Hirak du 22 Février : un énorme gâchis

Hirak
Il y a deux ans, naissait le Hirak. PPAgency

Contribution de Boudjemaa Tirchi – L’évolution des sociétés se réalise souvent à cause des exaspérations : la Révolution de Novembre était venue pour éliminer le joug colonial tandis que le soulèvement du 22 Février escomptait mettre fin à un régime dictatorial. Deux années plus tard, où en sont les acquis dans les domaines des libertés, la consolidation de l’unité nationale, la création d’emplois ou le châtiment des membres d’«el-issaba» (la bande) ? Quels sont les bénéficiaires de ce soulèvement ?

Au début de l’an de grâce 2019, le Covid-19 n’était guère d’actualité. En revanche, tous les serviteurs du système étaient mobilisés pour offrir un cinquième mandat présidentiel à leur idole d’alors, «fakhamatouhou», le bien-aimé. Les dés étaient jetés et nul ne songeait à l’annulation de cette infamie. Même votre serviteur s’était résigné en interpellant les «élites» pour mobiliser le peuple afin de venir à bout du régime adepte de la médiocrité (El-Watan du 2 février 2019, «Où va l’Algérie ?»).

Un appel anonyme fut lancé pour des marches pacifiques à travers le pays, l’après-midi du vendredi 22 février. Le jour J, à Tizi Ouzou, nous étions à tout casser un millier avec deux cortèges se dirigeant dans des directions opposées : l’un ayant démarré de l’Université et l’autre de la place de l’Olivier. Après les premiers tâtonnements, les marches pacifiques des vendredis devenaient de plus en plus imposantes à travers tout le pays, suscitant l’admiration du monde entier. La prophétie de Larbi Ben M’hidi venait de se réaliser : «Jetez la Révolution dans la rue et tout le peuple s’en saisira à bras-le-corps !» Néanmoins, il y avait une différence de taille : à ses débuts, la Révolution de Novembre avait de brillants dirigeants et un programme pertinent, mais point de troupes tandis que le Hirak avait des partisans, mais pas de dirigeants, ni de feuille de route.

Après la démission du Président et l’annulation des élections, les élites de l’opposition auraient dû encadrer le mouvement pour concrétiser ses aspirations. Au lieu de cela, on assistait à des sorties hebdomadaires pour se défouler, prendre des selfies ou même draguer… Le soulèvement du 22 Février devenait folklorique, monotone et dépourvu de projet en dehors du slogan «Yatnahaw gaâ !» (ils partent tous) : un cri de cœur d’un jeune «m’digouti». Les personnes qui pouvaient assurer le leadership se contentaient de suivre la foule au lieu d’en être l’avant-garde. La «Révolution du sourire» disposait de vigoureuses jambes et de puissants gosiers, mais point de cerveaux pour la diriger.

Déçu par cette tournure, je rédigeai une contribution sous la forme d’une fiction intitulée «Songe de la dernière nuit d’été». Celle-ci sera mise en-ligne par Algeriepatriotique du 1er octobre 2019, sous le titre de «Sept résolutions pour faire triompher la Révolution du sourire». L’accueil fut indifférent, voire hostile. Je contactais mes amis Facebook qui avaient du poids (dont un docteur en économie fort en vue) pour les sensibiliser sur la nécessité de nous organiser. Tous étaient opposés à cette idée. Comme j’ai horreur de prêcher dans le désert ou de mener des combats perdus d’avance, j’ai préféré mettre fin à mon militantisme entamé au sein du MCB dans les années 1970. Je préfère me consacrer à ma passion : la psychanalyse.

Seize mois plus tard, malheureusement, les faits semblent me donner raison en consultant le bilan du Hirak qui semble bien maigrichon : c’est la montagne qui accoucha d’une souris en semant la régression.

La liberté d’expression prit un sale coup : outre le bâillonnement de la presse, depuis l’indépendance nos prisons n’ont jamais accueilli autant de détenus d’opinion. Presque toutes les figures de proue ont connu l’incarcération, à l’exemple du défunt moudjahid Lakhdar Bouregâa, du père spirituel du Hirak, Rachid Nekkaz, ou du journaliste engagé Khaled Drareni.

Pour diviser le mouvement, on stigmatisa ouvertement une région du pays (la Kabylie), ce qui relève de la CPI, sans que les auteurs de cette félonie soient inquiétés. Heureusement que le peuple est sorti dans la rue pour s’opposer à cette funeste machination en criant fortement : «Kabyles et Arabes sont des frères…»

On emprisonna des oligarques en fermant leurs entreprises sans se soucier des travailleurs jetés à la rue : des postes d’emploi furent ainsi supprimés en privant de leurs revenus des milliers de familles.

Certains serviteurs du système se sont retrouvés en prison sous l’accusation de faire partie d’«el-issaba», mais en épargnant d’autres, y compris leur chef, Abdelaziz Bouteflika, responsable hiérarchique de tous ces dégâts.

Les seuls bénéficiaires du soulèvement sont les membres du nouveau pouvoir. Ceux-ci avaient changé de discours depuis le décès tragique de leur homme fort : avant, ils faisaient ce qu’ils disaient ; après, ils louent les bienfaits du «Hirak béni», tout en jetant en prison les meneurs les plus en vue. Si je savais cela, je n’aurais jamais manifesté le 22 février 2019, en hurlant comme un fou : «Non au cinquième mandat !»

