Imposante marche à Kherrata pour la libération des détenus d’opinion

détenus Kherrata
Lors d’une marche pour la libération des détenus d’opinion à Alger-Centre en juillet dernier. PPAgency

Par Mounir Serraï  Des milliers de personnes ont marché aujourd’hui à Kherrata, dans la wilaya de Béjaïa, pour exiger la libération de tous les détenus d’opinion et exprimer leur rejet de la feuille de route du pouvoir.

Munis de pancartes et de banderoles frappées à l’effigie de quelques détenus d’opinion, à l’image du député démissionnaire Khaled Tazaghart condamné pour un an de prison ferme, les manifestants réclament haut et fort l’arrêt de la «répression» contre les militants politiques et un «changement radical» pour l’instauration d’un Etat démocratique et égalitaire. «Libérez les détenus», «La politique n’est pas un crime», «A bas la répression», «Nous nous n’arrêterons pas», «L’Algérie libre et démocratique» sont quelques slogans entonnés par les manifestants qui veulent maintenir cette mobilisation citoyenne et pacifique tous les samedis dans cette ville emblématique par laquelle le Hirak a commencé un certain 16 février 2019.

Il faut rappeler qu’une marche a été organisée la semaine dernière à Tazmalt, autre ville de la wilaya de Béjaïa. Beaucoup de «hirakistes» tentent depuis quelques semaines de reprendre les marches hebdomadaires pour le changement radical sans y parvenir. Il est à préciser que les figures bien connues du Hirak et les cadres des principaux partis de l’opposition n’ont, jusqu’à présent, aucunement appelé à la reprise des marches hebdomadaires suspendues volontairement par les manifestants au début de la pandémie du coronavirus pour contribuer à la limitation de la propagation de virus qui continue de faucher des vies humaines.

La reprise de la mobilisation à Béjaïa semble, en partie, être liée à la poursuite des arrestations des militants politiques. «Le Hirak restera sur la voie démocratique, pacifique et pour le changement effectif du système», souligne Saïd Salhi, vice-président de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’Homme.

M. S.

Comment (5)

    La marche de KHLATA TCHEKCHOUKA
    4 octobre 2020 - 16 h 17 min

    A boire et à manger dans ces marches du n’importe quoi ou on y trouve l’huile et l’eau, la manipulation et l’engagement sincère, les patriotes et les ennemis de l’intérieur. C’est la TCHKCHOUKA à l’Algerienne qui oublie l’essentiel c’est à dire lutter pour une République ou les citoyens ont des droits mais aussi des devoirs dans la vie de la cité, un droit de droit, un Etat de la liberté d’expression et de la presse/média, liberté de la presse,… PAS DES MANIFESTATIONS OU LES BERBERISTES, ISLAMISTES, L’ULTRA GAUCHE, ces 3 groupuscules gauchisants qui contribuent a nous fossiliser, qui nous empêchent de nous émanciper et qui prennent en otages plus de 90% des Algeriens sincères qui souhaitent un changement sur le fond mais pas dans le chaos et le désordre.

    Sans aucun doute,
    3 octobre 2020 - 19 h 37 min

    La main de l’étranger encore une fois, n’est ce pas ?
    J’ai l’impression que l’Algérie est peuplée de deux peuples vraiment différent !
    Ceux qui refusent d’abdiquer et continue à se battre pour la liberté chèrement acquise par nos glorieux chouhadas, et ceux comme le dit si bien l’ami Abbou Stroff qui ne sont que des tubes digestifs ambulant et qui disent Amen à tout !
    La liberté ne se donne jamais, elle se prend et cela à un prix, et ces Moudjahids des temps modernes méritent du respect et des encouragements.
    Une vraie démocratie, une vraie justice, de vrais élections, et les mêmes chances pour tous, et la reconnaissance de toutes les composantes du peuple, est ce trop demander où subversif en 2020 ?

      Anonyme
      4 octobre 2020 - 6 h 07 min

      Cette « main de l’étranger » est toujours là pour aider la « main de l’intérieur »!! A chaque fois que cette main intérieure est en difficulté en difficulté elle l’appelle au secours!!

      Thamourth
      4 octobre 2020 - 13 h 51 min


      Des détenus d’opinion n’existe pas en Algérie, il n y a que des chakaristes en prison. Chose qui n’existe pas chez fafa.
      As tu vu des ministres ou des premiers ministres emprisonnés en France ?
      Alors ces mouvements de flagellations sont directement téléguidés par la NED, Otpor, Open House, et les instruments colonialistes.
      Les néoharkis sont nombreux.

        Farida
        4 octobre 2020 - 15 h 57 min

        C’est bien d’avoir appris sa lecon par coeur: Il n’y a pas de detenus politiques en algerie. On doit etre tours et toutes aveugles.

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