Contribution – Jamais les extrémistes n’ont été aussi marginalisés qu’en 1980

Algérie Printemps amazigh
Le Printemps amazigh ne prônait ni séparatisme ni ethnicisme. New Press

Ramdane Hakem réagit au commentaire de Youcef Benzatat sur le Printemps amazigh. Ce dernier expliquait pourquoi il s’oppose à la revendication berbériste dans sa dimension extrémiste et ethniciste. Ramdane Hakem rejette ce qu’il qualifie de «réductionnisme dangereux» et souligne que beaucoup parmi les animateurs d’Avril 1980 étaient arabophones. Algeriepatriotique ouvre ses colonnes pour un échange académique et serein sur cette question qui demeure d’une actualité brûlante, notamment depuis que certains symboles du système ont voulu semer la haine et la discorde entre les Algériens en jouant sur cette fibre sensible. Ils ont, encore une fois, lamentablement échoué.

Par Ramdane Hakem – Cher compatriote, votre commentaire, que vous publiez par ailleurs sous forme d’article, me déçoit par son caractère mensonger et vindicatif. Dans ce texte, vous considérez que le Printemps amazigh est l’expression d’un mouvement berbériste identitaire ethniciste de type nazi. Vous reconnaissez cependant que la question identitaire est un vrai problème de société en Algérie. Les conditions du combat anticolonial puis le caractère autoritaire du régime postindépendance ont imposé l’arabe comme référent identitaire national. Vous admettez que cette option n’a pas tenu compte de la complexité des soubassements culturels de l’Algérie. Vous écrivez, enfin, qu’afin de surmonter cet écueil il convient d’appréhender l’identité algérienne comme résultant d’un métissage. La derja, expression de ce métissage, doit, selon vous, être érigée en langue de communication commune de tous les Algériens.

Un point de vue contradictoire

La première fragilité de votre point de vue est son caractère contradictoire. Vous prétendez ne pas être concerné par les revendications du Printemps amazigh, mais tout votre brûlot prouve le contraire. Il nous dit que vous vous positionnez dans le camp adverse, celui des badissistes (ce qui, je l’espère, n’est pas le cas).

De même, vers la fin de l’écrit, vous affirmez avec raison que tout débat focalisé sur l’opposition des identités arabe et amazighe conduirait à une impasse. Vous ne voyez donc pas que ce que vous dites ensuite est le meilleur aliment à cette opposition ?

Enfin, vous concluez en affirmant que l’issue à la problématique est dans l’appréhension de l’identité algérienne comme résultant d’un métissage. Cela a été formulé d’une meilleure façon en 1949 par les «berbéristes» que vous diabolisez.

Un réductionnisme dangereux

Selon vous, le Printemps 1980 n’exprime que la revendication amazighe. Ne savez-vous donc pas que nous avions posé exactement au même titre que tamazight l’exigence de reconnaître l’arabe algérien, que vous appelez derja ?

Plus important encore, la question de la culture et des langues populaires n’était pour nous qu’un des trois grands axes soulevés pour transformer l’Etat et la société. Le deuxième axe, tout aussi crucial, est celui des libertés démocratiques pour lesquelles manifestent aujourd’hui des millions d’Algériens. Le troisième et non moins vital est celui de la justice sociale sans laquelle la paix civile ne saurait être maintenue.

Je vous signale qu’en réduisant ainsi la portée d’Avril 1980 vous insultez les dizaines d’animateurs du mouvement dont beaucoup étaient arabophones. Je pense en particulier, pour ce qui est de l’université de Tizi Ouzou, à trois professeurs, dont deux sont originaires de Constantine, qui ont joué un rôle clé durant ces moments exceptionnels et qui furent interpellés et torturés.

L’analogie que vous faites entre berbérisme et nazisme est une insulte.

Le Printemps 1980 était un mouvement riche de sa diversité. Mais dans votre appréhension, vous ne retenez que les activistes pour lesquels la revendication amazighe était ce qui compte d’abord et avant tout. Le mot de ralliement de ces militants était : tamazight point. Pour d’autres, dont je fais partie, c’était : tamazight plus.

Et puis après ? A supposer qu’il n’y avait en 1980 que les premiers, comment osez-vous traiter ces militants de nazis ? Ont-ils, depuis 1962, mobilisé les moyens de l’Etat pour éradiquer toute forme d’expression de la langue et de la culture arabes ? Ont-ils jeté des enfants en prison pour avoir dessiné sur la table de classe un caractère arabe ? Ont-ils dépensé des milliards pour imposer comme vecteur unique d’enseignement une langue qui n’est parlée par aucun Algérien dans sa vie quotidienne ? Remarquez que je ne dis pas que la politique systématiquement mise en œuvre pour éradiquer la dimension amazighe de l’identité nationale est d’inspiration nazie. Je ne le dis pas car ce serait faux, comme est fausse votre caractérisation de l’idéologie populiste berbériste.

L’extrémisme berbériste vient de la répression

En étendant à tous les tenants de la revendication amazighe la qualification que vous faites de groupes extrémistes, vous commettez une erreur politique grave. Comme tout mouvement de masse, la revendication amazighe est portée par plusieurs courants, dont certains, effectivement, étaient et sont extrémistes.

Jamais dans l’histoire de l’Algérie indépendante les porteurs de ces idées extrémistes n’ont été aussi marginalisés qu’au Printemps 1980. Non pas jamais. Ils le sont de nouveau grâce au Hirak qui a restauré la fraternité indestructible entre tous les enfants de l’Algérie.

L’histoire de la revendication amazighe a eu des moments où les points de vue extrémistes ont gagné de l’audience. Cette «radicalisation», si nous la lisons du point de vue patriotique algérien, est une réponse de jeunes désorientés par les agissements d’un Etat qui cherche à les nier. L’Académie berbère des années soixante-dix, au-delà de ses excès, était une forme primaire d’opposition à la politique culturelle éradicatrice mise en œuvre par le président Boumediene et Ahmed-Taleb Ibrahimi. Le projet du MAK aujourd’hui est non seulement éloigné des valeurs du Printemps 1980, mais encore, il n’est qu’une des conséquences du Printemps noir durant lequel 130 enfants de Kabylie furent assassinés par les services de l’Etat.

Que pensez-vous donc qu’il se passe lorsqu’une revendication récurrente, portée par des millions de gens, est privée de débouché, ne trouve en face d’elle que manipulation et violence pour la réduire ?

Un consensus populaire existe autour de la reconnaissance de la dimension amazighe de l’Algérie.

