Prélèvement d’organes sur mort encéphalique : des textes de loi en cours d’étude

mai 15, 2022 - 2:51 La rédaction 3 Commentaires

Plusieurs textes de loi portant sur l’organisation l’activité de la greffe d’organes, en particulier le prélèvement d’organes sur mort encéphalique, «sont en cours d’étude» au niveau du Secrétariat général du gouvernement, a indiqué, samedi, le ministre de la santé, Abderrahmane Benbouzid, rapporte l’APS.

Des textes de loi portant sur l’organisation l’activité de la greffe d’organes, en particulier le prélèvement d’organes sur mort encéphalique «sont en cours d’étude au niveau du Secrétariat général du gouvernement et ils seront soumis prochainement au Conseil du gouvernement», a affirmé Benbouzid en marge de la 4e Journée d’évaluation de transplantation d’organes, de tissus et des cellules souches hématopoïétique, organisée par l’Agence nationale des greffes (ANG).

«Ce qui nous importe le plus aujourd’hui, c’est le prélèvement d’organes sur mort encéphalique», a-t-il souligné, ajoutant que des campagnes de sensibilisation seront organisées à travers le pays en collaboration avec le département des Affaires religieuses et des Wakfs, les médias et le personnel du secteur de la santé.

Il a annoncé, par la même occasion, le démarrage «au cours de cette année», de l’activité du «prélèvement et transplantation d’organes et greffes de cellules souches hématopoïétiques, ainsi que la greffe de foi».

De son côté, le directeur général de l’ANG, Pr Hocine Chaouche, a indiqué que «la greffe de la cornée à partir de donneur décédé va démarrer incessamment au CHU Mustapha-Pacha», ajoutant que l’investissement le «plus intelligent à faire consiste dans l’investissement de la greffe à partir de la mort encéphalique».

Il a fait part, en outre, que la mise en place d’un registre numérique des malades qui ont besoin d’une greffe rénale permettra de savoir le nombre de personnes en besoin d’être greffées.

R. N.

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Comment (3)

Anonyme

16 mai 2022 - 6 h 10 min

Une mort ancephalique est une mort cerebrale.Une personne atteinte d une mort ancephalique est bien decedee,continuer a le brancher a un appareil respiratoire n a aucun sens que de prolonger son calvaire.. donc il faut absolument promulguer cette loi pour permettre le prelevement d organes pour sauver d autres humains en attente d une transplantation d organes urgentes sinon c est la mort lente et irrevocable..Le prelevement d organes doit s effectuer le plus rapidement possible avant de debrancher l appareil respiratoire pour augmenter les chances de reussite de la transplantation….Il faut absolument une campagne d information permanente pour inciter les gens a se porter volontairement donneurs d organes et disposer d une carte officielle de donneur d organes.La loi française prévoit qu’après sa mort, toute personne majeure est considérée comme consentante à donner ses organes si elle n’a pas clairement manifesté son refus. Au moment où un prélèvement est envisagé, les médecins interrogent donc la famille du défunt pour savoir s’il était opposé à ce geste .Un don d’organe peut sauver des vies : les organes, tissus et cellules prélevés sur des personnes décédées en vue de leur transplantation aident d’autres personnes à surmonter de graves pro-blèmes de santé et à guérir des maladies potentiellement mortelles.

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Moms

15 mai 2022 - 20 h 40 min

Sur le principe, cette loi est sommes toute assez honorable, sauf si c’est le premier pas avant d’ouvrir les vannes.
Comme on dit, l’enfer est pavé de bonnes intentions.
C’est des abus que nous avons peur.

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Anonyme

15 mai 2022 - 16 h 42 min

Sauver des vies est un devoir sacree…et personne de nos representants ne doit s opposer a cette loi…,La mort encéphalique ou « mort cérébrale » désigne un état dans lequel toutes les fonctions cérébrales sont arrêtées alors que les fonctions cardiaques sont maintenues. Le patient est alors bien décédé.Le patient est dans un coma très profond, il n’a aucune réaction, il n’a aucun réflexe et il ne respire pas tout seul »,
Réveil en état de mort cérébrale : est-ce possible ? « Non, si on est mort, on est mort ! » repond le professeur en cardiologie A.Ben Yahya… A partir de ce moment-là, on peut affirmer cliniquement que le patient est mort. Son cœur continue à battre parce que c’est un muscle qui a sa propre « pile » il continue à battre tant qu’il a suffisamment d’oxygène pour fonctionner, c’est-à-dire tant que le patient est branché à une machine pour le faire respirer ».Le patient est mort, continuer à le faire respirer n’a donc pas de sens. Dès lors que la mort est prononcée, il n’y a pas de raison d’attendre pour débrancher le patient. On peut le laisser en attendant que la famille vienne mais c’est symbolique », Donc cette loi pour prelever les organes pour sauver d autres vies est une necessitude humanitaire et morale avec l accord symbolique de la famille qui peuvent toujours etre fiers de voir et de toucher la personne qui a dans son corps des organes de leur proche …Allah Yberek…Sauver des vies est un acte sacre de notre religion…Celui qui sauve une vie,c est comme il avait sauve l humanite entiere…c est typiquement Algerien…Oui cette loi doit etre promulguee et le plus rapidement possible..

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