Covid-19 : un paravent pour justifier l’effondrement de l’économie mondiale

G20 virus à couronne
Sommet des vingt Etats les plus riches du monde à Osaka, en 2019. D. R.

Par Mesloub Khider – Depuis plusieurs années, dans les multiples publications scientifiques, les virus à couronne ou coronavirus sont analysés. Il ressort de ces études, rédigées par les infectiologues et virologues, que les virus à couronne existeraient depuis au moins l’Antiquité. Cependant, ces virus ont la particularité d’évoluer et de muter. Autre particularité, ces virus peuvent frapper les oiseaux comme d’autres animaux de ferme ou sauvages (le dernier animal contaminé est le vison du Danemark), mais aussi les humains. Les familles des coronavirus spécifiques affectant l’homme sont répertoriées depuis longtemps. On peut citer le Sars, le Mers, et aujourd’hui le Covid-19. Ce dernier partagerait 70% des propriétés du Sars et 95% avec le coronavirus de la chauve-souris.

Régulièrement, ces différents virus affectent, de manière saisonnière, quelques régions du monde, provoquant le décès de nombreuses victimes, sans avoir été détectées comme ayant succombé au coronavirus. Ainsi, les coronavirus sont une grande famille de virus provoquant des maladies pouvant aller d’un simple rhume à des pathologies sévères (la détection de cas positifs lors des tests n’indique pas la contamination par le fameux Covid-19, mais probablement par un virus de la même famille depuis longtemps niché dans le corps de la personne dépistée. Or, dans de cas de la France, le gouvernement Macron se livre délibérément à des amalgames par l’apparentement du virus détecté au Covid-19, lors des tests effectués par ailleurs au moyen d’une technologie peu fiable, notamment les tests PCR, totalement inefficaces, selon les scientifiques).

Ainsi, depuis longtemps, fréquemment l’humanité, quelque part dans une région du monde, est frappée par l’une des formes de ces virus, autrement dit les coronavirus. Et le dernier a été dénommé Covid-19.

A propos de la dangerosité du Covid-19, les médecins honnêtes s’accordent pour reconnaître sa bénignité en matière de létalité. La mortalité du Covid-19 est très faible. L’épidémie de Covid-19 est ordinaire, comme l’humanité en a déjà connu une multitude d’autres. Chaque année, 60 millions de personnes décèdent dans le monde. Cette année 2020, le Covid-19 ne bouleversera pas le chiffre de la mortalité mondiale. La mortalité du Covid-19 est inférieure à 0,5%. Or, la mortalité du SRAS, qui avait affecté l’Asie en 2003, était comprise entre 10 et 20%. La mortalité du Mers saoudien était estimé à 40%. Celle d’Ebola oscillait entre 60 et 90%.

Or, contre ces précédents meurtriers virus, on n’avait observé aucun affolement, aucune psychose ; on n’avait pris aucune mesure de restriction des libertés individuelles et collectives, de fermeture des commerces, d’arrêt de l’activité de l’économie, ni encore moins décrété le confinement. De surcroît, comme dans la majorité des infections respiratoires classiques, et à l’inverse de la grippe espagnole de 1918 qui affectait essentiellement des jeunes, le Covid-19 tue principalement des personnes âgées atteintes par ailleurs de comorbidités.

Au reste, en 2020, les causes principales de la mortalité vont demeurer identiques aux années précédentes : cancers (9 millions de morts par an), famine (9 millions de morts par an), pollution, broncho-pneumopathies (3,5 millions), infections respiratoires hors-Covid (2,5 millions, dont 600 000 pour la grippe), tuberculose (1 million), paludisme, sida, hépatites, accidents de la route, guerres, etc. Pour un sérial killer, le Covid-19 est gentil meurtrier comparé à ses congénères pathologiques, notamment le cancer. Qui plus est, comme le Covid-19, tue surtout des personnes avec une espérance de vie déjà basse, il n’aura provoqué pour l’instant aucune surmortalité. La moyenne d’âge des patients décédés avec le Covid-19 est de 81 ans. Or, cette moyenne d’âge correspond à celle de l’espérance de vie.

Une chose est sûre : la communauté scientifique mondiale, les autorités médicales internationales (l’OMS), comme les gouvernements de tous les pays étaient informés de la menace d’une épidémie liée à l’une des formes de ces coronavirus. Particulièrement vrai depuis la crise du Sars. En effet, au début du XXIe siècle, le Sars (syndrome respiratoire aigu sévère) avait été la première maladie grave et hautement transmissible à émerger en 2002-2004. Cette première épidémie à coronavirus avait déjà, dans une planète transformée en marché d’échanges multiples et en espace de grande mobilité professionnelle et touristique, provoqué des répercussions économiques déstabilisatrices. De même, cette épidémie du Sars avait déjà soulevé des interrogations sur la capacité des gouvernements à mettre en œuvre une gestion sanitaire optimale pour enrayer la propagation du virus. En 2012, une seconde alerte épidémique s’était déclarée avec l’apparition du Mars-CoV signalé en Arabie Saoudite.

