Le Campo de Gibraltar, une zone clé pour les trafiqueurs de drogue marocains

migrants algériens Espagne
Centre de rétention dans le Sud de l'Espagne. D. R.

Le makhzen, champion du monde de trafic de drogue, continue d’inonder l’Europe de haschich par des réseaux criminels et des camions de marchandises qui facilitent le transfert de ces poisons vers plusieurs pays.

La Police nationale espagnole, lors d’une nouvelle opération dans le cadre du Plan spécial de sécurité contre le trafic de drogues dans le Campo de Gibraltar, a intercepté dans le port d’Algeciras (Cadix) un camion de marchandises en provenance du Maroc avec une cache contenant 284 kilos de haschisch dissimulés dans sa structure.

Outre la saisie de cette drogue, le conducteur du véhicule a été arrêté et d’autres arrestations ne sont pas exclues dans le cadre de cette opération, comme l’indique la police nationale dans une note.

L’opération a débuté grâce à la coordination internationale entre les différents services de police, qui ont alerté sur l’arrivée possible d’un camion de marchandises en provenance du Maroc avec une cargaison suspecte.

Une fois localisé à la frontière portuaire, les agents de la police nationale, en collaboration avec l’unité canine de guidage, ont procédé à une inspection minutieuse du véhicule. Les chiens spécialisés dans la détection de drogues ont indiqué la présence possible d’une substance stupéfiante dans le camion, ce qui a donné lieu à une inspection technique détaillée. C’est alors qu’un compartiment parfaitement étanche dissimulé dans la paroi de la remorque a été découvert.

La structure était dotée d’une double armature et d’une chambre à air, conçues pour rendre difficile la détection des drogues. Après avoir ouvert le compartiment, les agents ont trouvé de nombreux paquets de haschisch répartis à l’intérieur de la structure du camion, pour un poids brut total d’environ 284 kilogrammes.

A l’issue de l’opération, le conducteur du véhicule a été immédiatement arrêté et mis à la disposition des autorités judiciaires.

L’affaire a déjà été transmise au ministère public et au tribunal d’instruction numéro un de la ville d’Algésiras, où l’enquête se poursuit.

Les autorités n’excluent pas d’autres arrestations dans le cadre de cette opération.

La police a indiqué que cette saisie est la dernière d’une série d’opérations menées dans le Campo de Gibraltar, une zone «clé» sur les routes du trafic de drogue entre l’Afrique du Nord et l’Europe. Ainsi, les forces et corps de sécurité de l’Etat continuent de renforcer leurs efforts pour lutter contre les réseaux criminels qui utilisent des méthodes sophistiquées pour échapper au contrôle des autorités.

R. I.

Comment (5)

    Wahrani Andalou
    6 février 2025 - 20 h 55 min

    Rien de positif vient du Marok. Quel merde de pays de harragas et de losers, avec son roi narco-trafiqüant, Sa Majesté Mohamed « kahb.. » VI-H (VIH)

    Laptop
    5 février 2025 - 18 h 48 min

    Bientôt, le makhzen construira des camions en haschich
    to « make Marroko great again » as if it was before.

    Ps- Peut-être que l’auteur de cet article fume car Cadix
    est à l’opposé sur l’Atlantique, mdr

    Dr Kelso
    5 février 2025 - 15 h 28 min

    Effectivement quand on lutte contre le trafic de drogues on va à la source chez la narco-terroriste-pédophile-monarchie pas une fois que ça a traversé les frontières pour atterrir en France sous protection étatique.

    Mohamed El Maadi
    4 février 2025 - 22 h 24 min

    Le Royaume de la Duplicité : Anatomie d’un Narco-État institutionnalisé

    Dans l’échiquier trouble de la Méditerranée occidentale se dévoile une réalité que nul ne peut plus ignorer : le Maroc s’est métamorphosé en une plaque tournante du narcotrafic international, avec la bénédiction à peine voilée des puissances européennes, France en tête. Cette vérité, aussi crue soit-elle, s’impose comme une évidence criante dans le paysage géopolitique contemporain.

    Le cynisme atteint son paroxysme lorsqu’on observe la stratégie marocaine de transformation en hub international du narcotrafic, où les cartels les plus notoires trouvent refuge et légitimité. L’État marocain, tel un percepteur de l’ombre, prélève sa dîme sur ce commerce mortifère, institutionnalisant de facto une économie criminelle sous couvert de développement économique.

    Plus troublante encore est l’implication de réseaux mafieux portant l’étoile de David, dont les saisies répétées de marchandises marquées de ce symbole témoignent d’une organisation criminelle structurée. Cette réalité, systématiquement occultée par les médias mainstream, révèle l’ampleur de la corruption qui gangrène les institutions.

    La France, dans ce ballet macabre, joue un rôle particulièrement répugnant. Ses représentants politiques, à l’image de ce député vantant sans vergogne le Maroc comme « les yeux et les oreilles de la France », exposent au grand jour la collusion entre les deux États. Le Maroc, promu au rang d’informateur privilégié, monnaye sa stabilité contre un laissez-passer tacite pour ses activités illicites.

    Le chantage exercé par Rabat atteint des sommets d’indécence lorsqu’il brandit la menace de troubles dans le Rif comme justification de son inaction face au narcotrafic. L’Europe, dans sa lâcheté caractéristique, préfère fermer les yeux sur ce poison qui se déverse sur son territoire plutôt que d’affronter ses responsabilités.

    L’hypocrisie de Retailleau, ministre de l’intérieur français, illustre parfaitement cette politique de deux poids, deux mesures. Pendant qu’il pourchasse avec zèle les influenceurs algériens, il reste étrangement muet face au plus grand narcotrafiquant d’Afrique du Nord, dont le trône siège à Rabat.

    La stratégie d’empoisonnement de la jeunesse maghrébine, particulièrement algérienne, transparaît comme un objectif à peine dissimulé de cette machine criminelle. Les médecins sont unanimes : le haschich constitue la première marche vers l’enfer des drogues dures, une réalité que les autorités européennes feignent d’ignorer.

    L’Algérie, seul rempart contre cette déferlante toxique, mène un combat acharné pour protéger sa jeunesse. Sa position intransigeante contraste violemment avec le laxisme européen qui, sous couvert d’humanisme mal placé, tolère l’intolérable.

    Le prétendu « humanisme » européen, qui justifie sa passivité par la préservation de l’économie de subsistance des régions productrices, n’est qu’un voile de fumée masquant une complicité active. Cette politique du pire condamne des générations entières à la déchéance, transformant le bassin méditerranéen en une zone de non-droit où prospèrent les marchands de mort.

    Face à cette conspiration du silence, l’Algérie doit non seulement maintenir sa vigilance mais aussi dénoncer avec force cette alliance mortifère entre le Maroc et ses complices occidentaux. Car derrière les discours lénifiants sur la coopération internationale se cache une entreprise délibérée de déstabilisation sociale et sociétale dont les conséquences s’avèrent déjà catastrophiques.

    Cette guerre silencieuse menée contre la jeunesse maghrébine exige une réponse à la hauteur de la menace. Le temps des demi-mesures et des compromissions est révolu. Seule une lutte implacable contre ce système criminel institutionnalisé permettra de préserver l’avenir des générations futures.

    Anonyme
    4 février 2025 - 20 h 22 min

    Qu’en pensent macron et rotayo?

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.