Contribution de Kaddour Naïmi – Pour un 1er Novembre linguistique en Algérie

arabe problème linguistique
L'arabe classique a régressé par rapport à l’époque où il constituait une langue de référence. D. R.

Une contribution de Kaddour Naïmi – L’article de Khider Mesloub (1) permet une réflexion sur la solution possible au problème linguistique en Algérie. Après une longue réflexion, une récolte d’informations et des séjours prolongés à l’étranger, j’ai examiné les principales réalisations en matière linguistique dans le monde ; le résultat est un essai avec des propositions pour l’Algérie (2). En voici un bref compte-rendu.

Les nations, soumises à une domination linguistique étrangère se sont libérées de diverses manières.

1) Les intellectuels les plus importants d’un pays renoncèrent à la langue dominatrice et transformèrent leur dialecte populaire en langue à part entière sur tous les plans : littéraire, artistique, philosophique et scientifique. L’abandon du latin, langue dominante, a permis l’émergence de toutes les langues européennes sans exception, notamment français et anglais qui concernent l’Algérie.

C’est par la constitution des langues vernaculaires en langues à part entière que les Européens ont réalisé leurs diverses Renaissances dans tous les domaines sociaux. Ce qui manquait dans leurs langues vernaculaires fut pris du grec, du latin et même de l’arabe qui était, à l’époque, une langue scientifique et philosophique, outre que littéraire.

2- En Ouzbékistan, la langue dominante persane fut remplacée par la langue ouzbèke par Alisher Navoiy, connu également sous le nom de Nizâm-al-DDîn ‘Ali-Shîr. Il fut le créateur de la littérature ouzbèke. Dans ce cas, dans la même personne s’incarnèrent l’écrivain et le politicien.

3- En d’autres nations, les intellectuels, cette fois-ci avec les dirigeants politiques du pays, ont abandonné la langue de l’ex-dominateur de leur nation et transformé leur dialecte national en langue à part entière. C’est le cas, en particulier, du Vietnam. A la libération du pays du colonialisme français, le chinois fut abandonné comme langue dominante au bénéfice de la langue nationale, et, davantage encore, sa transcription en caractères latins, pour en faciliter l’usage.

Déjà, en 1971, je signalais dans La Fourmi et l’Eléphant, pièce théâtrale écrite de manière collective sous ma direction :

«Combattant vietminh 2 (sortant un journal et y lisant)

«Le président du gouvernement provisoire (…) sur proposition du ministre de l’Education nationale, décrète :

a- En attendant que soit créé un enseignement primaire obligatoire, l’enseignement de (la langue) quoc-ngu dorénavant sera obligatoire et gratuit pour tout le monde.

b- Dans un an, tous les Vietnamiens au-dessus de huit ans doivent savoir lire et écrire le quoc-ngu (…)

Militant :

Ainsi la langue nationale va progresser !»

4- Les intellectuels les plus importants et leurs dirigeants politiques ont amélioré leur langue plurimillénaire, et l’ont rendue plus accessible à leur peuple. Le chinois traditionnel (繁體, fántǐ) est devenu un chinois simplifié (简体, Jiǎntǐ). En outre, l’apprentissage de ce dernier idiome fut encore plus simplifié par la transcription des mots chinois en caractères latins en inventant le système pinyin. Ajoutons ce génie de la langue chinoise et sa supériorité sur toutes les autres langues (3) : au lieu de s’inspirer d’idiomes comme le grec et le latin dans la formation des langues nationales européennes, la langue chinoise s’est constituée en inventant ses propres termes, y compris techniques. Exemples : train se dit 火车 (huǒchē, feu chariot, équivalent à chariot de feu), téléphone 电话 (diànhuà, électricité voix, équivalent à voix électrique), 电视 (diànshì, électricité vision, équivalent à vision électrique), internet 网络 (Wǎngluò, filet autour), etc.

Dans tous les cas mentionnés soit un groupe d’intellectuels éminents, soit ces derniers en accord avec les dirigeants politiques de la nation, soit un lettré en même temps politicien se sont libérés d’une langue dominante pour transformer le dialecte de leur pays en langue à part entière, avec tout le succès désiré. Afin d’y réussir, il a fallu déposséder les castes élitistes de leurs privilèges, car c’est, avant tout, pour les maintenir que ces castes défendaient les langues dominantes : latin en Europe, persan en Ouzbékistan, chinois au Vietnam, chinois traditionnel en Chine. L’instrument linguistique est d’abord un problème de privilèges de caste : pour maintenir sa position dominatrice-exploiteuse, elle interdit l’instruction du peuple dans sa propre langue, plus aisée pour acquérir les connaissances favorables à l’émancipation sociale.

En Algérie, l’indépendance politique a vu tant les intellectuels que les dirigeants politiques opter pour deux choix opposés. Avant de les citer, écartons deux possibles malentendus. A- L’auteur de ce texte a une double formation linguistique de base : arabe classique et française (y compris latine), acquise avant et juste après l’indépendance algérienne. B- Toutes les langues et dialectes humains sont respectables, s’ils servent leur peuple et constituent un instrument de communication solidaire entre les divers peuples, et non une arme impérialiste ou néocoloniale pour asservir culturellement des nations.

Venons aux choix opposés en Algérie.

1- Les partisans du «trésor de guerre», autrement dit le maintien du français comme langue dominante de communication. Au vu des réussites des pays mentionnés plus haut, cette option algérienne, qu’est-elle, derrière un langage «révolutionnaire» et «patriotique», sinon une fanfaronnade d’impuissant intellectuel en ce qui concerne la langue maternelle, et une aliénation néo-colonisée révélant un mépris pour cette même langue maternelle ? Pourtant, le français s’affaiblit, dominé par la langue anglaise : le langage parlé devient un charabia où pullulent de plus en plus de termes anglais, et les revues scientifiques sont publiées de plus en plus en anglais.

2- Les partisans du «retour aux sources», autrement dit l’adoption de l’arabe classique, en présentant deux arguments : il est la langue des ancêtres arabes et du Livre sacré coranique.

Or, beaucoup de nations musulmanes manifestent une excellente foi islamique en conservant leur langue nationale. Le plus grand de ces pays est l’Indonésie. Donc, la justification religieuse pour l’adoption de l’arabe classique en Algérie n’est pas pertinente. Quant à déclarer l’arabe classique comme langue des «ancêtres» ou des «sources», en Algérie la composante amazighe du peuple se reconnaît en ancêtres et en sources qui précèdent l’arrivée des Arabes. Il faut donc trouver la solution pour l’indispensable unité consensuelle du peuple algérien, d’autant plus que cette unité est de plus en plus menacée par divers agents locaux en relation étroite avec des agences impérialistes ou néocoloniales.

Comme pour le français, la langue arabe classique est de plus en plus envahie par des termes anglo-saxons. Plus grave que le cas du français, l’arabe classique a régressé par rapport à l’époque où il constituait une langue de référence, régression telle que l’arabe classique est aujourd’hui momifié en formules conventionnelles et truffé de termes anglo-saxons jusqu’au ridicule du ridicule, par exemple, «professour» alors qu’existe أستاذ (oustâd), «tilifoune» alors qu’existe هاتف (hatif), «doctour» alors qu’existe طبيب (tabîb), etc.

3- Les thuriféraires de l’anglais. Avec eux, l’Algérie tombe de la poêle néocoloniale française dans la marmite impérialiste états-unienne.

