Israël au bord d’une guerre civile : le mythe sioniste s’épuise devant le fait colonial

pogrom Tel-Aviv
Les manifestations se poursuivent à Tel-Aviv. D. R.

Une contribution d’Ali Akika – Apartheid, pogrom, partis fascistes, ces mots sont entrés successivement dans la presse mondiale, dans les documents de l’ONU, dans les propos du général israélien commandant la région de Houwara, village palestinien incendié par une meute de colons. Et dans les rues de Tel-Aviv des centaines de milliers de manifestants enragent de voir leur «démocratie» dont ils se disaient être si fiers. La majorité de ces foules ne se doutent pas que cet enterrement est dû à l’épuisement du mythe sioniste qui se confronte aujourd’hui à un adversaire coriace, le peuple palestinien qui ne se laisse pas bercer par le romantisme des mythes. Car un mythe religieux a servi de support idéologique à un fait colonial, à l’instar de la colonisation occidentale qui a brandi le cache-sexe de la «civilisation». Et le mythe sioniste qui a bénéficié par une certaine culpabilité, a rencontré sur son chemin le binôme histoire/politique à qui on ne raconte pas fleurette. Bref, l’Etat d’Israël est entré, selon une myriade de généraux de l’armée, du Mossad et des réservistes de l’élite de l’aviation de guerre, dans une phase potentielle de guerre civile…

Mais avant de cerner le fait colonial à l’origine, entre autres, du volcan interne qui ébranle l’Etat d’Israël, une petite clarification à propos de la notion d’Etat s’impose. Un Etat est une construction politique d’institutions chargé de gérer politiquement et administrativement un pays et ses populations. Il n’a pas forcément un lien historique et politique avec le pays et les populations qui l’habitent. C’est le cas des territoires colonisés où les habitants subissent les lois d’un Etat dont la capitale est située généralement ailleurs. Et Israël a déclaré Jérusalem comme sa capitale non reconnue par les populations autochtones et par le droit international. Ce genre de «bizarrerie» est imposé par la force mais finit par être effacé avec le temps qui passe.

Ainsi, dans l’Antiquité, nous avons plusieurs Etats-villes au milieu d’un même territoire habité par des populations parlant la même langue. Il a existé en Grèce, les villes rivales de Sparte et d’Athènes, en Italie Venise, Gènes et aujourd’hui le Vatican en plein Rome, capitale de toute l’Italie. De nos jours, il y a des Etats unitaire ou fédéral, monarchistes ou républicain, etc. Notons au passage que l’Etat d’Israël ne bénéficie pas du qualificatif de monarchie ou de République ou tout autre qualificatif du lexique de la science politique. Il n’est pas non plus doté d’une constitution et n’a pas de frontières définies, sinon celle de la mythologie du retour à Sion, du Nil à l’Euphrate.

Je cite ces caractéristiques de l’Etat d’Israël car elles sont, en creux, le terreau de la féroce guerre idéologique entre les deux camps actuels qui se disputent le pouvoir. Il y a, d’un côté, les partisans du mythe biblique de la terre promise et ceux du sionisme politique, les juifs fortement influencés par la culture politique et idéologique des pays européens dont ils sont originaires. Voilà pourquoi la nature coloniale de l’Etat d’Israël, la période historique de sa création et les bouleversements qu’il connait de nos jours, expliquent l’impasse dans laquelle il se débat actuellement. J’avais, dans un article dans Algeriepatriotique «Israël de la guerre, des colons et des rapines», analysé l’impasse de cet Etat en me basant sur ses contradictions internes sur le plan économique, politique et démographique.

Dans le présent article, je veux aborder le mythe, la «sacralité» du message idéologique qui a animé le projet sioniste et débouché sur la création de l’Etat d’Israël. L’idée de cet Etat a muri dans la tête de Théodore Herzl, un juif de l’Europe de l’Est ayant été choqué et révolté par les pogroms que subissaient les juifs. Il écrivit un essai, L’Etat juif, et défendit l’idée d’un Etat juif au Congrès de Bale en 1897.