Avec du recul, le mal de l’Algérie semble provenir d’une grande déficience en hommes et femmes d’Etat qui servent efficacement la collectivité. En effet, le reproche qu’on fait au système en vigueur depuis le putsch de l’été 1962 est la gestion défaillante des ressources du pays en semant la gabegie. Le plus grand pays d’Afrique, pourvu de fabuleuses richesses, est devenu un enfer que ses enfants fuient en se jetant à la mer pour trouver ailleurs une existence plus digne. Il semble que l’opposition ne vaille pas mieux, puisqu’elle est incapable de guider un peuple sorti dans la rue par millions. Ce dernier exprimait son mal-être : c’était aux médecins et aux psys de la politique de faire un diagnostic afin de prescrire un remède qui le guérira de la maladie. Si on est incapable de guider un mouvement de rue, comment pourrait-on diriger un pays qui fait face à de multiples défis ? C’est connu : toute société sans élites et sans scientifiques sera la proie des charlatans qui régneront en maîtres.

L’exemple le plus édifiant nous vient de l’EN de football : depuis des années, celle-ci fut traînée dans la boue par des adversaires grands ou petits, malgré son effectif qui inspirait le respect et des entraîneurs nationaux ou étrangers. D’ailleurs, l’un d’entre eux est l’archétype du dirigeant algérien qui sème la médiocrité sans retenue (incompétence, autoritarisme et suffisance). Pourtant, ce Monsieur restera une icône du football algérien pour l’éternité, mais les qualités d’un exécutant diffèrent radicalement de celles d’un dirigeant… Finalement, on opta pour le «troisième choix», celui d’un jeune coach issu de la diaspora qui se mit aussitôt au travail afin de réparer les dégâts. Il métamorphosa l’équipe de tocards qui se faisait malmener par des sous-fifres en celle de redoutables «Guerriers du désert» qui sera sacrée championne d’Afrique, onze mois plus tard au Caire. Assurément, l’Algérie a grandement besoin de dirigeants de la trempe de Monsieur Djamel Belmadi, mais il paraît qu’il ne pourrait pas exercer n’importe quelle activité en étant un émigré… Comme on l’a vu et selon la formule consacrée : «Il n’y a pas de mauvais soldats, il n’y a que de mauvais chefs !»

En fin de compte, si j’avais su, je ne serais pas allé manifester à la Grande-Poste, en évitant les nombreux barrages dressés sur les routes, pour crier à tue-tête : «Dawla madania, machi âaskaria !»

Avec sa navigation à vue, le Hirak est porteur de vrais dangers. En cas de réussite, des illuminés sortiront du trou (comme après Octobre 1988) pour détourner la Révolution, en martelant leurs slogans : «Dimocratia kofr !» ; «La mithaq, la doustour, qala Allah, qala Arrassoul !» En cas d’équilibre des forces, les institutions pourraient être déstabilisées, comme en Syrie, au Yémen ou en Libye.

Le 22 février 2021, je n’irai pas manifester, car j’ai toujours milité pour l’amélioration et non pas la régression ou le chaos : «L’Algérie passe avant tout». La rédaction de ce texte n’est pas un retour, mais juste un cri de cœur car, comme beaucoup de compatriotes, j’ai mal en mon pays qui peine à décoller.

Pour mener le Hirak à bon port, il faut des dirigeants patriotes, désintéressés, intelligents, compétents et forts. Les grands hommes (ou femmes) politiques sont une denrée rare qui obéit aux caprices du hasard. En revanche, l’intelligence de groupe qui utilise les bienfaits de la synergie est disponible dans toutes les sociétés, à condition que ses membres surmontent les méfaits de leur ego pour se mettre au service de la nation. La direction collégiale de la Révolution algérienne en est un parfait exemple : l’unification des forces avait permis de venir à bout de la quatrième puissance mondiale aidée par l’OTAN.

Nos «élites» ne tirent guère de leçons en préférant jouer en solo, car chacun prétend détenir, seul, la solution. Certaines venaient à Place Audin pour faire leurs speechs tout en admirant leur nombril dans un brouhaha indescriptible. Cette attitude «zaïmiste» de nos leaders compromit tout changement et sème déception et découragement. L’exemple le plus évident est le Hirak et son échec patent.

Le pouvoir avait bien manœuvré, mais n’a nullement gagné la partie car c’est l’Algérie qui a dilapidé une occasion en or pour adopter les mœurs des nations civilisées. La preuve : après l’espoir suscité par le Hirak qui avait mis fin à l’émigration clandestine, son échec relança la «harga» à l’échelle industrielle. La seule issue viable pour le pouvoir est l’apaisement des esprits afin d’unifier les forces pour faire face aux nombreux défis (unitaire, sécuritaire, économique, civilisationnel, démographique, écologique, etc.) et bâtir une grande Algérie.

En conclusion, le soulèvement du 22 février 2019 apporta moins d’avantages que d’inconvénients, sauf aux nouveaux apparatchiks. La raison est imputable aux élites qui n’avaient pas assumé leur rôle de guide de la société. Pourtant, le résultat était prévisible, comme enseigné depuis deux mille ans par la sagesse de Sénèque : «Il n’y a point de vent favorable pour celui qui ne sait dans quel port il veut arriver.»

B. T.

Auteur de Réplique au livre noir de la psychanalyse

P.-S. : Ce texte a été rédigé avant la libération de certains détenus (dont je suis ravi pour eux et leurs familles), mais le fond (absence d’organisation) demeure entier : aucune modification n’est apportée.

Comment (42)

    Souk-Ahras
    22 février 2021 - 16 h 19 min

    Le Hirak est toujours vivant et face à sa négation et son utilité historique met à nu la contingence de son déni.
    Son existence est prouvée par des arguments tirés de sa cause et de son effet ; et ces arguments se fondent entièrement sur l’expérience. Il est bien entendu que si nous raisonnons « à priori » comme certains le font, n’importe quoi peut paraître capable de produire n’importe quoi. Mais c’est seulement l’expérience qui nous apprend la nature et les limites de la cause et de l’effet et nous rend capables de conclure sur l’existence d’un objet ou d’un autre. Et rien d’autre. C’est une loi universelle.

