Le Pacte des forces de l’alternative démocratique dénonce le double langage du pouvoir

Mouv Pacte des forces
Des personnalités du PAD en réunion. D. R.

«A la veille d’une célébration, qui s’annonce grandiose, de l’an I de la Révolution du 22 Février 2019, les autorités de fait multiplient les actes répressifs contre la population», dénonce le Pacte des forces de l’alternative démocratique (PAD). «En effet, la contradiction entre les discours bénissant la révolution et les pratiques autoritaires et despotiques du régime est flagrante», observe le PAD selon lequel «le pouvoir a multiplié durant toute la semaine les actes répressifs contre les enseignants du primaire, le personnel navigant commercial d’Air Algérie et les étudiants, les interdictions de réunion de l’opposition et la société civile, les mesures coercitives contre des magistrats refusant le dictat de l’exécutif, etc.»

Le pouvoir «vient de prendre des mesures gravissimes visant à empêcher, voire interdire l’accès à la capitale aux Algériennes et  Algériens qui veulent s’y rendre pour célébrer le premier anniversaire de la révolution», ajoute le PAD qui estime que «c’est, d’évidence, la volonté du peuple algérien de poursuivre sa mobilisation populaire jusqu’à la réalisation des objectifs de la révolution qui est visée».

«Face à cette dangereuse escalade, les forces du Pacte de l’alternative démocratique expriment leur profonde inquiétude et tiennent comme responsable le pouvoir de fait de tout développement fâcheux», indique le PAD qui «exige  le strict respect des libertés démocratiques dont la liberté de manifestation et la libre circulation» et «appelle la population à maintenir la mobilisation et à rester vigilante devant toutes les provocations possibles des autorités de fait».

R. N.

Comment (17)

    Zaatar
    22 février 2020 - 8 h 11 min

    @Chaoui40,
    L’ami je crois qu’on partage les mêmes idées à quelques détails près peut-être. On a globalement la même vue d’ensemble sur la situation du pays et surtout, je pense qu’on voit la même problématique essentielle pour le moment. On sait que des manifestations pacifiques n’apporteront rien face à un pouvoir pareil. On sait que la violence n’est pas la solution non plus bien plus encore avec l’expérience des années 90. Sous cet angle, il aurait fallu une grève générale, arrêt au sens propre de tout, pour espérer faire tomber ce pouvoir malheureusement, et l’égoïsme de l’homme aidant, cela n’a pas été possible. Cela m’aurait étonné d’ailleurs, mais je me serais dit qu’on va changer les choses. Bref. Comme une société comme la nôtre gavée à la rente, habituée à lézarder et regarder les autres travailler, car on ne crée aucune richesse (juste quelques pourcent) en tous les cas pas suffisamment pour subvenir aux besoins de tout le monde, notre société shootée également à la religion qui passe son temps à glander et à prier dans les mosquées, ne pourra jamais apporter le nécessaire pour pouvoir s’émanciper et induire le changement qu’elle réclame. En d’autres termes , les manifestations que l’on voit sont un simple ras le bol dans l’inégalité de distribution de la rente. Je peux vous garantir que si Tebboune annonce un Smic à 100 000 dinars, on ne verra plus aucune manifestations, mais on en est loin et c’est justement l’économie du pays qui est un véritable problème et qui a l’air de passer sous silence. On nous murmure juste que le pays fera des emprunts à l’extérieur et que c’est acceptable et avantageux comme ils vont le faire. Dans quelques années, on verra alors tous les étals des marches et supérettes vides dans une désolation totale. Ca nous fera rappeler les années d’étranglement que l’on a passés. Si ce n’était le boost du prix du pétrole qui a sauvé la mise je ne sais pas dans quelle situation se serait retrouvé le pays. La on est pareil. Et on y va droit dessus. A moins d’un sursaut d’orgueil, et qu’on se remettent effectivement à travailler.bien à toi.

