Du culte des morts à la mort des cultes (I)

mythe religion
Les religions sont jalonnées de dissensions, de schismes... D. R.

Par Mesloub Khider – «La religion participe souvent du mythe du progrès qui nous protège des terreurs d’un futur incertain.» (Frank Herbert.) La religion revient fréquemment sur le tapis de l’actualité, sans se faire prier. D’aucuns postulent un regain de ferveur religieuse. D’autres conjecturent une résurgence des guerres de religion. D’autres prédisent une ère de la renaissance de l’esprit religieux, un renouveau de la religiosité. Un célèbre ministre français, André Malraux, homme d’un XXe siècle, marqué pourtant par la barbarie capitaliste, illustrée par deux guerres mondiales, des massacres coloniaux et des exterminations génocidaires, n’avait-il pas prophétisé que le XXIe siècle serait spirituel ? Il a dû abuser de beaucoup de spiritueux pour imaginer le monde capitaliste enfin enivré de spiritualité. Ainsi, le discours panégyrique sur la prégnance de la religion resurgit fréquemment sur le devant de l’actualité pour nous persuader de la pérennité des croyances religieuses.

C’est omettre que les religions contemporaines ne ressemblent aucunement à celles des sociétés anciennes fondatrices de ces croyances. Indéniablement, la pensée religieuse a profondément évolué au fil de l’évolution de l’humanité. A plus forte raison, à notre époque consumériste, marquée par la sécularisation de la société, la laïcisation de l’enseignement, la libéralisation de la pensée, la marchandisation des rapports humains, du moins pour la majorité des pays ancrés dans la modernité capitaliste libidinale et libertaire où le culte de l’argent est devenu la seule croyance partagée par l’ensemble de l’humanité convertie massivement à la religion du capital.

En outre, pour démentir les spéculations des théoriciens du renouveau de la religion, des apologistes du retour du religieux, des thuriféraires du «choc des civilisations», autre dénomination de la locution de «guerre des religions», il faut rappeler que l’Histoire ne se répète jamais deux fois. Quand bien même l’Histoire devrait-elle se répéter, comme le disait Marx, reprenant Hegel : la première fois comme une tragédie, la seconde fois comme une farce.

Une chose est sûre : les anciennes sociétés génitrices des croyances religieuses ont aujourd’hui totalement disparu, à plus forte raison la psychologie de ces antiques populations s’est-elle évaporée. Le fondement, réel et imaginaire, des religions s’est irrémédiablement éclipsé. Ne subsistent que les sédiments résiduels des croyances religieuses, vestiges d’une époque archaïque révolue, poussivement perpétués par des populations déphasées en quête de viatique «spirituelle» pour supporter leur vie haillonneuse et leur humeur bilieuse. En effet, pour d’évidentes raisons de sous-développement économique et social, certaines religions, encore en survie mais à la mort en sursis, perpétuent encore leur emprise tentaculaire sur la mentalité des populations de quelques régions du monde, en pleine époque du XXIe siècle, réputé pourtant technologique et scientifique.

D’aucuns affirment que les religions contemporaines sont, de manière directe et identique, les héritières de leurs devancières, des pionnières religions du passé. Les esprits religieux croient que les religions actuelles sont identiques à celles de l’ancien temps où elles ont émergé. C’est méconnaître l’histoire de l’évolution des mentalités, en particulier l’histoire des religions jalonnées de dissensions, de schismes, d’acculturations cultuelles, d’adaptations locales, de syncrétismes. Mais aussi de modération spirituelle, de modernisation cultuelle.

De manière générale, nombre d’idéalistes religieux sont convaincus de la pérennisation immortelle de la croyance religieuse en dépit des structurelles mutations socio-économiques et culturelles subies par leur société. En réalité, les croyances religieuses évoluent avec les transformations des formations sociales et économiques de la société. A mode de production nouveau, mode de penser spécifique. A nouveaux rapports sociaux de production, nouvelles structures idéologiques dominantes.

Incontestablement, le rouleau compresseur de l’Histoire remplira sa mission de réajustement de la vérité en apportant un démenti à leur fantasmagorique croyance relative à la pérennité du sentiment religieux, croyance vouée à la disparition ; tout comme il se chargera de réduire à néant toutes les structures économiques archaïques dressées sur sa route.

En réalité, de multiples éléments sociologiques et psychologiques constitutifs des anciennes religions n’existent plus. Aussi bien au plan de la mentalité des hommes qu’au niveau des rapports sociaux de production. Preuve s’il en est que, à l’instar des civilisations, les religions, œuvres des hommes et surtout des Etats, sont mortelles. Sans conteste, au cours de leur longue histoire, les hommes ont façonné de multiples croyances religieuses pour répondre aux interrogations existentielles de leur vie tourmentée, à leur impuissance socioéconomique.

Certaines croyances professées par nos ancêtres humains ne peuvent même pas être imaginées aujourd’hui. Nous en donnons la démonstration avec le culte des revenants, ou l’appel à des divinités contre les «esprits diaboliques». Aujourd’hui, ce type de pensée religieuse a disparu du paysage idéologique des croyances. Pourtant, des milliers d’années durant nos ancêtres humains ont cru à ces dogmes du culte des revenants ou culte des morts.

De manière générale, longtemps, parmi les multiples croyances ayant régné sur l’esprit religieux des humains, ce n’est pas la crainte de Dieu qui les terrorisait, mais la peur du retour des morts sur terre. Les générations contemporaines ignorent totalement qu’un tel sentiment ait pu exister parmi nos prédécesseurs. La raison en est simple : la signification de ce «retour des morts» a disparu de nos mentalités modernes rationnelles.

Plus ancien encore, pareillement, aux temps les plus reculés, les primitives générations humaines croyaient au cycle de la nature et à la résurrection. Cela correspondait à leur mode de vie primitif de chasseurs-cueilleurs. Ils étaient entièrement tributaires de la nature (nourricière).