    Karamazov
    22 février 2021 - 12 h 12 min

    Dans toute l’hstoire de l’humanité de puis Jeddi Nozor à ce jour il y a eu trois moments d’extrême lucidité. Je cite par ordre de quintessence :
    Quand Sadi a dit : M… ! je me suis trompé de société
    Quand Moïse a cassé les tables de la loi
    Quand Jésus a dit :Mon père pourquoi m’aviez vous abandonné.

    Je lis ici que la majorité des contributeurs du Minbar ou du Kahf finissent à force de se court-circuiter les neurones et de traire leur boeuf par se rendre compte qu’il ne peut pas donner du lait. Mais au lieu d’admettre qu’ils se sont trompés ils se disent que c’est parce qu’ils n’y ont pas trop cru , ou que c’est dans leur foi qu’il y a un problème et non dans le fait que le boeuf ma yehlebch. C’est ainsi qu’il finissent par vouer un culte à leur boeuf et en font une religion.

    Ainsi ils admettent que leur soutien au Hirak n’a rien de rationnel mais relève d’une foi iné-branlable. Ils y ont trop cru pour y renoncer.

    D’autres pour se consoler se disent que le Hirak n’est plus ce qu’il était sous prétexte qu’il est infiltré. Par les islamistes et les berbéristes.

    Voyons , les islamistes étaient là depuis le début du mouvement , ce sont eux qui l’ont structuré animé et maintenu et lui ont donné des raisons de continuer. Les seuls mouvements contestataires que le pays a connu sont les berbéristes et les tangos. C’est à se demander qui a infiltré le mouvement.

    Abou Stroff
    22 février 2021 - 7 h 58 min

    « Hirak du 22 Février : un énorme gâchis » titre B. T..
    contrairement à l’auteur, je ne crois guère que le hirak fut (est?) un énorme gâchis. en effet, il l’aurait été s’il contenait les germes permettant de dépasser le système basé que la distribution de la rente et sur la prédation contre lequel il s’est apparemment « rebellé ». or, une analyse concrète de la situation concrète algérienne indique que le hirak peut être considéré comme une révolte (à ne pas confondre avec une révolution) contre une situation qui est perçue comme « injuste » par tout ceux qui ne reçoivent pas la quote-part de la rente qu’ils considèrent comme étant leur dû .
    si je veux être moins pédant, je dirais, tout simplement que le hirak permet aux algériens lambda de se défouler (au regard du vide sidéral qui enveloppe leur vécu quotidien) une ou deux fois par semaine pour exiger une nouvelle distribution, en leur faveur, de la rente.
    en d’autres termes, le hirak ne porte guère les germes d’une quelconque révolution et certainement pas une remise en cause radicale du système basé sur la distribution de la rente et sur la prédation qui nous avilit et nous réduit à des moins que rien.
    d’ailleurs, un peuple, dans sa grande majorité, biberonné au robinet de la rente et shooté à la religion (la drogue la plus dure parmi les drogues dures) est objectivement (il ne produit pas son propre vécu et n’inter-réagit pas avec son environnement mais le subit) et subjectivement (il est irresponsable puisqu’il ne participe pas activement à sa propre reproduction) incapable de penser la révolution et certainement de la pratiquer.
    PS1: chacun aura remarqué la liesse qui s’empare des hirakistes à chaque fois qu’il se mette en mouvement. en effet, le hirak permet à tous et à toutes de noyer la misère sociale ambiante et le vide sidéral du vécu quotidien (pas de cinéma, pas de concerts de musique, pas de théatre, pas de drague civilisée, etc.) dans une catharsis qui ne dit pas son nom. cette catharsis, elle même, me semble être une drogue nouvelle qui permet au hirakiste d’oublier qu’ils sont impuissants et qu’ils ne peuvent que constater l’existence d’un problème (leur marginalisation dans la distribution de la rente) dont la solution est hors de leur portée.
    PS2: le mérite du hirak est d’avoir pointé du doigt la contradiction principale du moment, à savoir la contradiction qui lie et oppose les rentiers (qui peuvent arborer ou brandir divers « drapeaux » dont la nationalisme et/ou l’islamisme) du système qui prennent l’algérie et les algériens pour leurs propriétés privées et qui s’adonnent, sans retenue, à la prédation sous toutes ses formes, d’une part et toutes les couches marginalisées et/ou infantilisées par la distribution de la rente qui ont été réduites et/ou ont acceptées d’être réduites à des moins que rien amorphes et attendant tout d’autrui, d’autre part.
    cependant la contradiction principale citée plus haut est une contradiction non-antagonique dans le mesure où son dépassement ne nécessite point la suppression des deux contraires en tant que tels (il suffit d’un nouveau partage de la rente pour calmer la majorité des esprits et c’est ce qu’applique le pouvoir en place depuis des décennies.
    PS3: il me semble que, contrairement aux idées farfelues, (du genre « dawla madania machi 3askaria » ou « yetnahaw ga3 » qui ne reflètent guère des contradictions historiquement datées), avancées par certains idéologues, notre seul espoir est que la haute hiérarchie militaire (et particulièrement, les jeunes officiers qui ne sont pas impliqués dans les « affaires ») prenne ses responsabilités historiques en se débarrassant, dans un premier temps, des officiers véreux qui la dévalorisent auprès des algériens lambda, et en prenant, dans un deuxième temps, le leadership d’une dynamique de dépassement du système rentier qui nous avilit et nous réduit à des moins que rien.
    en d’autres termes, je pense que, contrairement aux apparences et aux slogans creux avancés ici ou là (et particulièrement par les représentants de la vermine islamiste) notre salut viendra des militaires ou ne viendra pas du tout.