Le paradoxe est que vous écrivez ne pas être concerné par le Printemps amazigh au moment où ses revendications sont plébiscitées par tout le peuple algérien. Le Hirak a rendu possible un consensus populaire pour une prise en compte effective de la dimension amazighe de l’identité nationale.

Les détenteurs du pouvoir de décision au sein de l’Etat ont tout tenté dans le dessein noir de fabriquer une opposition Arabe/Kabyle et utiliser cette séparation comme levier pour détruire le Hirak. Cela a commencé par les arrestations au sein de l’armée qui ciblaient plus particulièrement les cadres d’origine kabyle ou acquis à l’idéal d’une Algérie riche de sa diversité. Il y eut ensuite la campagne d’interpellation des jeunes porteurs de l’emblème amazigh, et ils ne sont pas que kabyles, ces jeunes qui dessinent par leur souffrance les contours de l’Algérie nouvelle. La campagne ignominieuse anti-«zouave» menée par les pseudo-badissistes a culminé avec l’opération directement raciste, c’est ici qu’est le nazisme, Monsieur Benzatat, dite «zéro qbayli».

Toutes ces manœuvres furent vaines : dans les quatre coins du pays, l’emblème amazigh est brandi aux côtés du drapeau national.

Je soupçonne que votre attaque n’est en vrai qu’une réaction de défense. N’en ayez pas peur, la réappropriation de notre dimension amazighe ne signifie nullement un quelconque reniement de notre dimension arabo-islamique et universelle. C’est un lien social de plus qui nous unira entre Algériens et au-delà pour affronter les défis du XXIe siècle.

Métissage et derja

Le caractère artificiel, incongru, de cette polémique que vous ouvrez est souligné par le fait que les conclusions auxquelles vous parvenez ne sont pas si éloignées des propositions réaffirmées durant le Printemps amazigh. Vous admettez, comme nous, que les composantes de l’identité algérienne sont multiples. La dimension amazighe et africaine originelle n’exclut pas la dimension arabo-islamique, ni même l’apport occidental. Vous utilisez le vocable de métissage, lequel ne me paraît pas adéquat car il fait référence à des races différentes qui se mélangent. Le Printemps amazigh exclut l’approche de l’identité nationale en termes de races, qu’elles soient métissées ou non. L’approche en termes d’Algérie algérienne que les «berbéristes» ont préconisée en 1949 – parmi eux, Sadek Hadjarès, que Dieu lui prête longue vie, explique qu’ils ne l’étaient pas, «berbéristes» – est, me semble-t-il, plus pertinente.

Vous préconisez pour la derja un grand destin national comme langue de communication entre Algériens. Pourquoi pas ? Encore faut-il qu’elle soit reconnue comme langue nationale – ce que nous avions revendiqué en 1980 – aux côtés de tamazight, et qu’elle soit de plus en plus utilisée par tous les Algériens, librement et non par le biais de nouvelles formes de discrimination.

Pour finir, Monsieur Benzatat, je voudrais vous rappeler que dans sa longue histoire, notre pays a trop souvent été dominé par des puissances étrangères. L’idéologie dominante met l’accent sur l’agressivité impérialiste des puissances étrangères qui nous ont soumis. Après Malek Bennabi, je voudrais attirer votre attention sur les causes internes, sur notre incapacité à tisser des liens solides pour résister ensemble à la tempête. Près de soixante ans après l’Indépendance, la tempête se lève.

Avec toutes mes salutations patriotiques.

R. H.

 

Comment (54)

    Youcef Benzatat "Le danger néofasciste Berbériste se précise"
    25 avril 2020 - 10 h 14 min

    Réponse à Ramdane Hakem sur le débat identitaire : Le danger néofasciste Berbériste se précise
    Youcef Benzatat
    Cher compatriote, je constate avec regret que le niveau de dissertation de votre réponse à mon refus de souscrire à ce que vous qualifiez avec ostentation et arrogance de « printemps Berbère » est indigne d’une communication académique, par son apparente vulgarité langagière (mensonger et vendicatif, brulot, diaboliser, dites-vous !). Je vous trouve mal élevé, en proférant à mon encontre de telles injures, qui s’appliquent bien à votre personnalité après le dévoiement du sens de mon texte. Alors qu’il aurait été recommandable de recourir à une confrontation pragmatique des opinions versées dans le débat et à un outil conceptuel qui aurait donné de la profondeur et venir enrichir ce débat si crucial pour l’édification d’un vivre ensemble apaisé et pérenne. Par ailleurs, la structure de votre texte, qui s’apparente plus à un galimatias d’un défenseur d’une cause dont il ne maitrise ni les termes de l’accusation ni le fond de la cause elle-même, rend inintelligible votre propos, qui est par conséquence dépourvu de toute suite logique d’arguments pouvant constituer de véritables éléments de réponse à mon argumentaire.
    En effet, votre réponse laisse entrevoir une tentative désespérée de réduction de mon propos à la rhétorique obsessionnelle exprimée par « le printemps Berbère ». Celle de contester la définition de notre identité nationale par le pouvoir, en notre appartenance à la sphère civilisationnelle arabo-islamique, et la volonté de lui opposer une identité amazighe, qui s’inscrirait dans un cadre « civilisationnel » transnational, nord-africain, « Tamezgha. » En atteste le choix du qualificatif de votre mouvement, par « Printemps Berbère » au lieu de Printemps Algérien. Ce qui vous fait dire que « vous vous positionnez dans le camp adverse, celui des badissistes ». Balayant d’un revers de la main toutes les considérations et nuances que j’ai précisé dans mon analyse pour ouvrir la voie à une troisième opportunité qui se situerait au-delà de cette dualité. Cette troisième voie serait constituée d’un syncrétisme culturel, qui transcenderait la dualité antagonique, arabo-islamisme contre Berbérisme, articulée autour d’une citoyenneté émancipée de toute référence ethnique, par la reconnaissance de son caractère métissé et ouvert à toute l’humanité entière. Seule condition pour une refondation nationale, transculturelle, et qui consacrerait le parler algérien comme langue nationale. Le parler algérien, Derja, entendu comme la langue Tamazight enrichie d’apports exogènes depuis des millénaires et non pas en tant qu’« arabe algérien », comme le définissent faussement les idéologues intéressés et les linguistes d’occasion.
    C’est cette dualité obsessionnelle qui est à l’origine de la revendication du multiculturalisme par la plateforme du « Printemps Berbère ». Elle constitue en même temps une barrière à la perception de cette troisième voie, que l’on peut qualifier d’Algérianisme. La revendication du multiculturalisme devient dès lors une volonté de ghettoïsation des cultures locales. C’est dans cette perspective que je considère le « Printemps Berbère » comme l’expression d’une quête de la pureté ethnique, par le truchement de l’identité culturelle dans le cadre d’un ensemble multiculturel à l’échelle nationale. Les considérations d’ordre religieux, social et politique, développés par la plateforme de ce mouvement et qui se présentent sous une forme moderne sont en vérité un leurre, qui tombent sitôt sous la contradiction et ne résistent pas à une conception de la citoyenneté caractérisée par une homogénéité nationale. Ces considérations n’auront du sens que si elles s’inscrivent dans des valeurs communes et un intérêt commun à tous les individus qui composent la nation.
    Quant à la revendication de la Derja dans la plateforme du « Printemps Berbère », cela fait partie de la stratégie discursive des Berbéristes pour légitimer la revendication du multiculturalisme.
    L’absence d’un dialogue interculturel entre Arabo-Islamisme et Berbérisme poussent les uns et les autres vers une impasse insurmontable. Les uns recherchant l’hégémonie culturelle sans partage par leur soumission au pouvoir, et vous autres, vers la recherche d’une autonomisation dans le souhait d’un fédéralisme à caractère ethnique par la partie la plus modérée et par un séparatisme territorial par les plus extrémistes.
    Je suis donc en droit de conclure que votre dévoiement du sens de mon propos relève de votre incapacité de compréhension, qui pourrait avoir pour cause une volonté inconsciente de repli identitaire dans la pureté ethnique et sa ghettoïsation culturelle par rapport au foyer national. Cette incompréhension peut refléter en définitive votre inaptitude au besoin d’émancipation vers la transculturalité et aux valeurs de modernité politique républicaines.
    Cette volonté inconsciente de repli identitaire est commune aux sociétés traditionnelles confrontées au processus de transition vers la modernité. C’est une résistance psychopolitique, qui a été théorisée par le philosophe Serbe, Radomir Konstantinovic, dans son ouvrage « Filozofija palanke » (La philosophie de bourg) ; dans lequel il écrit que la « philosophie de bourg est prétentieuse, provinciale, misérable à la fois, celle qui se construit sur l’expérience manquée, sur la simulation systématique, sur l’universel vide et abstrait et sur le manque de sujet. » Elle serait l’expression d’un « nous » cantonné dans une région enclavée, qui entend se préserver de toute intrusion culturelle et ethnique exogène, d’où le rejet de toute forme de métissage et d’acculturation. Radomir Constantinovitc contribue avec ses moyens à la mort de l’identité, depuis qu’Adolf Hitler avait provoqué son effondrement, comme l’avait fait avant lui Friedrich Nietzsche, par la mise à mort de Dieu. C’est dans cet esprit que j’ai fait le parallèle entre la recherche de la pureté ethnique, culturelle et identitaire des Berbéristes et le Nazisme, entendu dans son acception extensive. Bien évidemment, les considérations antisémites et expansionnistes ne sont que l’imagination de mauvaise foi de mes contradicteurs.
    Y.B.