Pour nos ancêtres «primitifs», l’homme est partie intégrante du cycle naturel de mort et de résurrection. Pour nos devanciers, dialecticiens spontanés, la vie et la mort formaient un couple inséparable, indispensable l’une à l’autre. Sans la mort de la plante pas de nouvelle plante. Sans la mort de l’animal pas de vie de l’homme. Mais il fallait aussi porter du respect aux animaux (et donc aux hommes) morts.

Le culte des morts est certainement la plus ancienne des croyances religieuses professée par les êtres humains. Ce culte avait pour vocation de consoler et de contenter les morts, d’apaiser par l’oblation le courroux des défunts afin de dissuader ces derniers de revenir hanter et tourmenter les vivants.

A ces époques reculées, les hommes étaient persuadés que les morts, à l’instar de dieu inventé plus tard, interféraient en permanence dans la vie des vivants, dans toutes les affaires humaines, notamment par les apparitions manifestées sous la forme de fantômes ou de rêves.

Dans ces temps primitifs, les hommes avaient conscience, en rêvant, en pensant, en réfléchissant, qu’il n’existait pas seulement leur conscience mais aussi autre chose : l’inconscient qui permet de rêver, imaginer, inventer, créer. Ils n’opposaient pas l’âme et le corps mais les mêlaient sans cesse. En revanche, en adeptes de la métempsycose, la mort était, selon eux, le moment où l’âme quitte un corps pour en trouver un autre. Et l’âme pouvait être captée par des bons comme par des mauvais esprits. Les âmes captées par les diables se retournaient contre les vivants. Il était donc indispensable de s’assurer que les âmes suivent le bon chemin après leur mort.

Pour ce faire, il fallait bien respecter tous les cérémonials mortuaires dus au défunt. De là s’expliquent les rituels consacrés aux défunts, notamment lors des inhumations flanquées de cérémonies funéraires. Les rites funèbres avaient non seulement pour vocation de rassurer la communauté dans la poursuite de son existence épouvantable, mais aussi d’assurer au défunt une destinée sereine dans sa nouvelle demeure mortuaire.

Dans ces sociétés primitives imprégnées par le culte des morts, l’esprit des morts était censé hanter les vivants, punir les «méchants», exercer impitoyablement sa vengeance, en absence de satisfaction de ses volontés dictées «d’outre-tombe». Les morts en question ne sont pas nécessairement des parents, des ancêtres, mais l’ensemble des morts.

Pour les anciens, le «paradis», cette demeure mortuaire éternelle, ne représente pas un idyllique lieu édénique censé offrir au défunt un avenir rassurant, totalement écarté des vivants, mais un séjour de paix devant héberger paisiblement les morts pour leur ôter toute tentation de revenir hanter et tourmenter les vivants (les religions monothéistes l’ont transformé ensuite en promesse d’un Eden céleste, de farniente éternel, sans risque de retour sur terre, ni risque d’expulsion pour inaptitude «spatio-interstellaire» ou encore pour fraude religieuse relative à la piété).

Au reste, les offrandes aux morts étaient destinées à leur prouver l’amour que leur témoignent toujours les vivants, même au-delà de la vie terrestre (remplacé plus tard, par les monothéismes, par l’amour porté exclusivement à Dieu, ce mystérieux démiurge tyrannique et jaloux, exigeant un amour exclusif, illustré par l’hommage cultuel ritualisé de son adorateur. Comme l’a écrit Marx : «Plus l’homme place en Dieu, moins il contient en lui-même.»).

Dans ces sociétés primitives égalitaires, dépourvues de la notion de dieu, l’amour était réservé uniquement à leurs congénères, frères de communauté. Probablement par culpabilité de la disparition injuste de leur frère de communauté, les autres membres de la tribu redoublaient d’attention et d’affection à l’égard des défunts pour les accompagner amoureusement dans leur nouvelle demeure éternelle. Grâce aux offrandes permanentes octroyées aux morts, ceux-ci veillaient-ils en retour par leur miséricorde à la tranquillité des vivants. Evitant ainsi aux morts de sévir contre les vivants.

M. K.

(Suivra)

Comment (30)

    Krimo
    6 septembre 2020 - 16 h 35 min

    Michel Thys,

    Bien le bounjour,

    Vous dites bien le judaisme se transmet par la mere, alors l’exemple des falashas et certaines tribus africaines ? Cela reste minime certes mais l’intention. etait de mise. Faut revenir a l’Histoire le judaisme a defie Rome d’ou l’attitude de l’empereur Romain qui a mene a l’exil de presque 2000 ans et le christianisme naissant n’etait pas en reste. Le christianisme a mis 4 siecles pour s’affirmer et sans la la volonte de Constantin, empereur qui l’a choisit et de fait impose a ses sujets, la suite aurait ete autre.. Trois siecles plus tard ce fut aussi une autre religion. La premiere deportation de la creme juive vers Babylone, l’hellenisation, l’hebreu devenant une langue morte et tout en un amene a certaines conséquences majeures.

    Je passe et je reviens a.l’inquisition, pour faire court le judaisme a traine toujours en ces temps la casserole de peuple déicide …l’exil avec le temps aux quatre coins du globe et … et … Deux grandes communautes s’érigent via les pays d’accueil sefarade-askhenaze et la cerise depuis 1947 la democratie et la laicite, sinon pas d’amerloque ni de rosbifet si j’ajoute la monstruosite du petit caporal, un fonds de commerce qui conforte et heurte la conscience, Alors le temps au temps et …… proselytisme ??

    L’excision n’ a rien a voir avec l’Islam, ce sont des rites ancestraux encore en usage dans certaines contrees qui se pratiquent en marge et l’islam. C’est le GOUVERNANT autoproclame de l’islam qui les y a tolerees pour cause de gouvernance et depuis c’est rentre dans les moeurs. L’infibulation est etrangere a l’islam alors quid des ceintures de chastetes, L’islam n’est la propriete de personne, c’est un patrimoine universelle alors de grace ne mettez pas la focale sur cette religion a travers des pratiques ou de rites ancestraux de pays qui s’en réclament aujourd’hui.