      Anonyme
      22 février 2021 - 9 h 11 min

      Distribution de la rente, distribution de la rente, distribution de la rente, toujours le même refrain…

      Anonyme
      22 février 2021 - 10 h 06 min

      Toujours fidèle au « Zaatarisme » qui veut que la seule solution pour chasser un régime…est qu’il parte tout seul!!!! C’est de l’ordre du génie!! Vous devriez écrire des livres et partager votre doctrine à d’autres peuples!!

        L’Erreur de base
        22 février 2021 - 12 h 40 min

        Des Analyses que je lis, c’est de considerer
        Le Hirak sur une base Fonctionnelle:
        A produit B
        B produit C
        ….Ca ne marche pas Comme cela et cette approche
        Ne mène a Rien.
        Meme SANS BOUTEFLIKA le Hirak aurait eu Lieu.
        D’ailleurs, il se poursuit sans lui.

    Anonyme
    22 février 2021 - 7 h 39 min

    Le Hirak n’est pas un parti politique pour juger de sa réussite ou pas. C’est un un ras-le-bol et un cri de détresse avec une une proposition pacifique de règlement de la crise. Libre aux tenants du pouvoir d’en tenir compte. Il faudrait juste qu’ils n’oublient pas que ce mouvement ne restera pas toujours pacifique. Comme partout dans le monde, l’être humain est ce qu’il est, et les mêmes causes finissent toujours par donner les mêmes effets. Il serait naïf de croire que l’Algérie est peuplée que de Gandhis car dans un pays très jeune avec près de 70% de moins 30 ans on ne peut que craindre le pire

    Anonyme3.
    21 février 2021 - 21 h 17 min

    @ Belveder, ya mon ami ce ghachi de deb rakeb moulah anti président,anti ANP ,anti élection et non respectueux envers la majorité du peuple ne peuvent rien faire sauf le TBEHDIL que même les parisiens on en marre d’eux et j’en suis sur et certain que même en Algérie un jour ils seront chassé par lès citoyens que jusqu’à présent sont patients, comme on dis chez nous MATKATER ALA EL MOULOUK HATA IMELOUK. just a matter of time.

      Anonyme
      22 février 2021 - 8 h 39 min

      Demandez encore a macron de vous faire une autre faveur pour arreter ce « ghachi » en france. Ce ghachi ne sont ni étrangers ni du pouvoir. Ils sont ceux qui refusent de plier l’échine.

        Belveder
        22 février 2021 - 9 h 31 min

        Les premières semaines oui on était une fierté depuis c est un défilé de Makistes et de pro AWRES Tv qui n ont qu’ un seul ennemi en Commun L ANP

    Karamazov
    21 février 2021 - 20 h 14 min

    Iben moua malgré tous mes efforts et des ampoules aux mains je ne suis pas arrivé à comprendre par quelle énigmatique équation on déduit qu’un intellectuel digne de porter ce nom devrait forcément se mettre au service de la populace dhalma oula madhlouma . Est-ce parce qu’au lieu de travailler des neurones je ne suis qu’un manuel, comme Onan ?

    Et nonobstant cela … Ayaw nonobstez au lieu de faire des yeux de merlan frit !

    Même moua et Tovarich Abou Stroff nous n’avions pas réussi malgré nos sarcasmes à être si méprisant à l’égard de ce troupeau de pôvres tubes digestifs ambulants? Non ce n’est pas parce que nous sommes trop modestes ni parce que nous n’arrivons pas être suffisant. C’est juste que nous ne sommes pas suffisamment cruels .

    Donc comment zozer affirmer que si le Hirak a foiré c’est parce qu’il n’a pas de cerveau ? Parce qu’il a manqué de berger, parce que les intellectuels ne l’ont pas guidé. Tout ça pour ne pas dire que les plus éminents intellectuels dont dispose le pays se l’ont coltiné et leur diagnostic fut incontestable et malgré cela ils ont accompagné le moribond et lui ont administré les derniers sacrements.

    Ow ya 3adjaba ? Y.B, Saint Qeddour wa ma adraka A.A et Addi , et je vous en passe des non moins éminents qui ont voué un apostolat au mouvement , ne vous ont-ils pas suffit pour venir les ignorer .

    Addi qui pratique l’analyse comme on pratique la proctologie a suggéré de féconder la régression et on lui a rit au nez. Et pourtant c’est bien sur ce chemin là que se trouvait le mouvement, alors que d’autres , pensant rétropédaler vers le futur l’avaient pris à l’envers .

    En tous les cas on ne saurait dire que ce mouvement a manqué de soins palliatifs. Tout ce que notre société compte d’intellectuels a pourvu.

    Dire que ce mouvement a échoué c’est manquer de discernement . Le Hirak est arrivé là où il allait ,ipicitou. c’est à dire nulle part.

    Reste que la cause, nous dit -on , est sauve . La populace pourra toujours y retourner pour ronger son frein.

      Anonyme
      22 février 2021 - 7 h 58 min

      Karamazov: « je ne suis pas arrivé à comprendre par quelle énigmatique équation on déduit qu’un intellectuel digne de porter ce nom devrait forcément se mettre au service de la populace dhalma oula madhlouma » – Tu te résume si bien.

      Anonyme
      22 février 2021 - 11 h 22 min

      Karamazov: Que penses tu de la « nouvelle » équipe gouvernementale issue du dernier « remaniement » ? Super super ? On va résoudre nos problèmes dans les plus brefs délais inchallah.

    brahms
    21 février 2021 - 19 h 18 min

    Le Hirak continue son petit bonhomme de chemin Jusqu’a la gare finale. La maillonaise a pris c’est trop tard.

      La Mayonnaise ..
      21 février 2021 - 19 h 34 min

      Ne m’inquiète pas trop, c’est la SALADE qui risque
      D’être Compliquée…
      L’Algerien Moyen, le comprend, c’est pourquoi il rest VIGILANT !

