Ouvertures du capital des banques publiques et de banques à l’étranger : nouvelles orientations

BA banques publiques
Siège de la Banque d'Algérie. Archives/PPAgency

Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a présidé dimanche une réunion du Conseil des ministres lors de laquelle il a ordonné d’accélérer le processus d’ouverture du capital des banques publiques suivant une méthode scientifique et savamment étudiée qui encourage le changement de l’ancien mode de gouvernance, reposant actuellement sur l’administration au lieu de l’efficience économique, rapporte l’APS, selon un communiqué du Conseil des ministres.

Concernant l’état d’avancement du dossier lié à l’ouverture du capital des banques publiques, le président Tebboune a insisté sur le principe de transparence pour engager la réforme financière et s’adapter aux mutations internationales dans ce secteur, pilier de l’économie nationale, lit-on dans le communiqué.

Le président de la République a également donné des instructions à l’effet d’«accélérer le processus d’ouverture du capital des banques publiques suivant une méthode scientifique et savamment étudiée qui encourage le changement de l’ancien mode de gouvernance, reposant actuellement sur l’administration au lieu de l’efficience économique».

Par ailleurs, et concernant un exposé sur la Banque de l’habitat et l’ouverture de banques algériennes à l’étranger, le chef de l’Etat a insisté sur l’accélération de l’opération d’ouverture des banques algériennes à l’étranger, en veillant à parachever toutes les procédures selon une approche nouvelle et efficace, ajoute la même source.

Le président de la République a également ordonné de «rattraper le retard accusé dans le lancement de la banque de l’habitat par la réduction des délais arrêtés pour son entrée en service».

R. E.

Comment (8)

    Amin99
    5 avril 2023 - 12 h 23 min

    Au mois d’octobre dernier s’est tenu le premier salon immobilier Algériens (SINA) à Paris (1).

    Dans sa première édition, l’événement a été un succès d’après ses organisateurs.
    Seulement voilà, beaucoup de visiteurs du salon ont été déchantées par l’absence des banques Algeriennes et le manque de financement de projets immobiliers.

    Dire à quel point le rôle des banques est important, elles ont une veritable carte à jouer dans le financement de projets, la création de filières à l’étranger proche de notre dispora s’avère incontournable.
    A bon entendeur

    (1) https://youtu.be/K3aCEseO288

    Amin99
    5 avril 2023 - 8 h 32 min

    Les banques constituent le poumon du système financier d’un pays et sont au coeur du développement économique.
    Leur performance par le traitement des dossiers et et l’octroi des prêts contribue activement à la croissance économique du pays.
    Il faut ajouter à cela les fonds d’investissements à capital public ou privé qui sont eux aussi de grosses structures financières qui dépendent aussi des banques, capables de lever des fonds importants pour les investir dans des projets structurants comme des programmes immobiliers, des centres commerciaux, des parcs d’attraction, des fermes agricoles, des entreprises, des hôtels, des centrales éoliennes et photovoltaiques..etc

    L’Algérie a déjà eu affaire à ce type de structure venus du Moyen-Orient pour investir chez nous, y’a qu’à voir le nombre de réalisation dans nos grandes villes comme Oran et Alger, construction de buildings, hôtels, centres commerciaux et divers investissements dans des secteurs telecom et industriels. Leur savoir faire, ils le tiennent des cabinets internationaux, faisant en sorte de copier leur modèle.

    Enfin, la réussite de nos banques publiques tient surtout à leur transformation pour s’adapter au monde d’aujourd’hui. La numérisation du secteur sera la clé de leur réussite, avec cela, elles délégueront des tâches répétitives et cronophages qui génèrent un afflux important dans leurs succursales. Grâce à une simple application sur smartphone, les clients pourront consulter leur compte, effectuer des virements bancaires, télécharger leurs relevés mensuels, payer en ligne, effectuer une demande de prêt, déposer un dossier numérique, échanger en ligne et prendre rendez-vous avec leur banquier. C’est un gain de temps pour tous le monde, avec cela, elles seront plus réactives pour traiter des dossiers à valeur ajoutée.
    Pour une meilleure efficacité, beaucoup de banques dans le monde ont séparé leurs activités grand public de leurs activités d’investissements (à risque) en créant des succursales séparées.
    A bon entendeur

