Les «one man show» bras médiatique de la subversion

Dhina nébuleuse islamiste
Mourad Dhina, un des chefs de l'organisation terroriste Rachad. D. R.

Une contribution de Salim Hamdaoui – Vaincue militairement, discréditée politiquement, en déroute socialement, la nébuleuse islamiste tire avantage des espaces qu’offrent les sociétés démocratiques pour se déployer au nom des droits de l’Homme qu’elle n’a eu de cesse à combattre parce que idéologiquement fondée sur l’exclusion, le refus de la diversité et réfractaire au vivre-ensemble.

La blogosphère des «one man show» et ses relais médiatiques à Londres, Paris et Genève s’agite ces dernières heures, au motif que des mécanismes de droits de l’Homme auraient émis des observations et commentaires sur la définition amendée du terrorisme dans le code pénal algérien, ainsi que de l’adoption et de la mise en place d’un dispositif de classification d’entités et d’individus, outre le traçage des sources de financement en relation avec une entreprise terroriste.

Bien plus, certains vont jusqu’à s’extasier de cette interpellation et même revendiquer la paternité de cet aboutissement. C’est dire la perte de sens et de repère qui s’est emparée de ces nouveaux convertis aux droits de l’Homme lesquels, après avoir été les acharnés exécutants, malgré eux, d’un génocide contre le peuple algérien, durant une décennie, cherchent à se présenter en fréquentables gentlemen, soucieux du sort de la veuve et de l’orphelin.

Une recherche rigoureuse sur le site du Haut-Commissariat aux droits de l’Homme, accessible au grand public, permet de relever que pour la seule année 2021, ces mêmes mécanismes et à des degrés divers, ont saisi dix-sept Etats, y compris de pays qui se revendiquent des standards «démocratiques» , pour aussi bien leurs supposées vagues définitions du terrorisme qu’au sujet de présumées restrictions aux libertés de réunions, de manifestation, d’expression, de financement et de conviction religieuse. Et comme il ne faut pas s’arrêter en si bon chemin, certains des Etats cités n’ont pas daigné répondre depuis des mois à ces interpellations qui sont, à l’exception du contexte où elles seraient produites, similaires et identiques à celle adressée à Algérie et soulèvent exactement de la part des auteurs de la communication conjointe, les mêmes questions.

L’Algérie vit dans le même monde et affronte les mêmes défis.

Cette propagande haineuse sur les réseaux sociaux de la nébuleuse terroriste et autres assimilés locaux est le signe que les mentors des deux organisations classées terroristes qui, faut-il le rappeler, sont de droit étranger – l’une française et l’autre suisse –, savent que le Conseil de sécurité et les organes dont il s’est doté pour identifier, poursuivre et sanctionner la criminalité terroriste, rétrécit chaque jour les marges de manœuvres de leurs «chevaux de Troie» qui cherchent à donner un souffle nouveau à un «printemps» qui a été désastreux pour les sociétés arabes.

On ne le répètera pas assez, le combat contre le terrorisme sous toutes ses formes et dans ses différentes manifestations est une lutte pour défendre les valeurs de la démocratie et des droits de l’Homme. Combattre cette menace qui prône, au nom de la liberté d’expression la subversion, l’appel à la rébellion, voire à la sécession est un devoir civique de tout un chacun. Mettre en échec les desseins et tentatives de contournement du processus électoral ou d’accession au pouvoir en dehors des voies constitutionnelles est aussi un impératif qui doit mobiliser les forces patriotiques pour garantir une «immunité» à la société, afin de prévenir toute forme d’anarchie, d’insécurité, de crise ou d’agression.

Après avoir prêté allégeance à la couronne, au trône et dans d’autres circonstances sous les projecteurs d’armoireries dites républicaines, ces «droits-de-l’hommistes» d’opérette, qui ont vendu leur âme depuis des années contre d’éphémères et chimériques subsides, aujourd’hui amnésiques, rament à contresens de l’histoire.

S. H.

Comment (5)

    RIPOSTE MÉDIATIQUE… loin du PATHOS
    4 janvier 2022 - 10 h 46 min

    Il faut juste Activer la Riposte Médiatique INTELLIGENTE, CRÉDIBLE et SÉRIEUSE faite par des JOURNALISTES qui peuvent faire preuve d’OBJECTIVITE, loin du PATHOS et de l’EMOTIONNEL…
    C’est tout

    1ère DIvision ou ligue régionale
    4 janvier 2022 - 10 h 34 min

    Les vrais Nationalistes ALGÉRIENS ne sont pas des EXCITÉS, IGNARES et NAÏFS.
    Ils ne jouent pas en Régional,
    ils jouent la 1ère Division.
    Tout le Monde a compris leur Jeu Trouble.
    Plus personne n’écoute ces Gens.
    Ils sont DÉMONÉTISÉS

    Belveder
    3 janvier 2022 - 11 h 01 min

    IL ne faut pas se cacher dérriere son petit doigt
    Des Algeriens et meme en 2022 continuent d affluer sur les standards des ces chaines MAGHRYBIAA AWRES TV pour déverser leur Haine sur les institutions de L état et nottament L ANP
    les invités tous des recalé ayant une revanche a prendre répettent un discours insipide vieux des années 90

      Trop tard, je regarde plus..
      4 janvier 2022 - 10 h 07 min

      Aucun intérêt…

    Abou Stroff
    3 janvier 2022 - 6 h 59 min

    je ne cesse de le répéter:
    lorsque la vermine islamiste est en position de faiblesse, elle devient si douce, si tolérante, si compréhensive, si indulgente qu’on a presque envie d’en faire une référence pour l’humanité toute entière. en position de faiblesse, la vermine islamiste, toute honte bue, peut discourir sur la démocratie, sur la liberté d’expression, sur la liberté de conscience, sur la tolérance, sur l’alternance au pouvoir, sur la nécessaire diversité des discours, etc.
    par contre lorsque la vermine islamiste est en position de force, croyant détenir la vérité avec un grand V, elle ne reconnait aucun autre avis et écrase au sens propre et au sens figuré tout ce qui ne correspond pas aux dogmes auxquels elle croit.
    moralité de l’histoire: un mouvement religieux est, par définition, un mouvement qui appartient au monde ancien qui ne veut pas mourir. or, il s’avère qu’une crise (telle que celle que nous vivons, par exemple, en algérie) révèle, nécessairement, l’existence d’une lutte à mort entre deux mondes et le dépassement de cette lutte ne peut être effectif que par la mort de l’un des deux mondes.
    en termes crus, tout mouvement religieux doit être combattu jusqu’à la victoire totale des forces acquises au changement. autrement, nous finirons, sans nul doute, dans la situation afghane du moment qui reflète, sans nul doute, le monde que nous concocte la vermine islamiste, qu’elle soit soft ou hard.
    PS: je pense que combattre le terrorisme islamiste, en tant que tel, comme le suggère l’auteur, sans combattre l’islamisme (qu’il soit soft ou hard) qui lui sert de matrice idéologique est une perte de temps car, le phénix nait toujours de ses cendres.

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