      Belveder
      22 février 2021 - 9 h 27 min

      Dixit le planqué dans sa cité HLM en France

    1. L’Algerie: Pour des ASSISES DE LA CITOYENNETÉ
    21 février 2021 - 19 h 17 min

    L’Algerie est une NATION jeune mais qui est en transition comme beaucoup d’ETATS-NATIONS dans le Monde, surtout en ce Moment.
    …Les transitions sont des conflits qui opposent des Visions Opposées vis a vis d’un Futur Incertain…
    Selon moi, La Dynamique de Transition a l’œuvre chez nous en Algérie est une DYNAMIQUE HISTORIQUE et non pas SOCIOLOGIQUE.
    Le HIRAK, est l’expression d’un Changement SOCIETAL, d’une Société TRADITIONNELLE à une Société Post-INDUSTRIELLE Moderne.
    Cela induit des Changements dont le plus Marquant est l’émergence d’un ACTEUR Nouveau:
    …..LE CITOYEN ALGÉRIEN….qui lui même doit faire l’Apprentissage de la CITOYENNETÉ…
    Le HIRAK est juste une des Manifestations et un Agent CATALYSEUR du Changement SOCIETAL.
    => Voilà pourquoi les SOCIOLOGUES ne sont d’AUCUNE UTILITÉ..pour expliquer un processus historique
    => Voilà Pourquoi Les Théories Marxistes de Classe, Est…ne s’Appliquent pas!
    => Voilà Pourquoi les Partis Politiques sont DÉPASSÉS.
    => Voilà Pourquoi les ÉLITES INTELLECTUELLES sont DÉPASSÉES..
    Des HISTORIENS, avec leur RECUL pourrait Expliquer mais Difficile d’Expliquer les DYNAMIQUES et raconter en Direct L’HISTOIRE des Dynamiques de ll’Evolution d’un ÉTAT-NATION.
    Plus d’Analyse et de Réflexions sont Nécessaires mais il faut Garder CONFIANCE et Sérénités et GUIDER.
    Pour le Moment On aurait besoin d’engager des ASSISES DE LA CITOYENNETÉ.
    Vive le Peuple Algérien Pacifique, Uni et Solidaire et Vive son ANP
    Tahya El Djazair

    Souk-Ahras
    21 février 2021 - 18 h 04 min

    C’est à travers un jeu de « langages pervers » qu’on peut tuer « virtuellement » un mouvement, mais rien ni personne ne peut tuer la cause qui lui a donné naissance : le ras-le-bol national que le pouvoir inique ne veut pas voir.
    Quel serait le moyen adéquat à utiliser pour faire disparaître ce ras-le-bol de l’environnement national ? Telle est la question que je pose au pouvoir. « Il faut du temps au temps » me répondra-t-il avec une probabilité de 1/1. Beaucoup de gens donc auront le temps de mourir dans ce temps. Dont moi-même !

      Laisser faire les Dynamiques
      22 février 2021 - 0 h 06 min

      Et Tenter d’analyser et d’expliquer les phénomènes
      En cours.
      On essaiera de Comprendre..On essaiera différents Chemins mais je suis CONVAINCU qu’on
      arrivera a bâtir une Société qui Va Changer par le Bas, par la Rue, pour Remonter Vers le Haut…
      On doit Avancer, Prudemment vers:
      – Un Etat de Droit
      – Justice indépendante et Medias libres
      – Une Citoyenneté Acceptée, Respectée, Pleine et Entière
      – Un Arbitrage par des Mécanismes Démocratiques
      Donc, Patience, Confiance, Ecoute, Dialogue, w et
      Propositions.

        Souk-Ahras
        22 février 2021 - 10 h 39 min

        Bonjour,
        « Laisser faire les dynamiques… Et Tenter d’analyser et d’expliquer les phénomènes En cours. On essaiera de Comprendre..On essaiera différents Chemins… »
        Oui, la raison « raisonnable » est contenue dans votre commentaire.
        Seulement, vous ne prenez pas en compte une donnée capitale : l’accélération du monde nous rend immobiles ; c’est, hélas, l’état dans lequel se trouve notre pays aujourd’hui, plombé par les retards accumulés à tous les niveaux.
        Et quand vous dites : « … mais je suis CONVAINCU qu’on arrivera a bâtir une Société qui Va Changer par le Bas, par la Rue, pour Remonter Vers le Haut… », c’est ma conviction aussi, la question est : quelle valeur peut-on donner à ce segment du temps matériel – sur lequel nous n’avons aucune emprise – qui nous mènera à cette destination souhaitée ? Mes aïeuls, mes parents, en généralisant, ont attendu patiemment cette destination, ils ont quitté ce monde sans y être arrivés. Pourtant, le temps matériel alloué à cette destination a actionné son horloge depuis, très exactement, le 5 juillet 1962 !
        Je suis d’un optimisme débordant qui étonne bien souvent mon entourage. Mais…
        Quelques fois, les dynamiques durent un certain Temps, quelques fois un Temps certain, et en d’autres, elles s’inversent. Dans quel segment nous trouvons-nous en ces temps de risques multiples ?

    Ne Sortez dans le Hirak = Danger imminent !!
    21 février 2021 - 17 h 00 min

    Salem l’Khawa, Le Hirak a gagner quand la issaba tomber et mise en prison par
    les grands de notre armée de libération nationale qui est et qui reste fidèle à la suite
    de la guerre de libération qui a vue le terre de l’Algérie rougie par le sang des vénérables Chouadas
    qui sont morts au combats pour que jamais la France coloniale qui n’a rien fait pour le grand peuple Algériens
    qui tiens à sa liberté !!
    La France guette nos faiblesses pour ensuite s’emparer de la grande et belle Algérie pour que leur enfants
    mécréants et infidèles puissent écraser le valeureux peuple fiers qui ne tolère aucun partage avec les Juifs Sioniste comme l’a fait le roi mimi6 le tueur massacreur de morrokis sans pitié qui n’ont pas le droit de parole comme avec les gilets jaune et les yeux crever des français qui reve de revenir sur l’Algérie pour enrichir leur enfants !

      el chahid
      21 février 2021 - 20 h 35 min

      sans le hirak, on aurait eu ouyahia comme pm encore et peut être même naima comme vise pm!
      vive le hirak, ne rien lâcher jusqu’au bout et comme tjs dans le clame et le respect. selmia selmia…de toutes les façons, nous n’avons rien a faire de nos week-ends (aucun loisir) alors profitez-en!

