Pétrochimie, transformation pétrolière : Arkab reçoit une délégation du groupe saoudien Delta Energy

Delta Energy Arkab
La délégation de Delta Energy reçue par Arkab. D. R.

Le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, a reçu dimanche une délégation du Groupe saoudien Delta Energy, conduite par son président-directeur général (PDG), Badr Al-Aiban, rapporte l’APS selon un communiqué du ministère.

Selon la même source, les deux parties ont évoqué les opportunités d’affaires et d’investissement entre Sonatrach et Delta Energy «dans le domaine des hydrocarbures, de l’amont à l’aval, à travers l’établissement de projets d’investissement prometteurs mutuellement bénéfiques».

Les deux parties se sont félicitées, à cette occasion, des «relations historiques et fraternelles établies entre l’Algérie et le royaume d’Arabie Saoudite, notamment dans le secteur de l’énergie et des mines», ajoute le communiqué.

Le ministre de l’Energie et des Mines a mis l’accent, lors de cette rencontre, sur «l’importance de la coopération et du partenariat entre les sociétés algériennes et saoudiennes», passant en revue à cette occasion les opportunités d’investissement et de partenariat offertes par le secteur, notamment dans le domaine de la prospection, du développement et de l’exploitation des hydrocarbures, en particulier dans le cadre de la nouvelle loi sur les hydrocarbures qui offre de nombreux avantages et facilités aux investisseurs.

Arkab a également mis en exergue les «grandes opportunités de coopération et d’investissement dans le domaine de la pétrochimie et dans toutes les industries de transformation pétrolière et gazière, ainsi que dans le domaine des énergies renouvelables et du développement de l’hydrogène».

L’accent a été également mis sur l’importance de l’échange d’expertises et du transfert de connaissances entre Sonatrach et Delta Energy, outre l’établissement de partenariats mutuellement bénéfiques en Algérie et à l’étranger, notamment dans le cadre de la stratégie de Sonatrach visant à conquérir le marché africain, selon le communiqué.

De son côté, Al-Aiban a fait part du «grand intérêt» porté par son groupe à l’investissement en Algérie et à la définition de projets concrets, en particulier dans le domaine des hydrocarbures, «compte tenu, notamment, du climat d’investissement favorable et de la confiance marquant les relations entre les deux pays».

R. E.

Comment (7)

    Anonyme
    29 mai 2023 - 17 h 00 min

    l’Arabie saoudite, les emirats le Qatar sont des concurrents directs de l’Algerie et ils sont deja favorises par leurs quotas nettement superieurs a l’algerie au sein de l’opep. Une cooperation avec sonatrach ne servira qu’a detruire une fois pour toute la seule societe qui marche encore au pays. Ces dirigeants sont soit naives, incompetents ou a la solde des pays qui veulent du mal a l’algerie.

    Anonyme
    29 mai 2023 - 16 h 31 min

    Il faut renoncer à ces pays qui sont fourbes et malhonnêtes.

    Amin99
    29 mai 2023 - 9 h 24 min

    Les secteurs minier et pétrolier sont deux secteurs stratégiques à l’Algérie.

    L’Algérie doit rattraper son retard dans le secteur de la pétrochimie, un secteur à forte valeur ajoutée longtemps délaissé depuis l’époque de la révolution industrielle insuflée par Boumédiene, les produits pétroliers constituent la matière première à l’industrie Algérienne qui favorise son développement, ils doivent aussi avoir une part importante à l’export.

    Ceci dit, ce portefeuille me parait trop gros pour un seul ministre.

    Il faudra un moment senger à séparer les deux secteurs minier et pétrolier et les faire développer chacun de son côté car ils nécessitent une grande disponibilité du dirigeant à leur tête et une dynamique importante de développement. Avoir deux portefeuilles séparés comme à une certaine époque apparaît comme une évidence.

    Avec ses énormes ressources, le secteurs minier a de très beaux jours devant lui, il n’est qu’à sa phase de développement, très loin en comparaison avec le secteur pétrolier. Il a besoin d’être davantage structuré et développé à l’échelle industrielle, il fournit des intrants au secteur industriel et représente l’avenir du pays.

    Il faudra s’inspirer du modèle russe qui me parait le plus proche sur le plan des richesses naturelles, ces deux secteurs ont permi à la russie d’amorcer une croissance insolente (7 à 8%) à partir des années 2000.
    A bon entendeur

    Petit Rappel
    29 mai 2023 - 2 h 44 min

    Le FONDS Souverain de la NORVÈGE c’est 1400 MILLIARDS de Dollars.
    En même temps :
    99% de l’ELECTRICITE en NORVÈGE est produites avec du RENOUVELABLE.

    Circuler il n'y a rien à voir !
    29 mai 2023 - 1 h 19 min

    Bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla, à l’infini en veux-tu en voilà.
    Les rois du brassage de vent et des plaines désertiques.
    Perte de temps, et d’argent que d’essayer un quelconque partenariat avec ces pays du golfe.
    ……

    Lyes2993
    28 mai 2023 - 23 h 40 min

    D’un point de vue business, les Saoudiens ne sont pas honnêtes avec l’Algerie : ils deviennent dénicher des bonnes idées et ensuite les font faire avec d’autres sur le territoire… l’exemple récent est l’usine de propylène prévu avec Total mais qui se fera finalement entre l’Arabie Saoudite et la firme française mais en Arabie saoudite .. Les industriels algériens sont trop naïfs … disposer des terres saintes de l’Islam ne fait pas des Saoudiens des gens fiables malheureusement !

      1 pas en avant, 2 pas en arrière !!
      29 mai 2023 - 10 h 49 min

      @ Lyes2993
      Analyse très pertinente.
      Les Saoudiens prennent les algériens pour des endormi de la vie.
      Les algériens n’ont qu’à se réveiller et ce servir de leurs cerveaux qui est en pause ⏸️ longue durée !
      Les businessman Saoudiens et autres profitent du déficience intellectuelles des algériens pour s’en mettre pleins les comptes en banque.
      Qui peut en vouloir aux pays étrangers qui profitent de la naïveté des algériens, dans un monde où il n’y a pas de place pour les partisans du moindre efforts.

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