La Déclaration de Balfour (novembre 1926) de la Grande-Bretagne, colonisatrice de la Palestine, qui promit un foyer juif en Palestine, fut une aide considérable offerte au mouvement sioniste qui se mit à organiser l’installation des juifs en Palestine. Le mythe religieux du retour à Sion qui va s’ajouter aux massacres et la déportation des juifs lors de la Seconde Guerre mondiale, favorisa la création de l’Etat d’Israël en 1948. Cet Etat, par des guerres successives avec le fort soutien de l’Occident, voulait se faire admettre et se banaliser au milieu d’une région dont les peuples, jusqu’à aujourd’hui, soutiennent le peuple palestinien. Israël sait que sa reconnaisse par les Etats féodaux ne suffira pas à l’intégrer dans la région en raison de l’opposition des peuples. Il faut donc avoir à l’esprit ce survol, certes, rapide mais utile pour comprendre la situation inédite actuelle. Celle-ci connait une brèche dans la muraille constituée par des murs réels qui entourent et traversent les villes de Palestine et fait appel à l’armada des forces militaires en alerte permanente pour protéger cet Etat.

Et ladite situation actuelle, outre les problèmes économiques et sociaux classiques déjà cités dans mon article dans Algeriepatriotique, est caractérisée par deux dangers qui n’ont pas été rentrés dans le logiciel de la stratégie d’Israël. Ces deux dangers, et ce n’est pas un hasard, c’est le rendez-vous donné par les Palestiniens à l’Etat d’Israël sur le champ de bataille. Israël était assuré de s’imposer aux Palestiniens par la panoplie de ses ressources, la force brute et brutale de son armée, le soutien de l’Occident et la collaboration et la traîtrise d’Etats féodaux-monarchistes. Il n’a pas vu venir le vent et les ruses de l’histoire qui allaient le dégarnir du manteau qui masquait sa «démocratie» dont bénéficient les seuls Israéliens juifs. Les Palestiniens sont «relogés» sous d’autres enseignes qui deviennent des cauchemars qui empêchent cet Etat de dormir tranquillement. Les sionistes croyaient que le mythe religieux transposé sur le terrain de la politique était fait de taille à assurer éternellement la sécurité à la maison commune de tous les juifs.

Pourquoi le fait colonial et le mythe de la terre promise vont-ils se briser sur les puissantes vagues des tempêtes qui bousculent ici et ailleurs, d’ores et déjà des forteresses supposées imprenables ? Le fait colonial en Afrique et en Asie a grosso modo été enterré pendant le siècle dernier. Les guerres et les révoltions ont eu la peau de cette parenthèse que les ignorants et les imbéciles pensaient qu’elle faisait partie de l’éternité des choses. Seuls de nos jours deux Etats persistent dans cette croyance infantile, Israël et le Maroc. Laissons de côté le Maroc qui, naturellement, n’a pas les mêmes cartouches politiques et économiques qu’Israël. En revanche, Israël et l’Occident pratiquent la colonisation sans rougir comme le docteur de Molière parlait en prose sans le savoir. Bizarre, cette manie de passer par pertes et profits l’Irak, la Libye, la Syrie, la Palestine. Une tâche impossible pour Israël s’agissant de la Palestine !

Car comment effacer ou faire oublier le fait colonial en Palestine avec des millions de Palestiniens qui vivent sur leurs terres et que l’on côtoie tous les jours. On a bien essayé de les faire oublier en les chassant de la vue du colon, vers les frontières des pays voisins. On leur a promis de les installer dans des pays qui font rêver, Canada, Australie et la grande Amérique. Ceux qui sont restés à l’intérieur d’Israël, on a fini par leur «accorder» la citoyenneté et même des postes dans l’appareil d’Etat.

En dépit de ces efforts, le fait colonial demeure car le peuple palestinien n’est pas une construction d’hier mais plonge ses racines dans cette terre depuis la nuit des temps. Et la dernière hypothèse, celle des deux Etats que l’ONU et les grandes puissances sont prêtes à aider et cautionner ne sied pas à cet Israël prisonnier et formaté par la mythologie «du Nil à l’Euphrate».

