Ne pas jeter l’opprobre sur une région

opprobre crime collectif
Un village de Kabylie. PPAgency

Contribution de Mourad Benachenhou – «Le crime collectif est ce phénomène étrange et complexe d’une foule qui commet un crime, entraînée qu’elle est par la parole d’un démagogue ou exaspérée par un fait qui est, ou qui lui semble être, une injustice ou une insulte envers elle. J’ai préféré l’appeler simplement crime de la foule parce que, selon moi, il y a deux formes de crimes collectifs, et il est nécessaire de les bien distinguer : il y a le crime par tendance connaturelle de la collectivité, dans lequel entre le brigandage, la camorra, la maffia ; et il y a le crime par passion de la collectivité, représenté parfaitement par les crimes que commet une foule. Le premier est toujours prémédité, le second, jamais.» (In La Foule criminelle, essai de psychologie criminelle, Scipio Sighele, 1868-1913, Félix Alcan Editeurs, Paris, 1901, p. 38.)

Lorsque les épreuves s’abattent les unes après les autres sur un peuple et que leurs conséquences dévastatrices s’accumulent, il devient difficile de distinguer celles qui ressortissent du pur hasard, d’un concours de circonstances exceptionnelles, bien localisées dans l’espace et dans le temps, de celles qui révèlent la mal gouvernance et un malaise sociétal profond dont la manifestation violente n’attendait qu’un évènement déclencheur.

Il faut, dans cet état de choses qui interpelle toute une nation, savoir garder son sang-froid et éviter de tirer des conclusions hâtives, dictées, non par la raison, mais par la passion que ces évènements dramatiques suscitent, sans doute à juste titre.

Rejeter les conclusions hâtives et préjugées face à une situation complexe

L’accumulation des frustrations que cause un sentiment généralisé d’impuissance face à une situation complexe, qui défie les analystes les plus fins et les plus compétents, pousse, devant l’addition des catastrophes causées tant par l’incurie humaine que par le simple effet des lois de la nature, à se contenter de raccourcis pour saisir une situation d’une extrême complexité dont tous les tenants et les aboutissants sont loin d’être perceptibles.

Il faut souligner que, souvent, par simple opportunisme politique, ou par paresse intellectuelle, on se contente de répéter des analyses toutes faites et d’exprimer des préjugés superficiels, ou de plaquer sur les évènements dramatiques, une grille d’élucidation qui ne fait qu’obscurcir la compréhension de la réalité tragique vécue et donc, au lieu d’y apporter les remèdes qui évitent sa répétition et de la dépasser, on se trouve, inconsciemment ou pas, à aider les pyromanes politiques qui tentent de provoquer une rupture, transformant un simple fait divers, dramatique, certes, en évènement historique, si ce n’est en tournant dans la destinée de la nation.

Eviter la stratégie de fuite devant les réalités par la relativisation des drames

Il ne s’agit pas de ressortir à l’argument qui consiste à relativiser l’ampleur d’une catastrophe naturelle ou autre, en citant des évènements similaires qui ont eu lieu dans d’autres parties de la planète Terre, mais seulement de faire remarquer ce que les médias de toute dimension rapportent journellement : les incendies de forêts , en saison de grande chaleur, et les températures de cet été ont été particulièrement élevées à travers le monde, provoquant des départs de feu dévastateurs, qui n’ont épargné aucun pays, quelles qu’aient été ses capacités scientifiques et matérielles de faire face à ce type de situation. Partout, devant l’ampleur de ces incendies, les autorités, dotées même de moyens puissants, se sont trouvées dépassées et incapables de circonvenir les pertes tant humaines que matérielles que cause le feu.

Donc, rien qui sorte de l’ordinaire dans les incendies de forêts sur le territoire national. Bien sûr, tout comme dans d’autres pays, certains de ces incendies ont été provoqués par des mains criminelles, par des esprits dérangés ou motivés par des intentions hostiles à leurs compatriotes.

Là aussi, on ne sort pas des normes humaines car, hélas, comme l’ont fait remarquer des sociologues de renom, la criminalité est un fait social dont aucune collectivité humaine, si policée soit-elle, n’a pu se débarrasser totalement, et le crime est souvent dicté par les circonstances.

Ne pas minimiser la gravité du crime et demeurer objectif

Il faut garder un minimum d’objectivité devant ce type de catastrophes et ne pas se laisser entraîner, ne serait-ce que par honnêteté intellectuelle, à en profiter pour «verser de l’huile sur le feu», d’une situation déjà suffisamment difficile, d’autant plus que la solution du pire peut entraîner les pires des situations.

Il faut, tout de même, souligner qu’il ne s’agit pas ici de minimiser ou de justifier les failles visibles qui ont caractérisé la riposte aux incendies ou de minimiser la gravité du crime de pyromanie, quelles que soient ses motivations ou sa signification sociale. Il ne saurait nullement être question de tenter de réduire à un simple fait divers banal, proche de l’accident de voiture, le lynchage par une foule criminelle d’un citoyen, soupçonné sans le moindre indice de preuve concrète, d’avoir délibérément provoqué un incendie, «suspect» arraché des mains des services de sécurité qui accomplissaient leur mission de protection de la population, de maintien de la paix et d’auxiliaires de la justice, qui, elle, a le dernier mot dans la détermination du crime et de sa sanction.

Djamel Bensmaïl n’a pas bénéficié de la présomption d’innocence

On a souvent fait référence, dans les commentaires des médias, au principe fondamental de tout système judiciaire moderne, c’est-à-dire le principe de la présomption d’innocence. C’est, certes, un principe sacré et un droit imprescriptible dont jouit le criminel le plus endurci.