    Karamazov
    3 septembre 2020 - 20 h 41 min

    Krimo
    3 septembre 2020 – 20 h 27 min

    Houlala ! Quelle théorie victimaire! C’est peut être ma faute si tu a été koulounouzi.

    Iskiz-moua si c’est un sujet qui taquine ta susceptibilité . Notre pomme de discorde. Je te la laisserai bien contre deux radis, ou des nèfles. Un miroir. Miroir miroir qui est le plus beau.

    Quand tu es froissé ce n’est pas au large mais dans les eaux troubles que tu vas me chercher. Je ne  »péche » pas dans ces eaux-là camarade . Je n’ai pas le pied marin , il n’y a pas de mer à Guezgata. Je pourrais me noyer dans une boite de sardines ou dans un teyemmom . Le refoulé a la peau dure, un rien le réactive.

    Tu sais, le Coran, comme disait Lhoucine le zimigri, ce n’était rien d’autre pour nous qu’une embuscade. Il n’y avait pas de place dans ma mémoire de poisson rouge pour enregistrer ça, et ça ne me préoccupait guère ? Alors ce que j’en sais ou pas ? Franchement je m’en tape. Cesse donc de faire comme si je t’en voulais personnellement.

    Je n’ai point cherché à froisser ta foi. Il ne s’agissait que d’une oupinyou. Et je n’ai pas lu le Coran dans la bibliothèque secrète du Vatican. Sinon je ne serais pas là. Tu sais que les livres chitanesques sont empoisonnés à l’arsenic . Hic ! C’est Umberto qui me l’a dit. Dans  «  l’important c’est la rose ». ou quelque chose comme ça.

    Les voies du Saigneur (?) , des agneaux, sont impénétrables et les remparts de Guezgata sont infranchissables. Comme el 3ilm el yaqin est réservé aux initiés comme toua il n’a pas daigné venir zanous on n’a pas zété le chercher en Chine . Comme le lit de Brel , complètement à jeun , ou la montagne de Lagardère. Comme kwa chacun chiswa et les temples sont bien gardés.

    Hélas je n’ai pas eu la chance, comme toua , de fréquenter les grandes école de Nougayork . Kistivou, j’ai été à l’école coranique à Epinal. Avec Eric Zemmour et Salman Rushdie dans la medersa. de Chikh Tartarin , avé des images , sans fallaqa , tellement on était sages. Et c’est encore nous trois ,cachotiers, qui avions ajouté les versets chitanesques, El Iza , Allat et les houris , dans un palimpseste du Coran. Mais comme il a dit lwi je n’ai pas été plus loin que Ayat el koursi . J’en suis resté là. Alors, le Coran du troisième degré c’est pour des grands érudits comme toua.

    Décidément, Toua tu joues du jouaq moua du bignou mais nous ne sommes pas accordés au diapason. Sur ce terrain nous sommes irrémé-diablement incompatibles. Laka dinouka ou liya dinni. Et passons à autre chose. Anfas iwamen ad lhoun. Laissons l’eau couler .

      Krimo
      4 septembre 2020 - 8 h 34 min

      Karamazov,

       » Doucement, calmement, gentiment trente six pays sauf le Japon » s’etait ecrie un copain au passage de son bac philo avant le remise des sujets de l’epreuve de geographie et comme sujet ce fut le Japon …. indeniablement « le precieux » Karama met a l’honneur sa Guezgata. Au fait « serait-ce ma faute si tu fus guezgati ???? « .

      L’essaim de guepes etait a ton intention rapport a ceci : « toi tu es l’enfant de l’excellence algérienne » et apres tu me donnes  » Houlala ! Quelle théorie victimaire!  » Je ne sais qui se la joue.

      Froisse !!! bien bonne celle-la aussi, parce que j’ai esquisse le trouble qui t’habite. Depuis sakanta que tu cherches a justifier ta nouvelle posture et dans la foulee de September eleventh t’as trouve matiere pour ce faire par la grace des abou schkoupi ….. mais a la verticale tu sais quoi faire quand t’as mal aux dents.
      Le « conseiller des graces » c’est le miroir de tes alouettes ……. la galerie qui se complait a ecouter celui qui la flatte, et tu comprendrais mieux si je prononcais ton pseudo en francais « petit negre »

      Frotter le pouce avec l’index ne signifie pas uniquement la thune …… .

      Mes hommages a Genny

    Karamazov
    3 septembre 2020 - 15 h 09 min

    THYS Michel
    3 septembre 2020 – 14 h 14 min

    Cher Michel Thys

    Péché à moitié avoué péché totalement pardonné. Va, je t’absous mon fils .

    Je ne sais par quel miracle ma souris m’a conduit vers l’article que vous aviez publié chez Occam .( Succulent) mais je vous le jure que ce n’est que par pur hasard et que je ne l’ai pas cherché. Et vive le hasard , pardi! Je vois que nous sommes sujets parfois aux mêmes encanaillements. Du coté de la neurobiologie de l’esprit. Et de la physique cantique. Hic !

    Un jour on se verra peut-être au pied du mur ,de Planck, écouter les sirènes en attendant le métro qui le traversera pour libérer Godot qui de l’autre coté lambine et attend qu’on aille le chercher.

    Je dois dire que vous avez un peu de la fibre pascalienne. Peu de science éloigne de Dieu et beaucoup y ramène. En attendant que l’on découvre les équations selon lesquelles sont codées mes âneries, je vous salue bien bas.