Dans ces trois cas, langue française, arabe classique et anglaise, les intellectuels et les dirigeants politiques algériens, bien que patriotes authentiques, le sont-ils dans le domaine linguistique, avec la définition nationale «démocratique et populaire» ?

En effet, quelles sont les langues du peuple algérien ?

1- L’arabe algérien. Le nommer «darija» serait avaliser son usage péjoratif, voulu par les élitistes de la langue arabe classique. J’ai proposé «djazayria arabiya» (algérienne arabe) et «djazayria amazighia» (algérienne tamazight). On peut gloser sur ces termes ; l’important est d’en débattre sereinement pour trouver les définitions adéquates et consensuelles.

2- Tamazight, langue de la composante amazighe du peuple algérien. Ne le pratiquant pas cet idiome, je l’examine ici uniquement dans la problématique linguistique générale.

Quelle solution en Algérie ? N’est-elle pas celle pratiquée par les intellectuels ou/et les politiciens des nations européennes, ouzbèke, vietnamienne et chinoise ? Autrement dit, se débarrasser de la fainéantise ou incapacité intellectuelle et de la mentalité néocoloniale et, pour y réussir, reprendre l’esprit indépendantiste du 1er Novembre 1954 en l’appliquant dans le domaine linguistique. Rappelons la déclaration du frère Larbi Ben M’hidi : «La Révolution pour la libération nationale est difficile, mais ce qui restera à faire après est bien plus difficile (4).»

Dès lors, pour que les intellectuels et dirigeants politiques algériens d’après l’indépendance nationale soient à la hauteur des prédécesseurs, ne faut-il pas que les premiers œuvrent pour obtenir l’indépendance également linguistique ? Cette exigence implique d’accorder la priorité aux deux langues du pays, la «djazayria arabya» et la «djazayria tamazight», et non pas recourir aux rapiéçages faciles mais destructeurs de la personnalité algérienne.

On connaît l’objection : les dialectes algériens ne sont là que charabia et insuffisance qui rendent ces dialectes incapables de transformation en langues à part entière. Eh bien, c’est exactement ce qu’affirmaient les «élites» partisanes du latin en Europe, pour condamner leurs langues vernaculaires. On constate les mêmes «arguments» : le latin est une langue à part entière et celle des textes sacrés évangéliques, tandis que les langues vernaculaires n’ont pas et ne peuvent pas disposer des termes adéquats pour constituer des langues à part entière. C’est ce «ne peuvent pas» qui est contestable : les réussites examinées plus haut le prouvent. La réaction des intellectuels et politiciens patriotes européens, ouzbèke et vietnamiens fut simple, claire et résolue : se mettre au travail pour améliorer leurs langues vernaculaires en langues à part entière. Ainsi, sont nées, comme déjà mentionné, les langues nationales de ces pays ; et les Chinois ont inventé in extenso les termes nouveaux nécessaires.

En passant, une observation. L’auteur de ces lignes a séjourné pendant une cinquantaine d’années dans d’autres pays que celui où il vit le jour, l’Algérie. Les autres nations connues sont très différentes : France, Belgique (langues francophone et néerlandophone), Italie (langue majoritaire et langues minoritaires) et Chine (langue majoritaire et langues minoritaires). En retournant en Algérie, j’ai ressenti avec un émouvant plaisir des enfants parler entre eux : leur arabe dialectal est pur, très agréable à entendre, sans quasi aucun terme étranger. Il en est de même de l’arabe dialectal constaté parmi les travailleurs manuels. Enfants et travailleurs manuels sont mes professeurs dans l’écriture de dialogues de théâtre ou de film. Ce n’est donc pas un hasard si le poète français Ronsard conseillait, pour transformer le patois en langue, de recueillir toutes les expressions techniques de travailleurs comme les forgerons, artisans, tisserands, ainsi que de vendeurs au marché de fruits, légumes et viandes.

Faut-il – c’est mon cas – avoir vécu très longtemps au sein d’autres peuples, qui ont réussi à transformer leur langue vernaculaire en langue à part entière, faut-il cette condition pour apprécier l’idiome vernaculaire de mon pays natif à sa juste valeur, au point de considérer vital, libérateur et possible sa promotion en langue à part entière ? Quel bonheur de voir des Chinois parler le chinois, des Vietnamiens le vietnamien, des Italiens l’italien, des Belges francophones leur français et des Belges néerlandophones leur flamand, etc. N’est-il pas douloureux, de retour au pays, entendre les adultes de la partie arabophone employer un langage schizophrénique, mélange indigeste entre arabe, français, espagnol, anglais, jusqu’à l’expression «One, two, three, viva l’Algérie !»  Dans ces mots, où est la langue algérienne ? Existe-t-il un autre pays au monde où les citoyens profèrent ce genre de galimatias néo-colonisé en guise de proclamation de fierté patriotique ?

Dans l’Algérie d’aujourd’hui, est-il logique de déclarer une légitime fierté patriotique dans le domaine politique, mais, en linguistique, ne pas œuvrer pour transformer les langues vernaculaires en langues à part entière ?  Il suffit d’imiter les réussites historiques auparavant signalées. Elles prouvent avec éclat la solution. Elle se réalisa presqu’en une seule génération.

C’est par la transformation de leur langue vernaculaire en langue à part entière que les nations ont construit leur développement dans tous les autres domaines. En Algérie, n’est-il pas temps, soixante années après l’indépendance, d’ouvrir finalement un débat serein, objectif et constructif entre intellectuels et dirigeants politiques pour donner sa pleine signification au projet d’Algérie nouvelle ? Ceux qui objecteraient que le moment n’est pas opportun, à cause de problèmes plus urgents, demandons : alors, pourquoi proposer l’introduction de l’anglais dans l’enseignement ? Les résultats négatifs des tentatives linguistiques précédentes ne suffisent-elles pas à ne pas persister dans l’erreur ? Quel débat scientifique parmi les experts linguistiques algériens a fourni les arguments convenables à l’introduction de l’anglais ? Est-on certain de ne pas être dans le cas «ka’war wa’tî e’laâouar» : roule (sous-entendu la semoule) et donne au borgne ?

K. N.

1- https://www.algeriepatriotique.com/2023/07/11/troquer-le-butin-de-guerre-colonial-contre-le-bulletin-dadhesion-au-colonialisme-linguistique-americain/

2- Librement disponible ici: https://www.kadour-naimi.com/f_sociologie_ecrits_langues_populaires.html

3- Je ne me prononce pas sur le sanskrit que j’ignore.

4- Citation de mémoire.