Après le fait colonial, voyons ce que ça donne avec le mythe de la Terre promise. J’avais parlé plus haut du «romantisme» des mythes. Sauf que les mythes, bien qu’ils soient des constructions poético-intellectuelles liées à de grandes aventures historiques, religieuse ou autres, nourrissent l’imaginaire de l’homme mais demeure un simple repère historique d’une époque ou d’une civilisation. Mais dès qu’on enferme un mythe dans un repaire, le «chosifier» en quelque sorte. Aussi se sent-il à l’étroit, il perd alors de son pouvoir de séduction et se hérisse d’être mêlé à la banalité et l’âpreté de la réalité à des fins mercantiles. C’est ce qui est en train de se passer en Israël où les partis religieux utilisent le mythe biblique pour recevoir des subventions, ne pas faire le service militaire et enfin accéder au pouvoir. Après ce survol du fait colonial et du mythe sioniste de la terre promise, voyons quels facteurs politiques trouvent-ils sur leur chemin.

Contre le fait colonial, on trouve évidemment la victime, tout un peuple qui a montré ses ressources et sa résistance depuis un siècle (Déclaration de Balfour en 1926). Son oppresseur a jusqu’ici, avec tous les moyens possibles et inimaginables, tenté de faire disparaître sa cause. Mais ce qui se passe, depuis la dernière guerre du 10 mai 2021 baptisée «Gardienne des murs», les Palestiniens ont refroidi les ardeurs de l’armée israélienne qui n’a pas pris le risque d’entrer dans Gaza pour arrêter les tirs de missiles d’abord sur Al-Qods (Jérusalem), ensuite sur tout Israël. Ça rappelle le Hezbollah en 2006 qui donna une leçon magistrale avec un art consommé de la guérilla qui a rendu le Liban interdit aux balades et «exploits» d’Israël.

Ainsi, depuis la bataille des missiles sur Al-Qods, la résistance se déploie à Jénine, Naplouse, Al-Qods et même au centre de Tel-Aviv. Ces séries d’attaques inquiètent énormément Israël et ne sont pas étrangères à la venue des partis religieux au pouvoir et les manifestations en Israël contestant un gouvernement composé de suprématistes racistes. Ces derniers sont arrivés au pouvoir sur un programme haineux contre les Palestiniens, obstacle à leur chimérique Israël, du Nil à l’Euphrate. On voit là le lien entre le fait colonial qui taraude Israël et les contradictions au sein de la société israélienne. Disons tout de suite que ni les suprématistes racistes ni les manifestants ne reconnaissent le fait colonial de l’Etat.

Les manifestations des Israéliens sont motivées par l’attaque des partis religieux contre la Cour suprême qui perdrait le droit de contredire les lois du Parlement. Et voilà cet Etat qui se définissait comme modèle de la «démocratie» deviendrait un Etat qui généraliserait et appliquerait des lois talmudiques qui existent déjà dans le domaine du mariage et autres interdits du Shabbat…

La réaction de l’establishment israélien, suivi d’une grande partie de la société, y voit un danger pour la «démocratie» et la dégradation de l’image d’Israël dans le monde. Voyons ce qui se cache derrière ces manifestations ? «C’est un fossé qui existe depuis le début du sionisme qui projeta de créer l’Etat d’Israël en Palestine. Comme la Palestine n’était pas un désert, on pensa à l’Ouganda vite abandonné.» On revint vers la Palestine pour concrétiser le mythe biblique du retour à Sion. L’arrivée des religieux au pouvoir est le produit d’un long processus avec le déclin continu des travaillistes («socialistes») qui cédèrent peu à peu du terrain aux catégories sociales travaillées par les religieux. Et ce déclin se traduisit par la disparition des «socialistes» et l’arrivée de la droite alliée aux religieux. Le cirque des élections, en deux à trois ans, s’est joué en cinq séquences pour accoucher du gouvernement actuel, composé d’une droite dure alliée à l’extrême droite.

Jusqu’ici, toutes les contradictions profondes ou catégorielles, guerres de conquête coloniale, crises économiques, crises politiques ont été surmontées en faisant appel à l’union sacrée contre les dangers extérieurs. Mais quand le danger vient de l’intérieur, que faire ? Les ex-généraux de l’armée et du Mossad se sont alarmés et reconnaissent leur impuissance devant une guerre civile. Car ce qui fait peur aux manifestants et qui ne le disent pas, c’est le mythe biblique qui s’ajoute au fait colonial qui produit un danger existentiel pour un Etat qui cultive le déni de son entreprise coloniale. L’Etablissement politico-militaire et la majorité de la société savent que ce n’est plus le mythe biblique qui est le moteur en Israël mais un mode de vie qui accepte de cohabiter avec les croyants dudit mythe mais n’entendent pas le subir.