Aucun crime, si horrible soit-il, ne peut justifier que ce principe soit violé, et tout être humain, quel que soit le sentiment de répulsion que son crime peut provoquer chez les honnêtes gens, ne peut et ne doit subir le diktat d’une justice expéditive, se voir refuser le droit de se défendre devant une juridiction formellement établie, selon une procédure précise dont l’objectif ultime est de prouver soit l’innocence, soit la culpabilité, au-delà de tout doute, pour autant que la nature humaine puisse accéder à la vérité.

Or, et il faut le rappeler, Djamel Bensmaïl, la victime du lynchage, qui était déjà entre les mains des services de police, donc sur la voie officielle et légale de la détermination de son innocence ou de sa culpabilité, s’est vu refuser cette présomption d’innocence qu’on clame pour la bande de criminels qui l’a exécuté, par le feu, et sans autre forme de procès.

C’est faire preuve d’une grande mauvaise foi et d’un d’une cruelle iniquité que de tenter de réduire la gravité du lynchage, en mettant les projecteurs sur les droits de ces criminels qui, comme une meute de chiens enragés, ont arraché des mains de la police un homme qui, jusqu’à preuves judiciairement établies, n’avait rien fait d’autre que de se trouver là où son triste sort l’avait conduit.

Jusqu’à preuve du contraire, la liberté de circulation est un droit reconnu à tous les citoyens du pays, sauf cas exceptionnels dictés par les exigences de sécurité nationale ou de protection du citoyen.

Le fait que Djamel ait été à quelque cent kilomètres à vol d’oiseau de sa ville d’origine ne le transformait pas en suspect d’office. Se déplacer dans une région du pays qui n’était pas la sienne ne constituait tout de même pas une présomption indiscutable d’intentions criminelles ni, évidemment, une preuve irréfragable de volonté de nuire.

L’esprit de «minaret» et le «villagisme» ont des limites, et l’étranger à la tribu n’est pas automatiquement et naturellement un ennemi qu’il s’agit de mettre à mort dès qu’il apparaît à l’orée du village. Frapper de suspicion tout visage inconnu va au-delà de la criminalisation du «faciès» qu’on croyait jusqu’à présent un des défauts sociaux de pays situés plus au nord de l’Algérie.

Un acte criminel commis délibérément en situation de flagrant délit

Rien dans l’acte barbare de cette «foule criminelle» ne peut trouver de justification ou de motivations fondée sur des ressorts de rationalité ou de légitime droit à l’autodéfense et à la préservation de la sécurité des concitoyens de la région ou du village. De plus, tout ce drame ne s’est pas déroulé dans un coin isolé et éloigné de toute présence humaine, hormis les criminels et leur victime, mais non seulement au vu et au su de tout le monde, mais, plus grave encore, en présence de fonctionnaires représentant l’autorité judiciaire de l’Etat, des mains desquelles ce «présumé innocent» a été arraché.

Le défi tant à l’opinion publique qu’aux autorités établies lancé par cette foule de tueurs a été direct et sans masques, ni tentative de cacher leur identité ou leurs desseins. Y avait-il préméditation de leur part ? Rien n’est moins sûr. Ils ont certainement agi sous le coup d’une poussée de passion violente et incontrôlable.

Mais aucun de ces détails pouvant, rétroactivement, expliquer leur acte ne constitue une circonstance atténuante ou un argument que pourraient présenter leurs défenseurs pour obtenir l’allégement du poids de leur crime. Le fait est que la perpétuation de ce crime correspond de manière totale à la définition du flagrant délit, où le criminel effectue la commission de son acte devant un nombre de témoins, dont les forces de l’ordre, qu’il lui est quasiment impossible de se réclamer de la présomption d’innocence.

Le criminel qui choisit le flagrant délit ne peut se réclamer de la présomption d’innocence

En perpétrant son acte devant témoins, il a décidé, de sa propre volonté, et sans pouvoir clamer qu’il a agi sous la contrainte, d’accepter la totale responsabilité de son crime. Il ne peut décider de perpétrer son crime au vu et au su de tout un chacun, et en présence des en dépit de leur résistance forces de police et se réclamer d’un principe dont, par ses propres actes, il a refusé de se prévaloir. Il est exactement dans le cas, toutes autres choses étant différentes par ailleurs, du candidat au baccalauréat qui ouvre, devant les surveillants de la classe d’examen, son «pense-bête» de physique ou de mathématiques et le consulte pour résoudre les questions de l’épreuve.

Dès lors que le crime est délibérément, et en défi des autorités officielles, perpétré sans dissimulation, la présomption d’innocence disparaît totalement. La procédure judiciaire doit évidemment être suivie, mais les preuves du crime ne sont plus à chercher, car le criminel les a déjà livrées, et sans l’ombre d’un doute, aux témoins officiels ou autres de son crime.

Eviter la justice expéditive ou mettant en cause une collectivité partie de la nation

Toute la procédure tournera autour du respect des formes pour s’assurer de l’identité du criminel et garantir le déroulement des actes judiciaires permettant un jugement circonstancié équitable et public conduit par le système judiciaire officiel établi, et une sanction proportionnée aux actes commis. Le rôle social de la justice doit non seulement aboutir à sanctionner le coupable au nom du peuple, mais également à accomplir la mission essentielle de contribution à panser la blessure profonde causée par le crime dans l’esprit du citoyen moyen.