      Ramdane Hakem
      25 avril 2020 - 16 h 01 min

      A l’attention de M.Youcef Benzatat : Allah Yahdik.

        Anonyme
        25 avril 2020 - 16 h 25 min

        On attend de toi de lui répondre en t’élevant a son niveau ! On dirait qu’il t’a fait avalé ta langue.

          Anonyme
          25 avril 2020 - 21 h 57 min

          (…) Quelqu’un qui rapporte que des algeriens ont chahuté le chanteur idir pour signifier que le printemps berbère n’a rien d’une cause nationale mais bien d’un mouvement sectaire, ma bkach… lisez c’est en bas. Par Youcef Benzatat.

      Amazigh historiquement et génétiquement
      26 avril 2020 - 8 h 00 min

      @youcef benzazat, votre masque est tombé et vos protecteurs badissistes et frères musulmans vont suivre. L’histoire d’une Algerie arabe inventée par vos maîtres franco-egyptiens qui vous contrôlent est une histoire écrite par le colon. Des milliers de lieux-dits dont là typonomie est purement berbère se retrouvent du jour au lendemain avec des noms arabes avec la grâce des cartographes militaires français. C’est dire le grand plan d’un grand pays arabo-musulman concocté par la France et entretenu aujourd’hui France aux pieds-blancs qui vous manipulent avec votre chimère oumma arabiyya islamiyya. L’histoire de cette Afrique du nord qui a tant courbé l’échine mais n’a jamais rompu devant les differents envahisseurs va renaître même si cela tiendra un siècle encore et aucun bédouin venant du machreq ne pourra empêcher ce pays de redevenir berbère et démocrate où tous les algeriens pratiqueront la religion qui leur conviendra, et personne ne pourra effacer l’histoire ni de l’arrêter à l’arabisme.

      Anonyme
      26 avril 2020 - 8 h 09 min

      Mon cher Youcef. Je vois qu’il te faudra encore du temps pour faire le ménage dans ton identité. Beaucoup d’intellectuels arabophones ont fini par y arriver. Si je pouvais te faire une visite guidée de l’Algérie (que j’ai la chance de sillonner depuis 35 ans dans le cadre de mes travaux) je suis convaincu que tu deviendras berberiste!! Amicalement

    ZORO
    25 avril 2020 - 1 h 46 min

    Dans cette replique a Benzaatat ,je n ai rien appris de différents de ce que repetent les berberistes depuis des decenies sur leur supposé combat identitaire qui ne vise en fait que la dislocation du maghreb pour une tamezgha ,ses habitants amazigh et leur langue Tamazight que MEHENI declare inexistante et qu elle ne fut qu un bouclier contre l arabisation reniant de facto l existence de ses locuteurs ,les amazigh et de leur terre Tamezgha.
    Une déclaration aussi stupéfiante faite par un leader incontestable et incontesté du supposé combat identitaire des berberistes me laisse perplexe devant le mutisme des contibuteurs sur Ap dont les portes sont grandement ouvertes pour donner la replique a Mehenni en reniant son repositionnement ou en le rappelant a l ordre pour le coup de poignard qu il vient de porter à leur cause,
    «  » TAMAZIGHT N EXISTE PAS , CE N ETAIT QU UN BOUCLIER CONTRE L ARABISATION » », affirme MEHENNI Si cette bombe atomique avait ete lancée par Benzaatat tous les contributeurs berberistes auraient accouru pour le villipender, mais puisque il s agit de Menenni le nouveau pharaon heritier de Chachnok , ils ont raison de craindre les défenses de ses éléphants pour tirer sur Benzaatat et son stylo.
    SigneZORO. ..Z….