Comment (40)

    Anonyme
    16 juillet 2023 - 1 h 40 min

    Mon instinct de patriote ne me laisse pas tranquille et indifferent tant et aussi longtemps qu’il existe en ce moment dans les hautes sphères du gouvernement des taupes travesti en patriote Algérien qui investissent temps et argent avec comme objectif de promouvoir une avenue linguistique débridée dans le seul but de déstabiliser le pays tout entier avec cette arnaque de dialect à l’Algérienne cousue et truffée de toute pièce pour en faire de cette amalgame de mots importés à 95% d’autres cultures et en faire une langue nationale qu’on appellerait la Langue Nationale Algérienne et qui sera officialisé dans un temps futur.
    Je vous citerais un pays qui a acquis son indépendance politique il y a de cela plus de 200 ans bien avant la trahison des Turks et avant même l’insurection des Français en 1832 mais qui reste jusqu’à aujourd’hui (en 2023) le pays le plus pauvre de la planète en officialisant un dialect/patois débridé et amalgamé de mots français et anglais pour en faire leur langue officielle. Ce pays s’appelle Haïti. J’ai connu une famille Haïtienne bien longtemps et leur language ou Patois si je peut le dire est un amalgame de mots déformés pour le besoins de la société. La mère demande à sa fille de ramasser son cartable dans un language qui m’était apparu un peu familier, elle demande à sa fille qui allait prendre son cartable dans le coin avec cette phrase dont j’ai retenu les dernières syllables; SAC LICOUL et curieux comme je suis je lui demande qu’est-ce-tu veux dire par sac licoul elle me répond en Haiti on dit ça sac licoul donc un sac d’école ou cartable est devenu sac licoul et de fil en aiguille on parlait un peu de tout et de rien elle prononce dans son patois des mots qui me sont familier comme libout(une pair de botte) soubat(savate) cashpousir (cache poussière ou 3/4) crioun/stilou(crayon) donc vous voyez un peu l’aboutisseemt de cette mascarade linguistique ou est-ce qu’elle va nous mener si par malheur on va s’aventurer dans cette avenue des plus sombre de notre histoire.

    Benali
    15 juillet 2023 - 16 h 15 min

    Entièrement d’accord avec cette contribution : la seule solution salvatrice pour l’Algérie, c’est d’institutionnaliser une nouvelle langue qu’on appelera la langue algérienne et donc « l’algérien ». Elle se fondera sur la Daridja qui est déjà une fusion de l’arabe et du punique avec des emprunts au Tamazight et au Turc. L’intérêt c’est d’opérer une rupture avec l’arabe classique que personne ne parle en Algérie et de pouvoir ainsi faire évoluer la langue algérienne par son enrichissement constant avec des nouveaux mots issus de langues étrangères: le français, l’anglais, demain d’autres langues aussi. Actuellement, malheureusement il est impossible de faire évoluer l’arabe classique, car il appartient à une sphère culturelle qui recouvre tout le monde arabe. Il ne nous appartient pas et de plus c’est une langue liturgique liée à la religion et au Coran donc sacrée. Ainsi une académie de la langue algérienne pourrait être créée qui codifierait l’usage de la langue et son enrichissement permanent. Une langue qui ne s’enrichit pas est vouée à disparaître.

      Excellent résumé du débat.
      15 juillet 2023 - 19 h 55 min

      Le mais, parce qu’il y en a un, « refoulé » ou exprimé très discrètement, le mais donc reste le politique. Et le politique c’est quoi, c’est qui? C’est celui qui tranchera en faveur de « la seule solution salvatrice pour l’Algérie, c’est d’institutionnaliser une nouvelle langue qu’on appelera la langue algérienne et donc « l’algérien ». La langue que nous parlons tous entre nous pour échanger et nous comprendre, continuellement, en tous lieux, comme dans chaque société respectable et respectée.

      La langue Arabe appartient à notre Aire Culturelle
      16 juillet 2023 - 0 h 54 min

      Je peux peut-être lire.. le Reste
      Mais pas si Vite l’ami..@Be…
      Faut faire AVEC
      La langue Arabe appartient à notre Aire Cultuelle en tant que Musulmans. Il faut l’ACCEPTER.
      DÉSOLÉ pour les “Nouveaux Orientalistes”
      Et oui c’est comme ça !
      Je pose pas de jugement de Valeur et je prédis pas l’Avenir des langues mais
      Nier la RÉALITÉ ou l’Apport de la Langue ARABE à l’AFRIQUE du NORD et à l’ALGERIE ou considérer qu’elle est “incapable d’évoluer” est plus que MENSONGER c’est RIDICULE mon pauvre ????!
      ..
      Play again

      C’est Vrai
      16 juillet 2023 - 14 h 38 min

      Je ne pense pas qu’on soit Prêts à parler d’autre Chose sans Arrière Pensées… pas encore.
      Et malheureusement ces Sujets sont Systématiquement Politisés, c’est presque inévitable.
      Impossible d’avoir un Débat SEREIN et SÉRIEUX.
      ..
      Chacun son DOMAINE après-tout.
      C’est aux SPÉCIALISTES de RÉFLÉCHIR
      Il vaut mieux laisser ces Débats aux SOCIOLOGUES, LINGUISTES, experts ALGERIENS.

      .

    Le Chat Botté
    14 juillet 2023 - 20 h 01 min

    Il est plus aisé de singer les autres nations en mode de déperdition littéraire que de s’appliquer à renforcer une langue qui a fait ses preuves dans le passé et pour ne citer que ses quelques illustres scientifiques d’expression Arabe; tel Avicenne (Ibn Sina), ibn el Arabi, El Khaouarizmi, Ibn Rochd et j’en passe et ce dans tous les domaines que ce soit en Médecine, Science, Philosophie (littéraire et autres), Mathématique et la liste et langue malheureusement pour se rabattre sur des ramassis de vocabulaire importé ça et là.
    Quelle honte de voir une des plus belle langue (Arabe) jetée aux oubliette avec un dessein de la détruire complétement dans un proche avenir.
    Les personnes qui ont préconisé cet amalgame débridé de nonsense ont une vision apocalyptique de voir un jour le saint livre jeté aux oubliettes dans un proche temps futur.

      Avenir de la langue Arabe
      15 juillet 2023 - 14 h 30 min

      Les Occidentaux ont TRADUIT les SAVANTS ARABOPHONES qui eux mêmes ont traduits les Savants GRECS et Même BYZANTINS…
      ..
      Au Fait :
      Pour TRADUIRE…il faut TRÈS BIEN PRATIQUER au moins 2 LANGUES
      ..
      La TRADUCTION c’est l’OUVERTURE vers les AUTRES pas le Contraire

        Le Chat Botté
        15 juillet 2023 - 19 h 05 min

        On ne parle pas ici de traduction d’une langue vers une autre mais bel et bien de PLAGIAT de mots qui ne vous appartient pas de le faire et de se les approprier indûment.
        Un exemple flagrant de plagiat du fameux Ibn El Arabi qui a été plagié mot par mot par Nostradamus jusqu’au jour ou on avait appris par des tiers de son arnaque.
        On ne traduit pas une langue proprement dite mais la technologie qu’elle véhicule et la différence est énorme. On peut parler une autre ou deux s’il le faut autre que la sienne dans le but d’élargir son horizon linguistique et technologique et non prendre des mots et les travestir au bon vouloir des gens qui ont l’habitude de les répéter à longueur de journée pour en faire une langue et la faire accepter dans son environnement linguistique.
        Sauter du Coq à l’Âne n’est pas une vertu d’intélectuels qui veulent être à l’avant garde de technologies modernes. Si je parle l’Anglais de Shakespeare ou le Français de Molière ce n’est pas par nécessité de le faire mais pour élargir mon horizon linguistique et technologique de surcroit.
        No hard feeling.

          OK
          16 juillet 2023 - 0 h 37 min

          Faut pas Tout Mélanger
          Il y a 3 Sujets
          1. Les Langues Structurées: ANGLAIS , FRANÇAIS et ARABE
          2. Les Langues en Transition (Culture et transmission Orale)ou qui restent à Structurer (par décision)
          3. TAMAZIGHT , DERDJA ou ARABE ALGERIEN
          Les Variantes Locales de TAMAZIGHT à Préserver
          و الله أعلم
          I wish I can make it simpler but sorry it
          is not simple
          You are welcome

          Le Chat Botté
          16 juillet 2023 - 2 h 04 min

          Vous l’avez bien dit:
          Pourquoi rendre compliqué ce qui est simple à comprendre et chercher des poux sur la tête d’un chauve n’augure rien de bon avec cette effervescence planétaire qui n’en fini pas d’apporter son lot de problème à l’humanité toute entière.
          Quelqu’un avait dit une fois;
          The past is a place where you can learn but not a place where you can live.

