La ministre italienne de l’Intérieur Luciana Lamorgese à Alger dans les prochains jours

Luciana Lamorgese
Luciana Lamorgese, ministre italienne de l'Intérieur. D. R.

De Rome, Mourad Rouighi – La ministre italienne de l’Intérieur, Luciana Lamorgese, effectuera dans les prochains jours une visite de travail à Alger, durant laquelle elle aura des entretiens avec son homologue Kamel Beldjoud et, apprend-on de sources informées, avec des hauts responsables de l’Etat, probablement le Premier ministre, Abdelaziz Djerad.

Durant son bref séjour algérois, Luciana Lamorgese abordera, avec la partie algérienne, le contexte sans précédent que nous vivons, le Covid-19 et les restrictions imposées par la pandémie, la situation sécuritaire en Libye et la nécessité de lutter contre le crime organisé qui gère désormais une partie de la déferlante de migrants vers le Maghreb et vers l’Europe du Sud.

La ministre Lamorgese qui, lors d’une récente audition devant le Parlement, avait indiqué que «tous les voyants sont au vert avec l’Algérie», y compris dans le domaine de sa compétence, a tenu à préciser que toutes les questions seront discutées suivant un dialogue «franc, sincère et constructif».

S’agissant de l’immigration, le phénomène présente, selon la locataire du Palais du Viminal, des chiffres «en croissance mais pas très élevés, difficiles à gérer, car de nombreuses traversées sont autonomes». Cependant, «le vrai problème, ce ne sont pas tant les chiffres des arrivants, mais le Covid-19», a-t-elle confié à des médias italiens, avec la nécessité de mettre en quarantaine quiconque arrive en Italie, dans un pays déjà durement touché par le coronavirus.

A cet effet, la ministre de l’Intérieur a maintes fois loué l’action des forces de sécurité algériennes dans leur lutte sans merci contre les réseaux criminels, qui organisent des voyages vers l’Italie, des réseaux sans scrupules qui mettent en danger la sécurité des personnes, en leur soutirant des sommes faramineuses, au titre indu de droit de passage.

De son côté, le gouvernement algérien insistera sur le besoin d’analyser la question de la migration de manière globale, de gérer au cas par cas la question des migrants, en préservant à tout prix la dignité humaine des quelques Algériens intéressés, de procéder à une minutieuse identification des migrants pour porter à terme d’éventuels rapatriements et d’affiner la collaboration bilatérale dans ce sens, en mettant à profit les nouveautés technologiques à la disposition des deux pays. Et de relancer, une fois le confinement levé, l’idée d’un programme Erasmus pour les universitaires méditerranéens dont bénéficieraient les diplômés nationaux et aboutir à une circulation assouplie pour les hommes d’affaires algériens désireux de nouer des contacts en Italie.

Les deux délégations devraient également se pencher sur la nécessité d’actualiser le mémorandum d’accord sur la coopération au développement, la lutte contre l’immigration clandestine, la traite des êtres humains, la contrebande et sur le renforcement de la sécurité aux frontières entre l’Algérie et l’Italie, paraphé en 2009. Elles pourraient y apporter de substantielles intégrations, en prenant en compte les propositions algériennes et ce, en application des recommandations conjointes du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, et du président du Conseil, Giuseppe Conte.

A noter, enfin, que dans la perspective de cette visite, la ministre Luciana Lamorgese s’est longuement entretenue, la semaine dernière, avec notre ambassadeur en Italie, Ahmed Boutache, à qui elle a assuré que le gouvernement de Giuseppe Conte considérait le partenariat avec l’Algérie comme un «atout stratégique» et un «acquis important», et que tout serait fait pour «pérenniser cette synergie constructive» et pour «l’orienter constamment vers l’intérêt commun».

M. R.

Comment (11)

    SaidZ
    15 septembre 2020 - 16 h 12 min

    Elle va venir pour téter, quoi d’autre !?

    Lghoul
    14 septembre 2020 - 12 h 24 min

    Elle va demander pourquoi les jeunes se jettent a la mer quand sur les journaux du systeme et ses relais ne cessent de dire et de jurer que la nouvelle Algérie est un paradis sur terre.