Il s’agit d’atteindre et de sanctionner, selon les formes prescrites par la loi, et exclusivement, les participants à ce crime, sans jeter l’opprobre ou le soupçon sur le reste de la collectivité où le crime a été perpétré. Il n’est pas question qu’à travers les poursuites judiciaires contre ces participants actifs et reconnus d’emblée de faire porter une once quelconque de responsabilité à ceux et celles qui n’y ont absolument pas participé, de quelque manière que ce soit.

Le procès ne doit toucher personne que ces individus et toute considération de mêler à travers, directement ou indirectement, explicitement ou implicitement, ceux et celles qui sont étrangers à cet acte barbare doit être non seulement bannie, mais combattue.

Ce crime ressortit du fait divers tragique, certes, et ne doit en aucun cas donner lieu à des considérations extrajudiciaires ou à une exploitation politique, quelles que soient les opinions tenues par les uns et les autres, et qui ne ressortissent pas directement des faits, circonstances et individus directement et sans l’ombre d’un doute mis en cause par les preuves indéniables accablant les auteurs de ce crime.

En conclusion

Comme l’a souligné le criminaliste italien Scipio Sighele, déjà cité en en-tête de cette contribution, dans son ouvrage sur les crimes de la foule, le jugement des affaires de crime collectif est toujours compliqué car «le problème de la responsabilité pénale est relativement simple lorsqu’une seule personne est auteur du crime. Il est plus compliqué lorsque plusieurs personnes prennent part à un même crime car on doit examiner la part qu’a chacune d’entre elles à l’action criminelle. Il devient enfin d’une solution très difficile lorsque les auteurs du crime ne sont ni plusieurs ni beaucoup, mais en nombre, en un mot, quand le crime est l’œuvre d’une foule.» (op. cit. p. 34).

Il ne s’agit pas de frapper collectivement et indistinctement tous les participants à ce crime horrible, mais prendre son temps pour examiner la contribution de chacun et chacune à sa commission, dans un esprit de pure justice, sans considération politique aucune. Car l’objectivité et le rejet des préjugés et des opinions toutes faites s’imposent tant aux juges qu’aux faiseurs d’opinion.

On ne le soulignera jamais trop : il faut viser les auteurs du crime et rejeter toute tentative de jeter l’opprobre sur l’entière population d’une région ou d’une bourgade.

Il faut à tout prix ne pas entrer dans le jeu des pêcheurs en eaux troubles, dont les desseins n’ont plus rien de secret d’Etat et qui tentent d’entretenir un climat de suspicion au détriment d’une région et de l’unité nationale.

Ce crime est un monstrueux fait divers, précis et circonstancié, et il doit être évalué et jugé comme tel, pas comme un acte suscité et justifié par des considérations autres que l’impulsion de la passion du moment qui, d’ailleurs, ne constitue, pas plus que l’état d’ébriété pour un chauffard, une circonstance atténuante.

Finalement, le flagrant délit est un choix personnel du criminel qu’il ne peut imputer ni à sa victime ni aux témoins de son crime. Il a décidé de ne pas se cacher pour la commission de son acte et, de ce fait, il reconnaît ab initio sa culpabilité, renonçant volontairement, personnellement et du même coup, à tout appel au principe sacro-saint de présomption d’innocence.

M. B.

Comment (29)

    Anonyme
    23 août 2021 - 17 h 11 min

    On dira ce qu’on veut mais de mémoire cette région a contesté tous les pouvoirs depuis l’indépendance de Benbella à Teboune

    Reda
    21 août 2021 - 21 h 37 min

    PERSONNE NE VEUT JETER L’OPPROBRE SUR NOTRE CHÈRE TERRE DE KABYLIE ET ENCORE MOINS SUR NOS FRÈRES ET COMPATRIOTES KABYLES. C’EST CLAIR. MAIS LE FAIT QU’AUCUNE MANIFESTATION OU DÉMONSTRATION DE LA PART DE LA POPULATION KABYLE POUR DÉNONCER CE CRIME BARBARE LAISSE COMME UNE SENSATION D’ARRIÈRE-GOÛT…..

    Anonyme
    19 août 2021 - 11 h 40 min

    Le peuple algérien des autre régions en a soupé de leur revendications continuelles sans queue ni tête. Cela dure, sous une forme ou sous une autre, depuis le lendemain de l’indépendance.
    La Kabylie, oubliée par les romains, puis par les arabes n’a jamais représenté les tribus berbères qui pour l’essentiel ont été assimilés dans les plaines par les Romains puis les Arabes. Cela est du au fait qu’elle n’a jamais représenté un intérêt pour les romains qui s’intéressaient surtout aux terres à blé; Elle n’a jamais non plus intéressé les arabes car ne correspondant pas à leur mode de vie nomade; Car trop froide et trop humide.
    L’isolement au cours des siècles de la Kabylie n’est pas du fait d’une origine ethnique différente comme tentent de le faire croire ceux que l’éclatement de l’Algérie intéresse, mais simplement du à la géographie.
    L’entêtement du pouvoir à faire l’impasse sur l’histoire de l’Algérie avant la révolution est pour beaucoup dans l’émergence d’une prétendue spécificité Kabyle. Elle a été entretenue pour des raisons évidentes par la France puis par des individus aux services de puissances étrangères sans que les pouvoirs postindépendances ne cherchent à faire la vérité. Tant et si bien que cette région se croit maintenant d’une origine différente.
    La langue amazighe n’est plus parlée que dans quelques poches, elle a été remplacée très tôt par le latin, puis par l’arabe. Elle est devenue incomprise par la majorité des Algériens, qui sont pour l’essentiel des berbères des plaines et qui constituent la majorité de la population du pays (Zénètes, Sanhaja, etc).
    Alors que les autres peuples s’orientent vers les langues de la technique et du commerce, Bouteflika n’a rien trouvé de mieux que de nous imposer par populisme la langue Amazighe, c’est là une autre erreur que nous n’avons pas fini de payer. Il faut laisser à l’histoire ce qui est du domaine de l’histoire et regarder vers l’avant, pas dans le rétroviseur.
    Les séparatistes de Kabylie sous couvert de revendications culturelles (RCD, MAK) en ont très tôt fait de la langue leur cheval de bataille et notamment lors du printemps (déjà) berbère. Ils y sont parvenus face à un pouvoir faible et plus intéressés par les affaires que par l’unité de la nation.