    الله أعلم والسلام عليكم - TRANSITION de l’ORALITE vers la FORMALITÉ ?
    14 juillet 2023 - 14 h 54 min


    TRANSITION de l’ORALITE vers la FORMALITÉ ?
    ..
    En fait , je pense qu’en ALGÉRIE comme d’autre Parties d’AFRIQUE et du Monde , le Problème de FOND , c’est le PASSAGE d’Une CULTURE POPULAIRE à TRANSMISSION essentiellement ORALE qui a perdure dans le Temps …
    (…GRIOTS , de POÈTES, de CHANTEURS et de CONTEURS…)
    a une PRÉSERVATION et/ou une TRANSMISSION ÉCRITE et FORMALISÉE.

    Les Vraies Questions à se poser SEREINEMENT dans un Contexte National ALGÉRIEN et INTERNATIONAL c’est peut-être surtout :
    – Quels sont les Enjeux et les Risques ?
    – Faut-il changer Nos Pratiques Ancestrales?
    – Pourquoi ?
    – Quel est la Meilleure façon de PRÉSERVER ?
    – A-t-on besoin de FORMALISER pour PRÉSERVER et pour TRANSMETTRE ?
    Si oui
    – COMMENT ?

    Avant de chercher des Réponses , peut-être qu’il faut se poser les Bonnes Questions
    => EINSTEIN aurait dit :
    “ Si on me donnait 1 HEURE pour résoudre un Problème, je passerais 55 MINUTES à essayer de le Transformer en 1 Ou plusieurs QUESTIONS CLAIREMENT ÉNONCÉES…
    …et 5 MINUTES pour le RÉSOUDRE..”
    Voilà
    J’espère avoir contribué de mon mieux
    الله أعلم والسلام عليكم
    Thank You all
    Tanmirth

    ....
    14 juillet 2023 - 11 h 27 min

    Un Allemand me disait un jour celui qui perd sa langue perdra sa culture.
    Celui qui change de langue ne fera que copier et colporter les autres nations.
    La dernière des phrases, tu n’apporteras chez toi que la destruction et la division un peuple qui perd ces langues perdra ces repères et son orientation, je crois qu’il a tout dit

      Dialectal …?
      14 juillet 2023 - 14 h 00 min

      Arabe “Dialectal” Algérien
      L’Adjectif “Dialectal” m’énerve un peu.
      Pourquoi on ne parle pas de “LANGUE
      ARABE ALGÉRIENNE” ?
      .
      Les Égyptiens ont inondé les Chaînes Satellites avec leurs Productions en “ARABE ÉGYPTIEN” et nous on continue à parler de Arabe “DIALECTAL” Algérien ?
      .
      Je veux être très clair je n’ai rien contre l’ARABE STANDARD ou contre TAMAZIGHT , Au Contraire,
      et je Considère qu’il faut en faire encore plus et PARTOUT !
      Mais d’un autre côté, Je ne souhaite pas que les ALGERIENS qui parlent l’Arabe Algérien se sentent parler un Arabe “DÉVALORISÉS / CRÉOLISES…”
      ou qu’elle soi considérée comme une “Sous-Langue” par rapport à l’ARABE standard et Officiel.
      Tout Simplement.

    Degré de la clochardisation
    14 juillet 2023 - 9 h 54 min

    Ah que le sujet est fétiche, pour ceux qui travaillent en douce dans les coulisses, pour généraliser la stratégie du chaos et la clochardisation de la société.
    On nous propose chacun sa langue dans son douar, pour assurer la continuité de la nation. Une idée géniale, par ces temps de guerre généralisée et de mondialisme prédateur. Et on aura des traducteurs pour chaque village ???
    Au lieu de produire la progression, certains excellent dans la régression, qu’on nous présente comme un avenir radieux. Rappelez les barbus et les décapiteurs, ils sont plus efficace en la matière.

      Quelle clochardisation ?
      14 juillet 2023 - 12 h 47 min

      Bon pour faire Simple…
      L’INDONÉSIEN qui lié le CORAN a un Rapport APAISÉ avec la langue Arabe.
      – L’ARABE est une Langue
      – L’ISLAM est une Religion
      Pourquoi certains en ???????? ALGÉRIE en font de l’Urticaire ??!
      L’important c’est moins la langue , que comment on l’Utilise et dans quel Contexte.

      – L’Anglais est une langue étrangère
      – Le Français est une langue étrangère
      Ect
      Le Français ne disparaîtra pas pour de nombreuses raisons à mon Avis , et ce serait une
      Erreur que de penser le faire disparaître mais plutôt lui Donner SA JUSTE PLACE
      L’Anglais doit prendre plus de PLACE

      L’ARABE Classique ou Arabe Standard est une langue
      C’est la langue NATIONALE.
      Tamazight est une langue NATIONALE
      => Il n’y a pas de Débats la dessus

      Ce que j’ai discuté ,
      c’est la proposition de CODIFICATION de la DERIDJA.
      Et la préservation du Patrimoine ORAL des variantes locales

      Pour Résumer, il s’agit de 2 Choses
      – L’Evolution , les spheres d’Apprentissage et d’utilisation des langues maternelles NATIONALES
      – Tamazight + DERIDJA pour qu’elles s’INSTITUTIONNALISENT à Terme dans l’Espace NATIONAL
      – La place Des langues Étrangères et leurs Sphères d’Apprentissage et d’utilisation (Sciences , Technique, Mobilité professionnelle..)

      Maintenant Sur l’ARABE
      – L’ARABE a été par le Passé et EST de Fait une Langue NATIONALE et d’échange Protocolaire/ Admistration / Juridique….dans l’Espace ARABO-Musulman Y-Compris celui dont nous faisons partie historiquement , un Espace CULTUREL de Pays ARABOPHONES et MUSULMANS (Désolé pour ceux que ça Chagrine…) et qui a été une langue de SCIENCE et de SAVOIR au delà de l’aspect Religieux Évident.
      C’est un FAIT incontournable

      Les Opportunistes politiques qui ATTAQUENT ou qui DÉFENDENT la langue ARABE pour SOUTENIR ou DÉNIGRER l’ISLAM POLITIQUE sont des MANIPULATEURS / MANIPULÉS..

      C’est pas un Débat de Religieux ou de partis politiques c’est un débat.
      – SOCIÉTAL pour renforcer le SENTIMENT NATIONAL
      – d’EFFICACITE au sens “TECHNIQUE” pour les Activités HUMAINES des CITOYENS en ALGÉRIE et à l’INTERNATIONAL (Acquisition et Transmission des Savoirs ..Emploi etc…)
      – EFFICACITÉ ECONOMIQUE
      – EFFICACITÉ des ADMINISTRATIONS
      – De “NON-ALIGNEMENT” CULTUREL (On aime Toutes les Cultures mais on reste libre de protéger la Notre..)

      Chaque pays a son Expérience et son Histoire et on a pas a COPIER les Autres.
      Le Concept d’Unite dans la Diversité adopté par les USA “E PLURIBUS UNUM “
      et par l’INDE , a été introduit par Un Maître SOUFI d’Andalousie Originaire de TLEMCEN ( Algérie) avec sa Belle Famille de BEJAIA (Algérie) et IRONIE de l’HISTOIRE …
      Il s’appelait : IBN ARABI.