L’équation à résoudre par l’Etat d’Israël a plusieurs inconnues, mythe biblique, entreprise coloniale, Etat situé en Orient mais se réclamant fièrement de l’Occident, traditions religieuses contre modernité occidentale. Et ce n’est pas une sixième élection qui va résoudre, par magie, une équation insoluble dans une région labourée par l’histoire. Et si on ajoute la présence des enjeux géostratégiques d’hier et d’aujourd’hui, tout observateur ne peut que déduire que la tempête que traverse Israël ne va pas se calmer avec les recettes habituelles de la force des armes et le soutien complice de l’Occident. Les glissements géostratégiques dans le Moyen-Orient débouchent sur le rapprochement Arabie Saoudite-Iran, Iran-Russie et le poids grandissant de la Chine dans la région vont changer la donne géopolitique.

J’y reviendrai dans un prochain article car ces grandes manœuvres diplomatiques et politiques vont couvrir les bruits et agitations des Accords d’Abraham. Pour la Palestine et les Palestiniens, ce sont de bonnes nouvelles. Et ceux qui rêvent d’enterrer leur cause seront une nouvelle fois déçus.

A. A.

Comment (18)

    AmonBra
    18 mars 2023 - 10 h 01 min

    Le nazisme n’est ni plus ni moins que la continuité idéologique et historique du colonialisme.

    En effet, les nazis n’ont rien inventé, ils se sont contentés de faire subir aux européens, de façon modérée,(*) ce que ces derniers ont fait subir, sans nulle retenue, aux non européens, aux 4 coins de la planète et durant des siècles.

    Avoir fait le procès du nazisme sans avoir fait, à ce jour, celui du colonialisme, équivaut donc a avoir traité le symptôme d’un mal en ignorant ses causes, donc s’exposer à terme à sa réapparition et, avec l’ex ukraine, le voila de nouveau sévissant impunément dans son foyer initial européen, affrontant de nouveau la Russie sa thérapie historique.

    Par ailleurs, il n’est aucun colonialisme ou état d’origine colonial qui n’ait pas constitué, sous une forme ou une autre, à un moment ou l’autre de son histoire, une société ségrégationniste ou dit « apartheid  » par les anglo-saxons.
    A l’instar du nazisme, le $ionisme n’est qu’un des avatars du colonialisme, son état établi en Palestine en est, dès l’origine, l’irréfragable démonstration et, comme tous ceux l’ayant précédé, un cul de sac historique ne déplaise au ci-devant E. (Az)Zemmour. . .
    .
    .
    .
    (*) Sauf pour les juifs, tziganes et autres « untermensch » russes.