      Amokrane Lallami
      19 août 2021 - 19 h 33 min

      Enfin un commentaire sensé et informé , et qui touche le fonds du problème! Bouteflika s est juré de détruire l Algérie. Réussira t il post mortem? Telle est la question! Quant à Mehenni, il ferait mieux de reprendre sa guitare car la musique et la politique ne font pas bon ménage. Être un musicien médiocre et s engager dans la politique pour s enrichir vite sur le malheur des autres, ce n est pas la première fois de l histoire que ça arrive ! Mehenni n a rien d une sirène, même dans son apparence ,et ceux qui le suivent ont autant de cervelle que lui. Comme tous les apprentis Qisling il aura la fin que méritent ceux qui se mettent au service des ennemis de leur pays pour nourrir leurs ambitions et remplir leurs comptes en banque! Et en plus il ne parle même pas kabyle à ses sujets, donnant la preuve qu il sert les intérêts d une autre nation que les Amazighs ,

    Respect !
    18 août 2021 - 13 h 17 min

    Respect et Reconnaissance au Père de Djamel et au Peuple Algérien .

    Anonyme
    18 août 2021 - 11 h 37 min

    Les algériens, ont toujours été unis et se passeraient bien des fabricants de la fitna. Les algériens n’ont pas peur des « pêcheurs en eaux troubles » et ne seront jamais déstabilisés. Tout d’abord abolir le drapeau amazigho-makiste et qu’on n’entende plus crier imazighen….. Un seul drapeau! Comme en France. pays de plusieurs identités, les USA, etc….

    Slim Bensali (@BensaliSlim)
    18 août 2021 - 11 h 28 min

    Etonnant de (…) qualifier cet horrible crime de « simple fait divers ». Pourtant, et des le debut, il suffisait d’un peu de discernement et d’intellection dans l’analyse pour comprendre clairement que c’est un fait extremement grave qui visait l’existance meme de l’etat algerien. Ceux qui suivaient de pres les recents evenements dans notre pays avaient deja prevenu contre ce genre d’attaques.

    UN HEROS S'EN EST ALLE !!
    18 août 2021 - 10 h 37 min

    Djamal Ben Smail est parti en HÉROS, non pour sauver sa propre famille et les siens mais pour porter secours à ses frères algériens d’une région qu’il connait bien pour y avoir séjourné et où il a tant d »amis ».
    Malheureusement pour lui et pour sa famille, il a été « récompensé » d’une manière dramatique et sauvage, une bande de criminels lui ont ôté la vie, d’une manière abjecte, lui qui est venu de loin leur donner vie et espoir.
    J’ose affirmer que la mort de Djamal a permis:
    1) de découvrir le vrai visage de ceux qui n’arrêtaient pas, depuis des années, de creuser le fossé de la discorde en stigmatisant des algériens comme eux, en les traitant de tous les noms d’oiseaux, en criminalisant notre armée nationale et nos services de sécurité. Ceux sont les semeurs de haine et de discorde au sein d’un même peuple.
    2) de posséder suffisamment de preuves de l’implication directe ou indirecte des membres de cette organisation terroriste qui sévit dans notre région.
    3) maintenant que les choses sont claires, comme l’eau de roche, alors le premier devoir citoyen des habitants de nos contrées (ville, villages, déchras) est d’être vigilants et surtout réactifs pour contrecarrer les actions néfastes de ces groupuscules afin de les mettre entre les mains de la justice. Cependant, nous n’avons pas le droit d’attenter à la vie de personne même à celle de nos ennemis les plus farouches et les plus déterminés.
    Nous avons toujours exigé un état de droit où la justice serait indépendante. Le moment est venu pour concrétiser ce vœu tout en surveillant toute sorte de dépassements éventuels. Chaque citoyen a droit à une défense jusqu’à sa condamnation définitive ou son innocence. Je suis conscient que la balle est désormais dans notre camps car les traitres sont parmi nous et ils doivent être dénoncés par tous les moyens. Notre région doit procéder à un nettoyage systématique pour mettre fin à l’impunité de ces hors-le-loi qui nous pourrissent la vie.
    J’ose espérer que les leçons tirées d’un aussi grand drame puissent être d’un apport positif pour l’ensemble de notre pays. En plus de faire tomber les masques de ces bandes de criminels, qui croyaient ne jamais être pris, ce drame a permis de démontrer l’unité sacrée de notre peuple comme au temps de la guerre d’Algérie.
    Ma pensée va à Djamal, ce héros inconnu, devenu célèbre en un laps de temps. Son nom restera gravé dans la mémoire de notre peuple et l’histoire retiendra son élan de générosité pour lequel il a donné ce qu’il a de plus cher SA VIE.
    ADIEU L’ARTISTE …….TU RESTERAS DANS NOS CŒURS

    il faut apprendre à se dire des vérités
    18 août 2021 - 10 h 04 min

    Les choses sont très claires, et les citoyens intellectuellement honnêtes savent que les problèmes de l’Algérie actuelle remonte essentiellement :

    1/- d’abord au sein du mouvement national (çà a commencé déjà en 1947 avec la crise berbère) avec une partie agissante en son sein qui ne voulait concevoir l’Algérie qu’en fonction d’une matrice politique et idéologique du type arabo islamique exclusive (et même pan arabiste) pour s’aligner sur l’Egypte et l’Arabie Saoudite de l’époque nom d’une religion et d’une ethnie, tout en reniant sciemment et volontairement la dimension amazigh, berbère de l’Algérie , et donc sa diversité culturelle, cultuelle et linguistique.