      Comment répondre avec sagesse à l'intolérance?
      14 juillet 2023 - 20 h 23 min

      Comment réagir face à quelqu’un qui considère les expériences des autres comme « un degré de clochardisation » ? Il est préférable de laisser M. ElFaham persister dans son arrogance et son orgueil. Autrement dit, le laisser s’enfoncer dans son ignorance.

      Les parlers des “Douars”
      15 juillet 2023 - 15 h 37 min

      Bon
      TAMAZIGHT doit devenir une LANGUE NATIONALE MAJEURE
      L’ARABE est une LANGUE NATIONALE MAJEURE

      La DERIDJA est une Langue Très Répandue à TRANSMISSION ORALE (Non formalisées)
      Le FRANÇAIS et l’ANGLAIS sont des Langues de Mobilité Professionnelle et d’Exhange avec l’EXTERIEUR.
      ..
      Les parlers des “Douars” comme tu dis sont des Véhicules de Culture Ancestrales qui sont dans la TRANSMISSION ORALE.
      Je ne souhaite pas qu’on les EFFACE comme on a effacer les Langues Régionales en FRANCE ou en EUROPE (Breton , Corse , Catalan …)
      => Donc il faut trouver le Moyen de les PRÉSERVER et ne pas en faire des Problèmes Futurs à régler pour Imiter un JACOBINISME IDIOT.
      C’est assez Clair !
      P.S.
      Au fait , Je ne suis pas des “Regions” auxquelles
      tu fais peut-être Allusion , je suis de la région de
      BISKRA-AURES
      CHAOUIA – OULED NAÏL
      Malheureusement, Je ne parle ni Kabyle , ni Chaoui ni Targui , mais je connais très bien l’Origine du Mot “Berboucha” (Couscous) et pourquoi chez nous
      on l’utilise toujours..
      => Ceci dit , Je n’apprécie pas du Tout ,
      Mais vraiment pas du tout leTerme de “DOUARS” qui sort facilement de la Bouche de Certains …
      Car ce sont de beaucoup de ces “DOUARS” que sont sortis les Hommes et les Femmes qui ont restauré la NATION ALGERIENNE.
      Les Gens de ces “DOUARS ALGERIENS , comme tu dis , ont vu leurs Maisons RASÉES au NAPALM et ont payé Dans leur CHAIR pour te permettre de PARLER LIBREMENT Aujourd’hui et les Dénigrer.
      .احترم نفسك / احترمهم
      شكرا
      Tanmirth
      Merci

    Les Langues dans le Monde
    14 juillet 2023 - 1 h 18 min

    Le Nombre de locuteurs L2 en ANGLAIS
    Total 1,452 milliard
    c’est plus que la Somme du TOTAL des Locuteurs des 4 autres..
    ANGLAIS = FRANÇAIS + L’ESPAGNOL + l’ARABE + le PORTUGAIS..
    DÉSOLÉ!
    … mais a un Moment, il faut AUSSI OUVRIR LES YEUX.

    Rang Langue
    Langue maternelle L1
    Seconde Langue L2
    Total
    ..
    1 Anglais
    L1 372,9 millions ,
    L2 1 080 millions –
    Total 1,452 milliard
    ..
    2 Mandarin
    L1 929,0 millions
    L2 198,7 millions
    Total 1,118 milliard
    ..
    3 Hindi
    L1 343,9 millions
    L2 258,3 millions 2
    Total 602,2 millions
    ..
    4 Espagnol
    L1 474,7 millions
    L2 73,6 millions
    Total 548,3 millions
    ..
    5 Français
    L1 79,9 millions
    L2 194,2 millions
    Total 274,1 millions
    ..
    6 Arabe standard moderne
    L1 N/C
    L2 274,0 millions
    ..
    7 Bengali
    L1 233,7 millions
    L2 39,0 millions
    Total 272,7 millions
    ..
    8 Russe
    L1 154,0 millions
    L2 104,1 millions
    Total 258,2 millions
    ..
    9 Portugais
    L1 232,4 millions
    L2 25,2 millions
    Total 257,7 millions
    ..
    10 Ourdou
    L1 70,2 millions
    L2 161,0 millions
    Total 231,3 millions
    ..
    11 Indonésien
    L1 43,6 millions
    L2 155,4 millions
    Total 199,0 millions
    ..
    12 Allemand standard
    L1 75,6 millions
    L2 59,1 millions
    Total 134,6 millions
    .
    https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Liste_de_langues_par_nombre_total_de_locuteurs

    Algerien Pur Et Dur
    14 juillet 2023 - 0 h 33 min

    Récemment, j’ai effectué un séjour de trois semaines dans ma région d’origine, plus spécifiquement dans les montagnes des Aures, qui ont une signification particulière pour moi en tant que lieu ancestral. Parmi les moments les plus appréciés de cette expérience figurait le fait de me retrouver assis près d’un groupe de personnes âgées, une tasse de café entre les mains, écoutant attentivement les récits de leur existence en langue chaoui. Durant ces instants, une sensation d’appartenance profonde et authentique s’emparait de moi me faisant sentir que j’étais chez moi, le véritable chez moi pas quelque part en Europe ou au Moyen-Orient. Le reste était du superflu. Ni ma bonne maîtrise du français ni ma pratique de l’islam dont beaucoup disent à tort « arabouna », ne m’ont détourné de mes véritables origines.

    Antisioniste
    13 juillet 2023 - 20 h 37 min

    Si ma connaissance de ce sujet est correct, je pense et je crois que le mot « langue » équivaut en arabe au mot « lissan » alors je me demande pourquoi et comment on est arrivé dire « lougha » ?

    Peut-être que nos linguistes devrait se pencher d’abord sur cette question avant d’entamer une réforme (que je crois nécessaire) de cette belle langue.

    Elmokrani
    13 juillet 2023 - 19 h 40 min

    Merci Mr. Kaddour Naïmi. enfin un intello. algerien qui parle de ce qu’il connait ,et sait de quoi il parle:
    un Sage.
    – vous m’avait rappele le proverbe chinois ou arabe…? :
    « Celui qui sait et sait qu’il sait est un sage ,apprend aupres de lui;
    Celui qui ne sait pas et croit savoir ,est un pretentieux ,evit-le;
    Celui qui ne sait pas ,et sait qu’il ne sait pas ,est un ingnorant ,enseigne-lui,
    Celui qui ne sait pas ,et ne sait pas qu’il ne sait pas ,someille: reveille-le; ….. »

    Pour le choix de l’arabe a l’ecole ,( pas a l’administration c.a.d nationale) ,il a ete impose par …les francophone (arabe et berberes) qui ont delaisse l’enseignement pour prendre l’administration (le pouvoir reel) ,c’est une experience personnelle au primaire ou j’avai d’excellents profs. qui nous ont quitte pour la baureaucratie. Entre temps pour l’enseignement ,le programme de cooperants franco-algerien (envoit de gars du service milaire pour enseigner en Algerie) se termine.Alors ils fallait importer les prof. et pas que du moyen-orient et pas que pour l’arabe ,le mode est paste. Pour moi et mon frere,une petite statitique donne qu’on a eu de prof. de Tunisie(2), France( ) ,Madagascar,Cameroun,Afrique-du-Sud,Pakistan,Canada,Russie,…. zerro moyen-orient.