    Averoes avait raison
    14 mars 2023 - 12 h 22 min

    L’exactitude et la précision sont les piliers d’une pensée profonde et juste. Théodore Herzl a écrit « l’Etat des juifs » et non « l’Etat juif » c’est toute la grande différence. Il imaginait une terre pouvant accepter une grande proportion de populations juives co-existantes avec d’autres populations sans domination et surtout pas d’Etat juif qui ne veut rien dire. Son idée a bien sûr été détournée et actuellement c’est de pire en pire où ce pays devient une théocratie. La déclaration de Balfour c’était en 1917. Une promesse faite par le ministre Britannique Balfour au chef de la communauté juive de Londres, Rotchild en échange de son appui à la communauté juive américaine New-Yorkaise plus exactement), pour qu’elle convainc le président Woodroo Wilson d’entrer dans la 1ère guerre mondiale. Ce qu’il a bien sûr fait et qui précipité la défaite de l’Allemagne. C’est la principale cause de l’essor du Nazisme de Hitler. Enfin les fondateurs de l’Etat d’Israël sont des européens. Activistes de l’Europe de l’est, banquiers Anglais, allemands, français et américains et combattants de l’empire russe. La stimulation des populations de l’est est venue des intrigues des brigades sionistes qui ont poussées les nazis à massacrer les juifs pour les convaincre de quitter l’Europe. Ils n’ont, peut-être pas prévu son ampleur (ou si !). Ces millions d’européens de religion juive ne sont absolument pas les descendants des populations sémitiques originelles de Palestine. C’est un mélange de kazars (turcs convertis au judaïsme), de slaves et d’ autres germains convertis soit par mariage, prosélytisme ou surtout par volonté de rester à la marge. C’est à dire qu’il voulaient échapper à la pesanteur du Feodalisme euro-chrétien. Ils voulaient rester entre eux, comme un peu, les gitans et profiter du système sans en subir les méfaits. Cette situation s’est retournée contre avec l’avènement des États-Nations où ils se sont retrouvés sans État justement. Ne pouvant créer leur état en Europe ils sont partis le créer en Palestine avec cette formidable propagande de diaspora qui retourne chez elle. Une simple colonisation européenne sous couvert de mythe d’une population dispersée qui veut retrouver sa terre promise. Avec la grande complicité et l’intérêt des grandes puissances occidentales qui, elles, utilisent ces populations (elles-mêmes manipulées par ses dirigeants), pour affaiblir le moyen orient et garder la main sur ses richesses.

      akika
      14 mars 2023 - 15 h 54 min

      Cher Averoes avait raison.
      Pour la date de la déclaration de Balfour, c’est en effet en novembre 1917 que le ministre anglais des affaires étrangère envoya une lettre à Rothschild sur la fameuse promesse d’un foyer juif en Palestine. Mais en ce qui concerne le titre de l’essaie de Théodore Herzl, je maintiens le titre originel de ‘’L’Etat juif’’. Je suppose que ce père du sionisme politique connaissait la précision des mots et les faits historiques pour ne pas confondre l’Etat juif et l’Etat des juifs. C’est du reste l’une des raisons qui explique les discussion sur le choix entre la Palestine et l’Ouganda. Ai-je besoin de dire pourquoi la Palestine a été choisie ? L’Etat des Juifs est un détournement du concept d’Etat Juif. C’est pourquoi j’ai fait une longue explication du concept d’Etat qui est une construction idéologique pour ne pas tomber dans le piège des idéologues sionistes qui préfèrent Etat des Juifs pour légitimer un lien avec la terre de Palestine. Et ces idéologues ont gagné puisque Netanyahou a fait voter une loi définissant Israël, nation du peuple juif (1) pour pouvoir exclure les Autres, arabe, musulman, chrétien et même ceux qui ne sont pas de mère juive. Pour terminer, je reprends une citation de Herzl que j’ai lu dans un article de André Laurens, historien et professeur au Collège de France, la citation de Herzl est : Theodor Herzl écrit dans son Journal : « A Bâle, j’ai créé l’Etat juif. Pour aider vraiment les Palestiniens, il faut éviter de forcer ou dévoyer les mots. La cause de ce peuple est juste, elle n’a besoin d’aucune faute ni de manipulation. Bon courage. Ali
      ps : nation et peuple sont des catégories historiques plus fort que la notion d’Etat, une construction de l’esprit dont se sont passé les hommes et certains rêvent même de le détruire pour jouir de plus de liberté. Et ces confusions entre ces concepts sont légions chez nous.

    Anonyme
    14 mars 2023 - 11 h 22 min

    L une des plus importantes armes des Palestiniens c est la demographie..Il faut que les Palestiniens se multiplien le plus rapidement ,tout couple Palestinien doit avoir 10 enfants au moins…et s organiser socialement pour creer un ministere de la famille avec un financement et aide des pays musulmans…La seconde arme c est la resistance armee doublee d une campagne diplomatique permanente aupres de toutes les institutions internationales des Nations unies…sans oublier d imposer le renouvellement et le rajeunissement de la classe politique afin qu elle soit plus representative du peuple Palestinien…Mahmoud Abbas doit respecter les delais des elections ,il est temps pour lui de partir …et je m arrete la…

    Salim Samai
    14 mars 2023 - 10 h 11 min

    T, Friedman (N.Y.Times, semaine passee) cite une Hypothese (?) « Flexigibility. ».Je paraphrase!
    « Les Juifs US devraient peut etre « RENONCER » á Israel pour « RETOURNER » aux USA! »
    Au Congres de Bale des voix exprimaient deja ce « Danger » de la SINGULARITE des Juifs qui DONC ne sont que d´Israel!