    2/- et ensuite avec le pouvoir de 62 qui a pris le pouvoir illégitimement par la force (par un détournement des idéaux du 1er Novembre et du Congrès de la Soummam) et qui a instauré un régime militaire, autocratique et policier pour asseoir justement cette idéologie par la force et la propagande mensongère tout en s’accaparant à sa convenance de l’essentiel richesses du pays. Cette politique a payé jusqu’à un certain moment mais elle commence dangereusement et sérieusement a montré ces limites, surtout ces dernières années.

    Aussi, ou bien on veut désormais une nouvelle Algérie plurielle, multiculturelle, multiculturelle, pluri-linguiste, un vrai état démocratique, un Etat de droit où les libertés de chaque citoyen sont respectés, ou bien que chacun assume ses responsabilités si demain le pays bascule dans une situation de non retour.

      Ilhem oulebsir
      20 août 2021 - 7 h 59 min

      Il y a eu une crise “bretonne” pendant l occupation de la France par les nazis! Le choix était alors de combattre les nazus en ordre dispersé : bretons contre nazis et autres français contre nazis ou trois les français contre les nazis. on a demandé aux Bretons de se la fermer ou simplement d être combattus par le reste de la résistance . Les français n aiment pas trop faire la publicité de cette affaire qui détruit le mythe d une France acceptant la pluralité . Il y a en dehors du français 5 langues écrites avec leur propre littérature. : le flamand , le bas allemand, le catalan, le basque et Le Breton, langues auxquelles on peut ajouter le corse. Le gouvernement français refuse la charte des langues régionales européennes et toute autre langue officielle sous quelque forme que ce soit, même dans les panneaux de circulation , autre que le français . Bien sûr, les médias français refusent totalement de plastronner sur ce totalitarisme linguistique et bavardent sur la laïcité, qui est du simple totalitarisme culturel , mais nous des leçons de multiculturalisme et de tolérance alors qu ils combattent avec acharnement tout ce qui pourrait briser le totalitarisme linguistique et . La dernière preuve : la loi sur le séparatisme . Les intellos algériens préfèrent laisser les français réfléchir à leur place , avalent la soit disant ouverture de l esprit des français qui. tout en étant intolérant à tout ce qui n est pas considéré comme purement et pur français, prêchent aux autres ce qu’ils qu ils ne pratiquent pas . Suivant leur exemple et adoptons une loi sur le séparatisme en Algérie .

    Abou Stroff
    18 août 2021 - 7 h 42 min

    « Il faut à tout prix ne pas entrer dans le jeu des pêcheurs en eaux troubles, dont les desseins n’ont plus rien de secret d’Etat et qui tentent d’entretenir un climat de suspicion au détriment d’une région et de l’unité nationale. » souligne M. B..
    posons nous une question simple, pour ne pas dire une simple question:
    quelles sont les « forces » qui entretiennent un racisme anti-arabe de la part de ceux qui se définissent comme « kabyles » et quelles sont les forces qui entretiennent un racisme anti-kabyle de la part de ceux qui se définissent comme « arabes »?
    je pense que si cette question trouve une réponse à la hauteur des défis que nous affrontons, les « pêcheurs en eau trouble » seront démasqués, désarmés et totalement impuissants.
    nous, c’est à dire les algériens, pourrons, alors, vivre notre ALGERIANNITE sans faire appel à des constructions idéologiques (l’arabe est une fiction au même titre que l’amazigh ou le musulman) qui ne servent, dans les faits, qu’à nous diviser au profit des intérêts de couches sociales archaïques qui trouvent leur compte dans notre arriération, et des puissances impérialistes et de l’entité sioniste qui ont intérêt à nous dépecer en entités basées sur la religion et/ou l' »ethnie ».
    moralité de l’histoire: il n’y en a aucune à part mon souhait de voir nos patrimoines phénicien, punique, romain, vandale, byzantin, turc, et enfin, français inscrits, auprès de nos patrimoine arabe et amazigh et musulman dans la définition de notre identité.
    en effet, je ne vois ni raison objective, ni raison subjective de placer notre « arabité », notre « amazighité et …………………………. notre « islamité » au dessus des autres facettes de notre MOI COLLECTIF (MOI en perpétuelle construction à partir du moment où nous nous définissons comme êtres humains).
    d’ailleurs, je reste persuadé que des analyses génétiques montreraient, sans nul doute que notre génome contient des gènes provenant de tous les envahisseurs précités.
    PS1: au fait, qui a décidé que nous étions arabe, arabe et arabe, dans un premier temps et arabo-musulmans, dans un deuxième temps et enfin, arabo-musulmano-amazighs au moment présent?
    PS2: pour que les algériens puissent se définir comme algérien, il aurait fallu qu’ils travaillent, produisent et innovent, il aurait fallu donc que leur destin soit entre leurs mains et non aux mains d’autrui (autrui pouvant même être une entité supra humaine). or le destin des algériens du moment est entre les mains de ceux qui leur distribuent des miettes de rente.
    conclusion imparable: les algériens qui ont été réduits ou qui se réduisent à des tubes digestifs ambulants doublés de zombies décérébrés ne peuvent s’appréhender qu’à travers une couverture idéologique qui leur permet de camoufler leur statut d’infrahumains observant, « placidement » l’histoire qui se fait sans eux.