    Concernant votre mise au point au commentaire de : @Algerino a propos de Kateb Yacine,
    votre eclairage est le seul est le plus lumineus sur son tresor de de guerre et son projet de derja que
    j’ai vu depuis mon secondaire (4eme ?) quand on avait sa piece Nedjma a etudier. Je la trouvee plus ardue
    que Gargantua de Rabellais et autres Le Cid…. Il est vrai que ne n’avait pas l’ame literaire, mais j’ai beaucoup aime Mohamad Dib , Feraoun et les autreurs algeriens de l’epoque ,ouvres ou je me retrouve et retrouve mes parents et ancetres appricies pour leur lutte pour la survie et la degnite alors qui qu’ils sont denigres et maudits par Kateb et ses semblables
    : « …Ces fusees qui ne decolent jamais… »
     » …Les ancetres qui reboubles de ferocite  »
    Porte finalement le combat sur le front ideoloque sous couvert linquistique.
    Portant Franze Fanon a compris ces ancetres qui ont su conserver leur ame comme ces vivants qui ont pu conserver leu ADN pour survivre au cataclysme pour s’epanouir une fois de retour dans leu milieu naturel.

    Raïna
    13 juillet 2023 - 19 h 07 min

    Les langues dites étrangères ne sont pas une mauvaise chose en soit si ce n’est que nombreux algériens en ont fait dans leur usage une référence en terme d’instruction et de culture.

    Maîtriser l’anglais ou le français ferait-il de nous des êtres plus intelligents,plus instruits et cultivés?
    Évidemment la réponse est non.

    Les langues vivantes étrangères se doivent d’être des options dans le cursus scolaire et non une alternative pour se substituer à notre dialecte qui constitue notre propre identité,notre histoire,notre culture et notre religion.

    Ceci-dit en terme d’éducation les jeunes Algériens ont un besoin impératif de programmes scolaires enrichissants,d’un enseignement de qualité ainsi que d’outils et de structures adaptés pour pouvoir développer et approfondir leurs connaissances et leur savoir d’autant plus qu’à l’ère de la mondialisation et des nouvelles technologies il serait plus judicieux de maîtriser certaines langues étrangères.

    Hamid
    13 juillet 2023 - 15 h 39 min

    In recent years , I’ve been a fervent supporter of the english language in our schools but now I’ve come back down to earth and done a U-turn on my stance on it .In fact , by this change of position and as a Muslim , I’m for the Arabic Language , the Language of the Koraan that we must use in our institutions ( government , universities ,schools ) , promote and protect .Arabic is unique and its grammar rules owed to The Koraan .In its heyday of Golden Age , it served as a lingua franca of science , poetry , literature and art for nearly six centuries .The english language , however , is a hybrid of french , germaniac dialects ( Northern Germany , Danemark ) and latin and some Arabic words .I’ve met many german students here and I can tell you that they speak far better than the frenchies whose accent is horrible .They always make me laugh when they talk in english .That’s all from me for now , bye .May Allah bless our country ! Tahia Eldzair as always ………..

    Abou Stroff
    13 juillet 2023 - 14 h 25 min

    Je pense que derrière ce débat sur les langues se cache une problématique essentiellement politique.
    En effet, ceux qui défendent la domination de l’arabe dit classique prenne pour référence une oumma islamia (ou une oumma arabia) virtuelle pour ne pas dire chimérique à laquelle nous, les algériens, sommes supposés être attachés. L’arabe dit classique est ainsi supposé unifier tous les membres de cette oumma fictive qui n’a, dans les faits, existé qu’au sein de cerveaux aliénés.
    Etant donné que la oumma islamia (ou la oumma arabia) est une chimère qui n’a, de fait, (malgré les dénégations de certains idéologues) existé que sur la base de l’exploitation et de la domination des peuples par diverses dynasties ayant dominé l' »empire musulman », l’émergence des Etats-nations (grâce à la dynamique du capitalisme) a définitivement mis fin à cette supercherie.
    Cette supercherie continue, néanmoins à envahir les esprits grâce aux idéologues religieux, entre autres.
    Quant à ceux qui défendent la « darija », ils posent un problème concret: nous sommes, d’abord et avant tout, algériens. par conséquent, il est incongru de nous qualifier d’arabes au même titre qu’un brésilien ne se qualifie pas de portugais et qu’un mexicain ne se qualifie pas d’espagnol. Cependant, a t on techniquement les moyens de solutionner un problème correctement posé mais dont la solution semble quasiment hors de portée (comment remplacer l’arabe classique ou le français par une langue non-encore codifiées?)?
    Étant donné que les hommes ne se posent que les problèmes qu’ils peuvent résoudre, le dépassement du problème posé ne peut être effectif qu’à deux conditions:
    – qu’il y ait une volonté politique de contrecarrer notre descente actuelle aux enfers et de dépasser les débats byzantins qui ne font que prolonger notre seule « activité » qualifiable et quantifiable, à savoir un onanisme exacerbé.
    – que les spécialistes se mettent au travail pour codifier la darija (un dialecte devient une langue dès que ses locuteurs sont au pouvoir) qui nous différencie d’autrui.
    En d’autres termes, seule une révolution peut provoquer un changement salvateur. Or, peut on imaginer une révolution au sein d’une société où la quasi-majorité de ses membres se complaît (grâce à un saupoudrage approprié de la rente) dans sa médiocrité?

    PS : si le système dominant en Algérie était un système basé sur le travail,la production et l’innovation, le choix de la langue et des méthodes d’enseignement se serait imposé de lui-même (la langue qui permettrait aux algériens lambda d’optimiser leur travail et leur production s’imposerait sans « débats byzantins »). Car, toute autre alternative serait automatiquement synonymes de mort programmée. Par contre, à partir du moment où la « reproduction » de la formation sociale algérienne s’effectue grâce à la distribution de la rente et non sur la base du travail productif, nous, les algériens, pouvons nous permettre de dormir sur nos deux oreilles, nous interroger sur les places de l’arabe classique, de l’arabe dialectal, du tamazight, du français, de l’anglais et de l’araméen, du wolof, etc. dans le système éducatif algérien tout en regardant les autres peuples travailler pour nous.

      Quand Abou Stroff le veut,
      14 juillet 2023 - 6 h 37 min

      il lui arrive d’être excellent. Et cette fois il l’est. Et il a droit aux remerciements.
      Tout y est, la lucidité, la sincérité, l’honnêteté et le courage. Bref, une vraie réflexion. Qui rappelle que c’est l’activité réelle qui façonne la pensée et l’outil pour l’exprimer, la langue, qui sert à échanger, etc. Et plus l’activité est ample, plus la langue s’enrichit. Et le contraire, moins il y a d’activité moins une langue est riche.
      Seulement voilà, et il le pose d’entrée : »derrière ce débat sur les langues se cache une problématique essentiellement politique. »
      Wa « el chaab ga3 a3la balou. »

    Nos points Cardinaux : AFRICAINS , MÉDITERRANÉENS & ORIENTAUX
    13 juillet 2023 - 12 h 55 min

    3 Points Cardinaux “INDIGÈNES” :
    EST / OUEST / SUD
    – Afrique & Méditerranée Orientale

    Siga /Cirta / Carthage
    Période NUMIDO – PUNIQUE : qui lègue
    – – TAMAZIGHT – DERDJA

    Tlemcen / Bejaia / Grenade – Andalousie / cairouan , Damas , Zitouna période Arabo-berbéro-musulmane qui lègue
    – ARABE Standard
    ……
    1 point Cardinal EXOGÈNE Occidental
    NORD – Europe
    ….
    TIMGAD / Tipaza / Auzia ( Sour El Ghouslane)
    Qui lègue le LATIN

    Philippeville (Skikda) – Orleanville (Chief) – Saint-Arnaud ( El Eulma)
    Qui lègue le FRANCAIS

    Histoire Vraie sans être INDIEN
    13 juillet 2023 - 11 h 33 min

    Ne en France , avec un très bonne Culture Générale ayant voyagé en Vacances je parlais PARFAITEMENT la DERDJA mais J’étais un ANALPHABÈTE pour l’Administration et le Journal Télévisé
    A part l’INDE probablement où ils poussent le HINDI mais gardent les langues Locales et promeuvent l’ANGLAIS très largement aussi.