    Samir
    25 avril 2020 - 1 h 19 min

    Youcef Ben Zetat!
    J’ai lu ses chroniques et croyez moi quand je le dis c’est en toute conviction. Il est juste raciste nourri de l’anti Kabylisme primaire. Il ne cherche pas a élever la Derja pour le statut de langue nationale officielle mais il le fait juste par antagonisme à Tamazight. Tous ses écrits ou il aborde Tamazight il le fait en alignant ses militants sur la même ligne que les terroristes du FIS et GIA (and that’s a very long stretch) mais pourquoi?
    Comprenant qu’il vient de l’école communiste old fashion ça ne m’étonne pas. Le communisme stalinien ou toute angle de la notion de la nation doit être arrondi coûte à couper des parties. Pour lui tout ce qui sort de sa forme géométrique idéologiquement parlons ne fait pas partie de l’ensemble et ça doit être éliminé. Ses écrits anti US imbibés de l’idéologie communiste bon marcher ne sont pas un signe d’une réflexion approfondie mais beaucoup plus d’un attachement à une idéologie morte u ça fait une belle lurette. C’est un personnage coincé dans les dites “d’or” de l’Algerie post colonial qui n’arrive pas à évoluer.
    (…)
    Comment oser mettre les terroristes de GIA sur le même pied d’égalité que les militants berbèristes? Les premiers sont sortis avec des kalashnikovs et des haches contre le peuple algérien et les deuxièmes ont juste crié leur ras le bol de l’oppression ou même un poème kabyle ancien n’a pas droit à l’existence, ou je veux dire à être célèbre puisque il existe déjà.?
    Ce saut d’une branche a l’autre comme le fait Ben Zetat n’est pas du tout habile et il risque de se courber le cou. Mais Hélas la sélection naturelle est sans pitié. S’il ne s’adapte pas aux nouvelles changements dans la société il risque de terminer comme tous ces noms dans la poubelles de l’histoire juste un petit rappel qu’avant de toiser un peuple il est plus facile à se toiser soit même. Ce qui veut dire avant qu’il se mette à juger tout un groupe du peuple algérien qu’il se mette à son autocritique peut être le problème est la pas ailleurs.
    Tanmirt

    Hocine-Nasser Bouabsa
    24 avril 2020 - 20 h 22 min

    Le motto du Hirak « Khawa, Khawa » est devenu moins audible les derniers mois. Donc faisons de la sorte qu’il retrouve sa splendeur et son attraction.

    Alors concentrons nos efforts pour faire aboutir le combat du Hirak national afin de construire un état de droit et une nation de savoir, qui aura les outils nécessaires pour se ressourcer dans notre histoire millénaire.

    Elephant Man
    24 avril 2020 - 17 h 41 min

    Je n’ai jamais vu débattre la classe politique française ni les Zemmour et consorts sur les questions identitaires auvergnat breton basque gascon corse….
    Par contre les BHL et consorts s’égosillent s’époumonent sur les kurdes et cie …. « ÉTONNANT NON ? » pour reprendre le cultissime Desproges.
    L’Iran a envoyé un satellite spatial et vous vous voulez faire régresser l’Algérie à l’ère du paléolithique !!!

      Le Berbère
      24 avril 2020 - 21 h 41 min

      Si notre pays ( mais sûrement pas le votre) est resté
      Bloqué à l’ère du paléolithique c’est bien est belle grâce à l’école arabe et son programme scolaire digne d’une dictateur à la Nord coréen..(…)

      Anonyme
      24 avril 2020 - 22 h 31 min

      Je n’ai jamais vu un français dire à un corse, un basque, ou un breton que sa culture est un danger pour la France!! Étonnant non?? Je n’ai jamais vu des français detester des bretons tout simplement parcequ’il se sentent bretons!! Étonnant non?? Vous detestez les berbères parcequ’ils se sentent berbères et refusent de se dire arabes, ça par contre ce n’est pas étonnant!!(…)

      Ah yabladi
      26 avril 2020 - 8 h 11 min

      @elephant man, oui l’Iran l’a fait car ils ont depuis longtemps empêché l’idéologie arabo-musulmane de prendre le dessus sur la perse musulmane. Ce n’est pas en langue qui allait leur être imposée qu’ils ont atteint l’espace, mais avec leur langue persane!

    Elephant Man
    24 avril 2020 - 17 h 08 min

    Je réitère :
    Elephant Man
    22 avril 2020 – 21 h 20 min
    @Mr Benzatat
    Je continue à dire que c’est un faux problème faux débat le berbérisme tout comme le FIS GIA sont le bras armé du néocolonialisme sioniste.
    À l’heure des nouvelles technologies dans tous les domaines scientifiques armement médecine nanotechnologies etc…, il faudrait que l’Algérie régresse au Moyen-Âge avec des questions identitaires qui n’existent pas et créées de toute pièce par la France dès l’indépendance de l’Algérie !!
    Votre contribution : « Le Mossad : «C’est avec le MAK que nous ferons exploser l’Algérie» »
    L’Algérie est ALGÉRIENNE.
    Je cite à nouveau Boualem Snaoui « Pour revenir à cette partie de la gauche française qui a abandonné depuis longtemps la lutte des classes, je constate qu’elle n’a rien d’autre à proposer pour résister au tsunami libéral qui s’abat sur nous, sauf nous inviter à adopter le tribalisme et la lutte des races en Algérie. »
    Ce qui intéresse tout citoyen Algérien c’est une économie organisée et dynamique favorisant l’investissement dans la ressource humaine, le plein emploi, le développement économique et humain, les avancées technologiques et scientifiques de tout bord armement santé, systèmes d’éducation et de santé performants et pour tous …..
    Le drapeau fourchetta créé en 1970 par Jacques Benet (OAS mossad) est d’identité COLONIALE, point barre.

      Anonyme
      24 avril 2020 - 22 h 38 min

      (…) changez de discours bon sang!! Sionistes par-ci sionistes par-là Mossad par-ci Mossad par-là. Essayez de lire et de vous documenter un peu au lieu de nous saouler tout le temps avec ça!!