    Les Juifs sont-ils EXCLUSIVEMENT d´Israel/Juifs OU US/Francais/Allemands/Italiens comme les autres Tribus depuis Abraham qui arrivent, cahin-caha installent leur tente et au fil du temps APPRENNENT & EPOUSENT les Sons des Grenouilles de la Mare??

    Roger Hanin, Allah Yarhamou, CONTRIBUE á ce DEBAT!
    Michel Bloomberg qui « convainc le Pres. Obama de reprendre les vols US vers Israel » & G.Soros « qui ne voudrait pas vivre en Syrie, Iran, Bielorussie & Myanmar » ont une AUTRE vision!

    Anonyme
    14 mars 2023 - 4 h 32 min

    ماأخذ بالقوة يسترد بالقوة
    Le reste n’est que palabres

    dzcca
    13 mars 2023 - 22 h 46 min

    les anglais et les francais sont les artisans du malheur des palestiniens la declaration balfour et side picot

    dz
    13 mars 2023 - 22 h 40 min

    je dirais que cette entite sioniste originaire des pays de l est est une ex croissance sur la terre des palestiniens et des arabo musulmans terre plus que millenaire quils retournent dans les pays d europe de l est leur veritable racine ils y seront plus heureux et harmonie avec leur culture

    la malédiction algérienne est redoutable
    13 mars 2023 - 11 h 35 min

    quand on dit que l’algérie est un pays béni et protégé de allah soubhanou, ce n’est pas de la fantasmagorie, c’est une réalité. et tout pays qui a fait du mal à l’algérie paiera tôt ou tard! trois pays sont derrière la décennie noire en algérie: france, israel et maroc. nous avons suffisamment de preuves pour l’affirmer. le « qui tue qui » pour isoler et faire sombrer l’algérie dans la solitude diplomatique et économique, en est la preuve. les 200.000 victimes algériennes du terrorisme islamique qui venait du maroc et financé et soutenu médiatiquement par la france et israel, avaient maudits ces trois pays.
    ce qui se passe en israel (palestine occupée), n’est qu’un début. la france et le maroc vont subir des guerres civiles, allah soubhanou puni toujours les criminels. c’est écrit! ils ont voulu faire du mal aux algériens par méchanceté, gratuitement, par haine, ils vont en recevoir notre malédiction. et ceux qui pensent que ce n’est que du bla bla, ils se trompent lourdement. méditez sur la lourde défaite de charles quint à alger, et posez-vous la question pourquoi allah soubhanou a déclenché une grosse tempête en mer qui a décimé une partie de la flotte espagnole.

    quant à la france qui a colonisé l’algérie en commettant les pires crimes de l’humanité, qui a pillé nos archives (documents administratifs, diplomatiques, comptables, économiques et techniques, etc.), nos oeuvres d’art, nos livres qui étaient dans nos bibliothèques (pour nous priver de notre histoire et notre mémoire), de nos vestiges historiques qui ont une valeur inestimable, de nos pièces numismatiques qui attestent de notre civilisation, etc. qui au lieu de présenter des excuses et restituer ce qu’elle a volé, nous fait un bras d’honneur, va connaitre le pire, et va mesurer à ce moment là, le mal qu’elle a fait à l’algérie et aux algériens. c’est écrit !