    Yaz
    14 septembre 2020 - 7 h 30 min

    Après Merkel,voilà l Italie qui vient directement à la source du problème pour arrêter l immigration . Et ils ont entièrement raison. Partout en Europe, on voit des clandestins Algeriens, marocains souvent jeunes qui tueraient leur père pour vivre en Europe.ils se font passer pour des étudiants. Ils viennent profiter des aides alors que la population devient de plus en plus raciste. Ces algeriens et marocains n ont aucun honneur,aucune dignité. De toute façons ils seront expulsés par l extrême droite qui gouverner ces pays. Même s ils ont des papiers, les lepen et compagnie les exposeront quand ils viendront au pouvoir. Algériens, marocains, c est une perte de temps et d argent et de dignité de venir en Europe et vous faites honte à ceux qui sont là légalement…

    RAYES AL VHOUUUR
    13 septembre 2020 - 20 h 51 min

    Elle va mobiliser ses gardes chiourmes d’Alger….pr jeter les herragas algeriens en italie vers leur pays neo colonisé…par les Tabbout..et ses 12 freres…de la tribu…des serrakine…
    Fakou

    Anonyme
    13 septembre 2020 - 18 h 47 min

    Parlé franc ??? Je pensais qu il y avait pas d hypocrisie entre l Algerie et l Italie . Elle vient juste pour les haraguas et nos accords judiciaires , ils nous ont donné avec tt nos fichiers nous concernant a tt le monde pdt 20 ans et les premiers servis était les USA avec Bouteflika ensuite cette Europe. Des vrais traîtres et c’est pour ça qu ils logent chez eux et pas en Algerie.
    En Algérie il y a COV 0 qui circule Mme la ministre ce qui n est pas le cas en Italie avec le Cov19. A d autres car ça regarde le ministre de la santé et pas l intérieur .c’est s ingéré ds son portefeuille en Italie et vs ne le ferez jamais car c’est ça un état de droit et a chacun son rôle et les italiens ou occidentaux ne l accepterons jamais.
    Continuez a nous prendre le peuple Algérien pour des c…., Vs aurez sa réponse aussi a la fin du mandat présidentiel la patronne des carabiniers et le pouvoir algérien si il continu a tromper le peuple algérien.

      Yaz
      14 septembre 2020 - 11 h 26 min

      Vous n êtes pas au marché. Réfléchissez quand vous ecrivez…

    Neutre
    13 septembre 2020 - 18 h 24 min

    Madame la ministre Italienne,si vous etes venus pour parler de nos Harraga peine perdue,ce n’est pas de notre faute,si votre pays l’Italie se trouve a 350 km de nos cotes Est Algérienne,que faire de nos jeunes, faire de politique pas possible,c’est réservée à vieux et vieillards,travailler mais quoi faire nos chefs d’entreprises sont des escrocs et voleurs,faire la manche nos plus car la population n’a plus de moyens,soit s’engager a l’armée si on a du piston ou la misère;toute une révolution pour rien

    Immigration
    13 septembre 2020 - 16 h 40 min

    Un ministre d’un pays de l’UE qui se déplace ne traite que le dossier de l’immigration clandestine. Tout le reste c’est de la littérature. Les Italiens veulent expulser des milliers d’Algériens sans papiers et les consulats Algériens refusent de donner son aval . Pour avoir ce qu’ils veulent il faut bien faire des promesses qui ne seront jamais tenues.

    Augusta prison
    13 septembre 2020 - 16 h 32 min

    Pour l’Arnaque Augusta ou pour nous dire stopper vos migrants reprenez vos mâles ?
    Tous dans le même sac ces U.E !
    Vive Chine, Russie, US

    Anonyme
    13 septembre 2020 - 16 h 09 min

    a l ordre du jour le Maroc hadi rahna 3arfinha

      mokok
      14 septembre 2020 - 11 h 58 min

      Va mendier dans ton bled en perdition mokoko;
      Pardon ce n’est pas ton bled il appartient à ton reincarné génie du ciel et createur de fusées…

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