    Anonyme
    21 février 2021 - 16 h 23 min

    Aucun soucis, le HIRAK est toujours vivant.

    Un Algerien.
    21 février 2021 - 16 h 20 min

    Leurs hirak de yetnahaw gaa,les généraux à la poubelle ,tebboune mzewar djabouh el asskar,imazighen ooh ooh, douwla madania metchi asskaria chanson dès rues et dès stades et n’a rien a voir avec lès préoccupation du peuple qui veut plus entendre parler d’eux .juste un petit sondage avec lès amis ,la famille et les collègues on trouve que la majorité pensent que leurs hirak est destructive et c’est une rallonge de la main étrangère composé de certains vendus sois disant leader de leurs hirak. Il faut faire très attention nôtre pays est visé et le danger est à l’intérieur avec leurs alliés lès Rashads, les berberes laïcs mak et lès recherchés par la justice.

    Lghoul
    21 février 2021 - 16 h 20 min

    L’avenir nous dira si c’est un gachis ou pas. Le bilan est que c’est grace au HIRAK que les corrompus notoires et les saboteurs economiques sont connus et montres du doigt – dont certains croupissent en prison. C’est grace au HIRAK que les mercenaires, puppets des orientaux et de la France et amis d’israel, saboteurs du pays et de son economie sont demasques. C’est aussi grace au HIRAK que les 46 Wilayas se renontrent et ze decouvrent pour comprendre comment les corrompus ont divise le peuple depuis des decennies pour regner sans controle. Le temps des vaches maigres est a nos portes. Petit a petit tout sera transparent et le peuple verra l’image des vrais traitres qui ont siphonne et dilapide 1100 milliards de dollars sans que leur appetit soit assouvi. Pourquoi par exemple khelil et bouchouareb, les ministres « exemplaires » sont aujourd’hui en fuite ? Pourquoi le SG du FLN !!!! , saidani ne vit plus en Algerie, pourtant le pays des 1.5 millions de chahids ? Alors FAKOU sur toute la ligne car il est facile de comprendre quand le vrai voleur crie « au voleur ». Le peuple, celui que certains appellent « les tubes digestifs » saura comment digerer les corrompus.

    Anonyme3.
    21 février 2021 - 15 h 45 min

    C’était un plaisir de voir lès premières semaines du hirak un peuple composé de toutes lès couleurs et c’était un plaisir de voir dès familles manifesté pacifiquement avec notre beau drapeau jusqu’au jour ou on a vu lès lès partis microscopique et quotas avec leurs ghachis suivi dès salafistes et du mak avec bouchachi ,assoul et lès pad et c’était la ou le hirak est devenu dégoûtant. même lès ennemis de nôtre pays ont envoyé leurs servants lès drareni et cie pour détourné le hirak pacifique a la violence.
    Merci a nos forces sécuritaire qui étaient plus intelligents que lès ennemis et lès lâches de zitot,ghani,aboud,rahmani et les clowns de la place de la république composé dès djouhals lès mazdas lès djillou le caniche et lès berbèros makistes avec leurs awress tv .
    le hirak du 22 février 2021 ne représente ni l’authentique hirak ,ni le peuple Algérien.

      Belveder
      21 février 2021 - 18 h 07 min

      Tu as bien raison et le pire c est en dehors de L Algérie scandé Pouvoir Assassin en plein rue à Paris les parties hostiles à L Algérie se frottent les Mains

    karimdz
    21 février 2021 - 15 h 29 min

    On dirait que l auteur de l article a hiberné au point d’avoir loupé un changement net du pouvoir en Algérie. Non le Hirak n a pas accouché d’une souris !!!

    Principale conséquence et objectif obtenu du mouvement populaire, les Bouteflika, non pas père et fils, on croirait avoir affaire à une entreprise lol, mais frère et frère sont tombés. Ce sont quand même 20 ans de gouvernance auquel met fin le mouvement populaire. Il a été mis fin au 5ème mandat ce qui n est pas rien, c était même l objectif number one des algériens qui a été réalisé.

    Le système du coup a été ébranlé, bon nombre de têtes et non des moindres sont tombés, le président, son frère, des ministres, des généraux, des hommes d affaires véreux etc… Il reste certes encore des résidus de l ancien système, mais le nettoyage a été radical.

    Des élections présidentielles, certes qui n ont pas mobilisées, et on peut le comprendre au lendemain de la chute du système, ont porté au pouvoir Abdelmajdid Tebboune. L homme a un discours franc et pragmatique, qui tranche avec celui de ses prédécesseurs. Il est animé d’une volonté farouche de changer les choses, à commencer par la constitution, les institutions et de mener une politique axée enfin, sur l’investissement productif, de lutter contre la corruption etc.

    Le Hirak qui repose sur un socle populaire, n’en a pas moins été récupéré par des opportunistes, et même nos ennemis à l étranger, qu’ils soient sionistes, makhzeniens ou encore néo harkis makaks. Et c’est là, le vrai danger, car ses objectifs nobles au départ, ont vite évolués vers des slogans qui n’ont plus rien d’une révolution populaire, mais d’une tentative de déstabiliser notre pays, et d’en faire une lybie bis ou une syrie bis.