Assurément, depuis l’apparition de ces épidémies, de nombreux rapports scientifiques avaient alerté les autorités étatiques sur la menace d’une épidémie liée à ces virus. Pour parer à toute propagation du virus, comme moyens prophylactiques, parmi les préconisations les scientifiques recommandaient l’usage massif du dépistage, l’isolement des personnes âgées et vulnérables, le traitement médical. Ainsi, toutes ces menaces virales étaient connues de tous les Etats. De même, sur le fondement des recommandations de l’OMS et des scientifiques, tous les Etats étaient informés sur la nécessité de la revalorisation du financement de la recherche afin de développer des vaccins, sans oublier l’exigence d’investissement dans les infrastructures hospitalières, les équipements médicaux, pour assurer une rapide et efficace prise en charge médicale dans l’éventualité du surgissement d’une épidémie.

Or, comme on le constate dramatiquement depuis maintenant presque un an, pour ne parler que du cas de la France, aucune politique de santé préventive n’avait été instituée. Ce défaut d’anticipation sanitaire, cette défaillance d’investissement hospitalière aggravée par le démantèlement de 200 000 lits, la réduction des effectifs du personnel soignant et des matériels médicaux sont à l’origine de la gestion calamiteuse de l’épidémie du Covid-19.

Des années durant, l’ensemble des Etats capitalistes avaient délibérément ignoré les recommandations des scientifiques, refusé de développer une politique de santé systématique et préventive. Au contraire, au nom de la rigueur budgétaire, ils avaient procédé au démantèlement du secteur hospitalier. Pour le capitalisme, les dépenses de prévention sont «improductives», elles ne rapportent pas de profits. C’est ce défaut d’investissements hospitaliers et l’absence d’anticipation sanitaire qui expliquent la défaillance totale dans la gestion de l’épidémie du Covid-19. Pour gérer la crise sanitaire, de manière machiavélique, en lieu et place d’une politique sanitaire efficiente, les Etats ont opté pour la stratégie méphistophélique du confinement.

Une chose est sûre : le confinement n’a aucune efficacité. Même l’OMS qui l’avait, dans la précipitation et sous la pression des grands lobbies étatiques et pharmaceutiques, cautionné au début de l’épidémie, aujourd’hui elle déconseille fermement le recours au confinement.

L’inefficacité du confinement pour lutter contre la propagation du coronavirus et pour sauver des vies n’est plus à démontrer : elle se vérifie par la comparaison avec certains pays. En effet, à observer l’Argentine, en dépit de son confinement draconien appliqué depuis le printemps (7 mois), le nombre de décès du Covid n’a pas cessé d’augmenter. A contrario, Taïwan, pays qui compte 21 millions d’habitants, sans aucune mesure de confinement, déplore seulement 7 morts. De même, les autres pays voisins asiatiques, avec leur politique de dépistage massif et d’isolement des malades, sans aucune mesure coercitive ni recours au confinement, affichent un nombre de décès très faible : 7 décès à Taïwan, 400 en Corée du Sud, 107 à Hong-Kong, 4 600 décès sur une population d’un milliard et demi d’habitants. Pareillement, l’Allemagne, contrairement aux pays qui ont imposé le confinement, avec sa politique de dépistage massif et une bonne qualité de soin, compte six fois moins de morts par habitant que la France, l’Italie ou l’Espagne. Sans oublier la Suède qui a enrayé l’épidémie, sans confinement.

M. K.

(Suivra)

Comment (9)

    Brahms
    8 décembre 2020 - 18 h 33 min

    La Malédiction de la Libye les a fait tanguer économiquement et financièrement. Au final, aucun bénéfice, que de la perte. On appelle cela le Roc ma clite (vomi tes pêchés).

    Elephant Man
    8 décembre 2020 - 17 h 26 min

    Effectivement le taux de mortalité OMS est de 0,5% équivalent à celui d’une forte grippe.

    Brahms
    8 décembre 2020 - 15 h 28 min

    Le bédouin est assis à gauche au milieu du paquet ?

    Tous ces pays financent le terrorisme international et font mine de ne rien savoir nous laissant nous dépatouiller tout seul dans notre mouise. Méfiez vous des bédouins de la bédouinerie ce sont des délateurs et des gens très fourbes.