      H. Gain
      25 avril 2020 - 0 h 26 min

      On ne développe pas un discours sur à Coup de mensonges
      Faites une recherche sur Boulifa, Bessaoud Mohand Arab, cela vous permettra de sortir de l’ignorance, voire de votre haine

      Rawahoumouslim
      26 avril 2020 - 8 h 27 min

      @Elephant man, oui belle réflexion de quelqu’un qui ne sait d’où viennent ses parents, ses grands parents, aucune terre ancestrale à laquelle se rattacher, aucun cordon ombilical qui le relie aux terres, aux oliviers vieux de 2 siècles et plus de ses ancêtres. Dans le monde entier, tous les pays développés et avancés technologiquement sont des pays où leurs peuples se sentent vraiment citoyens du point de vue culture, valeurs, identitaire et linguistique. On ne pourra jamais avancer ni se développer tant que les algeriens rejettent toutes les composantes linguistiques et religieuses existantes dans ce pays. Ton discours est bîen imbibé des plans des pieds blancs qui commandent ce pays où l’on peut du jour au lendemain défaire,emprisonner directement ou juger par contumace un général-major. Un Nezzar, un Lamari, un Toufik qui nous ont extirpés d’un retour au moyen-âge , le vrai , se retrouvent aujourd’hui bannis, qui peut faire cela si ce ne sont les forces obscures dont tu es un pion, éléphant Man, Zoro, benzazat, et les differents anonymes racistes.

    Hmed hamou
    24 avril 2020 - 16 h 54 min

    @ Zaatar,
     » S’il n y a aucune utilité à apprendre une langue eh bien on la met de côté. »

    On ne peut qu’être d’accord avec Abou Stroff en ce que  » (les) langues s’imposeront si ceux qui les parlent ou qui veulent en faire un outil de travail (ou qui veulent en faire un outil de domination étant donné que la langue n’est point neutre), se mettent à travailler, à produire et à contribuer à l’émancipation du genre humain, dans son ensemble »….On ne peut qu’être d’accord aussi avec lui en ce que  » (si je ne trouve aucune utilité à apprendre une langue, je ne l’apprends pas, point barre), mais cette fois-ci uniquement si on se mettait dans la peau d’un étranger à la langue en question ! Même si Personnellement j’aurais aimé parler ou au moins comprendre toutes les langues et dialectes de l’humanité, ça doit être extraordinaire , mais comme c’est impossible alors je dois faire un choix . Apprendre que certaines langues étrangères en fonction de mes moyens ou de mes objectifs (études, recherche, travail, culture, pour voyager,…).
    En revanche, sa propre langue maternelle ou sa langue nationale ne doivent pas rentrer dans ses considérations là.
    Aussi, quand tu dis « S’il n y a aucune utilité à apprendre une langue eh bien on la met de côté. » Je ne peut qu’être en désaccord avec toi .
    On doit pas réduire sa langue maternelle ou nationale à simple intérêt personnel, immédiat, .. .C’est plus profond que ça. C’est ton identité, c’est ton histoire, des gens se sont battu pour ça…
    Tu penses que si des générations et des générations qui, malgré l’adversité ont tout fait pour te la transmettre, tu peux te permettre aussi simplement pour un intérêt personnel étroit rompre le cordon de transmission, et sous prétexte qu’elle t’es d’aucune utilité immédiatement tu renonce à l’apprendre ou la transmettre à tes descendants (sous prétexte qu’elle leur est ou elle serait d’aucun intérêt)?
    Tu te rends compte si les générations passées ont fait pareil. Ils ont tous côtoyé des peuples plus développé et plus puissants eux (voire qui les ont soumi) ils auraient pu changer de langue et prendre la langue du puissant du moment !! Aujourd’hui il n’y aurait qu’une ou deux langues ? Trois ? Quatre ? Qui vivent en parallèle. Mais sans doute pas plus.
    Si Abou Stroff fait bien de souligne que  » les cours de langue chinoise fleurissent et prospèrent d’une manière fulgurante (malgré la difficulté de la langue) dans tous les pays développés grâce à la puissance économique et militaire en devenir de la chine. » une chose semble toutefois lui échapper. Si les chinois n’avait pas bien entretenue et sauvegarder leur langue pendant qu’ils étaient au creux de la vague aujourd’hui qu’ils sont redevenu puissant n’aurait plus de langue à donner en cours aux étranger intéressé et attiré par le renouveau chinois ! Oui, imagine si les chinois avait troqué le chinois pour l’anglais ou le japonais,…
    Tout comme si les peuples antiques avaient remplacé leurs langue par celle de Rome à son apogée… Ou alors les grecs,…
    Il n’y aurait ni espagnole, ni encore moins d’ anglais,.. pour devenir langue dominante aujourd’hui !
    Mais, Rome nous a dominé et Rome à disparu et nous on est encore là ! Pourquoi renoncer aujourd’hui ? Donc, laissons la chance aux génération futures peut être qu’elles sauraient en tirer quelque chose. Si nous nous sommes incapables de se développer et développe notre langue, au moins transmettons leur la langue telle qu’elle…
    Ps. T’imagines si tous les oiseaux se mettaient à chanter que le chant des puissants aigles, celui des prospères poules pondeuses, ou des rossignols pour la beauté de leur chant… La nature serait tellement tristes. Il ya de la place pour tout le monde, le monde est tellement vaste seul les esprits sont étroits !

      Zaatar
      24 avril 2020 - 21 h 54 min

      La langue maternelle tu l’apprend par défaut car il faut bien que tu communiques. Bien évidement qu’elle n’est pas concernée dans la sauce. Si ma langue maternelle est le kabyle, j’apprendrais d’autres langues si elles me seront utiles. J’ai appris le Francais et ça m’a servi car j’ai étudié en france. J’ai appris l’anglais car la majeure partie des échanges scientifiques se font en anglais. Ke restant des langues m’est complètement inutile.

        ZORO
        25 avril 2020 - 0 h 29 min

        Est tu si ingrat l ami Zaatar pour omettre de citer la langue arabe qui te donne un pseudo??
        SIGNE.ZORO. ..Z…

          Zaatar
          25 avril 2020 - 7 h 54 min

          Je ne cite pas l’arabe l’ami Don diego car cette langue je ne l’ai pas apprise. Et si elle devait me servir juste pour mon pseudo ça n’aurait pas valu la peine, elle m’était donc bien inutile.

          ZORO
          25 avril 2020 - 8 h 37 min

          Sais tu que Mohamed khalouti pour devenir celebre a choisi un pseudo arabe Kateb Yacine,,lui qui se disait amazigh et ecrivait en francais.???
          SIGNE.ZORO. ..Z..

          Zaatar
          25 avril 2020 - 9 h 37 min

          Et alors? Cela démontre quoi?

