Importations de véhicules : signature des autorisations provisoires pour quatre concessionnaires

Aït ali importation de véhicules
Farhat Aït Ali, ministre de l’Industrie. PPAgency

Le ministre de l’Industrie, Ferhat Aït Ali Braham, a signé, lundi, les autorisations provisoires d’importation de véhicules neufs pour quatre concessionnaires, sur avis du comité technique chargé de l’examen et du suivi des dossiers relatifs à l’exercice de cette activité, indique le ministère dans un communiqué.

En outre, le comité, rapporte l’APS, a notifié des levés de réserves pour quatre autres concessionnaires, selon le communiqué. Il a également notifié un avis défavorable pour deux concessionnaires ayant la possibilité de présenter un recours à la commission de recours dans les délais réglementaires.

Cette première partie des dossiers déposés à ce jour sera suivie d’autres dossiers présentés au comité, par ordre d’arrivée et selon la catégorie de véhicules au titre desquels la demande est formulée.

Tout comme seront traités tous les dossiers arrivés au ministère de l’Industrie, dans les mêmes règles et délais, au fur et à mesure de leur présentation sans autre restriction que la conformité aux lois et règlements, souligne le communiqué.

Dans ce cadre, le ministère informe que les notifications de décisions sont destinées «uniquement aux intéressés» et ne sont pas portées à la connaissance du public, la loi prohibant la publication d’informations d’ordre professionnel privé à toute autre partie que celles intéressées par la procédure.

Par ailleurs, le ministère recommande aux médias d’«éviter toute surenchère et la publication de fausses informations ou de listes fictives qui visent l’orientation de l’opinion publique vers un dossier pris en charge, mais secondaire, au détriment de véritables priorités de l’économie nationale et de l’intérêt général».

«Certaines parties, tant internes qu’externes, aux intérêts contraires à ceux de l’économie nationale, et contrariées dans leurs démarches passées et projections futures, alimentent une campagne tendancieuse à travers certains médias dans le but, vain, d’influer sur la démarche du ministère de l’Industrie dans le sens d’une démarche non conforme à la réglementation édictée par les pouvoirs publics à cet effet», déplore le ministère dans son communiqué.

Cette démarche reposant sur la transparence, le droit et l’intérêt de l’économie nationale est entièrement régie par les dispositions du décret 20-227 publié au Journal officiel et accessible à toute personne désirant le consulter.

Dispositions auxquelles «nul ne saurait déroger, sous aucun prétexte, et ouvrant la voie à toute partie qui y souscrit d’exercer l’activité de concessionnaire, après passage de toutes les procédures claires et transparentes qu’elles édictent, tout en fermant cette même voie à toute surenchère, manœuvre ou pressions, y compris par le biais d’une campagne de désinformation», souligne-t-il.

«Les parties n’ayant pas déposé de dossier sur le portail prévu à cet effet et qui, néanmoins, s’acharnent par l’invective et la désinformation à semer le doute sur la démarche des pouvoirs publics, et sur les textes régissant cette activité, en vue de les rendre plus conformes à leurs visées, doivent savoir, qu’à l’avenir, toute fausse information, distillée sciemment, fera l’objet des procédures prévues par la loi à cet effet», avertit le département de l’Industrie.

R. E.

Comment (9)

    elhadl
    20 janvier 2021 - 8 h 39 min

    le fait de ne pas communiquer à l opinion publique les noms des 4 concessionnaires retenus laisse supposer que rien n est régulier puisque ce ministre a piétiné les règles de transparence et de respect envers le peuple censé être informé des activités régulières, légales et transparentes des actions des institutions de la république. Cette opacité est sujette à toutes sortes de supputations de mépris, de louches opérations ,de corruption comme celles ayant eu cours durant la période Bouteflika et dont on connait les résultats. Tant qu il n y aura pas de considération et de respect envers le citoyen , la confiance ne saurait être réhabilitée ni envers les hommes politiques ni envers les institutions.

    awres
    19 janvier 2021 - 18 h 37 min

    Qui a de l’argent pour acheter un véhicule neuf ? Le crédit ? Ah, oui, j’oubliais ! Moi qui ai toujours pensé que l’usure était illicite en islam …

    Anonyme
    19 janvier 2021 - 16 h 43 min

    Où est la logique économique Mr le ministre, d´interdire l´importation de véhicules de moins de 3 ans d´age?
    Ces importations se font sur fonds propres en devises Tandis que les importations de véhicules neufs ne servent qu à enrichir les concessionnaires avec les devises appartenant á tout le peuple algérien!
    Vos arguments , comme quoi les voitures de moins de 3 ans seraient moins sures ne tiennent pas la route.
    Une voiture d´occasion d´Allemagne est beaucoup plus sure qu´une voiture neuve francaise importée, car celle-ci ne répond pas du tout aux spécifications européennes pour le marché intérieur.

