Transport des hydrocarbures : mise en service du centre de supervision des pipelines

pipeline transport
Des informations en temps réel sur tout le réseau de transport par canalisations. D. R.

Le groupe Sonatrach a mis en service, dimanche, un centre de supervision des pipelines, permettant d’avoir des informations en temps réel sur les opérations d’exploitation, sur l’ensemble du réseau de transport par canalisations du pétrole et du gaz en Algérie, rapporte l’APS.

Présidée par le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, la cérémonie de lancement officie de cette infrastructure s’est déroulée en présence du PDG de Sonatrach, Toufik Hakkar, du président de l’Autorité de régulation des hydrocarbures (ARH), Rachid Nadil, et du vice-président de l’activité de Transport par canalisations (TRC) de Sonatrach, Amine Melaika.

Ce centre, implanté au niveau du siège de la direction du TRC à Sidi Arcine (est de la capitale), est en charge de suivre l’activité sur un réseau d’une longueur de 21 000 km de canalisations assurant une capacité de transport de 405 millions de tonnes équivalent pétrole (TEP)/an, articulé autour de 43 canalisations dont 23 gazoducs.

Ce centre est une infrastructure «stratégique» qui entre dans le cadre de la politique de transition numérique et représente une nouvelle étape franchie par Sonatrach dans la modernisation de la gestion de toutes ses infrastructures dans le but d’augmenter la production et de la maîtriser, a indiqué Arkab lors d’une déclaration à la presse en marge de la cérémonie de lancement officielle.

Le ministre a relevé, dans ce sens, l’«importance» de ce centre dans la gestion de l’ensemble de la chaîne de valeur du transport par canalisations des hydrocarbures, à commencer par la production, en passant par les centres de stockage pour arriver aux centres d’exploitation.

Il a mis en exergue également la maîtrise technologique affichée par Sonatrach qui est «la 4e entreprise mondiale en matière de production de gaz, 12e en termes de production de pétrole et leader continental dans le domaine des hydrocarbures».

Pour sa part, Hakkar a précisé qu’avec ce centre Sonatrach bénéficiera d’une vue «centralisée» de toutes les opérations de transport du pétrole, condensat, gaz de pétrole liquéfié (GPL) et gaz naturel, une opération devenue possible grâce à l’utilisation des outils de numérisation et de technologies de «dernière génération», qui permettent d’avoir «des donnés opérationnelles, globales, détaillées et instantanées» en matière de pression et de températures des équipements utilisés. Ce «premier pas» sera suivi de plusieurs autres afin de réaliser la transition numérique du groupe, souligne Hakkar.

De son côté, le vice-président de l’activité TRC de Sonatrach a expliqué que ce centre de supervision permet une prise de décision «rapide» sur la gestion du flux des hydrocarbures transportés par canalisations, grâce à une remonté des données «en temps réel».

«Nous pouvons éventuellement, dans une optique d’optimisation du réseau, prévoir des passerelles notamment avec la société nationale Sonelgaz pour optimiser toute la chaîne», a indiqué Melaika.

A noter que l’activité TRC de Sonatrach gère, en outre, un centre de dispatching gaz à Hassi R’mel, un centre de dispatching des hydrocarbures liquides à Haoud El Hamra, 85 stations de pompage et de compression, 128 bacs de stockage d’hydrocarbures (pétrole brut et condensat) d’une capacité design de 4 300 millions de TEP, des terminaux marins composés de 12 postes de chargement à quai et de 5 bouées de chargement de pétrole brut en haute mer, mais aussi deux terminaux de gaz transcontinentaux.

R. E.

Comment (8)

    Elephant Man
    30 mai 2022 - 7 h 59 min

    Perfect ! Well done.

    Bravo aux INGÉNIEURS de SH et TRC !
    29 mai 2022 - 22 h 43 min

    Excellente Nouvelles et Bonne Chance pour la Suite..

    BRAVO
    29 mai 2022 - 19 h 52 min

    Chapeau bas à Mohamed Arkab pour ces compétences et sa conscience professionnelle.
    Ainsi qu’à toutes les personnes, chacun et chacune maillons de la chaîne qui œuvre dans l’intérêt de l’Algérie.

    Argentroi
    29 mai 2022 - 18 h 51 min

    On attend toujours les conclusions de l’audit sur la raffinerie d’Augusta acquise par Sonarach. Je parie qu’il est en faveur de cette acquisition et de là, il donne raison à Ould Kaddour !

      Anonyme
      30 mai 2022 - 13 h 17 min

      La raffinerie d Augusta a ete une « erreur » monumentale pour ne pas dire autre chose..La SONATRACH doit avaler cette pillule amere et trouver un moyen d en tirer le maximum au moins pour limiter les degats eventuels… …

      Anonyme
      30 mai 2022 - 15 h 25 min

      Apparement et sa reste au conditionnel ça fonctionne,ais il faut voir à quel niveau de rendement cette vieille station de raffinage américaine des années ’40…

        Argentroi
        30 mai 2022 - 22 h 31 min

        Aux Usa, la raffinerie de Baytown au Texas est encore en service depuis 1919.

    Anonyme
    29 mai 2022 - 17 h 00 min

    L avenir du couple SONATRACH et l Italien ENI (Ente Nazionale Idrocarburi) sera tres prometteur,car ils forment un atout majeur dans les domaines des hydrocarbures en forme de production,distribution, commercialisation,gestion avec une tres haute technologie de la derniere generation…
    Le projet du gazoduc Galsi Algérie-Sardaigne-Italie, qui devait être mis en service en 2012, Sonatrach annonce que ce projet n’aura pas lieu avant 2013. Le projet a ete abandonné à la suite de l’offensive du Russe Gazprom. D’un coût initial de 3 milliards de dollars,d une capacite de 8 milliards de mètres cubes gazeux.Le gazoduc Galsi devant approvisionner également la Corse,devrait etre realise dans les meilleurs delais….car avec la guerre en Ukraine,l Europe tourne la tete vers d autres fournisseurs pour garantir sa consommation energetique en matiere de Gaz…Donc la realisation du projet Galsi reprend son importance et doit etre realise definitivement en cooperation avec l ENI.L Algerie doit devenir le Hub et la plaque tournante des fournisseurs de gaz a l Europe selon ses capacites de production…sachant que le gazoduc transmediterranee passant par la Tunisie n est pas utilise a sa capacite maximale,il peut donc transporter davantage de gaz vers l Italie…et a partir des reseaux Italiens peut fournir en gaz Algerien les pays qui le desirent pour remplacer le gaz russe….et toujours selon les capacites de production des champs de gaz Algeriens….La SONATRACH avec l ENI doit activer les etudes du gazoduc NIGAL reliant Nigeria/Algerie a travers le Niger pour le raccorder a Hassi Rmel pour emprunter les reseaux existants vers l Italie (transmed et Galsi ) et l Espagne (Medgaz)….et ainsi avec le gaz arrivant de Norvege garantir la consommation de l Europe en gaz par les pipelines..en plus du LNG .

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