    "Les Fils de"
    4 avril 2023 - 14 h 54 min

    Moi, après être retourné en Algerie après le COVID, j’ai voulu retirer de l’argent à La BNP Paribas, ils m’ont rendu chevre en me faisant courir d’agences en agences. Il s’avère qu’un Directeur de Banque avait gelé mon compte et seul lui avait la main pour le débloquer. Pensait il que j’allais mourir ? Je l’ai menacé de porter plainte et après 3 semaines il a débloqué mon compte. BNP des Bois des Cares et celle de Benacknoun. Il faut les demoncer et porter plainte le cas échéant. La on parle de banque privé ! Lq plus part sont incompétents et souvent des pistonnés et des jeunes mais avec un ADN de corruption déjà. Inquiétant !!!

      Anonyme
      7 avril 2023 - 9 h 12 min

      De quoi te plains tu? Si on t’a imposé une telle procédure c’est pour une raison bien simple: des compte bancaires d’Algériens vivant à l’étranger ont été vidés en Algérie à leur insu suite à la présentation de faux papiers et autres astuces. D’où la méfiance et l’exigence des contrôles qui garantissent que ta « fortune » n’ira pas dans la poche de quelqu’un d’autre.
      Maintenant rien ne t’empêche de virer ton compte sur une banque algérienne … et vu ton état d’esprit, il n’y a aucun doute que tu seras très, très satisfait du service rendu.

    Anonyme
    3 avril 2023 - 21 h 36 min

    Les banques algerienne ne respectent même pas leurs propre chèques. J ai donné un chèque de 50.000 dinars à un membre de ma famille. Signé et écrit clairement pour qu il l encaissé à Alger à la BNA. Ils lui ont tout simplement dit. Qu il doit aller à la BNA de Miliana ou j ai ouvert le compte pour pour l encaisser. Khalouana ya nass. Et ça veut adhérer au BRICS. Hahaha. Une banque. C est avant tout la confiance.Ils auraient. Pu téléphoner eux même à Milana pour compléter la transaction. Pourquoi il le fera si son poste est assuré et personne ne lui demandera des comptes. On vole trop bas et nous allons le payer très cher dans pas longtemps.Nous sommes à l image de nos chaînes de télévision. Tous les gens biens et compétents ont fui le pays. Commençons par gagner la confiance de notre diaspora avec des projets attractifs de logements en devise. On doit Rapatriér nos cerveaux en leur donnant tous les privilèges attirants. C est le bon moment car ça commence à sentir pas bon ailleurs.

    Anonyme
    3 avril 2023 - 20 h 44 min

    des billets d’avion encore manuscrits probablement. le pays a beaucoup de retards dans tout malgré les sommes faramineuses engagées

    Belveder
    3 avril 2023 - 10 h 02 min

    en ALGERIE l état posséde et gére des complexes touristique et des Hotéls en …2023
    meme en chine birmanie Cuba ca n existe plus
    il n y a plus rien a dire apres ca…

    Brahms
    3 avril 2023 - 7 h 00 min

    Retard à tous les niveaux,

    – Le marché de l’automobile inexistant,
    – Les banques prêtent peu d’argent, marché parallèle de la devise toujours d’actualité,
    – Pas de bureau de change,
    – Marché de l’or et des pièces d’or (numismate) inexistant en Algérie,
    – Les banques algériennes ne vendent aucune devise aux citoyens contre des dinars,
    – Importation de voitures de moins de 03 ans alors qu’un jeune ou moins jeune issu d’une classe moyenne ne pourrait pas s’acheter de véhicule pour un prix oscillant entre 1 500 000 dinars à 15 000 000 de dinars.
    – Impossibilité d’envoyer de l’argent de France vers l’Algérie par le circuit officiel contrairement aux marocains où leur argent arrive en 48 heures chrono via la Banque Postale.

    Enfin, chez Western Union, vous avez droit à : 71 409.55 dinars pour 500 € envoyé via un IBAN Bancaire (virement bancaire). Par contre, si vous envoyez l’argent (500 €) pour qu’il soit touché en espèces à tiers, il faudra rajouter 19.90 € de frais donc 520 € pour 71 409.55 dinars algériens (Taux 142.81 dinars pour 1 €).

    Voilà, la réalité.

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