      arezki lemsouel
      18 août 2021 - 20 h 04 min

      au fait qui a decidé que la France n etait plus la Gaule et que le celte soit remplacé par un charabia de mauvais latin et de bas allemand? vive la gaule libre! dehors les envahisseurs romains et germains! pour un mouvement autonome celte (MAC) ! dehors les etrangers , la gaule aux celtes! le breton langue officielle de la Gaule. nous demandons l aide d Israel pour nous aider a accomplir notre destin de Celtes ! signé ;: le president cu congres celte mondial! celtes de tous les pays unissez vous!

    Racisme de certains kabyles = meurtre de Djamel
    17 août 2021 - 19 h 27 min

    Ce crime des plus sauvages contre les non-kabyles devrait corriger certains kabyles qui font la loi en Kabylie: ils brûlent, ils ne respectent pas leur devoir de citoyens normaux qui règlent leurs factures etc..je dis bien certains font les James bond, il faut leur dressage.

    Mohamed El Maadi
    17 août 2021 - 19 h 12 min

    L’attitude qui consisterait a jeter l’opprobre sur toute une region serait non seulement injuste mais egalement contre productif dans une recherche d’entente national.
    Celui qui le ferait jetterai sur lui le discrédit et la suspicion a son encontre serait légitime.
    Ce qui s’est passé a eu lieu en Algérie dans une bourgade algérienne voilà le decor .
    Un faits divers extrêmement grave et immonde. L’enquête nous dira si derrière ce crime se cachait quelque chose de suspicieux qui prendrait la forme d’une préméditation voir un scénario plus scabreux.
    On pourrait dire que les événements ont une cause et que la folie des assassins a peut-être joué un rôle moteur mais ce n’est pas le cas.
    Des Algériens ont put avec exactitude remonter la chaînes des causes et on découvre en filigrane toute une organisation et les rôles de chacun.
    Quand la colère vous prend vous n’essayez pas de comprendre voir d’expliquer a toute une foule ce qui s’est passé.
    La colère ne conseille pas , ne scenarise pas non elle fonce sans réfléchir par ou commencé.Dans le meurtre de Djamel des rôles ont etaient attribués, des attitudes prise , des concertations faite non tout cela n’est pas de la colère mais ressemble plus a meurtre planifiée de sang froid.
    Leur avocat ne pourront pas plaider les circonstances atténuantes.
    Nous avons tous en nous des instincts qui soit nous commande le bien ou le mal .
    C’est une lutte intérieure forte mais les auteurs ont préféré les laissés s’exprimer.
    Je n’ai pas vu dans la foule un seul homme intervenir et dire « Cessez vous allez trop loin  »
    Ils se sont réunies autour du corps calciné de Djamel comme nous le faisons pour un barbecue. Des femmes et Dieu sait que nous les aimons ont également avec toute
    l’ horreur de la scène invités que dis je réclamer qu’on coupe la tête de Djamel.
    La région a subi un double choc celui des incendies et le meurtre barbare de Djamel par des enfants sortant des entrailles de cette terre.
    Ces garçons ont etaient préparé par une idéologie raciste et de rejet. Le Mak organisation déclarée terroriste en Algérie est la matrice en un mot la bête qui a enfantée ces monstres.
    Le procès sera également celui du Mak.Comment avons nous laissé une idéologie mortifère gagner du terrain au vu et au su de toute le monde et aujourd’hui nous en payons malheureusement le prix.
    Nous devons nous interroger sur le degré de tolérance que nous accordons a des mouvements voir des personnes. La liberté d’expression ne peut prêter tribune soit a des prêches ou discours violemment haineux.
    C’est notre modèle de républiques que les commanditaires ont voulu casser .Nous devons plus tolérer des discours de haine et de rejet sous couvert de liberté d’expression ni le gouvernement ni les citoyens.
    Dans la tradition il est dit que derrière un mal se cache un bien .J’espère de tout coeur que ce bien soit une prise de conscience par les responsables politiques pour oeuvrez a la stabilité du pays et de faire de citoyen Algerien leur première préoccupation.
    En commençant a balayer toute les injustices insupportables et de donner au citoyen Algerien les moyens de s’épanouir et de construire un futur .
    L’espoir sans horizon d’espérer est dans un pays le couteau qu’ont place dans les bras d’un enfant la démarche est criminelle.
    Je finirais par dire que l’Algerie notre pays dérange sur la scène internationale et nos ennemies feront feu de tout bois de notre faiblesse.
    C’est simple comme slogan mais extrêmement puissant ‘L’union fait la force  »
    L’unité de ce pays et de sa libération a été payée le sang de personne refusant d’avoir un maître en l’occurrence le colonisateur.
    Nous devons être le gardien et la mémoire de ce pays mais ensemble et dans une fraternité retrouvé et salvatrice pour le projet de rénovation et de construction d’une Algérie nouvelle qui obligatoire se dessiner pour les générations futures.

