis politiques, l’instance indépandante de contrôle des élection etc..) ! Si on continue dans les incantations et les grisailles du nombre de marcheurs dans les rues, on va à l’échec car le pouvoir lui a sa propre feuille de route pendant que le hirak se contente de slogans, de chants et de pancartes ce qui est bien mais c’est nettement suffisant combien bien les messages sont très clairs. Tout en précisant de prime abord que les partis politiques ne doivent en aucun cas jouer le rôle d’intermédiaire dans la négociation avec le pouvoir, à mon avis l’initiative récente du PAD (Pacte de l’Alternative Démocratique) va dans ce sens de tentative d’auto organisation et donc on ne devrait donc pas le rejeter ou le décourager d’emblée. Au contraire, il faudra chercher à agréger d’une manière encore plus large d’autres acteurs (organisations pro hirak, syndicats des travailleurs, des avocats, des étudiants, des enseignants, etc.. etc.. et donc pas nécessairement que des partis politiques) pour venir le conforter et lui donner à l’avenir plus de force et de poids face au pouvoir.

    PS : on espère que l’organisation de la marche du 2 février prochain, premier anniversaire du hirak sera grandiose ! Bon courage aux vraies forces du changement sincères et non calculatrices comme on le constate hélas chez Jil Jadid et les partis politiques islamistes qui cherchent à dialoguer seuls en tête à tête avec le pouvoir pour espérer des prébendes, alors que c’est un coup de poignard dans le dos du hirak.

      Anonyme
      10 février 2020 - 14 h 00 min

      Le Pouvoir ne laissera jamais des représentants du Hirak se réunir et constituer une force. Ils n’autorisera pas de salles réunions, emprisonnera les délégués sous divers délits d’atteinte à …, noyautera de toutes ses forces ce mouvement, instaurera comme à son habitudes des artifices de séparation (régionalisme, berbérisme, islamisme …), créer un terrorisme local, déclencher une guerre civile par ses baltagas et même de faire un conflit extérieur pour faire diversion.

      Quelle est la solution ? A part maintenir le Hirak dans cette approche pacifique (sous la protection des lois internationales) ou passer à des grèves limitées et répétitives jusqu’à épuisement ou implosion de ce système. Là, les rescapés et résidus seront contraint à l’ouverture d’une 2eme République.

        On y arrive, enfin !
        10 février 2020 - 17 h 57 min

        « … Ils n’autorisera pas de salles réunions, emprisonnera les délégués sous divers délits d’atteinte à …, noyautera de toutes ses forces ce mouvement, instaurera comme à son habitudes des artifices de séparation (régionalisme, berbérisme, islamisme …), créer un terrorisme local, déclencher une guerre civile par ses baltagas et même de faire un conflit extérieur pour faire diversion. … »
        Voici ce que je pense:
        Ce regime a autant que ca de forces a deployer partout et tout le temps? Il ne tiendra pas longtemps, ca coute cher et son porte-monnaie est vide.
        Autorisations de tenir des reunions? Cela n’est rien d’autre que lui reconnaitre de la meme autorite’ qu’on cherche a lui retirer… faut etre consistent, car ca ne fait que le renforcer dans sa demarche de je suis l’autorite’, etc. etc.

        Il faut une rotation automatique des facteurs. C’est ca un delegue’, pas un representant ie decideurs mais un porteur de position sur tel ou tel sujet/decision. Les choix de ces personnes se doivent d’etre faits en seance ouverte… devant tout le monde.

      NON CAR C'EST DANGEREUX
      10 février 2020 - 16 h 26 min

      NON car on gère pas un pays par la rue, car la rue est manipulable par des agents secrets et puissances étrangères, c’est connu ça, et il faut vraiemnt un gamin pour laisser un pays se faire gouverner par on ne sait pas qui , mais qui sont plus organisés et mieux équipés que vous!
      le hirak doit aboutir sur un parti, dans lequel on peut débattre et échanger les idées. moi je suis du hirak et je suis pour l’exploitation du gaz de schiste pour maintes raisons après que j’ai la confirmation que rien n’est prouvé concernant sa dangerosité sur l’environnement. je trouve consternant que des gens sont contre le gaz de schiste mille fois moins dangereux pour l’environnement que 50% des autres industries et exploitations qui existent dans tous les pays du monde, mais sont contre car il enrichit l’algérie!! et j’aimerais bien qu’en débatte de cetet question dans une salle et pas dans la rue avec des agents étrangers prêts à tuer pour manipuler le peuple.
      il y a aussi les syndicats qu’il faut reconstituer et dépolitiser.
      mais gouverner par la rue EST LE PIRE DANGER POUR UNE NATION ET CA N’EXISTE PAS DANS LES DEMOCRATIES VOIRE COMBATTU PAR LES DEMOCRATIE OCCIDENTAL DONT VOUS VOUS ABREUVEZ SANS FAIRE LA PART DES CHOSES ET LA DIFFÉRENCE DE RELIGION, EDUCATION ET ETAT D’ESPRIT

    No Comments
    10 février 2020 - 9 h 38 min

    Comme la Seconde Guerre mondiale a mis fin à la SDN pour créer l’ONU, ce monde nouveau va probablement accoucher d’une nouvelle organisation internationale fondée sur les principes de la Conférence de 1899 du tsar russe Nicolas II et du prix Nobel de la paix français, Léon Bourgeois. Il faudra pour cela d’abord dissoudre l’OTAN, qui tentera de survivre en s’élargissant au Pacifique, et l’Union européenne, État-refuge du capitalisme financier.

