Crise au FFS : Ali Laskri explique pourquoi il boycotte le congrès extraordinaire

Laskri FFS
Ali Laskri, coordinateur de l'instance présidentielle du FFS. New Press

Rien ne va plus au Front des forces socialistes. Ali Laskri a décidé de boycotter le congrès extraordinaire et s’en explique dans une déclaration parvenue à notre rédaction. «Mes convictions et ma détermination de la nécessité du changement du système ne me permettent pas de cautionner une rencontre de mise en conformité et de normalisation du parti», dénonce-t-il, estimant que sa présence serait «contraire» à ses «prises de position politiques» et aux «revendications du FFS depuis l’indépendance et du mouvement révolutionnaire pacifique depuis le 22 février 2019».

«C’est aussi cautionner la démarche non statutaire et l’absence des conditions de préparation qui ne sont pas réunies en cette période de pandémie sanitaire», explique le coordinateur de l’instance présidentielle du plus vieux parti de l’opposition, tout en accusant «le régime en déficit de légitimité» de vouloir «asseoir sa feuille de route dans le cadre d’une démocratie de façade, neutraliser le mouvement révolutionnaire pacifique et la conférence nationale indépendante du pouvoir». «C’est-à-dire une véritable alternative démocratique, l’élection d’une Assemblée constituante prélude à l’avènement de la deuxième République», argue-t-il en soulignant que «l’heure est à la mobilisation pour la transition démocratique» et que «l’histoire jugera les actes de chacun».

R. N.

Comment (7)

    Kahina-DZ
    8 juillet 2020 - 16 h 43 min

    À part boycotter pour s’enfoncer dans le vide, vous n’avez rien à offrir à l’Algérie.
    Vous méritez un prix Nobel du boycott…

      Dz-Pure Souche
      9 juillet 2020 - 10 h 13 min

      BRAVO!

    مسعود البسكري
    8 juillet 2020 - 13 h 42 min

    يتنحاو قاع
    هكذا صدحت حناجر الحراكيين، والمقصود بها ليس النظام فقط ، بل كل الأحزاب، معارضة وموالات.ـ
    وكما كان يطارد الحركيون وزارء النظام السابق، كانوا يطاردون أيضا ممثلوا هذه الأحزاب على إختلاف مشاربها.ـ

    RODDY
    8 juillet 2020 - 11 h 46 min

    pour sauver les meubles les congressistes doivent faire appel a un comite de sage ou figureraient KHELLIL LAHLOU RACHEDI ET L EX DEPUTEE D ALGER

    Anonyme
    8 juillet 2020 - 2 h 37 min

    Ce n’est pas pour rien que Ait Ahmed parlait de l’attrait de la mangeoire. Quand on voit de vrais militants des idéaux de 63 poussés vers la porte et la base militante à laquelle on fait appel uniquement durant les élections, quand on voit des maires réélus plus de 2 mandats, on comprend que la démocratie de Ait Ahmed et de Karim Tabbou ou Said Khellil n’est pas la même avec celle des dirigeants actuels. Mais la faute revient aussi aux militants de la base qui ne veulent pas bouger, car eux aussi sont corrompus par des maires, des adjoints et des députés.

    Mourad
    7 juillet 2020 - 18 h 28 min

    Ce vieux parti doit disparaître à l’image du RCD car ils ont tous échoué .
    Ils doivent tous s’auto dissoudre car ils ont rien apporter de bon pour le pays .
    Sans oublié évidemment les partis du pouvoir et les organisations islamistes.
    Le peuple doit s’organiser pour mettre en place des organisations nouvelles issue du peuple pour défendre ses intérêts rien que ses intérêts.
    Pour une nouvelle république et une démocratie réelle.

    ACHENFIR OUFIR
    7 juillet 2020 - 15 h 08 min

    LES MAITRES DES HORLOGES ONT ENVAHI NOTRE PARTI. JE PARTAGE LES IDEES DE LASKRI ET AUSSI DE NOTRE IDEOLOGUE LAHLOU.UN CONGRES NON ISSU DE LA BASE ET IRRESPECTUEUX DE NOTRE REGONFLEMENT INTERIEUR RESTE UNE MENACE PERMANANTE. MAIS IL EST HORS QUESTION DE CROIRE A L EFFONDREMENT DE NOTRE PARTI. LES BELKACEM ET AUTRE AHMED DJEDDAI SONT LA POUR Y VEILLER . CE CONGRES EST ILLEGITIME MAIS NON DESTRUCTIF DE LA FAMILLE FFS. LE SANG DE NOS DOUBLES MARTYRS EST Là a y veiller. VIVE LE FFS GLOIRE ETERNELLE A SON FONDATEUR

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