    Lyes2993
    17 août 2021 - 19 h 11 min

    Je ne croyais pas avoir le malheur de voir ce déferlement de haine dans mon Algérie et plus particulièrement dans ma région natale de Kabylie ! Comment en est on arrivés à avoir ces haineux et criminels sur nos montagnes terres d accueil millénaires ? Entre ces criminels pyromanes et ces criminels assassins qui ont sali cette terre de martyrs, on ne peut qu être atterrés ! Cela rappelle les événements de Ghardaia il y a quelques années… quelle malédiction de voir ce niveau de haine et d embrigadement de ces monstres ?! J espère que la justice et nos services vont être sans pitié … quant aux makistes à l’étranger et leurs commanditaires ils paieront et n auront plus de répit… notre diaspora et nos services extérieurs sauront leur rendre l appareil au centuple ! Que Dieu bénisse notre Algérie et panse les plaies de la Kabylie meurtrie !

    Casbi
    17 août 2021 - 18 h 57 min

    Cette affaire morbide me rappelle un peu l’affaire ‘ BLEUITE ‘ du sinistre Capitaine Leger lors de la greve des etudiants algeriens le 19 Mai 1956 . Une grande partie de nos etudiants avaient decide a l’epoque de renforcer les rangs de l’ALN, chacun dans la willaya de son choix , en particulier celle de ses grands parents. Ceux qui avaient choisi la willaya 3 avaient pour la majorite subi des tortures atroces avant d’etre finalement egorges. N’etant pas locaux ils etaient consideres suspects et donc accuses d’etre bleuites. Pourtant ils voulaient simplement aider leurs freres dans le Combat pour la Liberation du Pays. Je rappelle que la 3 etait la seule willaya a prendre l’appat du sinistre Capitaine. C’est drole comme l’HISTOIRE SE REPETE.

    Pertes de valeurs et de repères
    17 août 2021 - 17 h 27 min

    Cela est le reflet d’un mal profond d’une société en mal de sens. Les 20 années de Bouteflika ajouté à la décennies noires (rouges) des Islamistes laissent des traces. La société à crée des mutants sans sens, sans projet de vies, sans perspectives, elle a laissé des pans entiers de la population s’ancrer dans des chimères identitaires, religieux, … copiées d’un ailleurs pas de nous. Il faut nous retrouver dans notre Algérianité et retrouver du sens dans une vision et une stratégie politique, économique, sociale et culturelle à travers une gouvernance irréprochable en mettant les talents aux bonnes manettes et mettre en retraite les parasites, les paresseux et les corrompus.

    Casbi
    17 août 2021 - 17 h 07 min

    Crime monstrueux, inimaginable, c’est le ‘ CRIME DU SIECLE ‘. Une seule explication : la haine , le racisme , le separatisme envers tout ce qui n’est pas kabyle dans notre pays. Les criminels (la femme inclue ) passes aux aveux racontaient chacun sa sinistre version avec un calme qui donnait l’impression qu’ils venaient d’une session de picnic . (…)

    Oumeri
    17 août 2021 - 16 h 40 min

    Mais pour quel motif Djamel Bensmaïl a été arrêté par la police alors qu’il était venu apporter son aide à la Kabylie? C’est d’abord à cette question qu’il faut répondre et la chaîne de responsabilité apparaîtra clairement. Que faisait Djamel dans le commissariat?

      Belveder
      17 août 2021 - 18 h 04 min

      Ah bon c est important ce qu’ il y faisait ??
      Il n a pas été arrêté seul et d un
      Et de Deux rien ne justifie ce qu’ il a subit
      Arrêtez de noyer le poisson dans l eau

      Djamel allait se rendre à la police car menacé par le gang
      17 août 2021 - 19 h 31 min

      Il avait des choses dans son téléphone et la mafia le poursuivait pour le tuer, il tentait de réfugier au commissariat, la tête de Djamel n’est pas celle d’un malfaiteur arrêter de vous croire intelligents

    Belveder
    17 août 2021 - 16 h 26 min

    Personne n a insulté ni stigmatiser toute cette région
    Arrêtons la mascarade de la Victimisation
    Malgré l horreur de ce Crime
    La Kabylie a reçu toute l ai de et la compassion de toute L Algérie
    A eux de chasser les extrémistes et se décider à en finir avec cette Secte

    Il fallait.. de la part de " Lecteur "
    17 août 2021 - 16 h 02 min

    Il fallait simplement intervenir à temps avec ce qu’il faut pour arrêter les incendies et ne pas vivre ce massacre et d’autres …
    Il fallait simplement que les policiers escortent le jeune comme il faut …
    (…)
    J’ai écrit ce que j’ai cru , j’ai compris ce que je devais comprendre … La conclusion je la laisse pour moi .
    Merci AP !
    Merci aux autres intervenants et commentateurs !
    Bon courage au peuple algérien pour le reste .
    ON NE VIT QU’UNE FOIS .

    L'ALGERIEN SE REND COMPTE, AUJOURD'HUI, QU'IL A ENFANTE DE VERITABLE .. .VOYOU ! .. .
    17 août 2021 - 15 h 20 min

    YA RABI, W’LIDI IKOUN « HRAÏMI » ! « QAVAZ » ! WA « SAJI » !! .. . KHIRE MILI N’JIB GHORRYEN(enfant) QARI (lettré) WA T’QIL (lent à la détente) .. .! .. . .Il y a quelques années de cela, ma propre mère me disait ca, au sujet de mes enfants! De son point de vue à elle, ceci devait ressembler à une belle et merveilleuse prière (souhait) !.. .Dans ma famille et voir mon entourage, on craint mon entêtement et mon coté « protocolaire » des choses qui touche aux relations avec autrui .. .Surtout quant-il est question de parole donnée, d’engagement !
    Je ne craints pas l’effet de groupe et peu importe ceux en face.. .Ma mère me disait souvent « dire (fait) kima s’yadek » (fait comme tes maîtres!) , mais ici, ce sens voulait dire fait comme les autres ! .. .Seulement, je suis un solitaire, j’ai toujours été ainsi, depuis mon plus jeune âge, aussi loin que je peux remonter dans le temps.. .J’ai toujours fait reposer mes acquis sur mes observation et mon sens de retrait !.. .Peut être parce que je ne savais pas m’exprimer. Il faudra attendre l’âge de 25 (à peu près!) pour enfin me mettre à lire et à communiquer et surtout, défendre mes opinions avec vigueur, sans craindre le rejet de(s) autre(s) !

