29 nouveaux éléments inscrits au patrimoine immatériel de l’humanité

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La "chedda" est inscrite au patrimoine immatériel de l'humanité. D. R.

Le Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de l’Unesco a inscrit 29 éléments sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité, lors de la session de cette année, ouverte lundi et qui se tient en-ligne jusqu’au 19 décembre, annonce l’agence onusienne sur son site Internet.

Lors de cette 15e session «Les savoirs, savoir-faire et pratiques liés à la production et à la consommation du couscous» ont été inscrits à la liste  représentative du Patrimoine culturel immatériel de l’humanité au nom de l’Algérie, de la Mauritanie, de la Tunisie et du Maroc.

La Tunisie a également inscrit «La pêche à la charfiya aux îles Kerkennah» sur cette liste alors que «l’art de la miniature» a été classé par l’Azerbaïdjan et l’Iran.

Dans le monde arabe, le «tissage traditionnel al-sadu» a été classé au nom de l’Arabie Saoudite et du  Koweït, «la course de dromadaires, pratique sociale et patrimoine festif associés aux dromadaires» au nom des Emirats arabes unis et du Sultanat d’Oman, «al-aflaj, système traditionnel d’irrigation» au nom des Emirats arabes unis.

Le continent africain compte, en plus du couscous et de la pêche à la charfiya, le classement de la «danse budima» au nom de la Zambie et de «l’art de fabriquer et de jouer la mbira/sanza, lamellophone traditionnel» au Malawi et au Zimbabwe.

Entre autres éléments classés lors de cette session «l’art musical des sonneurs de trompe» (France, Belgique, Luxembourg, Italie), «la culture du sauna» (Finlande), «le ftira, art culinaire et culture du pain plat au levain» (Malte), «les chevaux du vin» (Espagne), «les savoir-faire en mécanique horlogère et mécanique d’art» (France et Suisse) «la culture apicole dans les arbres» (Pologne et Biélorussie) ou encore «la fabrication de la poterie de Zlakusa» (Serbie).

Les techniques et les connaissances traditionnels liés à la conservation et à la transmission de l’architecture en bois au Japon, la culture des hawkers à Singapour (pratique culinaire), la cérémonie Ong Chun : les rituels et les pratiques associées pour entretenir le lien durable entre l’homme et l’océan (Chine et Malaisie), ou encore le jeu traditionnel Togyzqumalaq (Kazakhstan, Kirghizistan et Turquie) figurent également sur cette liste. Cette dernière représentative du patrimoine culturel immatériel comprend actuellement 492 éléments.

R. C.

Commentaires

    Kahina-DZ
    26 décembre 2020 - 20 h 02 min

    Le marrouk doit cesser de présenter le couscous Kabyle comme étant le couscous royale de la monarchie.
    Le couscous marrouki est fait à base des oignons et des raisins secs..
    La façon de préparer le couscous diffère d’un pays à un autre. Que chacun se limite à sa recette.
    Mais il est toujours bon de rappeler que le couscous est d’origine Algérienne, n’en déplaise aux pilleurs.

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