    Et la valse continue!
    19 janvier 2021 - 12 h 55 min

    Ait Ali marche sur les pas de bouchouareb. il n´y a pas dire. Interdiction d´importation des véhicules de -3 ans; sélection sélective de concessionnaires; et lui il en rajoute une couche les noms des concessionnaires ne seront pas divulgués. il y a forcement quelque chose qui cloche. l´interdiction de l´importation des voitures de -3ans , c´était sous la pression du lobby des concessionnaires pour leur protéger le marché algérien. D´ailleurs au lendemain de l´interdiction, le président de l´association des concessionnaires (moi je l´appelle le lobby) a déclaré sans ambages a la presse que  » c´est une très bonne nouvelle ». Mais bien sur c´est une très bonne nouvelle mais seulement pou les importateurs/spéculateurs. Pas pour les algériens ni pou l´économie algérienne dont on continue a pomper le peu de devises qui restent. il y a plus de 100 concessionnaires qui se bousculent au portillon en attente de régularisations. c vous dire qu´ils ont flairé le bon filon.
    Les arguments avancés par ce sinistre concernant l´interdiction ne tiennent pas la route:
    -les véhicules de -3ans importés d´Europe ne sont pas de la ferraille comme le prétend ce sinistre. ils sont en très bon état comme chacun peut le constater.
    – d´un point de vue sécuritaire, les véhicules européens d´occasion sont mieux équipés que les véhicules neufs importés en Algérie. Les normes sécuritaires en Europe sont très strictes alors qu´elles sont quasi- inexistantes en Algérie.
    S´il avait été ministre sous le régime de bouteflika, il aurait fait pire que bouchouareb.

    Abdou Mlt
    19 janvier 2021 - 12 h 08 min

    Qui conseille nos institutions concernant l’industrialisation de l’Algérie? .
    Pour s’industrialiser la Chine a, dans les annees 80, acheté des hauts fourneaux que l’Allemagne avait fermé car à leurs yeux ils nétaient plus vraiment utiles. Les chinois ont démonté ces hauts fourneaux et les ont remonté chez eux.
    Ils ont acheté des vielles machines de tout types qui n’étaient plus rentables en europe. Alors ils ont coulé le fer ont fait de l’acier qu’ils ont usiné avec les machines d’occasion et ont alors grâce à un bon benchmarking fabriqué en neuf tout ce qu’ils ont acheté en occasion. Un neuf qu’ils vendent à travers le monde entier aujourd’hui.
    Le principe de fonctionnement de la majorité des machines est resté le même depuis un siècle la différence c’est l’automatisation. Pourquoi ne laissez-vous pas laisser les gens acheter des machines d’occasion pour les moderniser et travailler avec. Ce serait une opportunité pour rentrer avec nos jeunes qui de demandent que ça;
    dans l’air de la digitalisation.

    صحراوي
    19 janvier 2021 - 8 h 29 min

    مجرج تساؤل.ـ
    هل إسم الوكيل سر أو معلومة مهنية !!!؟؟؟
    أشم رائحة ممارسات وزير الصناعة السابق سي بوشوارب، عندما يمتنع الوزير عن كشف أسماء الوكلاء المعتمدين ويعتبر أسمائهم معلومات سرية وذات طابع مهني متعلق بالخواص، اللهم إذا كان هؤلاء الخواص سيمارسون نشاطهم في السر أو بأسماء مستعارة.ـ

    Abdou Mlt
    19 janvier 2021 - 1 h 05 min

    Pour vingt mille euro on peut acheter une machine ou du matériel et donner du travail à trois personnes pour un début. La voiture importée aura donné à son arrivée en Algérie du travail à des dizaines de milliers d’ingénieurs et travailleurs au pays d’origine et zéro job pour les Algériens.
    Les compagnies étrangères seraient prêtes à signer 100% des pièces Made In Algérie en nous remettant leurs cahiers des charges. Ils viendront par la suite nous demander où sont nos sous traitants tout en sachant que qu’il n’y en aura pas ou presque pas. Alors ils vont continuer à faire tourner leurs machines comme avant. Mes 30 années dans le domaine en Allemagne me font dire celà.
    La machine outil est la mère de toutes les technologies alors ne mettons pas s’il vous plait la charrue devant les boeufs.

    TOLGA - ZAÂTCHA
    18 janvier 2021 - 20 h 45 min

    Importations de véhicules ou « usines » de gonflages de pneus… C’EST DU PAREIL AU MÊME ! Car cela tend vers UN SEUL et UNIQUE BUT : LE SYPHONAGE DU MATELAS DE DEVISES ou de ce qu’il en reste…
    Pauvre de nous ! Pauvre ALGÉRIE ! RIEN… ABSOLUMENT RIEN N’A CHANGÉ !
    Vous me décevez profondément Monsieur AÏT ALI ! J’avais foi et confiance en vous. Plus maintenant… Vous ressemblez tellement et parfaitement aux autres « commis » ILLUSIONNISTES…

      Anonyme
      19 janvier 2021 - 6 h 22 min

      Et oui !
      Dans ce milieu,on s’adapte où on s’en va !
      L’intégrité ne fera jamais partie des conditions requises d’admissibilité pour la nomination d’un haut fonctionnaire.
      La devise c’est « Koul ou wekel » , si tu tape pas avec nous dans la « gamelle » tu vas avoir de sérieux problèmes.

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