    Face à ce crime, je m’interroge et je me plais de penser que je ne me serais pas fait avoir comme cette foule de « jaïhines » (lâche) qui, devant le danger ont choisi comme seule solution de filmer que d’intervenir pour mettre fin à l’intolérable « HOGRA » qui se joué devant eux.

    Un autre de SES reproches préférés était celui de me dire que j’avais une tête dure et que je n’écoutais jamais ses conseils.. .Encore aujourd’hui à plus de 50 ans elle me répète ceci comme une espèce de
    « sentences » et qu’après cette vérité balancé de façon tonitruante, de SA bouche, je devais m’attendre à une punition corporelle comme du temps de ma jeunesse !
    Je me délecte en lui faisant voir mon bureau dans lequel s-y trouve plusieurs centaines de livres qui m’ont permis de m’élever et ce, depuis l’âge de mes 20 ans! (époque ou j’ai commencé à travailler).
    En lui faisant comprendre qu’au près de ces livres, j’ai pu connaître des gens d’un niveau (savoir) inégalé ! Qui m’ont permis de connaître l’Homme et ses travers ! Qui m’ont permis de « m’offrir » de l’assurance dans cette vie sans model d’un père (perdu mon père très jeunes) ou d’un grand frère pour m’accompagner dans la vie ! Et de l’entendre me dire à son tour « t-ont-ils aimés comme moi ? » (dans sa réponse, elle devait, aussi, se délecter  » de me renvoyer à mes travers).

    Je suis flatté que vous soyez arrivés à cette ligne (TOUT EST VRAI !) !
    Je n’arrive à la conclusion ( à la question en réalité) Puisqu’on importe pratiquement tout, en Algérie, pourquoi ne pas « IMPORTER » aussi un  »Mai 68 » Sachant que Mai 68, symboliquement représente une rupture entre deux générations, celle de la génération patriarcale, opposé à la nouvelle génération décisionnaire dans la nouvelle cité ?

    Parce que moi, ma vie avait été une rupture totale avec l’ancienne .. .Enfin ! vous voyez ce que je veux dire !
    Bien évidemment, ceci ne résoudra pas le ou les problèmes de violences dans la cité, mais elle sera plus respectueuse, peut être des lois régissant la rue, parce qu’on aura une société ou vivront des citoyens impliqués dans la cité, car elle est à eux, elle est entre leurs mains et de façon autonome (je ne dis pas qu’il faut chasser nos anciens, loin de moi cette idée).

    Mon rapport avec le cheffe de la maison m’a affecté au point de rejeter ses ordres et ou, mes liens avec la cheffe de maison, avaient étés qu’avec le stricte minimum. Parce que le model présenté de sa part, ne correspondait pas à mes aspirations, je lui devais le respect, c’est vrai, mais je n’avais jamais trahi ma personnalité, car malgré le fait d’être jeune, à cette époque là, je me connaissais et ce qui m’avait été présenté comme model, je ne disais qu’une chose: SON CONTRAIRE ET QUE CA ME PROFITE ! !

    Avec le sens de l’observation et de l’écoute (en général) je savais me tenir à bonne distance, avec le savoir, plus tard, je suis devenu plus complet et cela très jeune, là ou les autres avaient encore besoin d’assistance de la part de leur entourage. .. .Finalement, qui sont ces Hommes, qui se disent citoyen(ne)s Algérien(ne)s et qui veulent être parmi les nouvelles générations à porter le flambeau ?! .. .Comment est-il construit cet Homme, c’est quoi ces références .. .Surtout culturelles ?!!

    anonyme
    17 août 2021 - 12 h 44 min

    La mort du jeune djamel a montré votre véritable visage hideux de racistes
    Vous l’avez rouillé de coups puis brulé et à la fin égorger alors qu’il était en cendre en criant : les arabes des animaux
    Vous ne faites plus partie de l’humanité

    Désolé
    17 août 2021 - 9 h 28 min

    Désolé ce crime a été perpétré devant toute une population et ils étaient des centaines et des centaines à prendre plaisir à cet acte inhumain

    Amine
    17 août 2021 - 9 h 20 min

    Pourquoi la police l’a remis aux citoyens en colère et dans des états incontrolables ? C’est le jeter directement au suicide certain. La est la question a se poser.
    « il faut le rappeler, Djamel Bensmaïl, la victime du lynchage, qui était déjà entre les mains des services de police, donc sur la voie officielle et légale de la détermination de son innocence ou de sa culpabilité, s’est vu refuser cette présomption d’innocence qu’on clame pour la bande de criminels qui l’a exécuté, par le feu, et sans autre forme de procès. »

      Anonyme
      17 août 2021 - 15 h 02 min

      je pense que toi il te manque des bouts de l’histoire appuyée par des centaines de vidéos ou c’est peut-être ces bouts que tu ne veux pas voir…..

        @anonyme
        17 août 2021 - 16 h 34 min

        Tu veux dire que la police a livré Djamel exprès ?
        Ils voulaient qu’ils soit lyncché , c’est ça ?

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