    Karamazov
    2 septembre 2020 - 20 h 48 min

    Krimo
    2 septembre 2020 – 19 h 12 min

    c’est ça , nous autres à Guezgata seule la version beta du Saint Coran nous est parvenue. En frangaoui méridionale bien entendu avé l’assent. J’ai vérifié , il y aune quinzaine de versions en arabe et autant de traductions faites par les exegètes les plus renommés : elles sont toutes les mêmes. Mais tu peux toujours dire que : pendez-les haut et court ça ne veut pas dire il faut les zigouiller : (…)

      Krimo
      3 septembre 2020 - 0 h 28 min

      Karamazov,

      En plus t’as verifie a la Marssile, mieux encore « la ville rose » ou la natale de « c’est en Septembre » le havre du triste bigot qui se depeindrait comme « la rencontre du plus grand hypocrite avec le premier imbecile ». Tu pourrais tout autant voir du cote septentrional Lille-Roubaix. Alors je vais te le dire ave le klaxon, l’operation a debute cote frangaou il y a plus de trente ans. Pas une ligne, un mot sur le sujet n’ a été epargne. Va voir du cote de Marseille, l’ancien mufti celui qui a ete descendu en flammes sinon son frere, il est a Paris et ose la discutaille. Le net encore pire, les abou schkoupi ont investi des sommes colossales. Sa co…rie royale, le prince heritier l’a avoue dans une interview au Washington Post il y a deux ans pour faire bonne figure …. et essaye toi d’en trouver la trace sur le net.
      Je ne vais pas te faire comme tu le penserais du « takyisme » et tu le sais qu’une traduction a ses exigences ethiques. Ils ont meme invente des mots pour satisfaire a leur ideologie, comme si la langue francaise en manquerait. Tu peux aussi verifier la stupidite rendue dans une traduction d’un verset ou ils font passer Marie la sainte vierge comme la soeur d’Aaron, donc de Moise.
      Tu t’en fous comme de l’an 14 ou 40 (j’ai oublie) ….. tant et autant que cela satisfasse ta nouvelle posture. T’es libre de penser de faire a ta guise, en plus t’es loin …. mais STP n’insulte pas l’intelligence.

      Karama a quand un bon expresso ou un bon the a la menthe ?

        Karamazov
        3 septembre 2020 - 10 h 15 min

        C’est ça, tout a commencé il y a trente ans à cause de la traduction du Saint Coran en chti en pataouète et en kabyle vernaculaire demyati. Ce n’est que dans ces versions que les chats sont des chats . Ils faut une érudition comme la tienne dans les grandes écoles pour saisir la quintessence de ce que les mots veulent dire.
        Tu peux rire et te vanter d’avoir une grande érudition car toi tu es l’enfant de l’excellence algérienne qui a appris le français académique chez Littré avant et chez les butindeguerristes après. Alors que moua à Guezgata je n’ai eu droit qu’au frangaoui bienvaka que les pieds noirs ont abandonné lors du grand diminajma de swassatdou. J’ai été aussi à l’école de Monsieur Yabon. Si toi raté cejui-là nous manger. Alors forcément …
        Moua le sens critique on ne m’en a pas donné ,la nuance moua y’en a savoir pas, j’ai avalé le Saint Coran tout cru.
        Wamma ba3D,
        Un thé au harem d’Archi Hmed ? Pourquoi pas?

        Adendoum moua aussi. Des p’tits vieux à Guezgata il ne reste que Velqacem Ujanjel et Dda Chha3vane. Velqacem a fait ses class au ch’nord dans les corons et Dda cha3vane était barman à Charleville-Mézières . Ce sujet là n’est pas leur « tasse de thé » .

          Krimo
          3 septembre 2020 - 20 h 27 min

          Karamazov,

          Ce n’est pas une mouche c’est tout un essaim de guepes. Ton numéro de Gavroche revisite tu sais ou ca se joue, nous fumes tous des yaouled et par la volonte de Novembre 54 intervint le Plan de Constantine ….. et sans sésame. Ya bouguelb avant de devenir « sa co…rie royale gardienne du temple » il a saute la banque a Monte Carlo …… et peu apres sa baraque culturelle a tout phagocyte, toutes les traductions originales ayant trait au sujet ont subi un lifting. La simple chahada sous les auspices de Darussalam est devenue dans sa traduction « j’ atteste qu’il n’y a de Dieu que Dieu et que Mohamed est son ESCLAVE et messager » Aucun probleme dans le sens profond pour un croyant mais revele a un lecteur franchouille, il butera sur le mot en majuscule et vogue la galère.

          La version de nos houris :
          « Sur l’ecran noire de mes nuits blanches
          Moi je me fais du cinema
          Sans pognon et sans camera
          Bardot peut partir en vacance….. »

          En hommage a Velka u janjel

          Au nord c’etaient les corons
          La terre c’etait le charbon
          Le ciel c’etait l’horizon
          Les hommes des mineurs de fond

          Ou bien la premiere par une girouette quelques annees avant mais ne concernant pas directement Velka
          Les gens du Nord
          Ont dans dans leurs yeux le bleu
          Qui manque a leur décor

          Le the serait peut etre chez Cheikh Zoubir, boulitiquement parlant.

          « Sur

        Karamazov
        3 septembre 2020 - 15 h 26 min

        Krimo
        3 septembre 2020 – 0 h 28 min

        Sinon comment tu traduirai ça en arabe hallal ?

        « Dès l’aérogare
        J’ai senti le choc
        Un souffle barbare
        Un remous hard rock
        Dès l’aérogare
        J’ai changé d’époque
        Come on ! ça démarre
        Sur les starting blocks
        Gare Gare Gare
        Là c’est du mastoc
        C’est pas du Ronsard
        C’est de l’amerloque
        Sera ce la bagarre
        O.K. j’suis ad hoc
        J’aurai l’gros cigare
        En or, les pare-chocs
        Dès l’aérogare
        J’ai senti le choc
        Faut rentrer dare dare
        Dans la ligne de coke
        Un nouveau départ
        Solide comme un roc
        Une pluie d’dollars
        Ici Nougayork
        Ici Superstar
        J’suis gonflé à bloc
        C’est l’enfance de l’art
        C’est l’oeuf à la coque
        À moins qu’un lascar
        Au détour d’un bloc
        Et sans crier gare
        Me découpe le lard
        Façon merguez d’York »

      Krimo
      3 septembre 2020 - 0 h 43 min

      Karamazov,

      Addendum.
      Si je ne m’abuse, Guezgata ne serait pas loin de Vgayet (Bejaia) y aurait bien un petit vieux de cette antique Cite dans les parages proches de toi, consulte-le sur les « houris » pour peu qu’il puisse eveiller des souvenirs.

    karamazov
    2 septembre 2020 - 18 h 37 min

    @ THYS Michel
    2 septembre 2020 – 16 h 44 min

    Je n’étais pas en train de vous confesser , cher Monsieur. Un coup vous trouvez que la spiritualité athée est une contradiction dans ses termes , et le coup d’après vous vous y convertissez.