    Ils vous disent le Koufard ira en (enfer) mais ce sont les premiers à pactiser avec pour leurs intérêts financiers. Par conséquent, j’invite les musulmans à ne pas se salir à leurs places car le couteau sale sera toujours essuyer sur le dos du pauvre maghrébin ou africain.

    L’argent de la Mecque est placé aux USA, France, Angleterre, Canada et dans des grands groupes internationaux (actionnariat) qui ensuite viendront croquer vos pays respectifs.

    En fait, on le chasse ...
    7 décembre 2020 - 19 h 37 min

    …par la porte, il rentre par la fenêtre !
    Il est convaincu qu’il y’a une théorie du complot !
    Ce Mesloub « national » veut renvoyer tous les grands scientifiques du monde à leurs chères études !
    A coups de marteau il veut nous enfoncer l’idée du complot dans la tête.
    Et si vous nous parliez un peu du complot dont est victime l’Algérie pour qu’on puisse s’occuper tous de
    notre nombril avant d’enjamber les mers et les océans ?

      Anonyme
      7 décembre 2020 - 23 h 02 min

      Vous faites partie de ceux qui croient tout ce qu on leur dit!! Regardez un peu derrière le rideau vous serez surpris par certaines vérités !!!
      Le COV 19 n a pas fait plus de morts que la grippe par an…

    Anonyme
    7 décembre 2020 - 13 h 51 min

    Toute cette mascarade s arrêtera avec l élection du président américain !!!
    D après certaines informations « la ISSABA »américaine avec la complicité de certains pays occidentaux dont la Grande Bretagne ( lieu de toutes les magouilles de déstabilisation mondiale ) a tout fait pour terroriser la population et installer un gouvernement mondial dirigé par les banques internationales !!!
    leur plan est apparemment entrain de s effondrer avec toutes les preuves de fraudes électorales trouvées…..
    Bientôt la sortie du labyrinthe inchallah !!!

    Karamazov
    7 décembre 2020 - 11 h 45 min

    Encore une fois je suis ébloui par la constance de MK. Les arguments qui conforte sa position sont irréfutables. Jusqu’à la dernière phrase :

    « Sans oublier la Suède qui a enrayé l’épidémie, sans confinement ».

    Vite fait kane 3lakhatar jipalta de faire les recherches

    Ce qui est loin d’être vrai . La mortalité due à la Covid en Suède avoisine plutôt celle des pays les plus touchés Et au contraire la Suède est en train de prendre en plein qamum une deuxième vague .

    Outre que le cas de la Suède est assez singulier à plusieurs égards.
    Même si la Suède n’a pas imposé les mesures barrières celles-ci sont rigoureusement appliquées . Elle n’a pas fermé les restaurants mais la fréquentation a baissé drastiquement. Il y a aussi d’autres aspect telle que la densité et d’autre facteurs spécifiques à ce pays. Et dans tous les cas la Suède ne s’en sort pas franchement mieux que les autres pays quand on compare son taux de mortalité avec celui des pays les plus touchés.

    Si comparaison il doit y avoir c’est avec des pays qui lui sont plus comparables tels que que la Finlande et la Norvège qui ont été plus rigoureux qu’elle . Et là , il y a une autre lecture à faire .

    354 décès pour 3800 cas en Finlande avec 5,2 million d’habitants

    415 décès pour 28000 cas 5,5 millions Norvège

    Quelques 280.000 cas et 8000 morts pour 10 millions d’habitants .

    Taux de positivité qui n’a rien à envier a celui de la France 11% et 5477 nouveaux cas confirmés au 3 décembre . Alors que la France était autour 12696

      Anonyme
      7 décembre 2020 - 16 h 22 min

      La realite en Suede est tout autre ..voici les chiffres:
      Au 4 décembre 2020, à 14h, 278 912 personnes (149 202 femmes, 129 710 hommes) ont été testées positives à la covid-19, soit 2 756 cas pour 100 000 habitants. 250 patients sont actuellement en soins intensifs ; au total, 3 384 patients depuis le début de la crise (948 femmes, 2 436 hommes) ont été placés en soins intensifs. On compte au total 7067 décès (3 237 femmes, 3 830 hommes) soit 69 décès pour 100 000 habitant.source lisez le lien:
      https://www.lasuedeenkit.se/le-covid-19-en-suede/

    Anonyme
    7 décembre 2020 - 10 h 55 min

    Encore!! Je me suis arrêté au titre. Désolé de ne pas vous lire mais en ce moment on est tellement gavés par les discours complotistes que cela devient insupportable

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