    thamourth
    21 février 2020 - 15 h 27 min

    Faudrait-il reproduire le coup du laser des islamistes des années 1980 ? Faudrait-il renouveler l’erreur d’avoir laisser manifester les islamistes pour les voir finalement installer un camp avec des tentes et tout le matériel pour mettre à genoux le pays ?
    Le hirak ne doit pas se fier aux chanteurs de rue, et aux agitateurs à la solde des monarchies et des colons. Leurs plans est de créer une insurrection au centre d’Alger, comme en 1980, à partir d’un foyer durablement installé dans la capitale. Ils appellent ça la démocratie. Certains (islamistes et berbéristes) tenaient des ministères sous l’ère Boutef. Aujourd’hui, ils manoeuvrent sous un vocabulaire qu’ils découvrent tout à coup.
    La preuve, vous allez voir leurs réactions, si je ne suis pas censuré, sous ce post.

    lhadi
    21 février 2020 - 13 h 50 min

    Le devoir du Président de la république, maintenant, est de s’adresser au peuple algérien pour l’appeler à se rassembler très largement autour de sa personne et des valeurs républicaines qu’il est maintenant le seul à défendre et incarner face à ceux qui veulent détruire la nation algérienne.

    Une mobilisation républicaine sans précédent doit s’opérer dans toues les communes, toutes les régions d’Algérie, en réaction, au traumatisme voulu et entretenu par les ennemies de la patrie. Il s’agit maintenant du combat de tous ceux qu’unissent une même idée de l’homme, de ses droits, de sa dignité, un même attachement aux traditions de liberté, de respect et de tolérante transmises de génération en génération et qui fondent, au jour d’aujourd’hui, notre pacte républicain.

    Face au parti de la haine du pays d’un million de martyrs, du parti qui veut balkaniser le pays, du parti qui veut libaniser la société, j’ai toujours pensé qu’il n’y avait aucun compromis, ni même aucune transaction.

    C’est dans cet esprit que j’invite le Président de la république à endosser véritablement le costume du chef de l’Etat et montrer que dans son attitude il n’y a ni ambiguité ni complaisance vis-à-vis des thèses propagées par les Erostrates du temple Algérie et qu’il s’efforce de faire en sorte que leur poison ne se diffuse pas.

    Le bouleversement du paysage politique qui en a résulté des derniers événements doivent donner au Président de la république une conscience plus aiguë des devoirs et des responsabilités qui s’imposent à lui pour les cinq années à venir. Il doit être, plus que jamais le président d’une Algérie rassemblée autour de ses idéaux et sachant tirer parti de ses différences. Une Algérie fidèle à ses principes d’égalité, de justice, de solidarité et ouverte sur la diversité du monde. Son rôle sera de mieux la protéger encore de tout ce qui peut la diviser, l’isoler, l réduire ou la détourner de sa véritable identité.

    Fraternellement lhadi
    ([email protected])

      Karim
      21 février 2020 - 15 h 38 min

      « Le devoir du Président de la république » – Un million de fois répété encore ! Et puis quel « Président de la république » avec un « P » majuscule ? L’illégitime. Je vois qu’il ne t’a pas encore offert un emploi apres tout le travail de la brosse electronique ? Quel dommage !

      Rachid
      21 février 2020 - 15 h 42 min

      « Face au parti de la haine du pays d’un million de martyrs, du parti qui veut balkaniser le pays, du parti qui veut libaniser la société, j’ai toujours pensé qu’il n’y avait aucun compromis, ni même aucune transaction. » – On reconnait le langage. Qui veut balkaniser le pays ? Tes amis corrompus qui se trimballent a new york et dubai ou le peuple pacifique et discipliné ? Vous ne nous faites pas peur avec vos menaces de mervenaires.