      Abou Stroff
      25 avril 2020 - 8 h 41 min

      permettez moi d’insister et d’avancer que la place d’une langue ne découle pas d’un quelconque volontarisme ou d’un quelconque choix.
      dans le cas chinois, lorsqu’on parle de langue chinoise, on pense directement au « madarin » langue utilisé par l’ethnie Han, ethnie dominante en chine (presque un milliard de locuteurs). quant aux 80 autres langues utilisées en chine, personne n’en parle pour des raisons évidentes.
      je vous rappelle, en outre, que la chine a été (et elle le redevient) une grande puissance (la poudre a été inventée par les chinois, n’est ce pas) et exhibe une civilisation remarquable.
      quant à l’arabe classique, reconnaissons qu’en dehors de la psalmodie du texte coranique ou la lecture de la poésie (extrêmement riche, soit dit, en passant), à quoi pourrait servir de connaitre cette langue? chacun aura remarqué que les peuples dits arabes utilisent, sans exception, des dialectes plus ou moins proches de l’arabe classique.
      enfin concernant la darija ou tamazight, il faudrait que nous soyons prêts à remonter le temps (et à gaspiller un temps précieux) pour leur trouver une quelconque place dans le monde moderne où la sélection darwinienne bât son plein.
      moralité de l’histoire: au moment présent, la langue (tout comme la religion, d’ailleurs) est une marchandise dont le « prix » est fixé par le marché (loi de l’offre et de la demande). jusqu’à preuve du contraire les langues de peuples arriérées (c’est à dire des peuples qui ne contribuent guère à la production matérielle et à l’innovation ne sont guère demandées au niveau du marché.

    Anonyme3
    24 avril 2020 - 15 h 15 min

    Ni le drapeau de benêt,ni sa langue ni sa culture,la même chose pour lès autres,ni drapeau noir ni salafisme ni wahabisme ,reste la religion qui est universelle chacun est libre de pratiqué sa religion du même livre.en a vraiment marre de ces gens qui veulent nous obligé à descendre à leurs niveau (…)

      Anonyme
      24 avril 2020 - 16 h 27 min

      Merci de nous traduire ça en français…

        Elephant Man
        24 avril 2020 - 17 h 10 min

        @Anonyme
        Il vius suffit d’aller sur Jérusalem post ou arte (BHL) la traduction est simultanée.

          Anonyme
          24 avril 2020 - 22 h 15 min

          Ah c’est donc vous!! Je me disais bien que ce français était bizarre!! C’est le « français » des banlieues françaises venant de notre beurette Elephant!! Be seeing you!!

    la solution ?? : ALGERIANITÉ
    24 avril 2020 - 14 h 38 min

    C’est pour toutes ces questions qui divise le peuple algérien qu’il nous faut prendre conscience TOUS ENSEMBLE , que l’un de nos principaux objectifs politiques à l’avenir, en tant que patriote algérien, serait de faire prendre conscience à tous les citoyens algériens en général d’abord leur ALGERIANITÉ, et ce, avant tout autre chose ! En effet, je peux être algérien sans être nécessairement ou obligatoirement arabe, je peux être algérien sans être nécessairement ou obligatoirement berbère, je peux être algérien sans être nécessairement ou obligatoirement musulman et même je dirais je peux être algérien sans être nécessairement ou obligatoirement croyant , oui même les non-croyants sont aussi des algériens et font partie intégrante de notre pays.

    Nous les citoyens algériens patriotes, nous devrions sortir urgemment de ces notions étroites, restrictives exclusives, globalisante que sont le panarabisme , le pan-amazighisme , le pan-islamisme ! Il nous faut bâtir pour demain (en principe c’est çà aussi l’un des objectifs important du Hirak) , la NATION ALGÉRIENNE qui n’existe pas encore. Elle doit être basée sur ce que j’appelle l’algérianisme ou l’algérianité. La prochaine nouvelle Constitution doit impérativement intégré cela pour contribuer à la paix et à la cohésion sociale .

    Les dimensions multi-culturelles, multi-linguistiques , multi-cultuelles propres à l’Algérie (avec ses différents parlés comme le berbère et ses déclinaisons régionales multiples, l’arabe littéraire, l’arabe parlé, ou même pourquoi pas le français qui est aussi une donnée historique qui est bien là) bref toutes ses dimensions là doivent devenir une réalité, devenir une haute conscience politique chez les citoyens, Hirakiens ou non, au sein de notre société, dans notre Algérie de demain !

      Abou Stroff
      25 avril 2020 - 8 h 10 min

      en effet, l’algérianité est en construction et c’est pour cela que j’ai avancé, en PS, dans mon commentaire ci dessous:
      « je pense que les algériens, comme tous les peuples, sont un produit historique EN DEVENIR et essayer de rechercher une « identité » figée relève d’une forme de schizophrénie qui ne dit pas son nom. »
      en d’autres termes, c’est notre travail, notre production, notre innovation et notre contribution à la connaissance humaine qui nous permettra de nous caractériser comme Algériens. autrement nous continuerons à n’être que des tubes digestifs ambulants prédisposés à accepter le prêt à porter et à avaler toutes les inepties qu’autrui nous présente.

    Anonyme
    24 avril 2020 - 14 h 33 min

    Le problème avec Youcef Benzatat c’est sa méconnaissance et sa méfiance vis-à-vis du fait berbère. Je suis presque tenté de dire que c’est son « point faible »!. Ses analyses sont parfois brillantes comme celles concernant le Hirak et le combat démocratique (je l’ai félicité sur ces commentaires plusieurs fois). C’est bien dommage, mais malheureusement c’est un problème très fréquent chez beaucoup d’intellectuels qui ont beaucoup de lacunes historiques et surtout ethnologiques sur l’Algérie. Ces lacunes se retrouvent aussi chez les berbèrophones eux-mêmes qui souvent défendent très mal leur cause. Il faudra beaucoup de temps pour effacer 50 ans de badissisation des esprits…

      1 Colon démocratique reste un colon
      24 avril 2020 - 16 h 46 min

      Non. Il assume son camp. Un Colon gentille «  » mais c’est comme Camus et les algériens, il n’ est pas contre mais jamais d’ État Amazigh!

    Karamazov
    24 avril 2020 - 14 h 28 min

    Le Latin et le grec étaient des langues de la culture et de la science. Elles ont produit des merveilles de littérature et de contribution à la science. Aujourd’hui ce sont des langues mortes. Quid des langues qui ne sont parlées que par leurs populaces.

    Mais pour YB l’existence même des kabyles est une anomie. Il est plus proche des palestiniens que des Kabyles. Tamyou!

    but dans la lucarne !
    24 avril 2020 - 14 h 20 min

    Cher compatriote @le leitmotiv chez Benzatat , merci pour votre réaction ! Imparable explication.