    « D’accord : « La spiritualité athée est une spiritualité sans Dieu ». C’est celle que je pratique. »

    Je croyais que la « spiritualité athée » était un oxymore  et que c’est la laïcité laïque que vous pratiquez : une laïcité sans Eglise sans « intermédiaires ».

    Moua je vous dis que les gymnastiques et les onanismes spirituels ne m’intéressent pas. Cela ne m’interdit pas de m’interroger et d’avoir mon champ d’investigations sans interdire à chacun d’avoir le sien. Alors quel que soit le champ où vous trouvez votre compte je vous comprends.

    Je me mettrai au spiritualisme ou à la spiritualité quand on me dira qu’elle est la matière dont se compose l’esprit , ou quel est le substrat matériel de la conscience qui tente de le saisir.

    Cela dit je ne suis point un matérialiste rigide . Il m’arrive d’avoir besoin de m’encanailler et de donner libre cours à mon imagination ou de me débrider les neurones . Dans ce cas je lis et relis : Balzac, Steinbeck, Dostoïevski , Traven, la science fiction , sans aller jusqu’à m’en faire une religion. Peut on croire en un Dieu sans s’en s’en faire une religion, ou ne pas y croire sans en faire une athéologie ? Parce que le problème n’est pas tant le contenu des religions mais le rapport qui nous lie à elles.

    Mais j’admets que «spiritualité laïque » c’est bien trouvé. C’est moins oxymoresque que spiritualité athée. Mais pour faire passer ça quel genre de vaseline vous utilisez ? Votre spiritualité laïque est-elle laïque en soi ?

    THYS Michel
    2 septembre 2020 - 12 h 16 min

    @ Karamasov.
    « Spiritualité athée » me semble un oxymore, car cela impliquerait l’exclusion de toute autre spiritualité, pourtant légitime et respectable.
    Idem pour une « méditation sans conscience » : je ne la conçois même pas.
    L’adjectif « laïc », non membre du clergé » n’a plus rien à voir avec « laïque » qui désigne celui qui conteste la prétention des religions à imposer une soumission et qui privilégie la liberté de pensée, de conscience et de religion.
    La spiritualité laïque n’est pas « une religion sans culte », ce qui n’empêche pas les francs-maçons, qu’ils soient croyants ou déistes comme aux USA, ou au contraire agnostiques et athées surtout en France et en Belgique, de pratiquer un « rituel » symbolique fondé sur l’interprétation de l’usage des outils de la construction, transposés sur la recherche d’un perfectionnement et d’un épanouissement personnels mais visant aussi, chacun à sa mesure, l’émancipation du plus grand nombre.

      Karamazov
      2 septembre 2020 - 13 h 52 min

      Par religion sans culte je voulais dire religion « sans Eglise ».

      Je ne suis pas spiritualiste athée ni spiritualiste en quoi que ce soit. Et ce genre de questionnement n’est pas une préoccupation philosophique pour moi. Si Dieu existe ou pas , qu’est-ce qu’il y a derrière le Big Bang, derrière le mur de Planck, plus loin encore et encore je ne sais pas et je m’en tamponne, et je sais que je ne le saurai pas et que quelle que soit la réponse cela n’y changera rien.

      Spiritualité athée n’implique rien de ce que vous lui reprochez. Il s’agit plutôt d’une spiritualité sans Dieu au sens monothéiste. Une interrogation sans réponse sur nos origines. Une quête . Entre nous c’est une ode au renoncement et à l’ignorance. Je leur préfère les bigots à la bonne foi charbonnière qui croient sans chercher à savoir

      Et entre-nous s’il fallait croire à toutes ces impostures , je leur préférerais les religions monothéistes à la Pascale. On se met à genoux on prie on fait semblant et on finit par croire .

      THYS Michel
      3 septembre 2020 - 14 h 14 min

      Cher Karamazov.
      Je m’attendais à ce que vous remarquiez ma contradiction, laquelle ne m’est apparue que trop tard. Je me suis évidemment mal exprimé. Sorry ! Par « spiritualité athée», je voulais dire que cela NIERAIT la pertinence de toute autre spiritualité, notamment religieuse. Vous m’avez heureusement corrigé en la définissant comme une « spiritualité sans dieu ». « Spiritualité athée » pourrait en outre impliquer ou induire un dogmatisme, tandis que la spiritualité laïque incite au contraire à l’ouverture et à l’acceptation de la différence de l’autre. C’est cela sa « vaseline » ! Au-delà des neurones, « quelle est la matière dont se compose l’esprit ou quel est le substrat matériel de la conscience qui tente de le saisir ? » Là est la question. Par exemple : la foi, malgré l’état relativement avancé des observations par IRM fonctionnelle ou via la tomographie par émission de positons, etc…., est encore loin de faire l’objet d’une véritable expérimentation scientifique réfutable, « falsifiable » au sens de Karl POPPER. Il faudra sans doute attendre au moins un siècle pour que la neurophysiologie comprenne comment la pensée, la foi, l’esprit, « l’âme ?) qui sont abstraits sont « secrétés, « émergent », « émanent » des neurones (qui sont concrets), si tant est qu’elle y parvienne un jour … !