    Lghoul
    21 février 2020 - 12 h 49 min

    C’est le résultat de leur panique car ils ne savent plus quoi faire. Ils annoncent quelque chose a 10 heures du matin et son contraire a 13 heure. C’est une preuve que personne ne sait qui commande dans ce pays. En dehors de la corruption et en parallele, la préparation de pièges contre le peuple, ils ne savent absolument rien faire. C’est une évidence quotidienne. Pour ceux qui croient encore qu’ils pourront faire quelque chose au pays et a son peuple, ils pourront toujours attendre les promesses de sellal et d’ould abbas. Ils promettent, jettent quelques miettes pour la paix sociale et font semblant que tout va bien après avoir tout passé sous le tapi. Aujourd’hui la réalité les regarde bien en face. Il n’y a plus d’argent a jeter par les fenêtres pour produire des cachiristes et ils ont tout le monde contre eux: D’abord le peuple qui les rejette et leur commanditaires du gold et fafa qui les ont laissé tomber car y a pas grand chose a gratter. Le roi est nu. En gros, ils ont creusé leur propre tombe et n’échapperont pas a la malédiction du peuple qu’ils ont abusé, aveuglé, oppressé et conditonné pendant des décennies.

    Anonyme
    21 février 2020 - 9 h 23 min

    Normal qu’il y ait double langage car il ya un double pouvoir, …, il n’a ni légitimité ni pouvoir!!

    chaoui40
    21 février 2020 - 8 h 13 min

    L' »alternative démocratique », cela veut dire quoi au juste ? Parlez économie, on vous suivra. Dites-nous comment vous comptez aider le pays. En quoi votre programme est meilleur que celui des dirigeants actuels ? La démocratie n’a jamais donné à manger ! La démocratie, pour moi, c’est le gouvernement par le peuple. Donc un Etat communiste … Le communisme est la seule alternative au capitalisme.

      Anonyme
      21 février 2020 - 9 h 10 min

      Tu es encore sorti du musée?? On est en 2020 khouya Chaoui. Communisme-capitalisme, il y a longtemps que ce feuilleton est terminé…

        chaoui40
        21 février 2020 - 20 h 31 min

        Tu en es à quel feuilleton toi ? Pour moi, le mode de production est LA clé de voûte de toute société … Il induit les relations entre les individus et entre les individus et la nature. Seul le marxisme (mise en commun des ressources) permet à chacun d’avoir le juste salaire de son travail et de garantir la paix sur Terre (anticolonialiste et démocratique par essence) …

      Farida
      21 février 2020 - 12 h 50 min

      Alors tu voudrais toujours des communistes tels que haddad et chakib khelil ma parole ! Reveillez vous le reve est fini.

        Zaatar
        21 février 2020 - 15 h 30 min

        Haddad et khelil communistes ? Il faudrait nous expliquer comment t’es arrivée à ce résultat.

          Anonyme
          21 février 2020 - 17 h 11 min

          @Zaatar on voit bien qu’elle le dit au second degré…

          Azul
          21 février 2020 - 17 h 58 min

          Elle voulait juste dire que vous délirez tous et que vous dites n’importe quoi, du matin au soir.

        Farida
        22 février 2020 - 1 h 05 min

        Je vois qu’il est difficile de comprendre, comme haddad.

          Zaatar
          22 février 2020 - 6 h 39 min

          Haddad comprend très bien le langage des sous…

      lhadi
      22 février 2020 - 10 h 29 min

      La source de tous les maux qu’endurent et les algériens et le pays provient de ce système d’obédience soviétique qui n’a pas changé d’un iota alors que le monde avance, bouge, se mue.

      Croire ou faire croire que les gouvernants algériens mènent une politique libérale, c’est prendre les algériens éclairés pour des… gogo.

      Le syndicalisme d’encadrement, par exemple, est un élément du système algérien. Ce qui le caractérise, par rapport au syndicalisme libéral, ce sont les liens étroits avec le pouvoir politique.

      L’U.G.T.A est un organe de participation à l’intérieur de l’appareil étatique, Cette centrale syndicale se caractérise en terme d’agent d’une politique économique centralisée.

      Le syndicalisme libéral est indépendant de l’Etat et du patronat, tandis que le syndicalisme d’encadrement, au contraire, bénéficie d’emblée d’un statut officiel et du monopole de l’organisation professionnelle afin de remplir les taches que lui fixe l’Etat.

      Fraternellement lhadi
      ([email protected])

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