    L’heure est au soutien du Président Tebboune, pour mener à terme les réformes qui s’imposent pour répondre aux aspirations du peuple, et faire de l Algérie un pays moderne et démocratique, et mettre fin à la corruption, à la hogra. Nous avons enfin, un Président sincère, comme je l ai déjà dit, qui est déterminé et à l écoute du peuple. Son discours à la télé, et les mesures qu’il a prises, vont dans ce sens.

    A l heure de tous les dangers, notamment de l extérieur, nos ennemis qui ne peuvent rien faire contre la forteresse Algérie de l extérieur, tentent tel un cheval de troie, d’affaiblir notre pays de l intérieur. Les algériens doivent demeurer vigilants, et ne pas céder aux appels des ennemis de l Algérie qui veulent les pousser de nouveau à sortir dans la rue, histoire d’empêcher les choses d évoluer dans le pays.

      Anonyme
      21 février 2021 - 16 h 36 min

      Quand irez vous enfin oublier ces histoires de recuperation par l’etranger alors que nos ex ministres et militaires, en fuite, sont de meche avec l’etranger ? Ces gens etaient pourtant les meilleurs durant le regne de boutef ? Ces histoires ne sont ni credibles ni logiques. Elles sont des comedies de deception. Votre probleme est que personne n’y croit.

        karimdz
        21 février 2021 - 18 h 32 min

        L anonyme, tu dois surement faire partie de ces ennemis de l étranger qui vient pulluler sur des sites algériens.

        Je t invite à investir les réseaux marocains, il en ont le plus besoin de ta propagande !

    Karamazov
    21 février 2021 - 14 h 26 min

    Bounichète!

    C’est Camus , je krwa , qui écrivait quelque part que les intellectuelle déçus sont inconsollables. Moua je suis vieux , aigri , et acariâtre , misanthrope , pour couronner le tout mais lhemddoullah je ne suis ni déçu ni intellectuel.

    Aussi je ne vais pas chialer sur le cadavre du Hirak ni me mettre à apostasier une foi que je n »ai pas eu. Je n’ai donc pas besoin de mobiliser tout mon fiel biodisponible pour le déverser sur le cadavre du Hirak ni crier chah fi son qamoum au Hirak.

    Moua si j’avais cru un seul instant à cette branlade populacière aujourd’hui je serais furieux de m’y être laissé prendre au lieu de jeter une pierre sur le cadavre de ce mouvement je m’adonnerai au nedbage et à l’autoflagellation.

    Je sens que les déçus du Hirak n’ont pas les moyens de leur frustration . Au lieu de déchaîner les foudres du ciel et tous les éléments nous n’avions eu droit qu’a des bouderies et des lamentations à peine assumées. Qui aime bien châtie bien, sauf que nos bigots transis font comme s’ils n’ont pas vraiment aimé. Comme YB Et Si Qeddour , A.A qui nous ont narré le Hirak avec une dévotion et un érotisme envoutant et qui sont venus par la suite abjurer en tentant de nous faire croire qu’ils ont simulé.

    Si j’étais psy , que Dieu m’en garde, au lieu de projeter mes propres fantasmes et mon trauma post-partum j’ânalyserai le Hirak comme un fantasme éveillé au lieu de lui projeter le mien .

    Ainsi donc si un caillou couvé avec tendresse en lui chantant des louanges et des berceuses n’a pas donné de poussin, c’est parce qu’il a manqué de parrains et non parce que c’est un caillou et non un oeuf.

    Et pourtant tout ce que l’Algérie compte de sachant et de spécialiste à trvers la planète a accouru pour conseiller le Hirak Bouchachi , Tabou, Assoul, Boukrouh, Belhadj, Zitout, les burnes les plus avisées de la diaspora qui ont quotidiennement coaché le mouvement jusqu’à nos plus grand sociologues, psychanalystes, médecins, ont apporté leurs lumières pour guider le mouvement. Aucun des acteurs politique n’y a manqué .

    Et kisk je lis ? C’est faute de , c’est faute d’oeufs, heu… c’est faute d’eux que ke Hirak a foiré.

    Moua dans mon infinie condescendance et mon immense indulgence et compassion je n’ai cessé avec de brillantes contributions de spliker qu’avant l’annonce du cinquième mandat qui a froissé la susceptibilité d’une populace à cran aucun signe prédictif d’une révolution ne lui préexistait. Or pour qu’il y est révolution il faut que les conditions de la révolution soient réunies.

    Or, avant l’annonce du cinquième mandat la populace shootée à la rente et à la religion ronronnait dans une tranquille léthargie . Puis l’annonce du cinquième qui a été perçu comme l’ultime humiliation a révolté cette populace qui se mit à fantasmer.

    On a vu dans l’histoire les plus grandes montagnes accoucher d’une petite souris . On a vu les plus grande espérances accoucher non pas d’une transformation sociale mais d’une religion.

    Le Hirak a t-il modifier un tant soit peu la société ,la culture, l’économie, le rapport à la religion?

    La meilleure des sociétés ne peut donner que ce qu’elle a .

      ALIKOUM
      21 février 2021 - 16 h 25 min

      Personne n’est decu au HIRAK car ils a la lutte dans le sang. Tu peux continuer a fantasmer car tes cauchemards sont reels.