    Karamazov
    2 septembre 2020 - 10 h 41 min

    Krimo
    1 septembre 2020 – 22 h 56 min
    Karamazov,

    C’est sûr qu’à Guezgaa nous avions eu la mauvaise version du Saint Coran et une mauvaise version de la Sourate 55 : Errahmane

    Chinou l’imam Ghafour Rahim nous l’a traduite ainsi

    Errahmane versets (55-74)
    55. Lequel donc des bienfaits de votre Seigneur nierez-vous ?
    56. Ils y trouveront [les houris] aux regards chastes, qu’avant eux aucun homme ou djinn n’aura déflorées.
    57. Lequel donc des bienfaits de votre Seigneur nierez-vous ?
    58. Elles seront [aussi belles]: que le rubis et le corail.
    59. Lequel donc des bienfaits de votre Seigneur nierez-vous ?
    60. Y a-t-il d’autre récompense pour le bien, que le bien ?
    61. Lequel donc des bienfaits de votre Seigneur nierez-vous ?
    62. En deçà de ces deux jardins il y aura deux autres jardins.
    63. Lequel donc des bienfaits de votre Seigneur nierez-vous ?
    64. Ils sont d’un vert sombre.
    65. Lequel donc des bienfaits de votre Seigneur nierez-vous ?
    66. Dans lesquelles il y aura deux sources jaillissantes.
    67. Lequel donc des bienfaits de votre Seigneur nierez-vous ?
    68. ils contiennent des fruits, des palmiers, et des grenadiers.
    69. Lequel donc des bienfaits de votre Seigneur nierez-vous ?
    70. là, il y aura des vertueuses et des belles.
    71. Lequel donc des bienfaits de votre Seigneur nierez-vous ?
    72. des houris cloîtrées dans les tentes,
    73. Lequel donc des bienfaits de votre Seigneur nierez-vous ?
    74. qu’avant eux aucun homme ou djinn n’a déflorées.

    Et chivous ?

      THYS Michel
      2 septembre 2020 - 16 h 44 min

      A Karamazov.
      D’accord : « La spiritualité athée est une spiritualité sans Dieu ». C’est celle que je pratique.
      Cela dit, bien qu’athée, j’en suis arrivé à penser, après 60 ans de recherches, que « Dieu » existe quand même, mais seulement dans la tête des croyants, à la condition cependant qu’une religion l’y ait mis, de préférence précocement, en l’absence d’esprit critique et d’alternatives non confessionnelles. La preuve : chez les enfants de parents athées, la foi n’apparaît pas, sauf influences ultérieures.
      Mais la spiritualité athée n’est nullement « une ode au renoncement et à l’ignorance ». En effet, elle tient compte du fait que la psychologie et la sociologie ont déjà démontré que l’origine de la foi est psychologique, éducative et culturelle. Quant aux neurosciences, elles ont constaté que les influences à forte charge affective (et donc celles qui sont religieuses) laissent des traces indélébiles dans le système limbique (siège des émotions), et cela dès l’âge de 2 ou 3 ans, voire in utero.
      Le pari de Pascal me semble moins légitime qu’à son époque. De nos jours, il ressemble à « une ode à l’ignorance » en incitant à ne plus chercher à comprendre, ce qui me paraît indigne des capacités du cerveau humain. Il n’y a plus de « mystères » : seulement ce qui n’a pas encore été découvert et compris ». Mais libre à chacun de « se mettre à genoux, de prier, de faire semblant, et de finir par croire », mais ne serait-ce pas par « effet placebo » ?

      Krimo
      2 septembre 2020 - 19 h 12 min

      Karamazov,

      Ton imam de Guezgata ne pouvait te parler de ce qui n’existait pas. Dans la version que tu livres, il aurait commence par se l’appliquer a lui meme et de fait martyr pour cause et tu ne l’aurais pas connu. 1954 -1962, nous etions gamins et dans la contrainte du monde d’alors, nous ne l’aurions pas su, cette version averee …. et libido aidant nous nous serions tous fait exploser pour ce  » graal  »

      Verifie la source d’ou t’aurais puise ces lignes traduites en frangaou et tu verras  »estampille Darussalam » sous les bons auspices d’El Mazhar.

    THYS Michel
    1 septembre 2020 - 12 h 55 min

    À Karamazov :
    La spiritualité laïque n’est pas du tout une « nouvelle religion » ! La laïcité, qu’elle soit politique ou philosophique, est au contraire la condition « sine qua non » de la coexistence pacifique entre les religions et entre les croyants et les non croyants.
    La spiritualité laïque, pas nécessairement athée, comme celle notamment qui est symbolique dans la franc-maçonnerie a-dogmatique, n’est pas du tout « une méditation sans conscience », ni « une sorte de mécanique physiologique neuronale », même s’il est légitime de chercher à comprendre l’origine et la persistance neuronale de la foi.
    La spiritualité laïque, loin d’être « une nouvelle secte », promeut au contraire les valeurs de l’humanisme laïque, fondé sur celles de la Déclaration Universelle des Droits Humains de 1948.
    La spiritualité laïque ne « gêne » pas « les religions » car elle n’est pas prosélyte, souhaitant seulement que chacun puisse choisir, en connaissance de cause et aussi librement que possible, de croire OU de ne pas croire.

      Karamazov
      1 septembre 2020 - 17 h 34 min

      Je n’ai pas parlé de spiritualité laïque. Mais de spiritualité athée et de méditation sans conscience ,que je n’ai pas confondues.
      En vous rappelant que les laïcs ne sont que des croyants non-membres du clergé. Une spiritualité laïque serait-elle une religion sans culte . Un déisme qui ne se dit pas ?