    Il faut bien comprendre ce qui se passe. Nous entrons dans une période de transition. Lénine disait, en 1916, que l’impérialisme était le stade suprême de la forme de capitalisme qui disparut avec les deux Guerres mondiales et la crise boursière de 1929. Le monde aujourd’hui est celui du capitalisme financier qui ravage une à une les économies pour le seul profit de quelques super-riches. Son stade suprême supposait la division du monde en deux : d’un côté les pays stables et mondialisés, de l’autre des régions du monde privées d’États, réduites à n’être que de simples réserves de matières premières. Ce modèle, contesté aussi bien par le président Trump aux États-Unis, les Gilets jaunes en Europe occidentale ou la Syrie au Levant agonise sous nos yeux.

    Monsieur Kaddour Naïmi, le Hirak fait-il parti des régions du monde privées d’États ?

    Abou Stroff
    10 février 2020 - 9 h 36 min

    « Un Hirak qui ne s’organise pas échouera » titre K. N..
    la constat de K. N. est pertinent et je pourrai, malgré la modestie qui m’étouffe, poser la question suivante:
    l’essence du hirak lui permet il de s’organiser?
    je pense que le hirak ne matérialise pas un mouvement révolutionnaire dont l’objectif serait le dépassement du système basé sur la distribution de la rente et sur la prédation. il me semble donc que le hirak ne contient aucun « germe » qui puisse le pousser à s’organiser.
    en effet, je pense que le hirak est, essentiellement, la concentration et le produit du ras le bol qu’éprouvent tous ceux qui considèrent qu’ils ne reçoivent pas la part de rente qu’ils considèrent être leur dû et qui se défoulent une ou deux fois par semaine pour oublier le vide sidéral qui transparaît dans tous les domaines qui concernent de près ou de loin le vécu des êtres humains.
    je pense que le hirak est, d’abord et avant tout, une remise en cause puérile (d’où le slogan « yaetnahaw ga3 » qui est aussi stérile qu’un caillou couvé par un coucou) du pouvoir incommensurable que se sont octroyées les couches qui dominent le système basé sur la distribution de la rente et sur la prédation.
    cependant, contrairement aux attentes d’idéalistes qui ne savent guère analyser concrètement une situation concrète, cette remise en cause ne peut déboucher, dans les faits, que sur deux, et uniquement deux, voies.
    – un chaos généralisé qui aboutira au dépeçage (programmé par certaines officines) de l’Algérie en tant qu’Etat et Nation.
    – un sursaut révolutionnaire de la part des cercles dirigeants actuels qui sont en majorité composés de militaires.
    car, je persiste et signe: dans une système basé sur la distribution de la rente et sur la prédation, il n’y a ni société civile (au sens de Gramsci), ni citoyens pour la composer et encore moins de partis représentant des couches sociales au intérêts différenciés. il n’y a, en caricaturant un petit chwiya, que des prédateurs d’une part et des tubes digestifs ambulants, d’autre part. or, ni les prédateurs, ni les tubes digestifs n’ont, dans les faits, intérêt à dépasser le système qui les gave ou les nourrit.
    par conséquent, il me semble que, contrairement aux idées farfelues, (du genre « dawla madania machi 3askaria » ou « yetnahaw ga3 » qui ne reflètent guère des contradictions historiquement datées), avancées par certains idéologues, notre seul espoir est que la haute hiérarchie militaire (et particulièrement, les jeunes officiers qui ne sont pas impliqués dans les « affaires ») prenne ses responsabilités historiques en se débarrassant, dans un premier temps, des officiers véreux qui la dévalorisent auprès des algériens lambda, et en prenant, dans un deuxième temps, le leadership d’une dynamique de dépassement du système rentier qui nous avilit et nous réduit à des moins que rien.
    en d’autres termes, je pense que, contrairement aux apparences et aux slogans creux avancés ici ou là notre salut viendra des militaires ou ne viendra pas du tout. quant au hirak, je pense qu’il mourra à petit feu et personne ne se rendra compte de sa mort lorsqu’il cessera de vivre.

    Omar Khayyem
    10 février 2020 - 9 h 16 min

    Yes and well the algerian hirak are unique from his starting , his organisation and his progressment.
    we think that since 22 february 2019 several positive action have been obtained. Who have broken the Algerian autoritary system. without the Algerian HIRAK never we will have constrained the emprisonement of while gouvernment and system oligarchs…But our pacific fight is again long
    But our pacific fight is again long…our target is to put end for always of the state heading by military
    Our goal is institution of civil right state…nothing more nothing less
    Glory to our Chouhadas of first hour and freedom for the Algerian poeple

    Juste Un Avis
    10 février 2020 - 8 h 35 min

    Tout mouvement doit être structuré et organisé, s’il veut atteindre son but, certes le HIRAK à réussi à faire un peu d’ordre aux niveaux de la pareil dirigeante corrompu et incompétente, mais ce n’est pas suffisant, le pays va très mal après des nombreuses années de destruction et de trahison, pour délogé les coupables des postes à responsabilités ce n’est pas aussi simple, après 58 ans de règne, si on veut sauvé le pays et ses quarante trois millions d’habitants, il nous faut des personnes compétente et de bonne famille, que l’armée s’occupe de la sécurité du pays et veiller sur le bon déroulement de la vraie démocratie et rien d’autres,sortir une loi tout corrompu et traître la prison à vie, ce n’est pas simple dans un pays où la corruption est devenue Halal, lorsque des Imams la pratique que reste il à espérer

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