    Marre d'eux
    24 avril 2020 - 12 h 50 min

    @Emir Abdelkader comme ton pseudo l’indique l’arabe c’est ta langue ce n’est pas la mienne.

    lhadi
    24 avril 2020 - 12 h 05 min

    « Nous faisons de la parole précise le témoignage le plus sûr de la pensée juste ; une parole vraie, conforme à la loi et à la justice, est l’image d’une âme saine et loyale »
    (Isocrate – Echange 255 Nicoclès 7)

    En installant, pour des raisons évidentes, un poste de mission pour pacifier la résistance Kabyle caractérisée par l’insurrection de 1871, derniers soubresaut des révoltes et des résistances à la colonisation qui s’acheva par une répression féroce, des missionnaires au service de la forces coloniale réactivèrent les thèmes classiques du mythe berbère : origine nordique, prétendue tiédeur de la pratique de l’islam, organisation sociale sur le mode républicain, sens inné de la liberté et de la démocratie, statut plus libéral de la femme… Tous les éléments qui pouvaient différencier les populations berbères des populations arabes et arabophones.

    Cette lecture renforçait également l’idée que les Berbères islamisés par la contrainte et la violence ne demandaient qu’à réintégrer la supposée religion de leurs ancêtres.

    Cette interprétation historique, souvent désinvolte, qui consistait à balayer d’un revers de main plus de quatorze siècles d’histoire arabe et musulmane en Afrique du Nord allait être réactivée à plusieurs reprises au cœur des rencontres que le fondateur de cette mission eut à organiser avec les populations kabyles.

    La politique scolaire en Kabylie organisée à partir de la France métropolitaine a été également sous-entendue par le mythe Kabyle et l’idéal à l’assimilation déjà évoquée.

    Nous avons aujourd’hui la terrible confirmation que des résidus de la France coloniale aspirent au fédéralisme, à l’autodétermination ou au régionalisme. Ils sont, en ces temps difficiles pour la jeune nation algérienne, très active sur tous les terrains.

    Mais que l’on s’y trompe pas. L’immense majorité de nos compatriotes de la région de Kabylie, sont des patriotes loyaux envers leur pays dont les frontières ont été délimitées par le sang de nos valeureux martyrs. Elle est une fervente partisane d’une Algérie une et unie dans toute sa diversité conformément aux idéaux de nos valeureux martyrs fondés sur le respect de l’autre, sur l’acceptation des différences, sur la solidarité, la fraternité et le dévouement qui ont forgé l’identité algérienne.

    Faisons notre la théorie du colibri pour extirper le pays de l’emprise du marteau et de l’enclume qui obère la marche de la république vers un avenir meilleur.

    Fraternellement lhadi
    ([email protected])

    El Vérité
    24 avril 2020 - 11 h 22 min

    C’est connus et ce n’est pas une nouvelle invention,divisé pour mieux régner;c’est la stratégie de tout les occupants et les envahisseurs

    Ni arabe ni islamique
    24 avril 2020 - 11 h 17 min

    L’unique certitude est le régime criminel issu du coup d’Etat de 62. Il a régimenté la société et la presse-citron est domestiquée et mise au mégaphone

    Anonyme
    24 avril 2020 - 11 h 14 min

    Ainsi les extrémistes seraient ceux qui refusent l’arabisation. Le pourrissement commence par la tete.

    T213
    24 avril 2020 - 11 h 01 min

    Je tiens à apporter mon témoignage d’ancien du MCB. Voici les slogans de la 1ère manif contre le pouvoir dictatorial, le 26/4/1980, devant l’ambassade d’Algérie à Paris, avec le regretté Matoub Lounès en tête: « Chadli assassin », « Libérez les détenus », « Langues populaires, langues nationales », « Liberté d’expression, de réunion et d’organisation », etc. Ce rassemblement était organisé par le MCB des « Jeunes de Vincennes » (université). La Coopérative « Imediazen », sise au BD de la République (?) servait de siège. Nous étions opposés à la tendance minoritaire qui était raciste et extrémiste: « l’Académie berbère ». Pour nous, l’identité « imazighen » concernait les habitants de l’oasis de Siwa aux Iles Canaries et des rivages de la Méditerranée au Niger et au Mali. Pour empêcher que la révolte s’étende aux autres régions, le pouvoir affirmait que les insurgés avaient brûlé le Coran et le drapeau et que la Kabylie voulait son indépendance. Des décades plus tard, un de nos plus brillants camarade d’alors, Ferhat Imazighen Imoula, adoptera ces slogans des militants néo fln afin d’être reconnu comme « Berzidane » de la Kabylie, en reniant son combat de jeunesse et celui de son père tombée pour la patrie.

      Anonyme
      24 avril 2020 - 16 h 54 min

      On avance aussi par l’ expérience. Les prétendus arabes doivent savoir que nous assumons notre identité et leurs avis ne regardent que leurs personnes et le régime illégitime qui financent

      Youcef Benzatat
      25 avril 2020 - 3 h 54 min

      En matière de témoignage, je peut moi aussi apporter le mien en cette période d’agitation du MCB en 1980 à Paris. Dans la foulée du « Printemps Berbère » Le chanteur Idir était venu chanter à l’université Paris VIII à Vincennes. Il a été bruyamment chahuté par la majorité des étudiants Algériens présents, dont je faisait parti, et n’a été applaudi que par les étudiants originaires de Kabylie. C’est dire que ce mouvement, dès le départ était un mouvement régional Kabyle et n’avait aucun caractère national.

        Zaatar
        25 avril 2020 - 8 h 17 min

        Mensonges grossiers en plus. Vous l’avez peut-être chahutés avec quelques amis forcément, et il devait y en avoir des anti mouvement de l’époque c’est une loi statistique. Par contre pourquoi vous ne citez pas le concert pour la paix, la liberté et la tolérance donne par Idir justement avec Khaled, le 22 juin 95? On était nombreux, tous des algeriens et la langue kabyle portée au sommet, et il n y a eu ni chahut ni controverses, la raison? Parce que vous et des comme vous Mr Benzatat n’y étaient pas tout simplement.

        Moi
        26 avril 2020 - 6 h 59 min

        Chahute par les Algeriens.
        Applaudi par les kabyles.
        Dommage pour lui qui croyait chanter pour tous les Algeriens. Helas ,le racism rattrape beaucoup d’ignares.