    THYS Michel
    1 septembre 2020 - 11 h 33 min

    À Mesloub KHIDER :
    Certes, les religions sont en perte de vitesse, mais la croyance en un dieu, père substitutif et protecteur, beaucoup moins, voire pas du tout : l’Humanité compte encore environ de 7 milliards de croyants ou de déistes. Et pour cause : toutes les religions sont prosélytes, sauf le judaïsme. Ensuite parce que les options philosophiques non confessionnelles sont volontairement occultées par toutes les religions, notamment aux États-Unis, pourtant intellectualisés. Enfin, et surtout, parce que toutes les religions imposent dès la prime enfance une soumission à un dieu, ce qui laisse dès l’âge de 3 ans des traces indélébiles et inconscientes dans le cerveau émotionnel puis rationnel, indépendamment de l’intelligence et de l’intellect ultérieurs. En témoigne par exemple le prix Nobel de médecine Christian de DUVE : « Je suis conscient de l’importance des traces que les influences épigénétiques que j’ai subies dans les tout premiers temps de ma vie ont laissées dans mon cerveau » (…) L’endoctrinement religieux auquel j’ai été exposé dans mon enfance semble avoir gravé dans mon cerveau des traits presque indélébiles, que mon rejet intellectuel ultérieur de mes convictions n’a pas réussi à effacer ».

    Dostoyevski
    31 août 2020 - 14 h 05 min

    Tu oublies la « nouvelle » religion créée par l’empire satanique pour détruire toutes les autres religions qui lui barrent la route en vue de sa domination du monde et des peuples à savoir la « religion » LAÏQUE !
    C’est la nouvelle religion instaurée de force par le diable et satan tous deux réunis. S’ils ont détruit la religion chrétienne grâce à VATICAN II à présent, ils s’attellent à la destruction de la religion musulmane par tous les moyens… La question fondamentale : réussiront-ils ?

      Anonyme
      31 août 2020 - 19 h 38 min

      La « religion laïque » tente de détruire les états religieux et non pas les religions condamnées à redevenir ce qu’elles étaient, des communautés de croyants et non des dogmes.
      Il vaut mieux ça que les états théocratiques.

        Krimo
        2 septembre 2020 - 20 h 09 min

        Thys Michel,

        M’en tenant a ce nom, francais ou a defaut belge ?

        La laicite dont vous parlez serait-elle, celle de 1905, ou ce qu’il en est advenu depuis ?

        La Loi de 1905 n’est pas tombee du ciel, elle a ete actee par des hommes de la IIIeme republique naissante. Dans la foulee de la Revolution il y eu trois monarchies et deux empires durant le 19 eme siecle et pour etre monarque ou empereur le concours du Vatican etait necessaire et c’est pour se defaire d’une part de l’emprise de l’Eglise a cet effet et d’autre part cette meme eglise n’a pas eu prise tel que souhaite dans
        l’empire colonial.
        L’affaire Dreyfus a mis a nu certaines tares mais faudrait aussi voir les joutes oratoires qui se tenaient a l’assemblee autour du pere de  »l’ecole laique » et les  »nobles pensees » du philosophe ( amour et sagesse a souhait) de Renan

      THYS Michel
      1 septembre 2020 - 12 h 20 min

      Non, la laïcité n’est pas une « nouvelle religion » !
      Elle est au contraire la condition sine qua non à la coexistence pacifique entre croyants et non croyants, dans le respect mutuel qui résulte de la volonté d’ouverture à l’autre et de l’acceptation enrichissante de sa différence.

        michel thys
        4 septembre 2020 - 13 h 33 min

        Bonjour Krimo.
        Je réponds à votre commentaire du 2 septembre : oui, je suis Belge. En Belgique, le principe de laïcité n’étant pas reconnu dans la Constitution, depuis le « Pacte scolaire de 1958, les associations laïques, dont l’enseignement, y sont paradoxalement subsidiées par l’État. C’est donc la laïcité « philosophique » que l’on défend. Idéalement, elle devrait permettre, du moins à mes yeux, que l’école ait le droit de compenser les influences religieuses familiales, unilatérales et souvent communautaristes, afin que les enfants et surtout les adolescents puissent choisir, en connaissance de cause et le plus librement que possible, de croire OU de ne pas croire …

          Krimo
          5 septembre 2020 - 1 h 13 min

          Michel Thys,

          Merci d’y avoir repondu.

          Je vous cite : « Et pour cause : toutes les religions sont prosélytes, sauf le judaïsme »
          En etes-vous certain ? Si vous considerez les rites judaiques, un exemple criard les contredirait les falashas d’Ethiopie ou le chritianisme y est ancre bien avant le 7 eme siecle de notre ere, ce qui n’exclurait pas une presence anterieure d’hebreux. D’autres exemples existent aussi en Afrique ou des autochtones revendiquent aussi leur « judaite »

          Belgique et Laicite et l’on s’eloignerait du concept francais qui a cours.
          J’ai lu un article, en voici un extrait « A l’heure actuelle,il existe il 7 cultes en Belgique, le culte catholique,le culte protestant, le culte israelite, le culte musulman, le culte anglican, le culte orthodoxe et le « culte » laique. Ce n’est pas moi qui le dit, je precise.
          Si j’ai bien compris l’idee de la separation de l’Eglise de l’ecole daterait de 1830. La monarchie, les colonies (le Congo durant le 20eme siecle), la situation geographique rendent un peu ardu une decision en autarcie ……. ou bien serait-ce Aristide Briand, resume en cette citation ?
           » Si vous voulez que la raison libre ait un abri, construisez-le-lui, mais n’essayer pas de le faire coucher dans le lit de l’Eglise. Il n’a pas ete fait pour elle ».

    Karamazov
    31 août 2020 - 12 h 49 min

    La mort des cultes ? Il vit où MK ? Les cinq prières par jour pour avoir des houris et boire du vin à gogo après la mort , c’est quoi si c’est ce n’est pas un culte persistant?

    Ni Pascal , ni Copernic n’ont renoncé au culte alors que ce sont des grands scientifiques. Au contraire leur conviction ont été renforcées.

    Ce que j’observe c’est qu’il n’y a pas une seule religion sans culte. Certes il y en a qui ont essayé de se mettre à une nouvelle forme de spiritualité : Une spiritualité athée , méditation sans conscience: une sorte de mécanique physiologique neuronale. Les nouvelles sectes. Sans gêner en quoi que ce soit les grandes religions.

    Ni le rationalisme, ni le capitalisme , ni le communisme , n’ont eu raison des religions.

