Ouverture du Festival de la chanson andalouse de jeunesse à Alger

Zakia Kara Terki Andalou
Zakia Kara Terki, grande voix de la musique andalouse. D. R.

Le 5e Festival de la chanson andalouse de jeunesse, prévu du 23 au 30 mars, s’est ouvert samedi à Alger, devant un public nombreux. Accueilli au Centre culturel Mohamed Aissa-Messaoudi d’Hussein Dey, ce Festival est organisé par l’association culturelle «Alwane El Andalous», sous l’égide du ministère de la Jeunesse et des Sports et la wilaya d’Alger.

En présence de responsables locaux et leurs invités de différentes Institutions officielles, le public venu en nombre, a pu apprécier, trois heures durant, une prestation pleine brillamment rendue par un orchestre mixte dans lequel les trois écoles de cette musique savante, «Gharnati», «Sanâa» et «Malouf», étaient représentées, sous la direction de la chanteuse Nadia Ould Moussa et de Nawel Fekhardji, au violon, présidente de l’association, «Alwane El Andalous», organisatrice de l’événement.

Les interprètes, Nadia Ould Moussa, Khalil Tlemçani, Soraya Sbiri, Zakia Kara Terki, Kenza Hamouni, Lina Ihanichene et Houssem-Eddine Zitouni, se sont ensuite relayées pour enchanter le public présent avec un répertoire prolifique qui a mis en valeur les grands classiques de la chanson andalouse dans ses trois variantes régionales de l’Ouest, du Centre et de l’Est algériens.

Dans des atmosphères empreintes de convivialité, le public a apprécié le travail académique auquel se livre régulièrement l’association «Alwane El Andalous», qui, au-delà de son riche répertoire de grande école, «perpétue l’élan formateur de Abderrezak Fekhardji (1911-1984) qui a veillé durant toute sa vie à la pérennité de la musique andalouse, non seulement par la pratique et la transmission ininterrompues, mais aussi et surtout par la création de l’association culturelle «El Fakhardjia», berceau de nombre de chanteurs devenus aujourd’hui célèbres», a rappelé sa petite fille, Nawel Fekhardji.

«La préservation, la promotion et la transmission de la musique andalouse demeure un des principaux vecteurs de l’association «Alwane El Andalous», qui compte dans ses effectifs pas moins de quatre générations de musiciens, parmi lesquels la très jeune chanteuse, Chahira Lyria Fekhardji et le plus jeune «métronome» de l’orchestre, Mohamed Mehdi (13 ans) aux bongos», a encore rappelé la présidente de l’association.

Sous les applaudissements nourris du public, des hommages ont enfin, été rendus aux interprètes-solistes, par la présidente de l’association, le commissaire du festival et les représentants locaux et d’institutions officielles.

Le 5e Festival wilayal de la chanson andalouse de jeunesse se poursuit avec la double prestation prévue dimanche, des Orchestres, du Centre culturel Mohamed Aissa-Messaoudi d’Hussein Dey et de la Maison de jeunes Hassen El Hassani de Bouzeréah.

R. C.

Commentaires

    Ssipo
    24 mars 2024 - 21 h 07 min

    On a une drôle idée de la jeunesse! C’est sûrement à cause de notre perception de l’enfance qui souvent s’entend au-delà de 50 ans, ou tant que le patriarche est en vie.

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