    Le leitmotiv chez Benzatat
    24 avril 2020 - 10 h 53 min

    Une chose est certaine Monsieur Benzatat méprise quelque part les kabyles au vu de ces contributions. Cela se sent dans tous ses écrits. Mais malin qu’il est il a l’art de noyer la revendication berbère, légitime, dans une dimension extrémiste et ethniciste on nous sortant à chaque fois les MAKistes partisans de l’indépendance ou l’autonomie de la Kabylie. Mais il n’admet jamais que les MAKistes sont très minoritaires. Les kabyles dans leur très, très grande majorité sont contre le séparatisme, l’indépendance de la Kabylie. Cela est prouvé, connu et vérifie sur le plan politique et sociale, même le hirak l’a confirmé ! Il y a certes l’idée de la déconcentration et de la régionalisation comme mode de gouvernance au niveau des collectivités locales et régionales mais l’indépendance de la Kabylie n’est pas un projet chez les kabyles dans leur grande majorité.

    La malice et la tactique chez Benzatat est en fait claire. Pour cacher son mépris des kabyles il met dans la même besace les berbéristes et les islamistes pour échapper à la critique. Il faut savoir que Benzatat, et c’est lui qui l’affirme, est contre l’auto organisation du hirak, contre toute forme de représentativité de ce mouvement révolutionnaire au motif qu’il n’y a pas d’homogénéité de vision politique dans notre société. Aussi, et comble de l’analyse chez Benzatat , il pointe du doigt le islamistes et les berbéristes, mais il élude, il oublie toujours de parler des ARABISTES ! La dictature de l’arabisme dans notre pays est pourtant une bonne problématique que je sache, non vous ne trouvez pas ? Au nom de quoi s’abstient-il ou refuse-t-il de parler , de montrer du doigt aussi cet ARABISME exclusif imposé depuis 1962 (et même avant) par le pouvoir. Qu’on le veuille ou non c’est aussi une forme d’extrémisme. Le pouvoir de 1962 a l’art funeste d’imposer cette idéologie unique arabo-islamique à notre pays pourtant si diversifié sur le plan culturel, linguistique et même cultuel. Mais Benzatat botte en touche quand on lui évoque cette question. Pour se disculper, il affirme souvent que lui est pour l’arabe parlé, la djerda (djarida) qui est pour lui la langue usité par tout le monde et qu’il est donc contre l’arabe littéraire ! Tab -tab , à mon avis il tente plutôt « d’eraser » , de neutraliser Tamazight en proposant l’arabe parlé.

      loklan
      24 avril 2020 - 21 h 57 min

      Vraiment vraiment vraiment MAGISTRALE. De tout les messages que j’ ai posté pour résumer sa pensé, je n’ aurez pas pu faire un meilleur condensé que ce que tu viens de faire. Tu viens d’ écrire et de résumer parfaitement le ressenti d’ une très forte majorité et à la perfection. Je sais reconnaître le puissant intellectualisme et je sais que tu en es un. Je suis agréablement surpris car vraiment tu viens en effet de décortiquer et de démonter toute sa mécanique. (…)

    Zaatar
    24 avril 2020 - 10 h 45 min

    Je rejoins notre ami Abou Stroff qui a mille fois raison. S’il n y a aucune utilité à apprendre une langue eh bien on la met de côté. Et c’est effectivement les puissances économiques et militaire qui font que telle langue ou telle autre s’impose sur la scène internationale. Autrement dit on doit surtout mettre le travail à la base de tout développement pour pouvoir imposer quoique ce soit. Et chez nous on a inversé les choses depuis 62.

    Belveder
    24 avril 2020 - 10 h 44 min

    Désolé AP mais Ces Contributions ne suscitent que Polémique..Défouloir ..et propos déplacés…C est des Sujets que le Citoyen qui Court après son Gagne Plain D Alger a tizi ou Oran et Bechar ne se Soucie plus…Il paie le kg de Viande au meme prix (quand il peut)

    Abou Stroff
    24 avril 2020 - 9 h 46 min

    la langue arabe classique qui nous a été imposé comme langue d’enseignement a montré ces limites objectives et subjectives.
    en effet les sociétés dites arabes sont des sociétés consommatrices de biens produits d’ailleurs. or, jusqu’à preuve du contraire, ce qui différencie l’homme de l’animal est le travail et la production. par conséquent, imposer la primauté d’une langue dont les locuteurs n’apportent aucune contribution palpable et observable à l’humanisation de l’être de l’homme me parait tout à fait hasardeux pour ne pas dire suicidaire.
    quant à ces histoires de derja et/ou de tamazight, je pense que ces langues s’imposeront si ceux qui les parlent ou qui veulent en faire un outil de travail (ou qui veulent en faire un outil de domination étant donné que la langue n’est point neutre), se mettent à travailler, à produire et à contribuer à l’émancipation du genre humain, dans son ensemble (si je ne trouve aucune utilité à apprendre une langue, je ne l’apprends pas, point barre)
    PS1: chacun aura remarqué que l’anglais-américain s’est imposé au niveau mondial grâce à la puissance économique et militaire des usa et que les cours de langue chinoise fleurissent et prospèrent d’une manière fulgurante (malgré la difficulté de la langue) dans tous les pays développés grâce à la puissance économique et militaire en devenir de la chine.
    PS2: je pense que les algériens, comme tous les peuples, sont un produit historique EN DEVENIR et essayer de rechercher une « identité » figée relève d’une forme de schizophrénie qui ne dit pas son nom.

    Marre d'eux
    24 avril 2020 - 9 h 21 min

    S’il y a bien une langue qui doit être exclue du paysage Algérien, c’est bien la langue Arabe qui est étrangère à notre culture et à nos us et coutumes.Cette langue est importée et nous a été imposée sur cette terre millénaire amazighe par les arabo-baathistes.Notre langue est le berbère qui est une langue belle et rebelle .

      Émir abdelkader
      24 avril 2020 - 11 h 06 min

      Mr » Marre d’eux » c’est dommage d’exclure la plus belle langue du monde !

        Anonyme
        24 avril 2020 - 11 h 15 min

        Ton emir a touché 150 000 Francs contre la traitrise de Tafna…

        ABDEKKA
        24 avril 2020 - 12 h 39 min

        YA ABDEKKA KHOYA, PERSONNE NE DIT LE CONTRAIRE. L’ARABE EST LA PLUS BELLE, LA PLUS RICHE ET LA PLUS CE QUE VOUS VOULEZ. MAIS POURQUOI VOUS VOULEZ ME L’IMPOSER, POURQUOI VOUS VOULEZ L’IMPOSER À MES ENFANTS. DERNIÈRE QUESTION : POURQUOI VOUS DITES QUE L’ALGÉRIEN EST ARABE ALORS QU’IL NE PARLE MÊME PAS CETTE LANGUE???

          Sauf q
          24 avril 2020 - 17 h 31 min

          Sauf les goûts et les couleurs ne se discutent pas, l’ Algérie n’est pas arabe./

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