Eau : les réserves permettront d’atteindre la fin de l’année sans rupture

barrage eau potable
Koudiat Acerdoune, sur l'oued Isser, deuxième plus grand barrage d'Algérie. D. R.

Les réserves hydriques du pays permettront de s’approvisionner jusqu’à la fin de l’année sans rupture malgré le faible niveau de pluviométrie enregistré dans différentes régions du pays, a indiqué dimanche à Alger le ministre des Ressources en Eau, Arezki Berraki, rapporte l’APS.

Berraki a précisé que «la distribution de l’eau potable est assurée dans 75% de nos communes, il reste toutefois 27 wilayas dont la situation est fragile, ainsi qu’un nombre inacceptable de zones d’ombre qu’il faudra prendre en charge au plus vite».

Interrogé sur les capacités de son département d’éviter des robinets à sec cet été, le ministre a jugé nécessaire de prendre en considération la disponibilité de la ressource notant qu’au niveau des eaux superficielles, il a été constaté «une baisse exponentielle» des écoulements.

Il a ainsi rappelé que l’Algérie est passée de 6,5 milliards de m3 à la fin des années 70 à 5 milliards de m3 dans les années 80, pour descendre à 4 milliards de m3 dans les années 2000.

Concernant les coupures d’eau au niveau de différentes régions du pays, le ministre a indiqué que cela est souvent dû aux incidents techniques et, dans de nombreux cas, la vétusté des réseaux en constitue la raison principale et d’ajouter : «les raccordements illicites sont aussi à l’origine des casses de canalisations et des fuites d’eau qui pénalisent souvent les populations».

pour ce qui est d’une éventuelle révision du prix de l’eau, le ministre a estimé que «pour la consommation humaine, elle devra continuer à être soutenue, ce n’est pas le cas pour les autres usages de l’eau, où elle devra être considérée pour ce qu’elle est : un produit économique», assurant que la revue du tarif de l’eau ne se fera pas en dehors d’une vision globale et intersectorielle.

R. E.

Commentaires

    Moi, je n'ai rien compris , em'terouch'e
    19 juillet 2020 - 22 h 52 min

    Même sans beaucoup de pluviométrie, plus qu’il a plusieurs dizaine de barrage construit, je ne peut comprendre qu’on descende de 6,5 milliards de m3 en 1970 à 4 milliards de m3 dans les années 2000 !c’est doit ces statistiques ?!! Même si la pluviométrie n’a pas été exceptionnelle mais du fait de l’augmentation des capacités en barrages érigés sur plusieurs point du territoire, on aurait au moins garder les même capacités de 1970. Et puis d’un côté ce Ministre nous dit qu’on à n’a pas l’emmagasinage requis mais il nous dit qu’on a les capacités pour couvrir les besoins jusqu’à la fin de l’année ! Ef’haame oula teka3he h’ouadjec (comprends ou déchire tes habits)

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