    Belveder
    21 février 2021 - 12 h 35 min

    je reléve toujours cette phrase quand on évoque Le HIRAK «  »un Appel Anonyme lancé la veille du 22/02/2019
    A Aujourdhui il est encore Anonyme

    el chahid
    21 février 2021 - 12 h 35 min

    tout est gâchis dans ce bled malheureusement. nous avons raté de faire de l’algérie une puissance régionale et même mondiale car nous avons tout ce qu’il faut pour réussir mais pour des raisons personnelles et familiales l’intérêt suprême du pays est bafoué. il est vraiment triste qu’on soit en l’état actuel après 60 ans « d’indépendance ».
    ….une chance que ce n’est pas trop tard pour bien faire. qu’on arrête notre égoïsme et qu’on remet la clé de la maison aux gens compétents qui ne demandent qu’à travailler pour leurs pays.

    mssissou
    21 février 2021 - 12 h 34 min

    a nos freres hirakiste j’espere que le hirak vas continuer dans le respect de la republic et ses institution pour ne pas avoir des derapages qui vont nous creer des problemes de stabilite style comme la lybie

      Anonyme
      21 février 2021 - 16 h 28 min

      Il faut toujours faire le premier pas. On ne peut pas persister a utiliser la formule perdante depuis 62.

    LA DIPLOMATIE EXPLIQUÉE AUX ALGÉRIENS
    21 février 2021 - 12 h 20 min

    Monsieur B. T,
    Le problème n’est pas l’absence d’organisation mais surtout l’absence d’idéologie. Le sentiment d’appartenir à une Seule et Même Nation, l’Algérie, est cruellement absent. Les manifestants, les « hirakistes » (un mot marocain!) condamnent le régime et son manque de patriotisme tout en regardant eux-mêmes vers la turquie, la france ou meme le maroc!
    Quant à parler de la révolution de 54-62 comme un exemple de réussite, permettez-moi de ne pas être aussi catégorique que vous. Voici ce que j’ai écrit à ce sujet
    25 août 2019
    (FAUX) DÉPART IMMINENT !
    À supposer que la révolution populaire réussisse à changer de système, on risque, comme en 62, de faire un faux départ.
    Les offres politiques actuelles s’attaquent plus aux symptômes qu’à la vraie pathologie, et les remèdes proposés sont pires que la maladie elle-même!
    Le vrai problème, c’est l’absence d’un sentiment national fort.
    Nous sommes un peuple trop divisé, trop dispersé.
    Nous avons besoin d’un Nationalisme Algérianiste qui nous rassemble autour d’un sentiment commun et qui fera de nous une vraie Nation, au lieu du « ghachi » que nous avons toujours été depuis des siècles.
    Le régime actuel se dit « nationaliste » mais n’a en réalité jamais dépassé le stade indépendantiste de 54-62.
    Il y a en effet une grande différence entre le nationalisme, propre aux peuples libres, et l’indépendantisme, propres aux colonisés.
    Le régime actuel est schizophrène, se croit toujours en plein guerre d’indépendance, tel le malheureux soldat japonnais posté sur une ile, qui refusait de croire à la fin de la 2ème guerre mondiale et continua la guerre seul jusqu’en 1974.
    Les courants d’opposition ne sont pas mieux, et les militaires ont raison de se méfier d’eux. Ils sont tous d’obédience internationaliste et veulent tous mettre l’Algérie sous tutelle étrangère : arabo-islamisme, nord-africanisme, démocratisme, gauchisme,… que des chimères qui, au mieux, nous feront tourner en rond, et au pire, l’Algérie sera à nouveau colonisée.
    Le risque est grand donc pour que nous continuions à errer comme nous le faisons depuis des siècles.

    Moha 1
    21 février 2021 - 12 h 10 min

    Monsieur
    Desole , mais vous faites tout faux !
    Le peuple ( Hirak ) n’est pas un part politique . Partout dans le monde , les peuples manifestent et les gouverants les ecoutent .
    60 ans apres  » l’independance » , le peuple algerien veut aller vers une republique democratique et de droit car il sait que c’est sa seule chance pour continuer a exister .
    Le pouvoir militaire reste sourd . Les generaux ne connaissent que la repression et la corruption .Ils veulent rester les seuls maitres .
    (…)
    SVP , arretez de qualifier le Hirak de revolution du sourire .
    Non , il ni ya aucun sourire , mais beaucoup de grogne face a l’injustice .
    Si cette revolution doit avoir une nom ; c’est celui de « TADHAMOUN »/ Solidarite entre tout les algeriens comme on l’a vu dernierement a Kherrata .

    KN ????????
    21 février 2021 - 11 h 54 min

    Notre hirak est fini, nous avons gagné la issaba a été dégager ainsi que Bouteflika et sa clique.
    Le hirak de demain c’est celui de Rachad du MAK et des démocrates laic.
    Les petits pions du Makhzen et la ned.
    En passant par la Turquie les Émirats la France et bien sûr l’entité sioniste d’Israël.
    Le président a libéré le petit pion, et en même temps il leur a coupé l’herbe sous le pied, et voilà la boucle est bouclée, vive l’armée algérienne et ses généraux.
    Salutations aux journalistes de AP????????????????

      Rebelle
      21 février 2021 - 17 h 26 min

      Le Hirak des vrais Patriotes (Femmes et Hommes) et fini maintenant si le Hirak des islamistes rachad qui veulent nous faire retourner dans les Années de BALLOUTE et les têtes coupées.

    Le Hirak est mort et s'extrémise
    21 février 2021 - 11 h 42 min

    Le résidus du Hirak est devenu des groupuscules d’extrémistes à travers un patchwork uni juste pour s’opposer sans idéal commun
    Entre un PAD, à leur tête le micro parti du RCD pire que le virus du covid avec ses variant du Rached, PT, UPS, UDS,… qui sont les poisons du pays. On voit bien que le Hirak est définitivement mort car ces micros partis ne pourront jamais établir une offre politique commune en face du pouvoir en place. Ils s’enfoncent dans des positions extrêmes et sans issue dont les Algeriens ne suivront jamais. Les prochaines élections seront le juge de paix qui mes feront disparaitre du paysage politique
    OUF bon débarras !!!

      ALIKOUM
      21 février 2021 - 17 h 32 min

      On verra demain si ce n’est toujours pas le meme Hirak. Oui toujours egal a lui meme. Discipline et pacifique.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.