    Je me suis Rattrapé depuis mais c’est une Situation assez bizzarre quand même .

    Sortir NOS LANGUES MATERNELLES de l’EXIL INTÉRIEUR
    13 juillet 2023 - 11 h 23 min

    Peut-être que les ALGÉRIENS se sentent un peu comme des EXILES INTÉRIEURS par la Mise de CÔTÉ de leurs LANGUES MATERNELLES ??
    DERDJA & TAMAZIFHT

    J’ai écrit un COMMENTAIRE sur l’Article de Me K. mesloub.

    MULTILINGUALISME une vieille TRADITION ALGÉRIENNE

    Le Multi-Linguisme n’est pas une Réalité Nouvelle dans un Territoire où on échangeait en même temps dans 3 IDIOMES..
    – Le LATIN
    – Les variantes LYBIQUES
    – Les PUNIQUE
    ..
    Le MULTILINGUISME n’est pas une NOUVEAUTÉ en ALGÉRIE.
    Après , il faut juste Définir CLAIREMENT les SPHÈRES D’APPRENTISSAGE et d’UTILISATION des LANGUES.
    …..
    L’EXILÉ INTÉRIEUR se tourne trop facilement vers l’EXIL vers l’EXTÉRIEUR ?
    ….
    Le PRÉALABLE c’est aussi de :
    AIDER les PARENTS et la SOCIÉTÉ, à ARRÊTER d’être des Agents FORMATEURS et PRODUCTEURS de POTENTIELS FUTURS ….
    EMiGRES , EXILÉS , HARRAGAs Ect..
    .
    .CASSER LA MACHINE à ÉLOIGNER LES JEUNES Et les Moins JEUNES , les Talents , les Sachants , les Intellectuels et tous les Autres..
    ….
    L’EXIL INTÉRIEUR de NOS LANGUES ????

    Et si le Problème venait du Fait de pas avoir TRANSCRIT NOS LANGUES “VULGAIRES”
    (d’où le mot Vulgarisation).
    Et si le problème venait AUSSI de
    L’EXIL INTÉRIEUR par DÉVALUATION de NOS PROPRES LANGUES ????
    – DERDJA
    – TAMAZIGHT
    en les DÉVELOPPANT comme LANGUES À PART ENTIÈRE.
    En instituant DERDJA – TAMAZIGHT comme LANGUES ALGERIENNES OBLIGATOIREs au même niveau que l’ARABE.
    ..
    Il faut peut-être Sortir NOS LANGUES MATERNELLES de l’EXIL INTÉRIEUR comme les VIETNAMIENS ou les TURQUES

    Note 1 :
    Il faut trouver un Moyen de préserver les VARIANTES LOCALES de Tamazight tout en Développant les 2 LANGUES MAJEURES ALGÉRIENNES – DERDJA – TAMAZIGHT OBLIGATOIREs
    Note 2:
    Introduire l’ANGLAIS et garder le FRANÇAIS en définissant leurs Sphères d’Applications
    CULTURE. – SCIENCE, ouverture sur le Monde et MOBILITÉ PROFESSIONNELLE et imaginer d’autres demain dans certains secteurs
    Note 3:
    Garder l’ARABE comme langue de l’ADMINISTRATION / JUSTICE…vu le FOND Cumulé et la Religion pour peut-être un jour introduire les Langues Algériennes dans la Sphère Religieuse.
    Voilà
    Merci

      Anonyme
      13 juillet 2023 - 23 h 50 min

      Amen mon frere. La derniere fois que j’ai demande a mon pere qui nous sommes je l’ai fait en chaoui et il m’a repondu dans la meme langue. Le reste est du superflu n’en deplaise a beaucoup. Le lavage du cerveau est pire qu’une maladie physique chronique.

    Ssipo
    13 juillet 2023 - 11 h 12 min

    Une autre piste à creuser sérieusement, je propose: la langue des cygnes. Élégante, légère, aérienne, poétique; tout est dans le visuel, elle emplit l’espace et l’oeil sans faire de boucan. Elle parle sans tenir discours, et sans mots elle raconte des histoires…bref, une langue comme on les aime. Une langue d’avenir pour qui a l’oeil.

    Question de niveau.
    13 juillet 2023 - 10 h 40 min

    « – D’en augmenter le niveau, en utilisant tout simplement la langue Arabe.Par exemple dans des discussions
    philosophiques,politiques, et même de médecine, etc »
    Merci à vous!
    Vous venez de donner la vraie raison de la baisse vertigineuse du niveau intellectuel et culturel du pays tous domaines confondus.
    Zid lal goudam.

    Anonyme
    13 juillet 2023 - 9 h 12 min

    Quand Benghabrit (ministre de l’éducation nationale au temps de l’ancien système) a proposé l’utilisation de la derja comme langue d éducation, les islamistes au pouvoir dissimulés dans tous les rouages de l’état l’ont traité d apostate
    Foutu pouvoir et foutue éducation « nationale »

      Anonyme
      13 juillet 2023 - 23 h 51 min

      Ce n’est pas son idée. C’est celui d’une personne qui a écrit un grand rapport pratique qui lui a été remis et dont elle a profité, sans jamais le dire.

        Anonyme
        14 juillet 2023 - 14 h 36 min

        bien essaye de ta part cette feinte mais pas reussie

    Excellente réflexion de fond.
    13 juillet 2023 - 8 h 41 min

    Un vocabulaire simple pour exprimer une démarche scientifique, c’est rare et cela change de certains articles d’auteurs qui donnent l’impression d’écrire pour eux seuls.
    … permettez moi Mr Naimi de vous emprunter quelques lignes pour poser quelques questions.
    Vous écrivez : « En d’autres nations, les intellectuels, cette fois-ci avec les dirigeants politiques du pays, ont abandonné la langue de l’ex-dominateur de leur nation et transformé leur dialecte national en langue à part entière. »
    N’était-ce pas la tentative de Kateb Yacine qui a laissé le Français en faveur de daridja pour le théâtre? Il est mort en exil, n’est-ce pas, le même jour que son cousin Mustapha.
    Plus loin : « Afin d’y réussir, il a fallu déposséder les castes élitistes de leurs privilèges, car c’est, avant tout, pour les maintenir que ces castes défendaient les langues dominantes…En Algérie, l’indépendance politique a vu tant les intellectuels que les dirigeants politiques opter pour deux choix opposés. » Pour caricaturer, ne peut-on pas dire le clan Boumédienne-Taleb Ibrahimi-Colonel Mohammedi Saïd-Mouloud Kacem contre Mustapha Lacheraf-Kateb Yacine?Comme Kateb Yacine, Mustapha Lacheref est mort en exil. Et bien d’autres.
    Ce n’est pas le lieu, mais ne serait-il serait pas intéressant de rappeler dans un large débat serein les arguments des deux clans, mais surtout d’identifier les situations, positions et trajectoires sociales, ainsi que les lignes idéologiques de chacun des protagonistes? Cela n’aiderait-il pas à expliquer les courants politiques en place?
    A la fin le pouvoir de décision n’appartient-il pas à la seule politique, résultante des rapports de force en présence?
    Pour la langue, les faits ne restent-ils pas têtus? La langue Algérienne n’existe-t-elle pas?Est-ce que c’est celle que nous parlons tous dans la rue, dans nos foyers, selon les lieux et régions, avec les mots qui nous ont été légués par tous ceux qui nous ont précédés? N’est-ce pas un assemblage chatoyant, heureux, fantaisiste, comme toutes les langues vivantes? Ne hurle-t-elle pas sa différence avec les langues imposées par les « raisons » d’administration, de gouvernance, c’est-à-dire de pouvoir et de contrôle? Ne revient-on pas à l’éternelle, jusque là, lutte de ceux du bas contre ceux du haut? Et aujourd’hui en Algérie, chez nous, les enjeux d’intérêts s’agrandissant, n’est-ce pas logiquement que les antagonismes suivent? Cela n’explique-t-il pas la légèreté de son « évocation » plutôt que traitement, comme juste une question annexe de circonstance?
    Je suis d’avis que parfois la curiosité n’est pas un vilain défaut.

