Prolongement du confinement : les commerçants se révoltent dans plusieurs wilayas

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La fermeture prolongée des magasins provoque l'ire des commerçants. PPAgency

Par Mounir Serraï – Les commerçants sont à bout de souffle et le font savoir à haute voix. Dans plusieurs wilayas, ils s’élèvent contre la poursuite des mesures de confinement qui les étouffent économiquement depuis maintenant trois mois.

A El-Eulma, haute place de vente en gros de toutes sortes de produits, les commerçants ont procédé à la fermeture des axes routiers menant à cette région en signe de protestation contre une situation qualifiée d’intenable pour eux. Les commerçants de Béjaïa se sont, pour leur part, révoltés contre la reconduction des mesures les empêchant d’exercer leurs activités commerciales, prolongeant ainsi leurs souffrances et difficultés financières qui risquent d’être insurmontables pour beaucoup d’entre eux. Ils menacent même d’ouvrir à nouveau malgré ces mesures qu’ils considèrent comme «irréfléchies» et «pénalisantes», sans aucune contrepartie des pouvoirs publics.

Pour eux, différer le paiement des impôts ne contribue aucunement à juguler la crise dans laquelle ils se trouvent à cause de leur fermeture forcée durant trois mois. Ils soulignent que des compensations beaucoup plus conséquentes et significatives ont été données aux «victimes économiques» du Covid-19 dans les pays les plus libéraux.

A Melila, dans la wilaya de Jijel, les commerçants sont également sortis dans la rue pour protester contre le prolongement de cette fermeture de leurs commerces pour une quinzaine de jours. Certains commerçants n’hésitent pas à évoquer l’autorisation de la tenue de deux congrès de partis politiques du pouvoir, à savoir le FLN et le RND, sans mesures de distanciation et en plein confinement partiel et interdiction de tout rassemblement.

Même température dans la wilaya de Ghardaïa où des dizaines de commerçants se sont rassemblés au centre-ville pour exiger une reprise rapide de leurs activités commerciales et un soutien de l’Etat pour réduire leurs pertes jugées «colossales» durant cette crise sanitaire.

La tension monte dans d’autres wilayas du pays où les commerces restent rideau baissé depuis quatre-vingt-dix jours. La situation risque vite de dégénérer si l’Etat n’agit pas dans le sens de l’apaisement.

M. S.

Comment (7)

    Mauvaise haleine
    1 juin 2020 - 18 h 31 min

    Avec lès odeurs corporelle et la mauvaise haleine des cafés noir ,dès cigarettes et de la chemma,sans Corrona il faut une distance de 3 mètres sauf si on reçois de l’aide de la nasa afin qu’ils nous aident à fabriqué dès habilles et masques dès cosmonautes.

    Zlabia et cherbette.
    1 juin 2020 - 16 h 08 min

    La majorité ne respectent même pas un minimum d’hygiène,dès produits laitiers périmés,le lait et le pain sur lès trottoirs à la porté de toutes lès mains qui choisissent lès baguettes y-compris eux.leurs magasins sont pourris de saleté ,la même chose
    pour pizzerias ,burgers gargoutiers et lès cafés maures sans parler de leurs service pour un oui ou un non ils refusent de vendre.ils ont eu la chancependant le mois de ramadan,même eux ne portaient pas de masques.si ils respectent pas lès normes et envoient plus de malades à l’hôpital de préférence qu’ils restent fermés .

    Anonimaoui
    1 juin 2020 - 9 h 12 min

    Ce n’est plus un confinement sanitaire mais plutôt un emprisonnement de masse car le pouvoir illégitime a une peur bleue de la reprise imminente et cette fois dévastatrice de la révolution populaire du 22 février 2019 . Même si cette pandémie a profité à la issaba pour emprisonner les hirakiste les plus emblématiques et confectionner des lois liberticides, la peur s’est installée définitivement chez le pouvoir mafieux qui vit ses derniers jours avant le grand soulèvement salvateur.

      Anonyme
      1 juin 2020 - 11 h 56 min

      les hirakistes les plus emblématiques?
      Quelle blague !!
      Tu veux dire les plus opportunistes. Qui poignardent le Hirak du peuple.

      Un Algerien
      1 juin 2020 - 14 h 36 min

      Le monde est entrain de combattre un ennemi invisible ,des millions d’humains sont affectés et centaines de milliers morts et ce bokoko rcdmakkoko pensent au hirak qui a infiltrer.

    Abou Stroff
    1 juin 2020 - 7 h 58 min

    je pense que les commerçants ont tous les droits de se révolter contre le confinement qui, à y regarder de près, ce soi disant confinement ne sert strictement à rien (bien au contraire, il est en train d’appauvrir une grande partie des algériens lambda, ceux qui ne profitent pas des revenus tirés de la rente et versés par l’état).
    en effet, il suffit de parcourir les rues des différentes villes et villages algériens pour remarquer que les algériens ne respectent point la distance de sécurité (1 mètre, parait il) et portent rarement le masque lorsqu’ils ils sont dehors (de 7h à 19h ou de 7 h à 15 h ou de 7h à 7h).
    par conséquent, à moins de démontrer que le virus n’est virulent que pendant les plages horaires citées plus haut, les mesures prises par les souloutates el watania n’ont aucun sens car, le virus a tout le loisir de se déplacer pendant la période où les algériens vaquent à leurs occupations quotidiennes.
    moralité de l’histoire: nous baignons toujours dans la culture du « qararna » (nous avons décidé) de feu boumédienne et qui suppose que le pouvoir travaille pour le bonheur, à l’insu de leur plein gré, de la plèbe.
    PS: je pense que les mesures de confinement sont prises par des hurluberlus qui ne connaissent guère le mode de vie des algériens lambda (pensons, par exemple, à une famille de 10 individus vivant dans un F3, par exemple).

    Anonyme
    1 juin 2020 - 7 h 50 min

    peut être qu ils ouvrir s ils respectent toute les mesure de sécurités ,,l hydroalcoolique masque distance de 1 mètre gant non poreux s ils doivent manipuler les marchandises ,,,,pareil pour les vendeurs plus plexiglas a la hauteur du visage a la caisse ,,,corana oblige
    une forte amende en cas de non respect de ces mesures, considérer comme mise et non assistance de personne en danger

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