    Abou Stroff
    13 mars 2023 - 11 h 08 min

    « Israël au bord d’une guerre civile : le mythe sioniste s’épuise devant le fait colonial » titre A. A..
    en effet, tout concourt à remettre en cause l’histoire de la terre promise que véhicule le discours religieux dont le sionisme tire sa légitimité.
    ainsi, si nous acceptons l’hypothèse que l’entité sioniste n’est qu’un vestige colonial doublé d’une entité raciste basée sur la religion, il nous faut, dès lors, rejeter toutes les visions religieuses qui confortent et le sionisme et l’entité sioniste dans sa politique coloniale.
    ceci étant dit, il me semble que nous devons, pour renforcer les conditions de la guerre civile au sein de l’entité sioniste et exacerber les contradictions internes de la dite entité, bannir toute vision religieuse du problème du moyen orient.
    en termes simples, nous devons reconnaitre que la vision religieuse que développe la vermine islamiste conforte la politique coloniale de l’entité sioniste et qu’à ce titre, j’avance que le sionisme et l’islamisme, contrairement aux apparences, ont des intérêts convergents, pour ne pas dire identiques.
    en termes crus, pour participer activement à l’effondrement de l’entité sioniste, nous devons combattre, avec énergie, la vermine islamiste, en général et sa vision religieuse des choses et des phénomènes, particulier.
    wa el fahem yefhem.

      Anonyme
      14 mars 2023 - 16 h 42 min

      Et pourtant le conflit entre les musulmans et les terroristes sionistes est une guerre de religion ,tout tourne autour de la Palestine et son centre spirituel du christianisme et de l Islam Al Qods..Les terroristes sionistes s activent des dizaines d annees a falsifier l histoire et a faire disparaitre tous les patrimoines faisant partie des vestiges historiques musulmans…Toutes les ambassades de l entite sioniste sont a la chasse de tous les documents antiques se rapportants a la vrais histoire de la Palestine depuis l antiquite,des centaines de documents et livres rares et tres anciens sur la Palestine ont presque disparus des bibliotheques et des librairies de livres antiques et rares dans toutes les grandes villes europeennes meme dans les capitales arabes ces livres sont negocies par des intermediaires sionistes…Une centrale a Tel Aviv a ete chargee pour mener des etudes et preparer les discours propagandistes pour falsifier l histoire de la Palestine plusieurs fois millenaire…sachant que l entite terroriste sioniste denommee Israel a ete creee le 14 mai 1948, après le vote du plan de partage de la Palestine le 29 novembre 1947 par l’Organisation des Nations unies (ONU) .

    Algérien et patriote
    13 mars 2023 - 8 h 13 min

    Article pertinent sauf qu’il faut dire Palestine occupé et non état fantoche crée par les occidentaux qui aujourd’hui sentent le vent tourner et le reste du monde va prendre ça revanche, ils ne peuvent rien contre la puissance divine…

      Anonyme
      13 mars 2023 - 15 h 32 min

      @Algérien Et Patriote
      Exactement, même l’entité sioniste.
      Je reprends pour l’occasion mon commentaire :
      1. Sayed Hassan Nasrallah avait qualifié et qualifie l’entité sioniste de plus fragile qu’une toile d’araignée.
      2. Cette comparaison de Nasrallah c’est suite à son diagnostic d’une faiblesse interne chez l’entité sioniste en cf.2000 , dans le contexte de la vaste crise législative et politique actuelle les « élites » sionistes ont repris son propos sa métaphore et confirmant leur fragilité.
      Quant à la toile d’araignée effectivement pour le Prophète Mohaled SWS et sa solidité RÉSISTANCE je connais par expérience.
      Bien à vous, Salem.
      Je rajoute que la Syrie est au coeur de la RÉSISTANCE ce qui explique qu’elle fait systématiquement l’objet de raids « israéliens »_sionistes ILLÉGAUX d’agressions en violation du Droit International, jusqu’à encore hier … Et que le Golan SYRIEN soit occupé par l’entité sioniste.

        Elephant Man
        13 mars 2023 - 20 h 10 min

        C’est pas Anonyme mais moi @Elephant Man

      dz
      13 mars 2023 - 20 h 30 min

      tout a fait exact palestine occupee

    Anonyme
    13 mars 2023 - 6 h 46 min

    Ils ont modifié leurs textes religieux et leurs narratifs, constamment, successivement, au cours de l’histoire, pour s’adorer eux-mêmes, pour faire d’eux le centre de tout. Cela aboutit au narcissisme, la mère des dispositions délirantes.

      Anonyme
      13 mars 2023 - 13 h 46 min

      En effet , ils tirent la couverture que pour eux.

      Elephant Man
      13 mars 2023 - 15 h 20 min

      @Anonyme
      Excellent commentaire.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.