      Krimo
      1 septembre 2020 - 22 h 56 min

      Karamazov,

      Tu reviens a cette lubie des houris. T’en aurais entendu parler a Guezgata dans ta prime enfance a tes 20 ans. Yaw si juste une once de veridique, je t’assure que le cerveau de nos aieux aurait migre du cerveau vers le bas de la ceinture, tous martyrs et ni toi ni moi nous n’aurions connu ce monde. Darussalam t’as ravage l’esprit.

        Anonyme
        2 septembre 2020 - 10 h 55 min

        54 مُتَّكِئِينَ عَلَى فُرُشٍ بَطَائِنُهَا مِنْ إِسْتَبْرَقٍ وَجَنَى الْجَنَّتَيْنِ دَانٍ
        Ils seront accoudés sur des tapis doublés de brocart, et les fruits des deux jardins seront à leur portée (pour être cueillis).

        55 فَبِأَيِّ آلَاءِ رَبِّكُمَا تُكَذِّبَانِ

        Lequel donc des bienfaits de votre Seigneur nierez-vous?

        56 فِيهِنَّ قَاصِرَاتُ الطَّرْفِ لَمْ يَطْمِثْهُنَّ إِنسٌ قَبْلَهُمْ وَلَا جَانٌّ

        Ils y trouveront [les houris] aux regards chastes, qu’avant eux aucun homme ou djinn n’aura déflorées.

        57 فَبِأَيِّ آلَاءِ رَبِّكُمَا تُكَذِّبَانِ

        Lequel donc des bienfaits de votre Seigneur nierez-vous?

        58 كَأَنَّهُنَّ الْيَاقُوتُ وَالْمَرْجَانُ

        Elles seront [aussi belles] que le rubis et le corail.

        59 فَبِأَيِّ آلَاءِ رَبِّكُمَا تُكَذِّبَانِ

        Lequel donc des bienfaits de votre Seigneur nierez-vous?

        60 هَلْ جَزَاءُ الْإِحْسَانِ إِلَّا الْإِحْسَانُ

        Y a-t-il d’autre récompense pour le bien, que le bien?

        61 فَبِأَيِّ آلَاءِ رَبِّكُمَا تُكَذِّبَانِ

        Lequel donc des bienfaits de votre Seigneur nierez-vous?

        62 وَمِن دُونِهِمَا جَنَّتَانِ

        En deçà de ces deux jardins il y aura deux autres jardins.

        63 فَبِأَيِّ آلَاءِ رَبِّكُمَا تُكَذِّبَانِ

        Lequel donc des bienfaits de votre Seigneur nierez-vous?

        64 مُدْهَامَّتَانِ

        Ils sont d’un vert sombre.

        65 فَبِأَيِّ آلَاءِ رَبِّكُمَا تُكَذِّبَانِ

        Lequel donc des bienfaits de votre Seigneur nierez-vous?

        66 فِيهِمَا عَيْنَانِ نَضَّاخَتَانِ

        Dans lesquelles il y aura deux sources jaillissantes.

        67 فَبِأَيِّ آلَاءِ رَبِّكُمَا تُكَذِّبَانِ

        Lequel donc des bienfaits de votre Seigneur nierez-vous?

        68 فِيهِمَا فَاكِهَةٌ وَنَخْلٌ وَرُمَّانٌ

        Ils contiennent des fruits, des palmiers, et des grenadiers.

        69 فَبِأَيِّ آلَاءِ رَبِّكُمَا تُكَذِّبَانِ

        Lequel donc des bienfaits de votre Seigneur nierez-vous?

        70 فِيهِنَّ خَيْرَاتٌ حِسَانٌ

        Là, il y aura des vertueuses et des belles.

        71 فَبِأَيِّ آلَاءِ رَبِّكُمَا تُكَذِّبَانِ

        Lequel donc des bienfaits de votre Seigneur nierez-vous?

        72 حُورٌ مَّقْصُورَاتٌ فِي الْخِيَامِ

        Des houris cloîtrées dans les tentes,

        73 فَبِأَيِّ آلَاءِ رَبِّكُمَا تُكَذِّبَانِ

        Lequel donc des bienfaits de votre Seigneur nierez-vous?

        74 لَمْ يَطْمِثْهُنَّ إِنسٌ قَبْلَهُمْ وَلَا جَانٌّ

        qu’avant eux aucun homme ou djinn n’a déflorées.

        75 فَبِأَيِّ آلَاءِ رَبِّكُمَا تُكَذِّبَانِ

        Lequel donc des bienfaits de votre Seigneur nierez-vous?

        76 مُتَّكِئِينَ عَلَى رَفْرَفٍ خُضْرٍ وَعَبْقَرِيٍّ حِسَانٍ

        Ils seront accoudés sur des coussins verts et des tapis épais et jolis.

        77 فَبِأَيِّ آلَاءِ رَبِّكُمَا تُكَذِّبَانِ

        Lequel donc des bienfaits de votre Seigneur nierez-vous?

        78 تَبَارَكَ اسْمُ رَبِّكَ ذِي الْجَلَالِ وَالْإِكْرَامِ

        Béni soit le Nom de ton Seigneur, Plein de Majesté et de Munificence!

      THYS Michel
      6 septembre 2020 - 12 h 44 min

      Bonjour Krimo.
      À ma connaissance, par rapport aux deux autres monothéismes, le judaïsme actuel n’est que peu prosélyte car cette religion se transmet surtout par la mère, mais aussi par mimétisme et par besoin de faire partie d’une communauté.
      Je condamne évidemment la pratique rituélique traumatisante de l’excision, tout comme celle, encore pire dans le monde musulman, de l’excision et de l’infibulation, même encore parfois chez nous, et trop peu sanctionnées.
      La « raison libre » n’a pas besoin d’abri : au fil des générations, du moins sous nos latitudes européennes, une indifférence croissante à l’égard des religions et de l’existence de « Dieu » a lieu au profit du dieu « consommation », etc.

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