    LALGERINO
    13 juillet 2023 - 8 h 15 min

    Bonjour.
    Je crois que c’est inutile de se compliquer la vie.La langue « Daridja » Algérienne existe déjà.Elle est parlée
    et utilisée par quasi 100% des Algériens.Il suffit:
    – D’enlever les mots Français qui s’y ajoutent d’année en année
    – D’en augmenter le niveau, en utilisant tout simplement la langue Arabe.Par exemple dans des discussions
    philosophiques,politiques, et même de médecine, etc …
    De toute fâçon, c’est ce qui se fait déjà: réseaux sociaux, télévision Arabes etc…

      Kaddour Naïmi
      13 juillet 2023 - 11 h 34 min

      Merci pour votre éclairant commentaire.
      Ceci dit, concernant Kateb Yacine, dont les mérites par ailleurs sont reconnus, voici la vérité historique concernant l’arabe populaire. Elle est regrettable mais réelle.
      1) Kateb Yacine fut malheureusement l’auteur du slogan « trésor algérien », à propos de la langue française. Et beaucoup l’ont suivi. Un seul écrivain renonça à continuer à écrire parce qu’il refusait ce « trésor de guerre » : le regretté Malek Haddad.
      2) Kateb Yacine n’est venu à la langue arabe populaire que tard (mieux vaut tard que jamais), exactement en 1972, en collaborant avec le Théâtre de la Mer, que javais fondé et dirigé, pour l’écriture de la pièce « Mohamed, prends ta valise ! ». Et, à ma grande surprise, il nous fournissait les dialogues en… français, et ce fut le regretté acteur Bouzida, parfois avec mon concours, qui a traduit les dialogues français en arabe dialectal.
      En comparaison, les intellectuels que j’évoque dans ma contribution ont très tôt compris la nécessité de transformer leur langue populaire en langue à part entière, et l’ont utilisée dans toutes leurs publications, sans se limiter au théâtre. Aucun d’eux n’a parlé de « trésor de guerre » concernant la langue qui dominait alors leur pays, considérant cette dernière, avec raison, un « poison » de guerre étant donné son rôle néfaste comme domination impérialiste intellectuelle.
      Kaddour Naïmi

        Merci Mr Naïmi.
        13 juillet 2023 - 18 h 25 min

        D’abord d’avoir pris le temps de me lire et de me répondre. Je ne m’attendais pas car il me semble que c’est une première sur Algérie Patriotique. Pardon si je me trompe.
        Ensuite, concernant Kateb Yacine, de corriger mon ignorance et de rétablir une « vérité historique concernant l’arabe populaire ». Et au delà, de nous nourrir de ces informations sur la pratique des autres intellectuels que vous évoquez.
        Permettez moi d’éloigner l’idée du moindre reproche qui serait fait à Kateb Yacine de n’avoir pas écrit en arabe. Ce ne serait pas vous. Car comme vous le savez, comme homme de lettres et créateur, le génie que chaque humain abrite en soit, émerge, lorsqu’il le peut, de la manière la plus idoine. Quelque soit le chemin ou l’outil. Peut-on parier que « Nedjma » aurait eu le même élan dans une autre langue?
        Puis certains préfèrent garder comme vous l’écrivez « Kateb Yacine, dont les mérites par ailleurs sont reconnus, » le fidèle aux siens, le solidaire des plus humbles des humains. Comme homme de théâtre, vous avez le privilège de « sonder les humains » pour essayer d’exprimer leurs joies, leurs souffrances. Pardon si je me trompe. Puis comme proche de Kateb Yacine, qui a vécu, comme beaucoup, traversé par les forces contradictoires, parfois violentes, qui labouraient l’Algérie nouvellement indépendante.
        Ce n’est pas le lieu pour débattre du pourquoi et du comment.
        Mais nous retiendrons que au delà du cas Kateb Yacine, le tumulte mis sous le tapis à une époque, ressurgit grossit et vrombissant, posant son être en devenir comme une énigme.
        Permettez moi de vous souhaiter une continuité de
        succès dans vos réflexions. Et une vie bonne à souhait dans ce tumulte qui malgré tout nous nourrit, et peut-être aimons nous cela.
        Encore merci d’avoir fait exister cet échange.

      Intéressant
      13 juillet 2023 - 12 h 08 min

      REDONNER Enfin leur PLACE À NOS langues avec nos références historiques qui font l’Identite des ALGERIENS
      La Sphère maternelle et du Quotidien : OBLIGATOIRE de FACTO INTÉRIEUR
      PUNIQUE / ..DERDJA et les Variantes
      LYBIQUE / …TAMAZIGHT et les Variantes
      Avec celle de :
      ARABE
      La Sphère du Religieux : OBLIGATOIRE
      de FACTO INTÉRIEUR par l’Adoption du Culte Musulman Majoritaire
      La Sphère du Protocolaire , de L’Administratif , le Judiciaire : OBLIGATOIRE de JURE INTÉRIEUR (par Décision)

      Je parle pas des Langues Etrangeres ou des Langues s’imposent depuis l’Exterieur et le Monde du Business ou de la Science et les Échanges

      Toutes les LANGUES DE JURE imposées par l’EXTÉRIEUR (par décision)
      sont par Nature CHANGEANTES suivent la Dynamique de l’Histoire et des Puissances Hégémoniques
      Français hier
      Anglais aujourd’hui
      Chinois demain
      Ect après-Demain
      ….
      On doit Garder les Productions dans les Langues Etrangeres
      Mais je reste pour l’option TRADUCTION SYSTÉMATIQUE vers NOS LANGUES DE FAIT.

      Anonyme
      13 juillet 2023 - 13 h 28 min

      « – D’enlever les mots Français qui s’y ajoutent d’année en année
      – D’en augmenter le niveau, en utilisant tout simplement la langue Arabe.Par exemple dans des discussions
      philosophiques,politiques, et même de médecine, etc … »
      pourquoi alors ce fanatisme linguistique ???
      pourquoi enlever des mots en francais et les remplacer soi-disant avec des mots arabes…pour tomber encore une fois dans le meme panier a crabes !!!
      Sais tu que dans le Saint coran il existe plus d’une centaine de mots non arabes ?

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